Sarkozy: «Quand un trafiquant de drogue est pris, on doit lui retirer

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Sarkozy: «Quand un trafiquant de drogue est pris, on doit lui retirer
Sarkozy: «Quand un trafiquant de drogue est
pris, on doit lui retirer son appartement»
• 20 Minutes avec AFP
Créé le 29-10-2014 à 11:38
Mis à jour le 29.10.2014 à 15:50
• Mots-clés
• drogue,
• Sarkozy
Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP, a proposé que l'on retire leur appartement aux
trafiquants de drogue dans les quartiers, à l'occasion d'un entretien avec un panel de lecteurs de La
Provence publié mercredi. Concernant les trafics de drogue «qui minent les quartiers à Marseille
mais aussi dans beaucoup d'autres villes françaises, je propose une solution: quand un trafiquant est
pris sur le fait et convaincu de trafic, on doit lui retirer l'appartement où lui et sa famille vivent,
organisent leur activité délictuelle et terrorisent l'ensemble de l'immeuble», a affirmé Nicolas
Sarkozy.
«Quand ce n'est pas le frère, c'est l'autre»
«Ce sont souvent des familles tentaculaires et quand ce n'est pas le frère, c'est l'autre. Or les gens
qui n'ont rien à se reprocher ne veulent plus avoir à baisser la tête en rentrant chez eux», a-t-il
ajouté. L'ancien président a également affirmé qu'il fallait «reprendre le plan de construction de
nouvelles prisons» qu'il avait lancé pendant son quinquennat. «50 % des actes de délinquance sont
le fait de 5% des délinquants. Ce sont toujours les mêmes qui agissent (...) Ce sont eux qui sont au
cœur des trafics. Or la réponse ne comporte qu'un seul nom: la prison. Car, quand ils sont en prison,
ils ne sont pas dans les quartiers à vous pourrir la vie», a-t-il ajouté.
«Quand je pense que Madame Taubira trouve que les magistrats les incarcèrent trop souvent! Tant
que les noyaux durs de la délinquance penseront qu'ils bénéficient d'une impunité, ça ne pourra pas
marcher», s'est-il également exclamé. Il a par ailleurs affirmé qu'«en 2003-2004, (il avait) fait
scandale en créant le fichier des empreintes génétiques pour tous les délinquants sexuels, y compris
les exhibitionnistes. Or, un peu plus de deux ans plus tard, le fichier compte près de 3 millions
d'empreintes et on élucide un viol sur deux». Nicolas Sarkozy était mardi soir à Marseille pour un
meeting qui a rassemblé environ 3.000 personnes.