Les bricoleurs préfèrent l`Internet plutôt que le catalogue

Les bricoleurs préfèrent l’Internet plutôt que le catalogue traditionnel
comme source d’information
Bruxelles, le 26 septembre 2008
Les principaux magasins de bricolage du pays - réunis au sein de Fedis – ont présenté une étude sur le
profil et les habitudes d’achat du bricoleur. Il en ressort que les chaînes de magasins de bricolage et les
centres de jardinage sont des acteurs dominants sur le marché belge du bricolage. Le bricoleur souhaite
surtout être bien informé avant de faire ses achats. Il se repose d’ailleurs de plus en plus sur l’Internet.
Les principales contrariétés des bricoleurs sont les petits travaux qui prennent trop de temps, ou le
dépassement du budget préétabli.
Quasi l’ensemble des chaînes de magasins de bricolage du pays et toute une série de commerçants
indépendants sont membres de Fedis. Parmi eux, quelques 100 représentants se sont rassemblés hier
pour le deuxième grand événement Bricolage de Fedis. A cette occasion, une étude a été présentée qui
illustre le comportement du bricoleur belge. (1).
Il ressort entre autres que près de 65% des bricoleurs qui souhaitent embellir leur maison font leurs
achats dans les chaînes de magasins de bricolage, 10% se rendent dans les magasins spécialisés et 5%
dans les hypermarchés.
Pour les travaux de jardinage, ce sont les centres de jardinage qui sont les plus populaires auprès des
bricoleurs. 40% des acheteurs choisissent ces centres pour leurs achats, 25% les chaînes de magasins DIY
et 12% les magasins spécialisés.
Les chaînes de magasins DIY et les centres de jardinage sont des acteurs dominants sur le marché du
bricolage belge.
Les bricoleurs belges sont plus au fait des prix que leurs voisins européens : 37% des bricoleurs belges
comparent les prix dans divers magasins avant d’acheter. La moyenne européenne se situe dans ce casci à 29%. Les marques de distributeurs DIY et les marques A représentent en Belgique 76% du marché.
La part des marques propres a en outre augmenté de 21 à 23%, tandis que celle des marques A est
passée de 55 à 53%.
Les informations sont particulièrement importantes pour les bricoleurs belges. Une enquête réalisée
pour le compte de Fedis (2) a montré que de bons conseils dans les magasins sont le moteur de la
fidélité des clients bricoleurs.
Un bricoleur s’informe de plus en plus via l’Internet. Avant de se rendre au magasin, 67% des
répondants belges à l’enquête européenne ont cité l’Internet comme leur source d’information la plus
importante. Par contre, dans le point de vente, 65% se reposent en premier lieu sur les connaissances
techniques des vendeurs DIY. Enfin, les catalogues DIY forment la troisième source d’information des
bricoleurs.
Tous les bricoleurs européens se plaignent actuellement du manque de temps. Bricoler demande
toujours plus de temps que prévu. Arriver à faire le bon choix lors de l’achat d’un produit est la
deuxième source d’irritation du bricoleur, d’où sans doute l’intérêt grandissant de l’Internet dans sa
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8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles
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recherche du bon produit. Le dépassement du budget par rapport aux prévisions est la troisième source
d’irritation du bricoleur. Les Belges (40%) dépassent en effet le budget annoncé plus souvent que
d’autres Européens (36%).
(1) Étude réalisée pour la Fédération européenne du Bricolage, Fediyma, en 2007 auprès de 50
000 consommateurs européens
(2) Étude réalisée par le bureau d’enquête de tendances, BeXpertise, à l’été 2008 auprès de 25
000 consommateurs
Contact : Paskal Deboosere
Responsable communication
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