greve nationale - rennes.snes.edu

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greve nationale - rennes.snes.edu
Bulletin de la section départementale du SNES Finistère
10 novembre 2005
CPPAD 0409 S 06823 - ISSN 11452560 - directeur de publication : S.THIBERVILLE
SOMMAIRE
113 route de Pont l’Abbé 29000 QUIMPER
Quimper CTC
: 02 98 55 77 72
Fax : 02 98 55 01 60
Email : [email protected]
1. GREVE le 24 NOVEMBRE
2. 50 % de pouvoir d’achat en
plus ?
3. Remplacements.
4. Actualité.
Maison du Peuple - 2 Place E.Mazé 29283
5. Pétitions.
BREST CEDEX
6. CDEN Précarité.
: 02 98 43 33 51
7. GREVE
Fax : 02 98 43 19 95
8. GREVE le 24 Novembre
Email : [email protected]
Déposé le
10/11/05
Composé et imprimé par nos soins
CONTRE LE PROJET DE
REMPLACEMENT DE ROBIEN
POUR UN BUDGET A LA HAUTEUR
DE NOTRE AMBITION POUR L’ECOLE
POUR DES SERVICES PUBLICS
DE QUALITE, POUR TOUS
CONTRE LA REGRESSION SOCIALE
POUR UNE POLITIQUE REELLEMENT A LA
HAUTEUR DES DEFIS D’AUJOURD’HUI
GREVE NATIONALE
JEUDI 24 NOVEMBRE
MOBILISONS NOUS, MASSIVEMENT !
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 1 sur 9
N° 3
Gagnez 50% de votre pouvoir d’achat !
Partout, ce slogan commercial fleurit. On pourrait rêver : aurions nous obtenu une telle
augmentation ? On s’en serait aperçu. Surtout les jeunes enseignants et les plus anciens.
Si la lettre personnifiée de notre ministre est un monument de flatterie plus proche de la
flagornerie, il n’est nulle question d’une revalorisation financière.
Ce texte pose problème. Il n’ouvre aucune perspective financière nouvelle.
On peut s’inquiéter du nombre de départ en retraite dans les années à venir et de
l’attractivité du métier en terme financier pour les jeunes.
Prenons un cas banal : un jeune enseignant (Bac + 4 pour les plus chanceux, Bac + 6
pour les moins chanceux) il aura le droit de gagner un SMIG. Il lui faudra accepter
d’être nommé sur l’ensemble du territoire pour assurer la couverture du service public
d’éducation , ce qui normal.
Mais comme il est jeune il aura le droit d’être nommé dans des zones difficiles, au
loyer cher, à la vie chère.
Comment un jeune enseignant gagnant le SMIG peut-il accéder à des conditions de vie
décente ?
Dans un avenir très proche, se posera le renouvellement du corps enseignant. Les
conditions actuelles ne sont plus attractives.
L’alternative est la suivante :
Rendons au moins une attractivité financière avec une progression de carrière plus
rapide.
Ou acceptons que l’éducation nationale devienne un vivier de contractuels et de
précaires. Petits métiers, sans perspectives en pointillé.
Et pour les jeunes qui nous sont confiés, quels savoirs ? Quel avenir ?
GREVE NATIONALE
JEUDI 24 NOVEMBRE
MOBILISONS NOUS, MASSIVEMENT !
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 2 sur 9
UN SUJET D'UNE IMPORTANCE CAPITALE….
C'est comme ça que dans le lycée X., quelque part dans le Finistère, un proviseur proche de la retraite a
lancé la réunion ouverte à tous les enseignants "afin de définir le protocole de remplacement de courte
durée" et passé la parole à son jeune adjoint rentrant dans la carrière.
Sourire de satisfaction patronal : trente collègues présents à 18 heures le jeudi de la rentrée pour une
réunion annoncée en catimini la veille des vacances de Toussaint, un beau succès d'affluence…
Un protocole light, very light, avec trois idées :
a- le remplacement c'est pour les absences prévisibles, donc c'est rare, moins de la moitié des
absences constatées;
b- le remplacement c'est pas obligatoire, si vous refusez il vous arrivera rien, à peine "baisserez-vous
dans mon estime";
c- le remplacement c'est pas mal pour arrondir les fins de mois, chiffres à l'appui au centime près
d'euro.
Parole à la salle
Le premier, qu'est pas syndiqué, a demandé tranquillement où étaient passés les surveillants?
La seconde, qu'on entendait pour la première fois au cours d'une réunion, a demandé si ça allait pas créer
un précédent et élargir ses missions.
Le troisième, un ex-SGEN, y a trouvé comme un avant-goût peu agréable de globalisation et
d'annualisation. Faudra pas compter sur lui, ni sur personne espère-t-il tout haut.
La quatrième a demandé, puisqu'on était censé avoir des patrons compréhensifs, comment ça allait se
passer ailleurs ou bien lorsqu'une autre direction arrivera…
Facile ensuite pour le représentant du SNES, texte du décret, courrier du S1 n°4 et US 627 à l'appui,
d'expliquer en quoi une fois encore c'était une triste besogne que nos chefs s'efforçaient d'accomplir, sans
espoir de tromper le lecteur averti.
Le troisième alinéa de l'article 4 du décret stipule qu'"un enseignant ne peut être tenu d'effectuer plus de
5 heures supplémentaires par semaine". Comme aujourd'hui c'est une seule heure qui est imposable, il y
a bien obligation !
La dernière phrase du premier alinéa de l'article 2 établit que le protocole "concerne en priorité le
remplacement des absences qui sont prévisibles…". Les autres sont donc également concernées ! Comme
l'article 1 annonce aussi que le décret organise les remplacements des enseignants absents "pour une
durée inférieure ou égale à deux semaines", ce sont bien toutes les absences qui sont compensables, et
ce dès la première heure!
Sur trente personnes pas une seule pour venir à l'aide des représentants locaux du ministre.
Les collègues demandent au contraire qu'il y ait rapidement une heure de vie syndicale, tous entendent que
le SNES appelle à la grève le jeudi 24 novembre tant cette affaire, comme l'a bien dit le proviseur, est d'une
importance capitale...
Pas facile aujourd'hui lorsqu'on se veut proches des personnels de leur faire avaler la ciguë!!
GREVE NATIONALE
JEUDI 24 NOVEMBRE
MOBILISONS NOUS, MASSIVEMENT !
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 3 sur 9
Banlieues : pour sortir de la logique de la violence, écouter,
dialoguer, investir dans la jeunesse.
Clichy , Aulnay, Sevran, Argenteuil, ...suite à la mort tragique de deux jeunes clichois, jeudi 27 octobre, les
banlieues sont le théâtre d’affrontements de jour en jour plus violents.
Rien ne peut justifier une telle violence. Le SNES condamne la violence d’où qu’elle vienne. Il condamne, dans le
même temps, les propos provocateurs et le surenchérissement dans le discours sécuritaire qui, loin de ramener le
calme, n’a fait qu’aggraver la situation, exaspérer les frustrations et le sentiment d’injustice, étendre les
violences.
Les destructions, qui touchent de plus en plus souvent les services publics et les bâtiments scolaires, frappent,
en premier lieu, les habitants des quartiers concernés. De telles situations font le lit de l’extrême droite et de
l’intégrisme.
Le calme doit être ramené de toute urgence, ce qui suppose d’abord que toute la lumière soit faite sur les
circonstances de la mort des deux jeunes de Clichy. Le SNES affirme que « l’ordre républicain », aujourd’hui
sur toutes les lèvres, ne se restaurera pas durablement à coup de matraque et de prison ferme. L’essentiel est
maintenant de se placer sans tarder sur le terrain de l’écoute et du dialogue . Car ces événements révèlent
d’abord l’état d’abandon, de relégation, d’injustice et les discriminations dont sont victimes les populations de ces
quartiers et tout particulièrement les jeunes.
L’Ecole est quotidiennement confrontée aux difficultés de ces quartiers. Alors que d’autres services publics
ferment leurs portes, l’Ecole y est toujours présente et ses personnels s'efforcent, malgré des conditions qui se
dégradent de plus en plus, d’y remplir leurs missions dans l’intérêt de tous les jeunes.
Le SNES a toujours demandé que ces zones soient l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs
publics et d’une véritable relance de l’éducation prioritaire. Cela suppose aussi une autre politique économique et
une autre politique de la ville afin d'en finir avec le chômage (30 à 50 % dans ces quartiers), l'exclusion sociale
et la ghettoïsation. Mais la politique gouvernementale suit depuis plusieurs années une logique exactement
inverse, au plan général comme au plan de l’éducation. Les suppressions de postes d’enseignants et surtout
d’encadrement éducatif (30 000 en 3 ans) ont, par exemple, touché plus particulièrement les établissements de
ces quartiers. La loi Fillon pour l’école renforce le tri social, stigmatise les familles en difficultés et remet en
cause la politique des ZEP ..
Il faut tout au contraire que soit restaurée la confiance de la jeunesse dans la capacité de
l’école à lui offrir un avenir. Les formations offertes dans les collèges et les lycées doivent être
diversifiées et ouvrir sur tous les segments de l’économie. Il ne faut pas enfermer les élèves des
quartiers populaires dans des filières qui les mènent à ne satisfaire que les besoins locaux en
emplois peu payés et peu qualifiés. Pour les personnels de l’Education, il faut rendre les
conditions d’exercice plus attractives pour maintenir dans ces quartiers des équipes éducatives
stables, notamment en améliorant les conditions de travail de tous, en allégeant conséquemment
les effectifs des classes, en renforçant l'encadrement pédagogique et éducatif. Les postes
d’enseignants, d'infirmières, d’assistantes sociales, de conseillers principaux d'éducation et de
conseillers d’orientation psychologues, doivent y être augmentés et surtout, pourvus !
Investir dans les villes et banlieues et dans l’avenir de sa jeunesse est une priorité !
GREVE NATIONALE : JEUDI 24 NOVEMBRE
MOBILISONS NOUS, MASSIVEMENT !
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 4 sur 9
De nombreuses pétitions nous sont parvenues . Plus de 1 000 signatures
à ce jour dans le Finistère. Toutes n’ont pas été transmises.
Si ça n’a pas déjà été fait, signez la , faites la signer et renvoyez la nous
au SNES, 113 route de Pont l’Abbé , 29 000 Quimper
PETITION NATIONALE : REFUS DES REMPLACEMENTS DE ROBIEN
Le non remplacement des professeurs absents est un problème réel. Un remplacement efficace doit assurer la
continuité du service public d’éducation et garantir aux élèves la continuité pédagogique. Sans rien régler
pour le remplacement des absences longues, le ministre impose à travers un décret publié le 27 août, malgré
l’opposition de tous les syndicats, un dispositif dangereux, qui ne remplit pas ces conditions.
Le dispositif proposé est culpabilisant pour les professeurs devant s’absenter, dangereux pour la qualité de
l’enseignement, pour la solidarité des équipes pédagogiques. Il ne règle rien pour les suppléances longues
trop souvent non assurées par manque de titulaires remplaçants ou par une mauvaise gestion et est inefficace
pour les suppléances courtes. Il remet en cause la définition nationale de nos services et amorce, sans
consultation, une profonde modification de la conception du métier d’enseignant. C’est inacceptable.
Les professeurs soussignés refusent le décret du 26 août sur l’organisation des remplacements de courte
durée qui dénature le métier et accroît la charge de travail.
Ils exigent des réponses efficaces à partir du bilan de ce qui se fait déjà. Des solutions diversifiées peuvent
être élaborées, fondées sur le volontariat et l’ouverture de discussions sur le remplacement pour :
- Améliorer l’accueil des élèves par le recrutement de personnel d’encadrement, assurer les conditions du
travail en autonomie, favoriser le remplacement si celui-ci a une pertinence pédagogique ;
- Respecter la qualification et le statut des personnels ;
- Augmenter le nombre de titulaires remplaçants en passant dans toutes les disciplines, de 3,5% à 7% au
minimum comme dans le premier degré.
Nom Prénom
Fonction
Etablissement/Adresse
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 5 sur 9
Signature
Échos des établissements
Le sort des précaires
Dans mon établissement, trois semaines
avant les vacances de Toussaint, est nommée
une
jeune
vacataire
pour
assurer
la
remplacement d’une collègue. Il s’agit d’un congé
de maladie précédant un congé de maternité. La
jeune collègue, qui travaille depuis déjà quelques
années pour l’Éducation nationale, s’investit dans
son travail, s’intègre à l’équipe pédagogique ;
tout se passe bien.
Elle suppose, en toute logique, que son
remplacement sera prolongé sur la durée du
congé de maternité et que, si elle n’est nommée
que pour trois semaines, c’est que le Rectorat n’a
pas l’intention de la payer pendant les vacances :
c’est, hélas, un procédé coutumier. Elle espère,
pour avoir déjà connu cette expérience, qu’elle
recevra un nouvel avis l’informant qu’elle
reprendra ses cours après les vacances.
Et bien non. Deux jours avant les
vacances, elle apprend que son remplacement
est bel et bien terminé sans, bien entendu,
qu’on lui propose autre chose, et qu’une collègue
TZR assurera les cours.
Certes statutairement, c’est une décision
justifiable. Les remplacements doivent être
prioritairement assurés par les TZR. Mais
pédagogiquement,
voilà
des
élèves
qui
connaîtront trois professeurs différents : qu’en
est-il de leur intérêt ? Mais humainement, que
peut-on penser de cette manière d’agir qui utilise
puis jette les collègues ?
Bien entendu, on ne peut qu’imaginer les
conséquences de ce genre de situation :
- financières, d’une part : la collègue se
retrouve sans travail et sans salaire ; à cela
s’ajoute que les vacataires connaissent des
retards de paiement, c’est leur lot habituel
malheureusement.
- humaines, ensuite : comment ne pas
être découragé quand on s’investit dans son
travail et que, pour toute considération, on vous
traite comme un bouche trou, utilisable à merci ?
- pédagogiques enfin : trois professeurs
en trois mois... alors qu’un TZR de la même
discipline est rattaché à l’établissement, que le
congé de maternité était prévisible, qu’il aurait
pu assurer ce remplacement en toute continuité
pédagogique si, entre temps, il n’avait été
nommé ailleurs.
On ne peut que dénoncer le manque de
respect, de considération dont souffrent les
collègues précaires. C’est une politique à bien
courte vue, une politique d’économie, de pénurie.
À quand une véritable réflexion sur les
remplacements ? sur le sort de ceux qui en sont
chargés ?
Jocelyne Vilmin (Lycée de Kerichen – Brest)
Echos du Conseil Départemental de l’Education
Nationale du 21 octobre
Après la campagne de presse éhontée du privé sur
les masses d’élèves affluant vers leurs établissements, nous avons enfin pu disposer des chiffres,
sous embargo de la part de l’administration jusqu’à
cette date.
Collèges publics : 24 207 élèves : - 242 (Soit – 1.03 %).
Collèges privés : 17 223 élèves : - 235 (Soit – 1.91 %).
Sans commentaire.
Dans le premier degré : + 715 élèves, et non +
251 comme le prévoyait l’administration. Le
SNUipp-FSU avait quant à lui annoncé 900 élèves
en plus. On saura à qui accorder crédit l’an
prochain.
D’autant que la seule réponse du Préfet fut de se
réjouir de l’attractivité du service public. C’est bien
la moindre des choses. A l’Etat d’accompagner
sa croissance. Mais on peut en douter.
Concernant les collèges de Camaret et de
Pougasnou, qui avaient échappé de peu à la
fermeture l’an dernier, le Préfet a déclaré que ce
n’était qu’un moratoire d’un an, que puisque le
CDEN s’était déjà exprimé, il ne lui demanderait
pas de nouveau de donner son avis sur la
question, et qu’il se contenterait d’en discuter, avec
les maires des communes concernées.
Le CDEN s’était clairement opposé à ces
fermetures, avec l’abstention du Président du
Conseil Général et des représentants du groupe
majoritaire au Conseil Général.
Pas un mot de Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
pas un mot du Président du Conseil Général.
L’Inspecteur d’Académie nous a par contre fait
part de son idée de la taille minimale d’un
collège : 350 élèves, répartis en 12 divisions. Une
moyenne de 30 élèves par classe, ou presque.
Mais combien, de fermetures de collèges dans
ce cas ?
Interrogé sur les projets du conseil Général en
matière d’ouvertures de collèges, le Président du
Conseil Général a rappelé l’avis du groupe
majoritaire, favorable à une ouverture à Plabennec,
et nous a écouté poliment exposer nos arguments
concernant un collège à Ergué Gaberic, sans nous
faire la moindre réponse.
Nous attendons une autre politique en faveur des
collèges du publics du Département, propice au
développement et à l’amélioration du service public
du nord au sud du département, pour le bien de
tous les élèves.
Pascal Coignec, Secrétaire Départemental
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 6 sur 9
De nombreuses pétitions nous sont parvenues . Plus de 1 000 signatures à
ce jour dans le Finistère. Toutes n’ont pas été transmises.
Si ça n’a pas déjà été fait, signez la , faites la signer et renvoyez la nous au
SNES, 113 route de Pont l’Abbé , 29 000 Quimper
PETITION NATIONALE : REFUS DES REMPLACEMENTS DE ROBIEN
Le non remplacement des professeurs absents est un problème réel. Un remplacement efficace doit assurer la
continuité du service public d’éducation et garantir aux élèves la continuité pédagogique. Sans rien régler pour
le remplacement des absences longues, le ministre impose à travers un décret publié le 27 août, malgré
l’opposition de tous les syndicats, un dispositif dangereux, qui ne remplit pas ces conditions.
Le dispositif proposé est culpabilisant pour les professeurs devant s’absenter, dangereux pour la qualité de
l’enseignement, pour la solidarité des équipes pédagogiques. Il ne règle rien pour les suppléances longues trop
souvent non assurées par manque de titulaires remplaçants ou par une mauvaise gestion et est inefficace pour
les suppléances courtes. Il remet en cause la définition nationale de nos services et amorce, sans consultation,
une profonde modification de la conception du métier d’enseignant. C’est inacceptable.
Les professeurs soussignés refusent le décret du 26 août sur l’organisation des remplacements de courte durée
qui dénature le métier et accroît la charge de travail.
Ils exigent des réponses efficaces à partir du bilan de ce qui se fait déjà. Des solutions diversifiées peuvent
être élaborées, fondées sur le volontariat et l’ouverture de discussions sur le remplacement pour :
- Améliorer l’accueil des élèves par le recrutement de personnel d’encadrement, assurer les conditions du
travail en autonomie, favoriser le remplacement si celui-ci a une pertinence pédagogique ;
- Respecter la qualification et le statut des personnels ;
- Augmenter le nombre de titulaires remplaçants en passant dans toutes les disciplines, de 3,5% à 7% au
minimum comme dans le premier degré.
Nom Prénom
Fonction
Etablissement/Adresse
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 7 sur 9
Signature
TOUS ENSEMBLE,
EN GREVE JEUDI 24 NOVEMBRE
RASSEMBLEMENTS
A Brest : 11 h 30 : sous préfecture
A Quimper : 11h 30 : préfecture
• POUR L’ECOLE DE LA REUSSITE POUR
TOUS LES ELEVES
• POUR DES MOYENS HUMAINS POUR
L’EDUCATION
DES POSTES, DE MEILLEURS SALAIRES
• POUR LE RESPECT DES DROITS DES
PRECAIRES, DES TZR , DES TITULAIRES
• POUR L’AMELIORATION DU SERVICE
PUBLIC DE L’EDUCATION NATIONALE
LE SNES LE SNEP LE SNUEP et LE SNUipp Collèges avec le SDEN
CGT, SUD Education
appellent à faire grève et à se rassembler jeudi 24 novembre
pour la défense et l’amélioration du service public de l’Education Nationale.
Ils appellent tous les personnels à se mobiliser
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 8 sur 9
JEUDI 24 NOVEMBRE :
SE MOBILISER POUR SE FAIRE ENTENDRE :
Depuis 3 ans, ce gouvernement mène une politique
libérale, qui vise à casser les solidarités collectives pour
favoriser l’individualisme et la recherche du profit.
Précarité, chômage pauvreté ont explosé, malgré cela, il
continue, recherchant partout et par tous les moyens les
économies pour faire baisser les impôts des plus riches :
désinvestissement de l’Etat dans tous les secteurs, et
notamment dans les Services Publics.
Les dramatiques événements de ces derniers jours,
révèlent l’état d’abandon des quartiers populaires et le
sentiment d’injustice ressenti par une partie de la
jeunesse.
Dans l’Education, pourtant en première ligne dans ces
quartiers, les budgets successifs de ces trois dernières
années, et la mise en place de la Loi Fillon, en dépit du
rejet de toutes les parties concernées, sont une
illustration de cette politique :
Suppression de postes d’enseignants, mais aussi
d’encadrement (30 000 en 3 ans), recrutements en
diminution, licenciements massifs de personnels nontitulaires (25 000 au chômage)...Et le budget 2006 va
encore accentuer ce mouvement : 4 500 postes devraient
disparaitre dans le second degré, pour une baisse
d’effectifs annoncée de 43 000 élèves. Dans le premier
degré , 800 postes en plus pour 49 000 élèves
supplémentaires...Les chiffres parlent d’eux-mêmes !
Alors que notre société s’interroge sur ses difficultés à
intégrer des pans entiers de sa population, la Loi Fillon
abandonne toute volonté de démocratisation de l’accès à
l’enseignement et à la culture. Au contraire, elle
programme une diminution de l’offre éducative et une
relégation des élèves en difficulté, institutionnalisant un
véritable tri social qui enfermera les élèves les plus
fragiles dans des filières débouchant sur les emplois les
moins bien payés et les plus précaires..
Le dispositif de remplacement ‘De Robien’ est une
pseudo solution qui ne règlera pas le problème des
absences de courte durée.( Rappelons au passage que
nous avons un des taux d’absentéisme les plus faibles,
toutes professions confondues ; et qu’une grande partie
de ces absences est liée à l’organisation des examens, de
sorties pédagogiques, ou à la participation à des
(rares)stages de formation.)
Peu importe, le but n’est pas là ! : Par ce dispositif, ce
sont bien nos statuts actuels qui sont visés ! Trop rigides,
ils sont un obstacle à la « rentabilisation » des
personnels en poste ! Cet objectif, jamais avoué, est
pourtant bien expérimenté par les TZR, qui n’ont plus de
« remplaçants » que le nom puisqu’il s’agit en fait, dans
leur grande majorité, de personnels flexibles, nommés à
l’année sur deux voire trois établissements, loin de leur
domicile, sans indemnités et parfois hors de leur
discipline au moins pour une partie de leur service,
lorsqu’ils sont par exemple nommés en LP...La
bivalence, largement rejetée par les anciens PEGC qui
en furent les précurseurs, et spécificité des Professeurs
des Lycées Professionnels, revient d’ailleurs au galop
avec la mise en place d’ habilitation pour une discipline
‘proche’ aux CAPES. Nul doute que cela facilitera le
remplacement à l’interne ! Enfin, jusqu’à 5 h
supplémentaires exigibles, n’est-ce pas la porte ouverte à
un service de 23 h pour tous ?
Qui ne dit mot consent....
Le 4 octobre fut une réussite. Nous avons appelé à des
suites après cette mobilisation.
Le Gouvernement a proposé ses suites : privatisation à
EDF ; menaces de privatisation à la SNCF, épreuve de
force à la SNCM, bras de fer contre les traminots de
Marseille.
A chaque fois, ce sont les services publics qui sont remis
en cause. A chaque fois un seul critère sert de repère :
les profits.
Opposons les nôtres !
Le 24 novembre, marquons notre opposition à cette
casse de notre modèle social, à cette casse des services
publics, à cette casse de l’école.
Ce sont des réponses collectives que nous attendons
• Des postes en nombre suffisant : pour
diminuer le nombre d’élèves par classe, pour
aller vers la réussite de tous les élèves, pour
assurer le remplacement lorsque nous sommes
absents (
• Un rattrapage salarial, pour compenser dans
un premier temps la baisse de 5% de notre
pouvoir d’achat en moins de trois ans sous ce
gouvernement
• . Un retour aux règles précédentes pour
l’accès à la hors-classe des certifiés. La
réparation des injustices liées à l’intégration
par le décret 89. Un barème clair et
transparent, ainsi que pour les agrégés, pour
que tous les collègues aient la garantie de
finir leur carrière au dernier échelon de la
hors-classe.
JEUDI 24 NOVEMBRE, SOYONS EN GREVE.
Bulletin °3 10 novembre 2005 SNES FINISTERE page 9 sur 9