14 juillet 1789 - Site officiel de la Ville de Mazeres

14 juillet 1789 !
Extrait du Site officiel de la Ville de Mazeres (Ariège 09)
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14 juillet 1789 !
- Agenda - Informations générales -
Date de mise en ligne : mercredi 25 juin 2014
Description :
Le peuple s'empare de la Bastille, forteresse symbole du despotisme !
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14 juillet 1789 !
Cérémonie au monument aux Morts le lundi 14 juillet à 18h00.
Depuis longtemps on prévoyait une révolution. Les vices de l'ancien régime, l'inégalité des classes, l'arbitraire du
gouvernement, les souffrances du peuple l'avaient rendue inévitable.
Les états généraux ouvrirent leur session à Versailles le 5 mai 1789. Pour la première fois depuis 1614, le roi de
France va s'adresser publiquement et solennellement aux représentants de la nation.
Ils comprenaient mille deux cent quatorze députés (trois cent huit du clergé, deux cent quatre-vingt-quatorze de la
noblesse et six cent vingt et un du tiers état)
Première difficulté, voterait-on par tête ou par ordre ?
La double représentation du tiers semblait indiquer comme une conséquence naturelle le vote par tête. La cour et les
privilégiés ayant refusé cette concession, le tiers état, sur la motion de l'abbé Sieyès, se constitua en Assemblés
nationale (17 juin)
La cour fit fermer la salle des états généraux. Les députés du tiers se réunirent dans une salle du jeu de paume.
Le président de l'Assemblée, Bailly, montant sur une chaise prononça ce serment célèbre : « Nous jurons de ne
point nous séparer, de nous rassembler partout où les circonstances l'exigeront, jusqu'à ce que la constitution du
royaume soit établie sur des bases solides »
Le roi voulut briser cette résistance, ordonnant que chaque ordre se retire dans sa salle respective, menaçant de
dissoudre les états. La noblesse et le clergé obéirent.
Les députés du tiers restèrent sur leur siège.
Le grand maître des cérémonies vint leur rappeler les ordres du roi. Mirabeau se leva et s'écria : « Allez dire à votre
maître, que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la puissance des
baïonnettes ». Le roi n'osa pas agir : « Puisqu'ils ne veulent pas sortir, qu'ils restent »
Les privilégiés vaincus par cette résistance vinrent se réunir au tiers. La fusion des trois ordres était faite. L'Assemblé
qui représentait alors la nation toute entière, prit le titre d'Assemblée nationale constituante (7 juillet)
La cour n'avait cédé qu'à regret. Des troupes furent appelés à Versailles. Une vive agitation se repand dans Paris
(12 juillet). Un prince à la tête du régiment Royal-Allemand, veut disperser les rassemblements tumultueux. Le
peuple prend les armes et reste maître de Paris.
Le lendemain les électeurs se réunissent à l'Hôtel de Ville, constituent un comité chargé de l'approvisionnement de
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Paris et organisent une milice de plus de 48 000 hommes.
Dans la journée du 14, la foule, grossie de quelques gardes-françaises, envahit l'Hôtel des Invalides, y enlève des
fusils et des canons, puis marche sur la Bastille, et s'empare de cette prison d'état symbole du despotisme.
En apprenant la prise de la Bastille, le roi s'écria : « c'est donc une révolte ! ». « Non, Sire, répondit un courtisan,
c'est une révolution ! »
Les conséquences de la prise de la Bastille furent considérables !
Pour marquer ces évènements : prise de la Bastille le 14 juillet 1789, Fête de la Fédération le 14 juillet 1790, actes
fondateurs de notre société, Louis MARETTE, Maire de Mazères invite tous les Mazériens et Mazériennes à
assister à la cérémonie organisée le lundi 14 juillet à 18h00 au Monument aux Morts.
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