N° 76 Novembre 2007 - Gai-Eros
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N° 76 Novembre 2007 - Gai-Eros
N° 76 Novembre 2007 1 SOCKS Vécu Sommaire > Blog - Prendre son pied avec des chaussettes - J’aime pas plier mes chaussettes - Tâches ménagères pages 3 à 4 > Littérature Des baskets pour rendre les sols de la prison moins durs page 5 > Anniversaire Air Force One pages 6 et 7 > Témoignage Baggy boy et ses Nike Air Force Page 7 > Microfictions - Abdel - Dog Training pages 8 et 9 > Chouchou Mika page 9 > Nouvelles - Il venait d’avoir 18 ans - Un soir d’été à Bruxelles Les chaussettes de la discorde I l y a des hommes qui ne portent jamais de chaussettes ; c'est moins rare qu'on ne le pense. Un homme encore jeune était venu me consulter pour une affection bénigne dont j'ai oublié la nature. Avant de partir et bien que nous ne fussions que tous les deux, il me dit en catimini : - Docteur, promettez-moi de n'en parler à personne. Je l'assurai de ma totale et entière discrétion d'autant plus que c'était sous le sceau du secret professionnel. Il m'expliqua qu'étant mal marié il avait une petite amie (j'étais en effet au courant) et, quand ils se mettaient au lit, ils avaient l'habitude de se coucher tout nus, ce qui lui rappelait son jeune temps... L'ennui, c'est qu'il avait horreur de retirer ses chaussettes ! Tout comme son amie qui avait horreur de « coucher avec un homme tout nu qui gardait ses chaussettes ». Après ces déclarations, il me demanda : - Docteur, que dois-je faire ? Un peu éberlué, je repris rapidement mes esprits et lui conseillai : - Deux choses l'une, ou bien vous vous lavez les pieds et vous ôtez vos chaussettes, ou bien vous changez de petite amie ! Il fit de gros efforts et finit par retirer ces fameuses chaussettes de la discorde. Il se convertit si bien que depuis ce jour, il ne revêtit plus ce sous-vêtement. Ultérieurement, ayant divorcé, il se remaria avec sa petite amie ; et, le jour même de la cérémonie, dans ses beaux souliers tout neufs, tout noirs, tout brillants, il était ...pieds nus ! pages 10 à 14 2 SOCKS Blog Prendre son pied avec des chaussettes J e me suis rendu dans mon hypermarché préféré. Je n'ai pas été satisfait de ce que j'y ai trouvé : ce n'étaient pas de vraies chaussettes chaudes montantes. Du coup, j'ai fait un détour (pas très loin) par une surface de discount, où l'on trouve un peu de tout pour pas cher (fabriqué en Chine en général, dans des conditions que l'on espère respectueuses des droits de l'homme...). En général, je n'y achète rien, sauf si je ne peux trouver ailleurs (genre : boîte à savon)... Je m'y suis procuré les DVD de la saison 1 de la série "24 heures chrono" (pas mal faite pour une série télé)... et j'ai jeté un oeil aux rayons vêtements... J'ai trouvé des chaussettes !!! 4,50 euros les 2 paires, en laine à 52 %, polyester 35 %, acrylique 8 %, nylon 5 % (elles sentent le pétrole). Aucune indication d'origine... N'est-ce pas obligatoire ? J'ai pris un lot de deux. J'ai aussi acheté une paire très chère dans le magasin de matériel de randonnée (68 % de laine, 15 % de nylon, 11 % de polyester, 6 % de matière spéciale, le tout fabriqué en Grèce, la jaquette étant imprimée en Turquie, le nom de la marque évoquant l'Argentine... Vive la mondialisation !) : je me suis souvenu y avoir acheté une paire de chaussettes (chaudes mais non montantes... en clair pas des "mibas" comme ils disent dans la surface pas chère) il y a 5-6 ans... paire que je possède encore, alors que les chaussettes que j'affectionne (celle de la lingerie) ont une durée de vie plus courte. On va comparer tout cela à partir de cet hiver ! J’aime pas plier mes chaussettes C’est un fait clairement établi, j’aime pas plier mes chaussettes. Et comme je fais pas la lessive très souvent, j’en ai toujours une quantité phénoménale à plier... Pas top. Donc pendant que la machine à laver tourne, je cherche des solutions... • Ne plus mettre de chaussettes : en été ça peut passer en mettant des sandales (je supporte pas de mettre mes baskets sans chaussettes...) ou en se baladant pieds nus (mais pas top pour conduire, et le bitume, c’est Chaque année, à l'approche des grands froids, par précaution, étant très soucieux du confort de mes appendices post-tibiaires, j'achète des chaussettes épaisses, montantes... chaudes ! J'aime beaucoup me promener par temps froid, les rues quasi désertes, emmitouflé voire encapuchonné ! Il n'y a rien de pire que des pieds qui refroidissent pour gâcher une promenade. Il y a un peu moins d'une dizaine d'années, j'avais trouvé mon bonheur dans une lingerie (qui fournit aussi des articles susceptibles d'accroître le désir chez l'être aimé). 30 francs la paire, talons renforcés, jambes protégées jusqu'au-dessous du genou, la vie était belle... Cette année, patatras ! La lingère m'annonce qu'elle n'en vend plus, qu'elle a écoulé son stock depuis l'an dernier (en partie grâce à moi, d'ailleurs), mais, que voulezvous, ce genre de chaussettes ne fait pas recette : soit les clients achètent pas cher en grande surface des trucs qui ne protègent pas vraiment du froid (mais ils ne marchent pas, ils montent et descendent de voiture), soit les clients prennent de grosses chaussettes constellées de marques (alors que mes chaussettes sont si belles, dans leur ton uni gris clair, gris foncé, bleu océan ou noir !)... Du coup, je suis allé vaquer du côté d'un magasin plutôt destiné aux randonneurs. Je m'y étais déjà rendu il y a quelques années, mais cela avait été une visite sans suite, sans que je me rappelle pourquoi. La vision des tarifs me rafraîchit la mémoire : nom dé diou !!! De 8 à 30 euros la paire, et encore, les montantes commencent à 20 euros ! Les randonneurs sont-ils si riches ??? Je sens que je vais aller jeter un coup d'oeil en zone commerciale (en voiture !)... vachement chaud au soleil), mais > http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com appréciable, car il y a toujours au en hiver, ce sera moins cool, j’ai pas une peau d’éléphant sous le pied moi. • Mettre une paire de chaussettes plus d’un jour : ça permettrait de réduire le problème, mais c’est pas encore ça. et après une journée, mes chaussettes ne sont généralement plus très présentables et pas vraiment agréables à remettre. • Avoir deux paires de chaussettes : solution extrême, qui n’est rien d’autre que la radicalisation de la solution précédente. Le gain est plus une paire en sortie de la machine et c’est vite trié plié rangé. Mais bonjour les odeurs... • Ne pas plier les chaussettes propres : (Suite page 4) 3 SOCKS (Suite de la page 3) c’est la solution adoptée pour le moment, je ne plie simplement plus mes chaussettes, et tous les matins, je passe quelques instants à trouver deux chaussettes assez semblables pour pouvoir aller bosser parmi plein d’autre. > http://zebulon.hautetfort.com Tâches ménagères Dans mon couple normal, le problème des vêtements à l'envers est inversé. Mon chéri enlève ses chaussettes à l'endroit et préfère qu'elles soient lavées à l'envers (en prêtant lui-même rarement main forte pour l'opération "retournage" pendant laquelle je ne manque pas de m'abîmer les ongles, ou de m'égratigner les doigts à force de frottements contre l'intérieur bouclettes, et je ne parle même pas des chaussettes qu'il ramène de ses séjours à la plage, parce que là, moi, j'pète les plombs grave façon). Et pour ne pas s'arrêter en si bon chemin vers mon ire suprême, il aime bien qu'elles soient rangées à l'endroit, dans son tiroir, parce qu'il ne va jamais les chercher sur l'étendoir contre lequel il ne manque jamais de pester s'il se trouve sur son chemin ou l'oblige à baisser la tête en passant par la cuisine ou l'empêche de fermer la porte de la évidemment. Si j'oublie de le faire, en général, il n'hésite pas, le fou, à déclencher ma colère foudroyante avec cette simple phrase : "Je crois que j'ai plus de chaussettes propres" Ce à quoi je réponds, furibond : "TU TE FOUS DE MOI ?" et d'un pas king-kongesque, je me rends vers l'étendoir, tends le bras, arrache une paire de chaussettes propres en lui faisant la nique. - ET CA, C'EST QUOI D'APRES TOI ? HEIN ? - Merci mon lapin. chambre. Mais quand il s'agit de récupérer sur l'étendoir à ses côtés des chaussettes intérieur bouclettes noires, 100% coton pour ses fragiles petons, il est frappé d'amnésie fulgurante et d'une raideur dans le haut du corps, entraînant irrémédiablement une incapacité à lever les yeux ou les bras. Donc, re-belote, re-retournage des chaussettes, puis rangement d'icelles dans un tiroir bondé (de caleçons qu'il ne met plus mais qu'il se refuse à jeter) et super dur à fermer, - Ouais, c'est ça ouais... Ah ! Le fourbe, je viens de me rendre compte qu'il arrive toujours à ses fins : en me mettant en rogne, il se fait livrer des chaussettes à moindre effort. Ça marche à tous les coups. Mais, c'est ma faute, je l'ai mal éduqué ce petit... Je ne peux m'en prendre qu'à myself ! > http://monblognotes.overblog.com 4 SOCKS Litterature Des baskets pour rendre les sols de la prison moins durs Un jeune détenu, A, auteur d’un infanticide, s’accroche à Terry, son tuteur, seule personne à le visiter. Et qui saura devancer ses besoins en le fournissant régulièrement en baskets. Lorsque A fut ramené en cellule, Hacendado était une fois de plus en contemplation devant ses savonnettes. Il avait choisi une station de radio pirate qui diffusait du hip-hop. Il reçut l’ordre de baisser le volume avant que le maton escortant A ne verrouille de nouveau la porte. Après avoir remonté le son, Hacendado entreprit de nettoyer ses chaussures – des Reebok blanches. A l’aide d’un chiffon, il en massa méticuleusement chaque pliure alors qu’elles ne semblaient pas souillées par le moindre grain de poussière. « Va falloir que tu te fasses offrir des baskets, maintenant que t’as un visiteur, dit-il à A.. Y a que les romanichels qui portent les godasses réglementaires. » A acquiesça de la tête, ne sachant cependant pas trop comment aborder le sujet avec Terry. S’il risquait d’abuser de sa gentillesse en lui demandant une chose pareille. De prendre trop de libertés avec lui. (…) Et puis, un jour, Terry arriva avec des baskets neuves. Comme s’il avait lu dans les pensées de A. Une paire de Puma Sunrise. Pas les plus extraordinaires des baskets, mais à des années-lumière des chaussures réglementaires. « C’est ton anniversaire, explique Terry. Du moins, ce sera ton anniversaire mercredi. » A l’avait oublié. Pour lui, c’était une date sans signification. « Elles sont géniales, dit-il à Terry. Comment t’as deviné ? » Elles étaient parfaites, couleur blanc d’œuf avec une bande jaune. Terry s’était contenté de sourire. Les baskets rendaient les sols de la prison moins durs sous les pieds. Elles représentaient un bien précieux à bichonner, une source de fierté. Lorsque le temps et l’usage eurent raison de la première paire de A, Terry lui en acheta une autre. Une tradition était née : aux Puma Sunrise succédèrent des Reebok Clasic rayées de bleu, puis des Converse One Stars – les mêmes que celles portées par Kurt Cobain le jour où il avait refermé la bouche sur le canon d’un calibre 12. Elles réussirent mieux à A. Quand elles rendirent l’âme à leur tour, elles furent remplacées par des New Balance grises, avec un numéro au lieu d’un nom. Elles étaient chouettes, et pourtant, A se sentit soulagé quand ses doigts de pied traversèrent le nylon. Là-dessus, il eut droit à sa première paire de Nike, des Yukon II, pas les meilleurs de la marque, mais les Nike n’en demeuraient pas moins les championnes toutes catégories. Quand Terry vit à quel point elles lui faisaient plaisir, il s’en tint aux Nike. Les Air Stab et les Air Vengeance suivirent. Des noms malencontreux pour des baskets superbes. Celles-ci lui servaient aussi de repères temporels. Elles permettaient de situer les événements aussi sûrement que des compagnons de cellule. Jonathan TRIGELL « Jeux d’enfants » (Gallimard) 5 SOCKS Anniversaire Que la force soit avec toi La particularité des Air Force 25 est de s'inspirer du modèle d'origine tout en intégrant les avantages des nouvelles technologies développées depuis par la marque. Le principe des baskets Air Force est d'allier fonctionnalité et mode. La Air Force 25 présente une semelle translucide sous laquelle sont logés deux coussins. Le premier, issu de la technologie Air Zoom, se situe sous la plante des pieds, tandis que le second, Air Max, se place sous le talon. Aux Etats-Unis, Nike a lancé l'Air Force 25 par le biais d'une grande campagne de communication. Dix grands joueurs de la NBA, dont le Français Tony Parker, apparaissent dans des publicités télévisuelles. On fête cette année les 25 ans de la Air Force One. Cette chaussure emblématique a été lancée par Nike en 1982. Révolutionnaire pour l’époque, elle est en effet la première basket à intégrer la technologie air. Imaginez donc le plaisir ressenti par les ballers de jouer dans des Air Force, eux qui avaient l’habitude d’enfiler trois ou quatre paires de chaussettes dans leur Converse All Star afin d’amortir les chocs. La Air Force se taille donc rapidement la part du lion sur les playgrounds mais c’est grâce à la rue qu’elle va Toujours à la pointe de l’innovation, une nouvelle série de Air Force One est sortie en août. Ces cinq paires en toile se distinguent par leur qualité et leur sobriété. Nul doute que les amoureux du modèle seront attirés par les matériaux utilisés et surtout la gum sole. devenir une légende. Très vite, la jeunesse afro américaine de Harlem s’en empare et en fait un des éléments de l’Uptown style. Dès le début des années 90, elle devient un must pour la communauté hip-hop. Son design simple et classique et ses multiples variantes font qu’il y a toujours une Air Force pour attirer votre regard. Pourtant, c’est certainement dans sa version « White on White low » qu’elle est la plus prisée. Quel plaisir de chausser une paire de « White on White » toute neuve un beau jour d’été… A quoi doit-elle ce succès ? Les inconditionnels l’expliquent par la simplicité de ses lignes et le fait qu’elle aille avec toute sorte de vêtements. On peut également mettre celui-ci au crédit de Jay Z et d’autres rappeurs qui lui vouent un véritable culte en la citant ou la portant dans leurs clips. Certains, comme Hov, ne portaient jamais la même paire pour garder sa blancheur immaculée. La popularité de la Air Force One (Suite page 7) 6 SOCKS Alors que je suis assis, peinard, sur mon divan, tu es allongé par terre, et je t'écrase ta p'tite teub qui vaut rien et là, avec mes Nike Air Force montantes, je te donne des coups sur la tête aussi. Ensuite j'enlève mes Nike Air Force et je pose mes grands panards sur ta tête, hum tu goûtes à un panard bien chaud et transpirant. (Suite de la page 6) au sein de la communauté hip-hop n’a fait que s’amplifier tout au long des années 90. Omniprésente dans les vidéos, elle aura même le droit à une chanson que lui dédiera Nelly en 2002 : « My Air Force One » sera numéro 1 des charts US pendant plusieurs semaines… Paradoxe des paradoxes, la Air Force One, qui n’a jamais bénéficié de campagne marketing, pub télé ou autre encart dans les magazines, est devenue la sneaker la plus profitable pour Nike. En 25 ans d’existence, 1700 modèles différents ont été mis sur le marché. A l’occasion de l’anniversaire de cette icône urbaine, Nike a lancé cette année la Air Force 25. De quoi donner une force surmultipliée à des ventes qui représentent près de 10 % du chiffre d’affaires de la marque. Ensuite j'enlève mes Nike Air Force avec leur grosse languette. Hum, tu les kiffes grave les grosses languettes ! ! ! Et je te les mets sur ton nez ! ! ! J'ai fait exprès de garder les mêmes chaussettes avant ta venue, en plus j'ai joué au basket avec ces chaussettes et mes Nike Air Force jusqu’à ce qu’elles soient bien chaudes et odorantes de e suis assis sur le divan en mes grands panards ! ! ! cuir de mon salon. Je porte un Hhhhhuuummmm ! ! ! ! T'as la large baggy noir et mes Nike trique ! ! Le bo goss te fout le Air Force montantes blanches- barreau avec ses Nike Air Force grises-noires en cuir taille 46, mes montantes ! ! ! chaussettes Nike blanches et mon blouson de skarla en cuir bleu. En Tu veux savoir combien de fois je dessous, un tee-shirt de voyou et change de caleçon et de une grosse chaîne autour du cou chaussettes par semaine ? Tu veux qui m'arrive jusqu'au nombril, avec recevoir un des mes calbuts qui un gros signe du dollar de la taille puent mon gros serpent de 23 cm et de mon poing qui pendouille. large de 3,25 ? ! Tu veux recevoir par la poste mes Nike Air Force qui Alors que je matte un film de daubent, mes chaussettes Nike boules, bien peinard, bien affalé sur blanches qui sentent, mon calbut mon divan, les jambes écartées, qui sent la transpiration de mes tellement je suis bo goss, tu défais belles fesses ? ! ! ! Viens chez moi, la braguette de mon baggy, et tu me on va en parler ! ! ! biberonnes à quatre pattes, tu biberonnes mon gros serpent de Mes belles fesses te plaisent 23 cm et large de 3,25. « Vas-y, tellement que je m'assois sur toi ! ! ! continue ! ! ! ! ! Tu fais ça si bien ! ! ! Tu aimes que je t’écrase la teub T'es ma salope ! ! ! T'es ma avec tout le poids de mon corps chienne ! ! ! Mange-moi les alors que tu es assis sur le divan ! boules ! » HHUUMM ! Tu kiffes, hein ! ! ! Temoignage Baggy boy et ses Nike Air Force J 7 Mes fesses bien musclées te plaisent tellement que tu commences à me baisser mon baggy. Alors je te dis : « Tu fais quoi, là ? Qu'est ce qui t'arrive ? Suis le boss moi ! ! !» Je remonte mon baggy. Ensuite, je te prends par les tiffs en t’amenant devant la cuvette des WC et tu reçois ma pisse sur la face. Tu reçois un jet bien chaud et bien puissant sur ta face ! ! ! Ensuite tu atterris sur mon divan et je baisse ton froc et je t'enfonce mon gros serpent dans ta chatte ! Je commence à enfoncer mon gros zgeug dans tes fesses ! Tu serres les dents et inspires de l'air. Ça te fait mal ! ! ! Et progressivement je m’enfonce ! Je continue mes va-et-vient de plus en plus rapides et profonds ! ! ! J'ai apprivoisé ton trou, j'arrive au stade où ma grosse teub rentre complètement dans ton cul ! ! Tu aimes ça ! ! Tu gémis : « Oui ! Oui ! Oui ! » Tu rugis de plaisir ! Tu dis : « Je veux que tu me défonces le cul ! Tu fais ça comme un roi ! Tu fais ça comme un dieu ! » Ça fait une heure que je te baise, tu commences à avoir mal ! Le plaisir a fait place à la douleur ! Tu gémis de plus en plus ! Tu me dis : « Arrête là, j'ai mal ! » Tu veux partir et tu commences à te débattre, alors je t'empêche de partir en t'attrapant par les bras ! Tu cries : « Non, arrête ! » Mais le fait de t'entendre gémir m'excite encore davantage ! Sneakersbogoss SOCKS Microfictions Abdel C 'est lundi soir, je suis tout seul chez moi et je m'emmerde grave. En plus j'ai rien baisé de la journée et j'ai alors l'idée d'appeler Abdel, le p’tit beur du parc de l'histoire que je vous ai déjà racontée. Il se fait pas prier et un quart d'heure après il sonne à la porte. Je lui ouvre, lui ordonne de se dessaper, et m'installe sur le canapé. Elle est très obéissante cette petite salope et me voilà tranquille en train de siroter une bière alors qu'il me lèche consciencieusement les skets en se branlant accroupi devant moi. Une fois mes semelles bien propres, je retire mes grolles, lui fait retirer mes chaussettes avec les dents, et les lui fait sucer. Elle adore ça la petite chienne, elle gémit et bande à donf. Après je le fais mettre à quatre pattes sur ma table de salon pour lui administrer une bonne fessée en le faisant gueuler, c’est clair qu'il aime ça le keumé, et je vous assure que c'est une bonne petite chienne qui mérite d'être bien dressée. Une fois qu'il a les fesses bien rouges, je lui crache deux fois au cul, enfile un, deux puis trois doigts dans son p’tit trou pour le travailler un moment et le pénètre avec ma bouteille vide de Kro. Elle s'y glisse sans difficulté, j'ai l'impression qu'on pourrait tout rentrer dans ce trou béant. Cette petite chienne gueule de plaisir et gicle sans même se toucher la bite. Je le laisse dans cet état et je me désape à mon tour, lui offrant mon cul à lécher. Il se régale le salaud, il me lèche avec application, nettoie bien tout autour de mon cul, la salope, tout en gardant sa bouteille dans le cul. Je n'en peux plus, ma bite va exploser je me retourne et lui enfile la bouche. Une main sur sa nuque, je lui défonce la gorge puis la ressort pour lui gicler sur la gueule. Mon foutre arrose sa tronche et dégouline sur la table. Je me retire, m'installe sur le canapé, allume un p’tit joint. Je l'emmène ensuite à la salle de bain et l'installe dans la baignoire pour le baigner de ma pisse fumante. Il ouvre bien grand la gueule, je vise son crâne lisse, puis son visage et sa bouche bien ouverte. Il en avale un maximum et le reste dégouline sur son corps. Je lui dis de s’allonger sur le dos, retire la bouteille de son cul, lui replie les jambes sur le corps, enfile une capote et l'encule. Je le baise dans cette position pendant un bon quart d'heure, retire la capote et lui gicle sur sa gueule de pute. Cet Abdel est vraiment une trop bonne loppe, je vais le présenter à plein de potes... (citebeur) DogTraining 21 heures. Canapé, bière, télé. On sonne, il est là. Ponctuel, le regard brillant. Je me rassoie, il reste debout. Regard au sol, collé à mes shoes de skate. Il veut jouer. En position : à genoux, poings fermés sur la poitrine, langue dehors. Bon chien. Il va me chercher une autre bière, au pied. Il attend. Tombe le tee-shirt à mon ordre. Ses shoes. Son futal. Toujours au pied. En calbut et cho7, il attend. Regard soumis et lubrique. C'est parti, d'un regard il comprend. Mes shoes. Il renifle. Il lèche, regard tourné vers moi. Bon chien. Il lape, lèche, cherche à passer sous mes semelles. Je me roule un joint. Il se tend. Regard lubrique. Il change de shoes de skate. Prêt à obéir, il me déchausse, lubrique, queue à la main. Le nez sur mes cho7, il renifle. Sors la langue à mon ordre. Timide. Bon chien. Il en demande plus, fessée, un chien ça ne parle pas. Regard au sol, implorant. Ouaf timide. Ça me plait. Il sourit et se remet à lécher. Main à son calbut. Re-Ouaf, il veut retirer mes cho7, jouer avec. En échange d'une bière, il part jouer à la balle. Puante, portées 5 jours. Il exulte. La ramène entre ses gencives. Je la lance, il repart la chercher. Joueur. Bon chien. Toujours devant la télé, troisième bière. Il revient. Il ne veut plus courir, langue dehors. Transpiration. A genoux, nez dans mon calbut. Puant. Hétéro, il couine, n'aime pas. Fessée, un chien ça obéit. Ouaf. Il se cambre, se protège, toujours le nez dans mes shoes de skate. En fait il aime ça. Obéissant. Bon chien. Il est à poil, un peu froid. Il demande une pause. Je change de (Suite page 9) 8 SOCKS Chouchou (Suite de la page 8) Mika : on ne t’en voudra pas si t’es gay ! shoes de skate. Cuir blanc, souillées au yop... pourraves. Il veut faire sa promenade. En échange d'une humiliation supplémentaire j'accepte. Ses couilles serrées avec mes cho7. Son jean déformé. On sort prendre l'air. Regard brillant, lubrique. Il est serré, elles sont humides et puantes. Il aime. Il sait que je sais qu'il sait. Les gens savent-ils ? Verre en terrasse, il se dandine, cherche à se libérer. Regard sévère. Fin de la promenade. Bon chien. enfance facile... Récemment il racontait dans une interview que lorsqu'il était petit, les autres enfants le traitaient de pédé et de toutes sortes d'insultes homophobes à cause de son apparence. Aujourd'hui tout va mieux puisqu'on le Mika, beau gosse de 24 compare déjà à Freddy ans à l’œil de velours, Mercury, George Michael ou Jimmy dont la voix couvre Somerville. Rien que ça ! Attention danger ! Si vous ne connaissez pas encore son premier tube Relax, take it easy, vous allez devenir accros ! C'est le genre de morceau que vous allez écouter en boucle sur votre iPod. On adore ! Mélodies sucrées sur fond de disco suraiguë : en 2007, la pop est excentrique, sautillante, colorée, à l’image de Mika, ce si mignon garçon. chanson qui parle d'un homme marié qui a une aventure homosexuelle. Il n'y a pas de mystère »... Bon, c'est pas super clair, mais c'est pas grave ! Gay ? Post-Gay ? Not Gay ? Dans son numéro de juillet, le magazine gay américain OUT publie une longue interview de Mika, dans laquelle il explique pourquoi il ne tient ni à confirmer ni à infirmer les rumeurs sur son orientation sexuelle. « Je suppose que c'est parce que je n'ai jamais vraiment voulu m'enfermer dans une case. On peut me coller une étiquette, mais je ne veux pas m'en coller une moimême. Est-ce que ça restreint ma manière de vivre ? Non. Je fais toujours ce que je veux. Et ça n'a rien à voir avec une stratégie marketing. ». Mika insiste sur le fait que personne chez Universal (sa maison de disques) ne lui a dit ce Alors, qu'il devait répondre au gay ou pas sujet de sa sexualité. gay ? « Je pense qu'ils savent Quand un que s'ils abordent ce cinq octaves, plaît à sujet, je ne leur tout le monde, de 7 à 77 journaliste du Daily Mirror soupçonne Mika parlerais probablement ans. de ne pas être clair sur plus jamais. Ils ne Mika, future icône sa sexualité par peur de m'ont jamais contrôlé ne pas pouvoir faire comme ça ». gay ? carrière aux États-Unis, Mika est né à Beyrouth voilà la réponse du et a vécu 8 ans en chanteur : « Avez-vous France. Il vit aujourd'hui à Londres. écouté le putain d'album ? Il y a une Mika n'a pas eu une Il veut encore jouer. En position : à genoux, poings fermés sur la poitrine, langue dehors. Bon chien. Il attend. D'un regard tombe au sol, truffe sur mes shoes de skate. Il renifle. Je vais pisser, il me suit, la truffe sur mes shoes de skate. Difficilement. Je vais me rasseoir. Il suit toujours. Déchausse, renifle et lèche encore. Regard levé, soumis. Il attend. Il est à poil de nouveau, je me roule un autre joint. Il continue à lécher. Hétéro, il n'aime pas les caresses mais lèche mes mollards, accepte les insultes en gémissant, queue à la main. Il me regarde, implorant. D'un regard il comprend. Il se lâche. Yoppe mon plancher. Regard méchant suffit, il lape. 23 heures. Souriant, rhabillé, provoquant. Il me rechausse. Retour à la niche ! Waxymax 9 SOCKS Nouvelle Il venait d’avoir 18 ans Il venait d'avoir 18 ans. Il était beau comme un enfant, Fort comme un homme. Il venait d'avoir 18 ans. C'était le plus bel argument De sa victoire. (Dalida) M athieu et moi faisons régulièrement notre jogging ensemble depuis près de deux ans ; en fait, depuis que sa mère et lui se sont installés dans le quartier pavillonnaire de la petite ville au charme suranné. Les feuilles fanées du sous-bois crissaient sous nos foulées. Mathieu a l’impression de courir sur une surface liquide plane. En fait, il lui semble que la transpiration de tout son corps s’accumule au fond de ses running neuves, les socquettes légères qu’il porte ne faisant plus barrage à la suée qu’il produit. Mathieu sait que cette humidité qui enveloppe ses pieds produit cette ineffable odeur qui constitue pour lui une gêne avant que son premier amant (moi en l’occurrence) le libère de son inhibition primaire. Nous courions côte à côte quand soudain Mathieu prit une accélération. Je lui laissai l’avantage sur quelques centaines de mètres puis j’accélérai afin de revenir à sa hauteur. - Dis donc, on a toujours privilégié l’endurance à la vitesse ! Pense à surveiller ton rythme cardiaque ! - T’inquiètes, je sais cela… Mais je suis si heureux après ce que nous avons vécu ce matin et des nouvelles running que tu m’as offertes que ça me donne des ailes, répondit Mathieu sur son nuage de bonheur et avec ce sourire lumineux qui vous éclaire des traits d’habitude fermés. Mathieu donne rarement de sa personne aux inconnus ; il faut l’apprivoiser pour qu’il déploie tout son charme. Alors son regard limpide et intense donne à son être une beauté troublante à vous faire fondre. Ce samedi-matin-là, Mathieu sonna chez moi à l’heure du petitdéjeuner dans sa tenue de jogger : un short informe, des chaussettes de tennis ordinaires et des baskets communes. Je lui ouvris seulement vêtu d’un short. (Suite page 11) 10 SOCKS (Suite de la page 10) - Excuse-moi de te déranger si tôt mais ça ne pouvait plus attendre… - Tu as quelque chose de prévu et tu veux qu’on aille courir de suite ? - Non… Et là, il fait un bond sur lui-même à la manière d’un gamin exprimant sa joie. - J’ai 18 ans depuis hier, me lance-t-il avec cette déconcertante innocence de celui qui n’est pas encore conscient des affres de l’âge. - Félicitations, fis-je. Ça mérite la bise… Il se jeta littéralement sur moi pour recevoir son dû. Je venais de lui biser les deux joues quand il posa ses mains sur mes épaules et qu’il amena sa bouche face à la mienne, y colla ses lèvres écartées à la recherche de ma langue. L’invite était sans équivoque. Je me laissais aller à répondre à son baiser. Nos langues ne se décollaient plus, elles se soulageaient des sentiments réciproques de l’un pour l’autre. On se sépara dans un état second. - Tu ne t’en doutais peutêtre pas mais je te désire tellement depuis que nous avons fait connaissance. Je me suis rendu compte que je suis gay et les petites fellations dans les toilettes du lycée ne m’ont jamais satisfait tant c’est avec toi que je voulais connaître ma première relation. J’ai préparé mon cul à te recevoir en me godant régulièrement. S oyons francs : pour le trentenaire que j’allais devenir, Mathieu était attirant : blond, cheveux mi-longs, grand et svelte, il avait ce quelque chose qui vous titille à l’observer se mouvoir et plus encore quand il courait à mes 11 côtés. Il avait l’âge éternel de la jeunesse. On avait un jour évoqué nos âges et j’avais donc appris qu’il était mineur juridiquement. On aurait toutefois pu avoir des relations sexuelles mais je crois qu’il ne voulait surtout pas me mettre dans l’embarras et avait senti que moi-même j’étais réticent à transgresser les limites de la majorité légale. J’avais pour moi la fierté de l’avoir pour ami et oubliais qu’il était aussi un garçon désirable. Le temps avait passé et nous ne tenions pas le compte à rebours de son âge. Il ne m’avait même pas e évoqué la date de son 18 anniversaire. Parce qu’il voulait m’en faire la surprise, « parce que j’attendais de toi le plus beau cadeau de ma vie et qu’il ne pouvait pas être aussi merveilleux s’il n’était pas spontané. J’ai eu raison ? » Oh que oui, il avait eu raison. Dans l’état amoureux dans lequel nous nous étions complus depuis si longtemps, il ne pouvait rien y avoir de plus beau que l’embrasement de nos corps. J’entraînais Mathieu dans la chambre, et sur le lit défait, nous avons fait l’amour durant deux heures. Je me jetais sur sa queue qui exprimait par sa tension extrême l’aspiration à être choyée. Ma bouche dans l’immédiat, mon cul plus tard, devait recevoir ce membre avec tous les égards qu’il méritait. Il me suça avec dextérité, salivant à volonté ma verge tendue comme un arc. Du gland aux testicules, ma hampe était lubrifiée pour lui donner toute l’attitude de se frayer un passage dans son conduit anal. Sa rosette, travaillée au gode, était accueillante et chaude. Je m’y sentais bien, décuplant par la même occasion le plaisir que Mathieu s’était donné avec son « jouet ». J’ai comblé son cul comme il a comblé le mien, pas peu fier que ce soit le premier trou qu’il se « farcissait ». Q uand nous avons repris pied dans la réalité de mes draps de lits froissés, rejetés là par la vague d’amour qui nous avait submergé, Mathieu me proposa qu’on prenne une douche ensemble et qu’on attaque notre jogging de 10 km. - Mais c’est que j’ai un autre projet pour toi, le tempérai-je. On va aller chercher ton cadeau d’anniversaire. Direction le magasin de sport : je te rhabille des pieds à la tête. Mon enthousiasme ne sembla pas aussi communicatif que je l’avais (Suite page 12) SOCKS (Suite de la page 11) espéré. Mathieu refusa tout net ma proposition. - Ma mère, qui m’élève seule, fait ce qu’elle peut pour m’habiller et c’est pourquoi je ne lui ai jamais imposé de porter des fringues de marque. Je lui laisse l’initiative en fonction de son budget de m’autoriser, de temps en temps, un vêtement marqué. Me présenter à elle dans une tenue onéreuse serait faire injure à son rôle de mère. - Ecoute, j’aimerai que mon chéri soit le plus élégant possible, même pour courir. Alors voilà : je t’habille et tu te changes chez moi, je m’occupe de la lessive, ce sera comme si je te prêtais des fringues… - C’est un compromis possible. A u magasin, je conseillai à Mathieu une paire d’Asics Gel (la marque préférée des joggers), des tee-shirts moulants, un cuissard puis, parvenus devant le présentoir des chaussettes, Mathieu m’arrêta : - Je suis gêné, me dit-il. C’est pas très ragoûtant de s’occuper de mes chaussettes, rapport à ce qu’elles sentent fort… tu vois ? Je lui dis au creux de l’oreille : - Tu sais que comme excitant sexuel, c’est génial ? - T’es sérieux ? - Tout à fait. - Je trouve ça plutôt dégueu… - D’accord, celui qui doit faire avec les aléas de son corps peut se sentir mal à l’aise mais celui qui doit supporter l’odeur peut drôlement être émoustillé, et j’avoue que c’est mon cas, ce qui ne veut pas dire négliger son hygiène par ailleurs. Mathieu acquiesce. - Alors, que choisis-tu ? Chaussettes de tennis, socquettes, chaussettes invisibles ? - J’aime pas trop ces dernières. -Moi, en tant que pièce d’habillement fétiche, ça ne me dérange pas. Il y a de toute façon l’odeur mais le fait qu’il n’y ait pas de tige te prive d’une partie de sensations quand tu aimes les retirer en caressant chevilles et cou-depied. - Wouah ! T’es un connaisseur… - Tu viens de découvrir mon vice caché… J’aime qu’une chaussette soit bien portée : elle peut être invisible mais pas en plus se débiner dans le fond de la basket ; elle peut être tirebouchonnée élégamment ; elle peut être socquette en coton fin s’il y a assez de hauteur de tige hors de la chaussure. Voilà, à toi de voir mais l’été aidant, je te suggère une socquette : blanche unie Nike ou Reebok, colorée ou bi-couleur Puma, fantaisie Airness (je trouve que celles-ci ont un bon look)… - Oui, oui, fait Mathieu, pas franchement emballé par mon discours sur le choix d’une paire de chaussettes et de ses avantages ou inconvénients rapportés au fétichisme. Finalement, il choisit des Nike blanches fines et aérées. D e retour de notre jogging, Mathieu s’enlace à mon cou, parcourant tous les recoins de mon visage de mille caresses empressées. Il a de nouveau envie de faire l’amour.. - Touche ma queue, elle est raide de toi. Il propose de commencer les préliminaires sous une douche en commun. - Non, reste baigné dans ta sueur, lui conseillai-je. Je vais te déshabiller puis on accouplera nos corps dans nos odeurs viciées respectives, surtout les tiennes quand je t’aurais déchaussé. Ses chaussettes avaient pris une teinte jaunasse. L’odeur fromageuse s’élevait en arabesque dans l’air et couvrait déjà les relents de cuir neuf des baskets. J’étais en transe. Je me précipitais sur l’arôme pédieux comme sur un sucre d’orge, le coton saturé ayant la même consistance épaisse qu’une confiserie saturée de sucre. Il leva ses jambes, ses pieds odorants à la hauteur de mon visage, offrant son trou parfait à mon désir de le pénétrer, ce que je fis après une rapide lichette tellement nos corps criaient leur envie de s’imbriquer. Mes va-et-vient sensuels ne tardèrent pas à produire leur effet. Mathieu gicla sur son torse de généreux jets de foutre tandis que, d’un ultime coup de rein, j’arrosais l’intérieur de son conduit intime. Quel espoir avais-je de conserver Mathieu comme amant exclusif ? Je ne me faisais pas trop d’illusions. Il sera bientôt soumis à d’autres tentations. A 18 ans, on ne prend pas le sexe au sérieux. P.P. 12 SOCKS Nouvelle D ébut août, Bruxelles est vide, tous mes potes sont partis en vacances, ma meuf a rejoint ses parents en Espagne, mon bâtard attitré a disparu, et moi, comme un con, je dois rester pour assurer la permanence au taf... Evidemment, c'est enfin l'occasion de bien me crader : je porte un slip blanc CK, des socks de foot, mes TN grises, un jean et un polo Fred Perry bleu depuis 4 jours, et bien sûr, j'en ai profité pour ne pas me laver. Je me sens hyper bien dans mes fringues crades, mon calbut me colle bien aux couilles, ma bite est fromageuse et je daube un max des aisselles et des pieds... Des socks portées 4 jours non-stop dans des TN, ça ne pardonne pas ! Vers 21 heures, je suis chez moi et je m'emmerde. Je suis plutôt excité et personne pour me vider les couilles ce soir. Alors, résigné, je me décide à me taper une petite pute rebeu dans le centre-ville. C'est pas terrible, je sais, mais pour 20 € je peux me faire tailler une pipe par un rebeu junky. Je termine mon joint et j'enfourche ma moto pour descendre place Fontainas, il y a toujours quelques mecs qui font le tapin dans ce quartier. Je planque ma bécane et je me rends sur la place. J'avoue ne pas être trop à l'aise, je ne suis pas habitué à ce genre de situations glauques. L'endroit est envahi de camés qui me mattent bizarrement, et franchement aucun ne m'inspire confiance. Je m'éloigne un peu et je vais m'asseoir sur le dossier d'un banc, face au Un soir d'été à Bruxelles Pierre est bi mais cela ne l'empêche pas pour autant de se faire des plans crades bien chauds avec des mecs dès que l'occasion se présente... boulevard en espérant qu'une petite pute rebeu vienne m'accoster. Le stress me fait transpirer à grosses gouttes et je patauge littéralement dans mes TN. Après seulement deux minutes, une BMW s'arrête devant moi et le gars me fait signe de m'approcher. Sans me poser la moindre question, je descends de mon banc et je m'approche, j'ouvre la porte et je monte. Je réalise alors que le gars m'a pris pour une pute et cette idée commence alors à m'exciter à mort. Voilà les rôles inversés, je venais pour me taper une pute et me voilà traité comme une pute ! L'odeur est hyper forte et mes socks de foot ne sont plus vraiment blanches depuis 4 jours... Je dévisage le gars qui n'est pas plus à l'aise que moi : c'est un beau mec en costard, la quarantaine, brun, soigné, genre "cadre dynamique". Je décide de prendre la situation en main, et je me la joue "gros macho hétéro". Je mate le mec droit dans les yeux et je lui lance : — Alors mon gars, tu as envie de te faire soumettre ? Ça tombe bien, je kiffe de me taper un bon bâtard, tu vas adorer et ce sera 50 €. Il ne me répond pas et fait le signe d'acquiescer. C'est cool, je maîtrise la situation ! Je lui (Suite page 14) 13 SOCKS (Suite de la page 13) indique l'adresse d'un hôtel de passe près de la gare du Nord et j'allume un clope. Je vois que ça le dérange que je fume dans sa caisse, mais il n'ose rien me dire et baisse les yeux... C'est parfait, je le domine ! Arrivé à l'hôtel, il prend une chambre à l'heure et on monte direct : c'est une pièce sordide et sale dont la fenêtre donne sur les vitrines des bordels de la rue de Brabant. C'est parfait, l'ambiance y est ! Avant même qu'on ferme la porte, j'enlève mon polo et je lui plaque violemment la gueule contre mes aisselles mouillées en lui ordonnant de sniffer et de lécher. Il s'exécute sans broncher, il a l'air d'être une bonne salope. Ensuite, je le prends par la nuque et je l'oblige à se coucher à plat ventre devant moi et de lécher mes TN. Il s'exécute à nouveau. Je m'assois alors sur le lit et je lui fais signe de retirer mes skets et de me décrasser les pieds. Ce bâtard hésite, c'est vrai que l'odeur est hyper forte et que mes socks de foot ne sont plus vraiment blanches depuis quatre jours... Je lui enfonce alors le nez dans ma TN en lui disant : — Alors petit pédé, on fait le difficile ?!! Mais là c'est trop tard mon gars, va falloir y aller jusqu'au bout ! Mes orteils sont bien crades et je vois que ce bâtard commence à y prendre du plaisir... Je retire ma sock de foot puante et je la lui mets sous le nez. Il ne bronche plus, courbe la tête et commence à me décrasser les pieds ; mes orteils sont bien crades et je vois que ce bâtard commence à y prendre du plaisir... Il est toujours habillé et je lui ordonne maintenant de se mettre à genou devant moi. Je lui plaque sa gueule de bâtard contre ma bosse et je commence à pisser dans mon calbut... La sensation est divine : mon slip se remplit de pisse chaude avant de s'écouler lentement le long de ma cuisse en mouillant mon jean... Je lui lance alors d'un ton sec : — Allez bâtard, tu vas me décrasser tout cela et vite ! Et il commence aussitôt à sucer et à aspirer ma pisse à travers mon jean avant qu'elle ne le mouille complètement. Et avant même que j'ai eu fini de pisser, il déboutonne mon jean, sort ma queue de mon slip mouillé et je finis par lui pisser dessus, sur sa chemise et sa cravate. Visiblement ce bâtard aime ça et s'applique de plus en plus. Il décalotte lentement ma bite crade et fromageuse et me lèche doucement le gland... Putain, elle sait s'y prendre cette salope !!! Si bien que je ne mets pas longtemps à lui décharger mon jus dans la bouche et sur la gueule. Ouahhhh, c'est trop bon, j'ai rarement joui aussi fort !!! Toujours prostré, à genou devant moi, je prends sa cravate pour lui essuyer la gueule pendant qu'il se branle dans son pantalon. Putain, l'état de son costard rivalisait avec celui de mon jean. Après avoir joui à son tour, sans un mot, on est parti et il m'a reconduit à ma moto, m'a filé les 50 € et je ne l'ai plus jamais revu. C'était en quelque sorte "ma première passe", et franchement j'ai adoré ça... Voilà ce qui se passe quand on s'emmerde un soir d'été à Bruxelles ! Pierre 14