Les animaux aquatiques
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Les animaux aquatiques
Fiches repères Les animaux aquatiques La production mondiale d’animaux aquatiques destinés à la consommation provient pour environ 50 % de l’aquaculture ; près de 90% de cette production est issue des pays d’Asie et du Pacifique. Cette production continuera de s’accroître afin de fournir les protéines animales essentielles à la population humaine mondiale en augmentation. La santé des animaux aquatiques requiert la même attention que celle des animaux terrestres. Il s’agit notamment de règles les problèmes sanitaires rencontrés par les milliers d’espèces concernées ainsi que les problèmes liés à l’environnement ouvert dans lequel vivent le plus souvent ces animaux. AMÉLIORER LA SANTÉ DES ANIMAUX AQUATIQUES DANS LE MONDE Avec le développement de l’élevage de nouvelles espèces d’animaux aquatiques, des maladies émergentes et ré-émergentes apparaissent constamment. L’OIE diffuse l’information sur la situation mondiale des maladies des animaux aquatiques, y compris les alertes sanitaires, par le biais du système d’informations en ligne WAHIS. L’OIE fournit également des normes et des lignes directrices pour l’amélioration de la santé et du bien-être des animaux aquatiques dans le monde, y compris des normes pour la sécurité du commerce international de ces animaux et des produits qui en sont issus. LES ANIMAUX AQUATIQUES ET LES NORMES INTERNATIONALES LE CODE SANITAIRE POUR LES ANIMAUX AQUATIQUES DE L’OIE Depuis 1995, le Code Aquatique de l’OIE fournit des normes internationales visant à assurer la surveillance ainsi que la prévention et le contrôle des maladies et la sécurité du commerce des poissons, des crustacés, des mollusques, des amphibiens et de leurs produits. L’élaboration de ces normes résulte du travail permanent de la Commission des normes sanitaires pour les animaux aquatiques de l’OIE. La Commission comprend six membres expérimentés élus par l’Assemblée Mondiale des Délégués des Pays Membres dans le domaine de la surveillance, du diagnostic, du contrôle et de la prévention des maladies infectieuses affectant les animaux aquatiques. Elle fait également appel à l’expertise ponctuelle de spécialistes de renom international. Chaque année au mois de mai, de nombreux chapitres nouveaux et révisés sont approuvés afin d’être intégrés dans le Code Aquatique qui est publié annuellement. Tous ces textes sont ratifiés par l’Assemblée qui est composée de 178 Pays Membres. Bien-être des animaux aquatiques L’utilisation par l’homme des animaux aquatiques pour la consommation ou pour tout autre usage implique la responsabilité éthique d’éviter les souffrances inutiles de ces animaux. L’OIE a élaboré des normes sur le bien-être des poissons d’élevage lors de leur transport, de leur abattage à des fins de consommation et à des fins sanitaires. Utilisation des agents antimicrobiens L’utilisation des antimicrobiens dans l’aquaculture et le risque de favoriser l’antibiorésistance qui peut en découler soulèvent des préoccupations importantes liées à la santé publique et à la sécurité sanitaire des aliments, à la santé et à la production animales, et à l’état de l’environnement. L’OIE a élaboré des normes sur l’utilisation responsable et prudente des agents antimicrobiens chez les animaux aquatiques pour insertion au Code sanitaire pour les animaux aquatiques et a également publié une liste des antimicrobiens importants en médecine vétérinaire. Ces textes ont été adoptés par tous les Pays Membres de l’OIE. LE MANUEL DES TESTS DE DIAGNOSTIC POUR LES ANIMAUX AQUATIQUES DE L’OIE Le Manuel des tests de diagnostic pour les animaux aquatiques a pour but d’harmoniser les méthodes de diagnostic des maladies listées dans le Code Aquatique de l’OIE et de toute autre maladie d’importance pour les échanges. Le Manuel Aquatique est un document de référence qui décrit en détail les méthodes de diagnostic applicables par les laboratoires spécialisés pour les maladies des animaux aquatiques partout dans le monde. Le Manuel Aquatique est révisé et mis à jour dès qu’une information sur les maladies des animaux aquatiques en général, et sur les nouvelles maladies émergentes en particulier, est disponible. Il est prévu de publier une nouvelle édition tous les deux à trois ans. La septième édition du Manuel Aquatique sera publiée en 2014. Les mises à jour effectuées entre les éditions imprimées sont disponibles sur le site internet de l’OIE. Aquaculture ou pêche La production des poissons, mollusques, crustacés et amphibiens passe par deux filières distinctes : l’aquaculture (élevage d’animaux aquatiques) et la pêche industrielle ou artisanale (capture d’animaux aquatiques). Les populations d’animaux aquatiques sauvages étant en déclin mondial, l’aquaculture prend de plus en plus d’importance pour nourrir la population humaine mondiale en augmentation et en ce sens peut contribuer également à préserver les espèces aquatiques sauvages. Fiches repères OIE/EC-2011 Les animaux aquatiques OUTIL D’ÉVALUATION DES PERFORMANCES DES SERVICES VÉTÉRINAIRES ET/OU DES SERVICES SANITAIRES CHARGÉS DES ANIMAUX AQUATIQUES (SSAA) OIE PVS TOOL : AQUATIC Renforcer les Services Vétérinaires ou Services de santé des animaux aquatiques pour les aider à se mettre en conformité avec les normes internationales de qualité et d’évaluation de l’OIE requiert une participation active et des investissements des secteurs public et privé. L’OIE a publié la première édition (2013) du OIE PVS Tool : Aquatic qui a été conçu pour aider les SSAA à établir leur niveau de performance, à identifier les écarts et faiblesses dans leur capacité à se conformer avec les normes internationales de l’OIE, à partager une vision avec les parties prenantes (y compris du secteur privé), à définir leurs priorités et à prendre des initiatives stratégiques. L’Outil est disponible sur (anglais) : www.oie.int/fileadmin/Home/eng/Support_to_OIE_Members/docs/pdf/A_Aquatic_ PVS_Tool_Final.pdf COOPÉRATION INTERNATIONALE L’OIE a établi des relations étroites avec les organisations pertinentes, par exemple l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) par le biais d’accords officiels. L’OIE est reconnu par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) comme l’organisation internationale de normalisation pour les maladies des animaux terrestres et aquatiques, y compris celles transmissibles à l’homme. Conférence mondiale de l’OIE sur LES PROGRAMMES DE SANTÉ AUX ANIMAUX AQUATIQUES Un intérêt majeur pour la sécurité alimentaire (Panamá, 28-30 juin 2011) La Conférence a démontré l’importance de ceux-ci ainsi que celle des normes et lignes directrices de l’OIE pour garantir la sécurité alimentaire au niveau mondial. Elle a servi de forum pour guider les pays, notamment ceux en voie de développement, pour qu’ils puissent mobiliser leurs gouvernements et les donateurs dans le but d’améliorer les programmes de contrôle des maladies animales aquatiques par le renforcement des Services Vétérinaires et/ ou des autres autorités compétentes, en vue de leur mise en conformité avec les normes de l’OIE sur la bonne gouvernance, la prévention et le contrôle des maladies ainsi que les pratiques d’élevage appropriées. Pleins feux sur les amphibiens Le commerce international des amphibiens (par exemple les grenouilles) est considérable. Ces animaux sont exportés pour la consommation ou comme animaux de compagnie, pour les expérimentations en laboratoire, et pour la lutte biologique. Les amphibiens sont sensibles aux maladies infectieuses dues aux virus, aux bactéries, aux champignons et aux protozoaires. Deux types de maladies revêtent une importance internationale particulière : la chytridiomycose, due à un champignon (infection à batrachochytrium dendrobatidis), et les maladies provoquées par les ranavirus. Ces infections sont toutes associées au déclin actuel très inquiétant des populations d’amphibiens dans le monde. En 2008, l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE a décidé d’inscrire ces deux maladies des amphibiens sur la liste des maladies pour lesquelles la notification à l’OIE des foyers est obligatoire. Des normes relatives à ces deux maladies sont incluses dans le Code Aquatique et le Manuel Aquatique de l’OIE. 42 Laboratoires de référence et 2 Centres collaborateurs répartis dans le monde contribuent directement à l’expertise scientifique mondiale de l’OIE en matière de santé des animaux aquatiques. Centres collaborateurs de l’OIE : Information sur les maladies des animaux aquatiques Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Sciences, Weymouth, United Kingdom. www.cefas.defra.gov.uk/our-science/animal-health-and-food-safety/ aquatic-animal-disease/oie-collaborating-centre-for-information-onaquatic-animal-diseases.aspx Epidémiologie et évaluation du risque des maladies des animaux aquatiques National Veterinary Institute, Oslo, Norway; and Centre for Aquatic Health Science, Atlantic Veterinary College (AVC), Canada www.eraaad.org Pour en savoir plus Code Aquatique de l’OIE : www.oie.int/fr/normes-internationales/code-aquatique/acces-en-ligne/ Manuel Aquatique de l’OIE : www.oie.int/fr/normes-internationales/manuel-aquatique/acces-en-ligne/ Commission des normes sanitaires de l’OIE pour les animaux aquatiques : www.oie.int/fr/normes-internationales/commissions-specialisees-etgroupes/commission-animaux-aquatiques-et-rapports/ (en anglais) www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Conferences_Events/docs/pdf/recommendations/ F_Declaration.pdf www.oie.int/fr/F_aquatic/fr_presentations.htm www.oie.int • 2013 • Contact: [email protected]