Les moyens de pression pour lutter Groupe de travail à 7

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Les moyens de pression pour lutter Groupe de travail à 7
Les moyens de pression pour lutter
Groupe de travail à 7-8 personnes, organisation en tour de parole sans limite de temps fixée.
Dans un premier temps, il y a eu discussion autour des actions violentes/ non violentes, de ce que
devrait être la « nuit debout ». Ensuite, il y a eu un début d’analyse sur les moyens de pressions
possible avec deux catégories distinctes : d’ une part des moyens « institutionnels », légaux et
d’autres parts des moyens. La réflexion n’a pas été finie et il est prévu de recommencer le 20/04.
1/La vision de la nuit debout
Nous avons un peu discuté à ce sujet, et il en est apparu quelques constats et avis :
-il y a une différence entre Lyon et Paris : à la capitale, il y a une multitude de luttes alors qu’ à Lyon,
c’ est plutôt éparse et peu soutenu.
-3 dangers : institutionnalisation, cadre moral et se dire non violent par principe.
-nécessité de conserver l’ organisation horizontale, car elle permet une plus grande liberté.
2/Actions violentes et non violentes
Ces deux méthodes ont été discutés, et est apparu au début la nécessité de faire un choix
entre l’une et l’autre. Suite à la discussion, il semble y avoir eu consensus pour dire que rejeter la
violence par principe n’était pas une bonne idée et que ces deux types d’actions étaient possibles
voir nécessaire à cause du rapport de force état/mouvement, sous certaines conditions.
Valable pour les deux types d’actions, il faut que chaque manifestant agisse en connaissance de
cause et accepte les possibles conséquences de ses actes. Il doit faire attention à ne pas inclure, au
travers de ses actes, des personnes qui n’ont rien demandé (ce qui implique qu’il ne doit pas y avoir
de lien avec la nuit debout). De plus, l’action doit être réfléchie et organisée.
A noter tout de même que les actions violentes sont facilement reprises et détournées par les
médias.
3/Les moyens, ou comment agir ?
Par la voie légale : Car des moyens existent, on ne les connait/ utilise pas forcement. Il faut alors se
réapproprier tout ce qui est juridique, afin de mieux lutter.
-La grève générale : nécessité de se construire et d’avoir une dynamique forte. Cela semble dur à
mettre en place car il y a une grosse pression sur l’ emploi (possible perte d’ emploi après une grève)
D’ autant plus qu’ il n’ y a plus autant d’ ouvriers en France qu’ avant->blocage de la production plus
compliqué. Il faut aussi avoir l’appui des syndicats.
Ajout personnel : la sous traitance a fait éclater les grosses mobilisations au sein d’une même entreprise ->un obstacle de
plus ?
-pression lors des élections présidentielles : vote blanc massif. Avis partagé, il y a tout de même une
forte résistance du gouvernement. Le résultat peut être pire en ayant un.e président.e élu.e
illégitimement.
-referendum d’initiative populaire ? Avis partagés.
-grève « économique » : des banques (retrait massif des liquidités), changement de banque (vers
d’autres plus « éthique »)
-La Nuit debout ? Permet uniquement d’informer et de rassembler. De réaliser une convergence des
luttes au final.
-Maire « fictif » : dans un village, le maire a été élu mais ne décidait pas seul (via AG citoyennes pour
chaque décision). Nécessite beaucoup d’investissement et d’une sorte de « contrat de confiance »
-Boycott, pouvoir de consommation (ou pas). Cf le groupe de travail grève de la consommationboycott ciblé
-faire pression sur les maires, député.e.s…travail de fourmis pour les député.e.s, les maires sont plus
accessibles. « Sabotage » de discours non violents.
-appel aux medias, à prendre avec des pincettes et ne pas trop se reposer dessus.
-via internet (envoi massif de mail, diffusion de l’ information…)
Par la voie non institutionnelle :
-Il a été retenu de manière générale que le meilleur mode d’action par la désobéissance civile (et
donc non violente) devait se faire par petit groupe, devait être très organisée et soudé. Utiliser le
concept de flahs mob, de sitting. Avantage : ces modes d’actions ont déjà fait leurs preuves et sont
plus dur à surveiller car moins de monde. Nécessite une très très bonne organisation.
-Via internet, nécessite de bonnes compétences.
Le groupe de travail devrait continuer à approfondir le sujet lors des prochaines nuits debouts.