Gare Saint-Jean de Bordeaux : une plaque fait ressurgir une vieille
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Gare Saint-Jean de Bordeaux : une plaque fait ressurgir une vieille
Gare Saint-Jean de Bordeaux : une plaque fait ressurgir une vieille querelle 6 COMMENTAIRES Publié le 02/06/2014 à 06h00 , modifié le 02/06/2014 à 08h32 par Dominique Richard Une plaque rend hommage aux jeunes gens partis pendant la guerre travailler en Allemagne. Cela ne plaît pas à tout le monde. Éric Labrousse demande à la SNCF de décrocher cette plaque.© PHOTO PHOTO QUENTIN SALINIER D epuis une trentaine d'années, Éric Labrousse milite sans relâche pour l'abandon des horaires d'été, revenus en grâce en 1973, plus de trente ans après avoir été imposés par le régime de Vichy sur ordre des nazis. Au détour de cette croisade contre l'heure allemande, ce cuisinier, en poste dans un collège de la banlieue agenaise, allume de temps à autre quelques mèches qui ravivent certains épisodes de l'Occupation. La dernière en date concerne une plaque commémorative apposée en 1947 à l'intérieur de la gare Saint-Jean à Bordeaux. Il demande aujourd'hui à la SNCF de la décrocher. 600 000 hommes requis Ce rectangle de marbre rappelle que plusieurs milliers de jeunes Français des départements du Sud-Ouest sont partis de ces quais, « déportés pour le travail forcé en Allemagne », certains d'entre eux ayant payé cet exil de leur vie. Dans des dizaines d'autres gares de l'Hexagone, des inscriptions similaires ont aussi...