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PLAN ECONOMIQUE
Introduction
Depuis plus d’une dizaine d’années, la Presse Quotidienne Régionale déplore la
lente mais continuelle érosion de ses ventes. Le Groupe DAUPHINE LIBERE, malgré
ses tentatives de réaction, subit ce phénomène.
Pour survivre à terme, notre Journal se doit d’être plus attractif pour le lecteur et
répondre avec plus de souplesse aux attentes des annonceurs. Cette pérennisation
passe par une meilleure capacité de productivité, alliée à une augmentation de ses
moyens de production.
La situation financière – avec une situation nette négative au 31 décembre 2001 de 10,5 millions d’euros - devrait conduire notre Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE
à conserver ses rotatives pendant encore quelques années. L’obligation de réagir
fermement en présentant à son lectorat un nouveau produit, conduit le Groupe
DAUPHINE LIBERE à remplacer ses rotatives. Ce remplacement constitue une
véritable mutation technologique dont les répercussions vont se faire sentir sur les
autres services tant en amont qu’en aval de l’imprimerie. Pour autant, le financement
de cet investissement, qui est de l’ordre de 51,3 millions d’euros, n’est pas aisé en
considération de la situation financière du Groupe.
Sur le plan social, cette modernisation du centre de presse DAUPHINE LIBERE se
traduit par la disparition de 139 emplois au maximum. La conclusion d’une
convention A.S.F.N.E. avec l’Etat est mise en place pour 115 départs (78 personnes
du fait que leur poste de travail est supprimé et 37 personnes dont le départ permet
le reclassement d’une personne dont le poste de travail est supprimé – voir annexe N°
2) ; pour les autres, appel va être fait au volontariat.
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I - LA MODERNISATION DU CENTRE DE PRESSE DAUPHINE LIBERE : UNE
ETAPE INDISPENSABLE
La Presse Quotidienne Régionale se veut le principal – sinon, souvent, le seul –
vecteur de l’information locale de proximité. Pour autant, le produit qu’elle propose
doit être rajeuni et adapté (A). De nouvelles rotatives, qui font appel aux techniques
les plus modernes, permettent d’envisager la modification de la présentation des
titres du DAUPHINE LIBERE (B).
A- La raison d’un changement technologique
A l’occasion du Plan Economique et Social mis en vigueur en Novembre 1995 au
sein du DAUPHINE LIBERE, une présentation des chiffres de l’érosion des ventes
des titres du Groupe de Presse était dressée entre 1990 et 1994. Entre ces deux
années, l’évolution des tirages en semaine atteignait – 5,70 % et celle des tirages du
dimanche était de – 1,60 %.
Le tableau ci-dessous montre la continuation de cette dégradation entre 1995 et
2002. La colonne de droite souligne l’évolution entre 1990 et 2002.
(cf. page suivante)
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Le plan de Novembre 1995 soulignait que, sur la même période de 1990 à 1994, le
prix de vente facial des journaux avait progressé de + 15,40 % et celui des titres du
dimanche de + 16,70 %.
Il est certain que les augmentations successives de prix constatées avaient alors
contribué à l’effritement lent mais régulier des ventes.
Or, entre 1995 et 2001 inclus, le quotidien pour chacun des jours de la semaine
passait de 0,69 € à 0,75 €, ce qui représente une augmentation de + 8,89 % , c’està-dire notablement inférieure au rythme précédent.1
Malgré cet effort de modération de l’augmentation du prix et la modernisation du
circuit de distribution des journaux, l’érosion des ventes s’est poursuivie.
Les efforts engagés sur le prix de vente et sur la distribution doivent être poursuivis ;
cependant ceux engagés sur le produit lui-même sont aujourd’hui largement freinés
par les outils existants :
-
les rotatives actuelles imposent un format du Journal qui n’est pas reconnu
aujourd’hui comme correspondant aux attentes du lecteur ; il suffit pour s’en
convaincre de se rappeler les conditions de confort de lecture qu’attend le
public notamment dans ses déplacements ;
-
les rotatives actuelles imposent un nombre de pages qui ne répond plus aux
exigences de souplesse que nécessitent, à une date donnée, la charge de
l’information et/ou les besoins en publicité ; chacune des 3 rotatives du
Journal ne permet au mieux que d’imprimer un Journal de 40 pages ;
1
La même comparaison ne peut être dressée pour le Journal du dimanche du fait du changement de
produit intervenu en avril 1999 avec l’arrivée du supplément « Version Femme ».
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-
les rotatives actuelles ne permettent pas de répondre aux besoins en couleur
des éditions ; les capacités techniques de chacune des 3 rotatives limitent
l’impression de 8 pages en couleur, et ce tant pour ce qui est des photos que
de la publicité elle-même ; en d’autres termes, lorsqu’une des 22 éditions du
Journal comporte 40 pages, cela signifie que 32 pages sont en noir et blanc ;
tout lecteur de la Presse Quotidienne Régionale est en même temps un
lecteur de la Presse magazine ; ce qui lui paraît normal de trouver dans un
magazine, il attend tout aussi logiquement de le trouver dans son quotidien ;
l’annonceur également, qui utilise fréquemment le logo en couleur qui permet
de le différencier ; la quadrichromie au DAUPHINE LIBERE est une obligation
incontournable ;
-
les rotatives actuelles nous limitent pour augmenter le nombre des éditions.
C’est un handicap pour améliorer en qualité et en quantité les informations de
proximité.
B- Les modalités et les conséquences organisationnelles de ce changement
technologique
Les 3 rotatives du Groupe de presse ont été installées entre 1975 et 1977. Elles
représentaient la synthèse et l’aboutissement des techniques de l’époque.
Depuis, comme tout ce qui touche à l’information, les techniques d’impression ont
connu un bouleversement considérable.
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En résumé, le remplacement des 3 rotatives actuelles se fera à VEUREY au travers
de deux rotatives de nouvelle génération, plus rapides, qui :
-
permettront de modifier le format du Journal (coupe 50) au lieu de 59,
-
autoriseront l’impression de 56 pages avec possibilité d’évolution,
-
augmenteront les capacités couleur à 24 pages avec possibilité d’évolution,
-
autoriseront l’impression simultanée du Journal lui-même et de 2 suppléments
rédactionnel et/ou publicitaire,
-
permettront une augmentation du nombre des éditions qui actuellement est de
22.
-
contribueront à retarder l’heure de bouclage.
Le modèle de rotative choisi, la Mainstream 80 du fournisseur Heidelberg, répond
aux exigences énoncées ci-dessus. Elle présente notamment un entraînement sans
arbre mécanique (synchronisation électronique des moteurs électriques), et est
équipée de cylindres double laize – simple développement (une plaque par page et
par couleur, au lieu de deux sur les rotatives actuelles double développement),
technologie permettant une augmentation de la productivité en réduisant la durée
totale de calage des plaques, leur nombre étant réduit de moitié.
La Mainstream 80 présente aussi des avantages exclusifs améliorant encore la
productivité, comme l’accrochage et le décrochage simplifiés des plaques, et le
changement simplifié des blanchets (grâce à la technologie des blanchets
tubulaires).
Voir en annexe 1 le détail des équipements choisis sur la Mainstream 80.
En tout état de cause, la mutation technologique que représente le changement des
rotatives va avoir des répercussions directes tant sur l’organisation des services
périphériques (a) que sur les autres services de la fabrication (b) et l’implantation des
bâtiments (c) :
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(a) Grâce à l’apport des nouvelles technologies mises en œ uvre, le changement
des rotatives entraînera des répercussions directes sur l’organisation des
services périphériques :
-
Nettoyage rotatives : lavage automatique des blanchets, réduction des fuites
d’huile et d’encre, remplissage automatique des encriers et traitement des
poussières de papier.
-
Entretien
général :
moins
d’interventions
(machines
neuves),
moins
d’ensembles mécaniques (technologie sans arbre), système d’aide au
diagnostic et à la localisation des pannes.
-
Maintenance rotatives : réduction du nombre de plaques à décaler (grâce à la
technologie simple développement), simplification du décrochage des
plaques, réglage simplifié des batteries d’encrage, simplification du
changement des blanchets.
(b) sur les autres services de fabrication, des répercussions seront également
ressenties :
-
en aval : modernisation et réorganisation du service Expédition, adaptation
aux contraintes de nouveau format du Journal et de vitesse élevée d’arrivée
des journaux depuis les rotatives de nouvelle génération, aménagement d’un
nouveau quai de chargement des paquets pour une facilitation du remplissage
des voitures.
-
en amont :
. avec le C.T.P. (Computer To Plate), suppression de l’étape « Film » dans la
chaîne de sortie des pages, insolation automatique des plaques, réduction du
nombre de plaques à insoler grâce à la technologie simple développement,
. dans le pré-presse, modifications liées au changement du format du
quotidien
et
technologiques.
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augmentation
de
productivité
par
des
améliorations
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(c) L’implantation des bâtiments sera modifiée, pour les raisons suivantes :
il a été d’abord étudié une implantation des nouvelles rotatives dans les bâtiments
existants, avec la contrainte de maintenir opérationnelles les anciennes rotatives
jusqu’au fonctionnement complet des nouvelles (ce qui entraîne une grande
complexité de phasage des opérations, pouvant générer des surcoûts).
Cette étude avait conduit à envisager l’implantation des nouvelles rotatives dans
l’actuel hall de stockage des bobines de papier mais, pour des questions de surface
disponible, a imposé des configurations des rotatives non satisfaisantes (car ne
permettant pas la production du quotidien dans les conditions industrielles
nécessaires).
Il a alors été décidé la construction de nouveaux bâtiments : un nouveau hall pour les
rotatives, mais aussi un nouveau hall de stockage des bobines de papier (permettant
l’alimentation efficace des rotatives en papier), et de nouveaux locaux pour les
périphériques rotatives(plaques, encres, déchets… ).
Le hall expédition contenant les machines de conditionnement est modernisé
partiellement, mais pas déplacé. En revanche, un nouveau quai de chargement des
voitures est construit.
Cette nouvelle configuration des locaux comprend la démolition de bâtiments actuels
(locaux médicaux, sociaux, garage, invendus, salle de formation et le club photos,
dont la rénovation partielle aurait été nécessaire) et le réaménagement de bâtiments
existants, laissés vacants par les anciennes rotatives et l’ancien hall de stockage des
bobines de papier, afin d’accueillir les locaux des bâtiments démolis.
La modernisation du Groupe de presse DAUPHINE LIBERE constitue également une
opportunité pour doter ses Journalistes d’appareils photos numériques. Pour être en
correspondance avec l’entreprise, les correspondants locaux de presse s’équipent
progressivement d’ordinateurs et d’appareils photos numériques. Ces nouveaux
équipements permettent une transmission plus rapide des textes et des photos et
donc un raccourcissement du temps écoulé entre la prise d’information et sa parution
dans le journal. La généralisation du numérique permet la quasi disparition des
tâches de développement des photos argentiques, le secrétaire de rédaction
reprenant le cadrage des photos ; la fonction de tireur de laboratoire
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disparaîtra progressivement dans les centres départementaux, les volumes résiduels
étant traités par un laboratoire unique à Veurey.
La modernisation de l’ensemble du Groupe DAUPHINE LIBERE représente un
investissement extrêmement lourd.
II/ LA MODERNISATION DU CENTRE DE PRESSE DAUPHINE LIBERE : UN
INVESTISSEMENT DELICAT
La modernisation de l’imprimerie et les aménagements corollaires des autres
services de la chaîne de fabrication, sans oublier la fourniture d’appareils
photographiques numériques et d’ordinateurs aux salariés du Groupe Dauphiné
Libéré représentent un investissement considérable de l’ordre de 51,3 millions
d’euros.
A titre de comparaison, le chiffre d’affaires du Groupe DAUPHINE LIBERE sur
l’exercice 2001 s’est élevé à 144,2 millions d’euros pour un résultat net négatif pour
l’exercice de l’ordre de – 4,6 millions d’euros.
Il s’agit de l’investissement le plus lourd auquel ait jamais fait face le Groupe de
Presse DAUPHINE LIBERE depuis son installation à VEUREY en 1976.
Bien entendu, le résultat de l’exercice 2001 ne fait qu’aggraver la situation financière
du groupe Dauphiné Libéré et ne donne aucune marge de manœ uvre dans le
financement de l’investissement envisagé.
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Pire, le budget prévisionnel actualisé de l’exercice 2002 laisse apparaître un résultat
net négatif de – 5,1 millions d’euros, ce qui, en considération de la situation nette
négative au 31/12/2001, devrait entraîner une situation nette négative au 31/12/2002
supérieure à –15 millions d’euros.
Cette situation ne peut être améliorée par une augmentation du prix de vente du
Journal (a) ; bien plus, elle risque encore d’être obérée par l’augmentation du prix du
papier (b).
a/ la difficile augmentation du prix de vente facial du Journal
Comme souligné plus haut (rubrique I – A/ ci-dessus), entre 1990 et 1994 le prix du
Journal en semaine a été augmenté de 15,40 %.
Entre 1995 et 2001, l’augmentation tarifaire du Journal en semaine a été
de 8,89 %.
Il est dès lors impensable de vouloir prétendre améliorer la situation financière du
Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE en augmentant le prix du Journal.
S’il est vrai que l’un des buts avoués du changement des rotatives est de permettre,
au travers du nombre de pages imprimées et du nombre de pages en couleurs, de
répondre plus précisément aux souhaits de parution des annonceurs et donc
d’augmenter les recettes publicitaires, il ne s’agit encore que d’une espérance de
développement des recettes et non d’une certitude.
De même, s’il est
également vrai que le premier but de cette dotation d’outils
performants d’impression est de reconquérir le lectorat et, partant, d’augmenter les
ventes, il s’agit également aujourd’hui, d’une volonté et non d’une certitude
directement traduisible en masse financière.
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b/ l’augmentation du prix du papier
Sans revenir sur le passé récent, qui a déjà montré combien le prix du papier avait
fluctué, l’évolution du prix du produit de base de notre Groupe de Presse se traduit
par une hausse moyenne de 14 % sur les deux dernières années (2001-2002)
Lorsque l’on sait que ce ne sont pas moins de 20.000 tonnes de papier que le
Groupe DAUPHINE LIBERE utilise chaque année, ceci représente une hausse
moyenne annuelle sur les deux dernières années de 1,6 millions d’euros.
C’est dire si l’augmentation espérée des ventes et des recettes publicitaires, pour
être rentables, devront être conséquentes.
En tout état de cause, cette double augmentation des recettes, en supposant qu’elle
se concrétise rapidement, ne saurait être prise en compte pour le financement de
l’investissement.
Restent alors deux solutions, toutes deux étudiées de manière précise :
-
l’emprunt auprès des banques,
-
le crédit fournisseurs.
A cet égard, les premières comme les seconds, déjà approchés par les services du
DAUPHINE LIBERE, ont clairement indiqué qu’ils n’hésiteront pas à apporter leur
soutien au Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE si l’organisation mise en place par
celui-ci est crédible.
Parallèlement toutes les aides potentielles vont être demandées :
. Communauté européenne
. Région
. Département
. Aide à la presse
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III - LES EFFECTIFS CONCERNES PAR LE PROJET
La mise en place des nouvelles rotatives et ses répercussions sur les services
périphériques et les autres services de la fabrication auront des conséquences
directes sur les effectifs nécessaires à la Production.
Le Tableau n°1 (page 13) fait apparaître les effectifs maximum dont le présent plan
entraînera la suppression.
Traditionnellement, service par service, les effectifs de fabrication font l’objet de
négociations. La première colonne du tableau établit un relevé des effectifs globaux
suivant les accords en vigueur au 1er juillet 2002.
La deuxième colonne, quant à elle, fait ressortir les effectifs globaux négociés,
nécessaires pour la bonne marche de chaque service à terme de modernisation.
La dernière colonne indique le nombre maximum de salariés dont l’emploi sera
supprimé par la modernisation du Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE.
Le Tableau n°2 (page 14) fait apparaître le détail des effectifs par catégorie au sein
de l’ensemble du Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE, à la date du 31 décembre
2002, avant l’entrée en vigueur de la convention A.S.F.N.E., ainsi que le détail des
139 emplois maximum supprimés.
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Tous les salariés de P.S.E. et d’A.G.I. qui font partie des 139 personnes maximum
dont l’emploi est supprimé, susceptibles de bénéficier de la Convention A.S.F.N.E.,
se verront proposer leur adhésion à cette Convention.
Tous les salariés de P.S.E. et d’A.G.I. qui font partie des 139 personnes maximum
dont l’emploi est supprimé – qui ne peuvent bénéficier de la convention A.S.F.N.E.
ou ne peuvent faire valoir leurs droits à la retraite -, qui manifesteront leur volonté de
quitter volontairement le Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE, bénéficieront des
mesures contenues dans le plan de sauvegarde de l’emploi.
Tous les autres salariés du Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE susceptibles de
bénéficier de la Convention A.S.F.N.E. précitée parce que la libération de leur poste
permettra le reclassement direct ou après formation de l’une des 139 personnes
maximum susmentionnées dans le Tableau n°1, se verront proposer leur adhésion à
cette Convention.
Tous les autres salariés du Groupe de Presse DAUPHINE LIBERE - qui ne peuvent
bénéficier de la convention A.S.F.N.E. ou ne peuvent faire valoir leurs droits à la
retraite - qui se déclareront volontaires et dont la libération du poste permettra le
reclassement direct ou après formation de l’une des 139 personnes maximum
susmentionnées dans le Tableau n°1, bénéficieront également des mesures
contenues dans ce même plan de sauvegarde de l’emploi, si leur départ est accepté
par la Direction de l’Entreprise qui les emploie.
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IV – LES CRITERES DE CHOIX
La plupart des 139 emplois maximum supprimés sont tenus actuellement par
plusieurs salariés.
Les critères de départ sont simples. Ils sont basés sur :
-
le volontariat,
-
l’âge minimal d’adhésion à la Convention A.S.F.N.E.
V – LE CALENDRIER
Bien entendu, le changement des rotatives, l’implantation des nouvelles machines et
les aménagements corollaires des services constituant la chaîne de fabrication
demanderont plusieurs années.
Le Journal devant néanmoins paraître chaque jour, c’est tout une période transitoire
qui doit être négociée et organisée.
Les départs interviendront lorsque l’organisation du travail sera définie paritairement
pour les postes affectés par la mise en œ uvre de nouvelles techniques ou lorsque les
postes libérés permettront leur tenue par les personnes touchées par cette même
mise en œ uvre.
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ANNEXE 2
DEPARTS F.N.E. A 57 ANS
SOCIETES
LA PRESSE DU SUD EST
AGENCE GENERALE D ‘INFORMATIONS
PUBLIPRINT DAUPHINE
DATA PRESSE
RHONE ALPES DIFFUSION
DU FAIT DE LA
SUPPRESSION
DU POSTE DE
L’INTERESSE
LA LIBERATION DU
POSTE PERMET LE
RECLASSEMENT D’UN
SALARIE DONT LE
POSTE EST SUPPRIME
66
-
8
15
-
13
1
4
2
4
1
1
78
37
DAUPHINE LIBERE
TOTAL soit 115
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