n°04-08 - Académie de Montpellier
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n°04-08 - Académie de Montpellier
SECTEUR STATISTIQUES ET PROSPECTIVE Les diplômes universitaires délivrés en 2003 NOTE D’INFORMATION Approche de la réussite au DEUG et en Licence n° 04-08 E n 2003, tous cycles confondus, les quatre universités de l'académie de Montpellier et le CUFR de Nîmes ont délivré 28 371 diplômes dont 1 602 DUT aux 63 655 étudiants inscrits au titre de l'année universitaire 2002-2003. Les diplômes de 1er cycle représentent 23 % de l'ensemble, ceux du deuxième cycle 48 % et ceux du troisième cycle 23 %, les 6 % restant recouvrent les diplômes préuniversitaires (capacité en droit et autres) et les DUT (ou post-DUT). 1 300 diplômes de plus qu'en 2002 ont été délivrés. Au titre de l'année 2003-2004 près de 28 400 diplômes ont été délivrés. Montpellier 1 est l'université qui a délivré le plus de diplômes parmi les établissements universitaires de l'académie (9 289 représentant 33 % des titres). Il est vrai que 31 % des effectifs universitaires y sont inscrits (19 803 étudiants). Montpellier 2 a délivré 20 % des diplômes de 1er, 2ème et 3ème cycle (5 752 titres) pour 19 % d'inscrits (soit 11 915 étudiants). Montpellier 3 a décerné 7 758 diplômes (27 % de l'ensemble académique) pour 31 % des inscrits. Perpignan représente 15 % des diplômés de l'académie et 14 % des inscriptions à l'université. Le CUFR de Nîmes a délivré 4 % des diplômes de premier et second cycle. Les diplômes universitaires en trois cycles principaux. Le premier cycle correspond au niveau BAC+2. C'est le cycle de formation fondamentale et d'orientation ouvert aux titulaires du baccalauréat. D'une durée de deux ans, il est sanctionné par un DEUG, DEUG IUP, DEUST ou un diplôme universitaire (DU) générique. En 2003, 6 655 diplômes ont été délivrés (soit 25 % du total hors DUT). Globalement, le nombre de DEUG et de DEUST a diminué en 2003. On totalise 134 diplômes de moins que l'année dernière. En revanche, le nombre d'étudiants ayant obtenu un DEUG IUP croît d'une trentaine. Le second cycle est le cycle d'approfondissement, de formation générale scientifique et technique. Il regroupe 51 % des titres délivrés : les diplômes de niveau BAC+3 (licences) et BAC+4 (maîtrises). Parmi les 13 487 diplômes, on compte 54 % de licences (soit 5 817 licences, 1 022 licences IUP, 432 licences professionnelles) et 38 % de maîtrises (soit 4 882 maîtrises et maîtrises IUP, 195 MSG et MST). Le troisième cycle, conduisant à la recherche (DEA, doctorat) ou à une plus grande spécialisation (DESS), délivre 24 % des diplômes soit 6 463 titres. 54 % sont des DEA et DESS, 38 % des diplômes universitaires (DU), des diplômes d'état (DE), DES, AFSA. 8 % relèvent du niveau thèse/recherche (c'est à dire doctorats, habilitations à diriger des recherches). Hors IUT, ces trois cycles totalisent 26 605 diplômes dans l'académie en fin d'année universitaire 2002-2003 auxquels s'ajoutent 164 titres de cycle pré-universitaire (capacité en Droit et autres diplômes nationaux de niveau BAC). (Tableau 1) Plus d'un diplôme sur trois est délivré par Montpellier 1. Hormis le CUFR de Nîmes qui délivre 4 % des diplômes, la part du nombre de diplômes de chaque université de l'académie s'échelonne de 16 % pour Perpignan à 33 % pour Montpellier 1. Selon les disciplines, on a la répartition suivante : 34 % des titres obtenus en Lettres Sciences humaines ; 32 % en Droit - Economie - AES ; 24 % en Sciences STAPS et 10 % en Médecine - Odontologie Pharmacie. Ministère de l’Education Nationale Rectorat de l’Académie de Montpellier - 31 rue de l’Université – 34064 Montpellier Cedex 2 Division de l'Organisation Scolaire, des Statistiques Et de la Prospective - Secteur Statistiques et Prospective 04.67.91.48.65 04.67.91.50.56 [email protected] Tableau 1 : Diplômes délivrés par université en 2003 3ème Cycle 2ème Cycle 1er Cycle CUFR Nîmes Montpellier 1 Montpellier 2 Montpellier 3 Perpignan Total Capacité en droit 9 15 24 Autres diplômes nationaux de niveau bac 31 73 36 140 Total cycle pré-universitaire 9 31 73 51 164 DEUG 566 1 053 656 2 348 748 5 371 DEUG IUP 69 176 149 149 543 DEUST 120 32 152 DU générique 301 30 110 104 545 Autres(*) 44 44 Total 1er CYCLE 635 1 694 867 2 458 1 001 6 655 Licence 257 1 326 727 2 735 772 5 817 Licence IUP 80 312 215 415 1 022 Licence professionnelle 64 20 117 39 192 432 Maîtrise 84 1 409 720 1 460 406 4 079 Maîtrise IUP 55 272 187 289 803 MSG 29 29 MST 82 54 16 14 166 DU générique 304 12 101 81 Formation d'ingénieur classique 347 347 Formation d'ingénieur en partenariat (ex NFI) 38 38 Autres(*) 234 22 256 Total 2ème CYCLE 540 3 959 2 446 4 351 2 191 13 487 DEA 355 434 354 308 1 451 DESS 861 431 383 362 2 037 Doctorat d'université 33 215 88 54 390 Doctorat d'université générique 82 2 5 89 DU générique 1 499 50 49 50 1 648 Habilitation à diriger des recherches (HDR) 17 36 4 57 Autres(*) 780 11 791 Total 3ème CYCLE 3 627 1 177 876 783 6 463 Total 1er, 2ème et 3ème CYCLE 1 175 9 280 4 490 7 685 3 975 26 605 DUT 1 199 371 1 570 POST-DUT 32 32 Total DUT 1 231 371 1 602 TOTAL 1 175 9 289 5 752 7 758 4 397 28 371 Source : application SISE. Autres (*) : 1er cycle : certificat capacité d'orthophonie, d'orthoptie, diplôme d'état audio-prothésiste. 2ème cycle : diplôme d'œnologie, certificat d'études judiciaires, diplôme d'état docteur en chirurgie dentaire, autres diplômes d'université. 3ème cycle : AFS, AFSA, CECSMO, CES chirurgie dentaire, DE et DESC médecine, DES médecine, DES pharmacie, qualification médecine générale. A Montpellier 1, près de 5 étudiants, des filières Droit Economie, sur 10 obtiennent un diplôme en Droit Sciences Politiques. La partie médicale comptabilise 2 739 titres dont 74 % en médecine, 18 % en pharmacie et 8 % en Odontologie. A l'Université des Sciences et Techniques du Languedoc (Montpellier 2), 8 441 étudiants s'orientent vers une carrière scientifique. Parmi eux, 4 184 terminent leur cursus avec un diplôme de cette filière qui compte : 40 % de lauréats en Sciences de la vie, de la Terre et de l'Univers, 32 % en Sciences et Technologie – Sciences pour l'ingénieur et 27 % en Sciences et Structures de la Matière. Les principaux diplômes décernés par l'université Paul Valéry (Montpellier 3) relèvent des Sciences humaines et sociales (49 %). Un quart des diplômes de l'université de Perpignan sont spécialisés en Sciences économiques et gestion. (Tableau 2) Par rapport à 2002, le nombre de diplômes délivrés augmente dans toutes les filières : les disciplines médicales (+ 17,1 %), Droit Economie AES (+ 10,7 %), Lettres et Sciences humaines (+ 2,4 %), Sciences STAPS (+ 1,4 %). 2 Beaucoup moins de DEUG et un nombre plus important de licences professionnelles En 2003, le nombre d'étudiants ayant obtenu un diplôme du premier cycle diminue légèrement. Les DEUG et les DEUST représentent 91 % des diplômes de ce cycle. La filière la plus importante est celle des Sciences humaines et sociales. Elle regroupe 21 % des lauréats soit 1 276 diplômés. Par rapport à la session précédente, on note une forte diminution de DEUST (- 31 %) et de DEUG (- 1,2 %). En revanche le nombre de DEUG IUP délivrés augmente + 5,6 %. 44 % des licences délivrées relèvent des spécialités "Lettres, Langues, Arts et Sciences humaines et sociales". Les croissances sont beaucoup plus marquées pour les licences professionnelles (+ 45 %) et les licences IUP (+ 36 %). En maîtrise le nombre de diplômés augmente. Il reste le plus reste élevé dans les domaines du Droit - Economie AES. A l'exception des Maîtrises des Sciences et Gestion (- 12,6 %), toutes les autres disciplines connaissent une progression. Note d'information 04-08 Concernant le troisième cycle, plus de 60 % des diplômes sont des DEA, DESS et Doctorats. Les disciplines médicales représentent 33 % des diplômes de ce cycle. (Tableau 3) Tableau 2 : Diplômes délivrés par discipline et par université en 2003 (hors DUT et diplômes pré-universitaires) CUFR Nîmes Montpellier 1 Montpellier 2 Montpellier 3 118 99 Administration Economique et Sociale (AES) Droit et Sciences Politiques Sciences Economiques et Gestion (hors AES) Total DROIT ECONOMIE AES Langues Lettres, Sciences du Langage et Arts Sciences Humaines et Sociales Total LETTRES, SCIENCES HUMAINES Sciences de laVie, de la Terre et de l'Univers Sciences et Structures de la Matière Sciences et Technologie - Sciences pour l'Ingénieur STAPS Total SCIENCES, STAPS Médecine Odontologie Pharmacie Total DISCIPLINES MEDICALES Total 623 2 652 1 912 5 187 115 217 74 386 415 875 42 41 83 1 175 Perpignan 32 147 207 9 1 990 1 207 2 038 207 494 2 739 18 18 1 695 1 146 1 343 545 4 46 595 1 414 1 639 3 784 6 837 108 125 20 4 184 253 192 943 1 002 2 137 347 165 575 1 087 241 131 185 194 751 9 280 4 490 7 685 3 975 288 288 Total 1 478 3 698 3 248 8 424 1 950 2 190 4 824 8 964 2 293 1 452 1 549 1 184 6 478 2 038 207 494 2 739 26 605 Source : application SISE Tableau 3 : Diplômes délivrés par discipline et par cycle en 2003 (hors DUT et diplômes pré-universitaires) 1er CYCLE DEUG, DEUST Administration Economique et Sociale (AES) Droit et Sciences Politiques Sciences Economiques et Gestion (hors AES) Total DROIT ECONOMIE AES Langues Lettres, Sciences du Langage et Arts Sciences Humaines et Sociales Total LETTRES, SCIENCES HUMAINES Sciences de la Vie, de la terre et de l'Univers Sciences et Structures de la Matière Sciences et Technologie - Sciences pour l'Ingénieur STAPS Total SCIENCES, STAPS Médecine Odontologie Pharmacie Total DISCIPLINES MEDICALES Total Source : application SISE 379 683 518 1 580 640 954 1 276 2 870 556 478 134 427 1 595 21 2ème CYCLE Autres Licence Maîtrise Autres 5 157 23 185 147 3 81 231 40 556 797 938 2 291 631 739 1 840 3 210 542 404 369 455 1 770 452 630 694 1 776 389 289 846 1 524 515 305 227 210 1 257 354 47 247 238 532 27 46 91 164 87 30 29 99 72 385 472 137 21 6 066 2 74 589 7 271 354 4 911 137 1 305 3ème CYCLE DEA, DESS, Autres Doctorat 39 1 017 167 739 98 1 795 265 96 20 159 661 29 916 49 490 63 249 16 383 21 62 1 1 184 101 12 1 579 1 69 59 433 72 2 081 3 967 2 496 Total 1 478 3 698 3 248 8 424 1 950 2 190 4 824 8 964 2 293 1 452 1 549 1 184 6 478 2 038 207 494 2 739 26 605 Les filles majoritaires dans la plupart des disciplines. IUT : Moins de diplômes décernés qu’en 2002. Globalement, 60 % des diplômes sont délivrés aux femmes. Toutefois la part des femmes diplômées est très variable selon les disciplines : elles obtiennent davantage de diplômes en Langues (81 %) et en Lettres Sciences du langage Arts (75 %). La proportion féminine est plus réduite en Sciences et technologie et Sciences pour l'ingénieur (22 %). (Graphique 1) Les IUT ont délivré 1 602 diplômes dans l’académie de Montpellier en 2003 soit près de 5,6 % des diplômes universitaires (y compris les 32 diplômes post-DUT). 53 % des titres relèvent du domaine de la production et 47 % des services. Les filles ne représentent que 40 % des lauréats : 24 % d’entre elles ont obtenu un DUT tertiaire et 16 % un DUT secondaire. (Graphique 2) Note d'information 04-08 3 Graphique 1 : Répartition des diplômes délivrés par discipline et par sexe en 2003 (hors DUT et diplômes préuniversitaires) 345 Sciences et technologie - sciences pour l'ingénieur 1 204 435 STAPS 749 Sciences et structure de la matière 619 833 Odontologie 89 118 Sciences de la vie, de la terre et de l'univers 1 289 1 004 Sciences économiques - gestion (hors AES) 1 834 1 414 Médecine 1 155 883 Administration économique et sociale (AES) 905 317 177 2 380 1 318 Pharmacie Droit - sciences politiques 3 380 Sciences humaines et sociales 550 1 579 Langues 371 15 967 TOTAL Garçons 1 444 1 640 Lettres - sciences du langage - arts Filles 573 0% 20% 10 638 40% 60% 80% 100% Graphique 2 : DUT délivrés par sexe en 2003 593 600 367 400 200 392 250 Garçons 0 Filles IUT SECONDAIRE IUT TERTIAIRE Quelques sigles AES DEA DESS DEUG DEUST DU : Filière Administrative, Economique et Sociale : Diplôme d’Etudes Approfondies : Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées : Diplôme d’Etudes Universitaires Générales : Diplôme d'Etudes Universitaires en Sciences et Techniques : Diplôme Universitaire DUT IUP MSG MST STAPS USTL : Diplôme Universitaire de Technologie : Institut Universitaire Professionnalisé : Maîtrise de Sciences et Gestion : Maîtrise de Sciences et Techniques : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives : Université des Sciences et Techniques du Languedoc Retrouvez toutes nos publications sur le site Internet de l’académie : http://www.ac-montpellier.fr/Academie/Academie_Stats.htm Directeur de la Publication : C. NIQUE Rédacteur en Chef : A. JOLY Rédacteur : K. ROBERT Mise en forme : P. BARASCUT Diffusion : J. MARECHAL Rectorat de l'Académie de Montpellier DOSSEP – Secteur Statistiques et Prospective 04.67.91.48.65 Toute reproduction de ce document doit faire mention de la source. 4 Note d'information 04-08 La réussite au DEUG – Sessions 1999 à 20011 La Direction de l'Evaluation et de la Prospective du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a calculé le taux de réussite au DEUG des bacheliers généraux et technologiques préparant ce diplôme. Ce taux de réussite rapporte le nombre de diplômés au nombre d'entrants "confirmés" (Il s'agit des étudiants qui ont poursuivi leurs études en premier cycle, un an après leur entrée), évitant ainsi les effets de "volatilité" étudiante en première année de premier cycle sur le taux de réussite. Le taux de réussite en 5 ans correspond à la somme des quatre taux de réussite en deux, trois, quatre et cinq ans. Calculés sur des populations d'entrants différentes, ces taux sont indépendants entre eux. Le taux de réussite en 5 ans ne peut donc pas s'interpréter comme une probabilité de réussite (dans certains cas la somme peut atteindre ou dépasser 100 %). Une autre approche consisterait à suivre au cours du temps une cohorte de bacheliers. Ce taux de réussite directement observable est appelé "taux réel". Un taux de réussite "simulé" ou "attendu" est également calculé. Il permet d'éliminer l'incidence de certains facteurs comme les séries de baccalauréat, l'âge de l'étudiant ou la discipline. L'écart entre ces deux taux de réussite réel et simulé est désigné sous le terme "valeur ajoutée". Cela permet une analyse plus objective des résultats au DEUG par établissement, une fois les effets de structure pris en compte. En 2001, après cinq ans de premier cycle, le taux de réussite réel des universités s'échelonne entre 94,5 % et 52 %. Un quart des établissements ont une réussite supérieure à 80 %. L'université de Montpellier 3 fait partie des 6 établissements au taux de réussite le plus élevé. Cette université fait également partie des trois établissements à forte valeur ajoutée (+ 14,4 points). Tableau 4 : Taux de réussite en DEUG en 5 ans réels et simulés MONTPELLIER 1 MONTPELLIER 2 MONTPELLIER 3 PERPIGNAN FRANCE ENTIERE 1999 70,6 84,4 94,2 100,0 REELS 2000 61,6 79,5 92,0 87,7 2001 60,3 76,5 91,6 79,5 79,7 77,6 76,3 1999 77,5 82,6 81,6 76,4 SIMULES 2000 70,9 86,0 78,5 74,8 2001 70,3 83,6 77,2 73,5 Taux de réussite au DEUG en 5 ans VALEUR AJOUTE 1999 2000 2001 -6,9 -9,3 -10,0 1,8 -6,6 -7,1 12,6 13,5 14,4 23,6 -13,0 6,0 Taux de réussite au DEUG en 5 ans 100 100 95 95 90 90 85 85 80 80 75 75 70 70 65 65 60 60 1999 2000 Montpellier 1 2001 1999 2000 Montpellier 2 Montpellier 1 Simulé 2001 Montpellier 2 Simulé France Entière France Entière Taux de réussite au DEUG en 5 ans Taux de réussite au DEUG en 5 ans 100 100 95 95 90 90 85 85 80 80 75 75 70 70 65 65 60 60 1999 1999 Montpellier 3 2000 2000 2001 2001 Montpellier 3 Simulé France Entière Perpignan Perpignan Simulé France Entière 1 Extraits de la Note d'information 03-32 de mai 2003 – de la DEP. Note d'information 04-08 5 La réussite en licence en un an, deux et trois ans2 La Direction de l'Evaluation et de la Prospective du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a suivi pendant trois ans une cohorte d'étudiants entrant pour la première fois en licence en 1999/2000. Cette étude porte sur l'ensemble des établissements France entière. La méthode retenue prend en compte les phénomènes de réorientation, qu'elle soit le fait d'un changement de discipline (3,6 % seulement des inscrits en deuxième année sont concernés) ou d'un changement d'établissement. De même, on tient compte des étudiants qui n'ont pas obtenu la licence la première année et qui se réinscrivent une deuxième fois (17,8 % des étudiants de la cohorte). La réussite à la licence3 de la cohorte est appréhendée par des calculs de probabilité d'obtention de la licence en un, deux ou trois ans, en prenant en compte la réussite des personnes qui se sont réorientées. Il s'agit d'une approche par cohorte qui permet plutôt de voir au bout de combien de temps cette cohorte obtient une licence et peut accéder au niveau supérieur. On peut également prendre en compte la réussite des étudiants qui ne se sont pas réorientés. C'est le choix qui a été fait pour les résultats par établissement en attribuant chacun la seule réussite de ses étudiants qui ne se sont pas réorientés. Caractéristiques des étudiants entrant en licence en 1999/2000. Les femmes représentent 63,3 % des effectifs d'étudiants de la cohorte entrant en licence. Parmi les étudiants inscrits en licence, elles sont moins nombreuses que les hommes en Sciences économiques (46,4 %), Sciences et structure de la matière (44,0 %), STAPS (35,4 %) et surtout Sciences et technologie - sciences pour l'ingénieur (18,2 %). Les effectifs d'étudiants en Sciences humaines et sociales (24,4 %) et en Sciences (20,2 %) sont plus importants que ceux d'Administration Economique et Sociale (5,4 %), Sciences économiques (4,2 %), et STAPS (5,3 %). La plupart des bacheliers inscrits en licence ont obtenu leur baccalauréat à 18 ans (64,2 %) et près d'un étudiant sur quatre (23,7 %) l'a eu avec un an de retard. Les bacheliers généraux sont fortement représentés. Ils constituent 85,4 % de l'ensemble des inscrits en licence (ou 91,4 % des titulaires d'un baccalauréat). Les bacheliers technologiques et professionnels sont une petite minorité à poursuivre jusqu'en licence où ils ne constituent plus que 8,1 % et 0,5 % des titulaires d'un baccalauréat. Les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures constituent un tiers des effectifs de licence, toutes disciplines confondues (33,2 %). Les enfants des professions intermédiaires représentent 18,1 % des effectifs, ceux des employés 14,6 % et ceux des ouvriers 12 %. Toutefois, l'origine sociale des inscrits en licence a une influence relativement modérée sur leurs chances de réussite, à l'exception des enfants de retraités et d'inactifs. La majorité des étudiants inscrits en licence en 1999 étaient inscrits en premier cycle l'année précédente (82,3 %) et principalement en DEUG (71,9 %). Peu d'étudiants proviennent des classes préparatoires aux grandes écoles (2,9 %) et de DUT (2,3 %). 7,4 % des étudiants inscrits déclarent ne pas avoir suivi d'études l'année précédente et reprendre leurs études. La probabilité de réussite à la licence est importante, puisque 76,6 % des étudiants peuvent l'obtenir après trois années d'études et 65,1 % en un an. Parmi l'ensemble des inscrits en licence en 1999, un sur six (16,4 %) a interrompu ses études à l'issue de la première année et un sur cinq après un ou deux ans de licence. Des résultats contrastés entre les établissements... La probabilité de réussite en un an des étudiants qui n'ont pas été réorientés en licence varie entre les établissements de 85,7 % à 31,2 %. Parmi les 80 établissements considérés, 30 d'entre eux ont une probabilité de réussite en un an égale ou supérieure à 70 % et seulement trois des résultats inférieurs à 50 %. La population des inscrits en licence étant très différente selon les établissements il a été calculé une probabilité de réussite simulée qui correspond à la réussite qu'obtiendrait un établissement si la probabilité de réussite de ses inscrits, compte tenu de leurs caractéristiques (âge au baccalauréat, origine de celui-ci, sexe, catégorie sociale et discipline) était identique à celle de la France entière. Dans l'académie, trois universités sur quatre obtiennent une probabilité de réussite en licence cumulée en trois ans (étudiants non réorientés) supérieure à l'ensemble de la France. La confirmation de ces bons résultats est établie par des taux de réussite simulés qui leur sont inférieurs. En fait, ce sont essentiellement les probabilités de réussite en un an, également excellentes, qui génèrent cette situation. …et selon les disciplines. Les écarts de probabilité de réussite en un an sont les plus forts en Sciences économiques, variant de 13,0 % à 100 %. C'est en Droit qu'elles sont les plus réduites, entre 44,2 % et 86,4 %. En AES, les trois établissements de l'académie se situent à un niveau bien supérieur à celui de la France (69,7 %), faisant partie des 36 établissements sur 52 ayant une probabilité de réussite supérieure à 70 %. En Droit, seule l'Université de Perpignan se distingue. En Sciences économiques, les chances réussite en un an sont de façon générale plus faibles. On retrouve cette tendance à Montpellier 1 avec 56 % de probabilité de réussite en un an. Les Sciences humaines, les Lettres-arts et les Langues réussissent plutôt bien à nos étudiants, avec des résultats en un an supérieurs à ceux de l'ensemble de la France. 2 Extraits du dossier du même nom de la DEP & Note d'information 05-08 de mars 2005. 3 Contrairement au calcul du taux de réussite au DEUG présenté précédemment (cf. note d'information 03.32 de la DEP). 6 Note d'information 04-08 Les Sciences de la nature et de la vie représentent la seule discipline scientifique où la majorité des établissements (38 sur 54 en un an et 50 sur 54 après trois ans) ont des résultats supérieurs à 70 %. Les trois établissements de l'académie se distinguent avec une probabilité de réussite en un an supérieur à 80 %. Les formations en STAPS sont proposées dans seulement 40 universités. La probabilité de réussite y est très forte en un an mais également en trois ans. Montpellier 1 (79,1 %) et Perpignan (95,5 %) figurent en bonne place. Pour trois établissements universitaires sur quatre de l'Académie de Montpellier, la probabilité de réussite en un an, ou trois ans cumulés est très souvent supérieure à la probabilité de réussite simulée. Ceci traduit bien le fait que ces universités ont pu développer chez leurs étudiants les connaissances et les capacités ayant assuré leur succès en licence. En Sciences et structure de la matière, peu d'établissements obtiennent une forte réussite en un an. Après trois ans Montpellier 2 obtient des résultats proches de 80 %, supérieurs aux résultats nationaux. En Sciences et technologie – sciences pour l'ingénieur, la probabilité de réussite cumulée en trois ans de montpellier 2 est proche de celle de la France. PROBABILITE DE REUSSITE EN LICENCE EN UN AN, EN DEUX ANS ET EN TROIS ANS DES ETUDIANTS NON REORIENTES PROBABILITE DE REUSSITE UNIVERSITE PAR ETABLISSEMENT DROIT ADMINISTRATION ECONOMIQUE ET SOCIALE ( AES ) SCIENCES ECONOMIQUES SCIENCES HUMAINES LETTRES ARTS LANGUES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE Cumulée simulée en 3 ans Valeur ajoutée En 1 ans simulée Valeur ajoutée En 2 ans simulée Valeur ajoutée En 3 ans simulée Valeur ajoutée MONTPELLIER 1 71,8 78,8 -7,0 59,7 69,4 -9,7 10,7 8,3 2,4 1,4 1,2 0,3 MONTPELLIER 2 84,3 78,5 5,8 72,4 64,2 8,2 10,6 12,8 -2,2 1,3 1,4 -0,1 MONTPELLIER 3 76,4 73,5 2,9 67,7 63,9 3,8 7,5 8,3 -0,8 1,1 1,3 -0,2 PERPIGNAN 83,2 76,0 7,2 74,0 66,0 8,0 8,1 8,6 -0,6 1,1 1,3 -0,3 FRANCE ENTIERE 75,4 65,1 9,0 1,3 MONTPELLIER 1 69,9 78,9 -9,0 62,3 71,3 -9,0 6,7 6,8 -0,1 0,9 0,8 0,1 PERPIGNAN 84,9 79,9 4,9 82,0 71,9 10,1 2,9 7,2 -4,3 0,0 0,9 -0,9 FRANCE ENTIERE 79,7 -0,7 72,1 6,8 0,9 MONTPELLIER 1 82,6 79,5 -3,2 71,9 72,6 -0,7 10,7 6,1 4,6 0,0 0,7 MONTPELLIER 3 84,4 77,9 6,5 73,8 71,0 2,8 7,5 5,9 1,6 3,1 1,0 2,1 PERPIGNAN 87,1 78,4 8,7 85,5 71,1 14,4 0,0 6,5 -6,5 1,6 0,9 0,7 FRANCE ENTIERE 76,9 69,7 6,2 0,9 MONTPELLIER 1 58,4 69,5 -11,0 56,0 61,5 -5,5 1,6 7,0 -5,3 0,8 1,0 -0,2 PERPIGNAN 76,0 73,9 2,1 72,0 63,4 8,6 0,0 9,1 -9,1 4,0 1,5 2,5 FRANCE ENTIERE 73,1 63,9 8,1 1,1 MONTPELLIER 3 76,6 74,2 2,4 67,6 64,2 3,4 7,8 8,6 -0,8 1,1 1,4 -0,2 PERPIGNAN 84,6 74,9 9,7 75,1 65,3 -9,9 8,0 8,1 -0,1 1,5 1,6 -0,1 FRANCE ENTIERE 74,2 64,3 8,3 1,3 MONTPELLIER 3 79,0 74,1 4,9 72,7 66,0 6,7 5,5 7,2 -1,7 0,8 0,9 -0,2 PERPIGNAN 82,7 75,6 7,1 67,9 67,8 0,1 14,8 6,9 8,0 0,0 0,9 -0,9 FRANCE ENTIERE 73,4 65,8 6,6 1,0 MONTPELLIER 3 71,4 69,8 1,6 60,6 58,7 1,8 9,7 9,4 0,3 1,1 1,7 -0,5 PERPIGNAN 78,4 68,2 10,3 64,7 57,1 7,6 12,4 9,3 3,1 1,3 1,7 -0,4 FRANCE ENTIERE 69,7 MONTPELLIER 2 91,4 85,0 6,4 83,6 72,4 11,2 7,5 11,7 -4,1 0,3 1,0 -0,6 MONTPELLIER 3 80,4 73,6 6,8 80,4 65,5 14,9 0,0 7,2 -7,2 0,0 0,9 -0,9 PERPIGNAN 94,1 82,4 11,7 94,1 68,6 25,5 0,0 12,5 -12,5 0,0 1,2 -1,2 FRANCE ENTIERE 83,0 58,7 9,3 70,2 1,7 11,6 1,1 MONTPELLIER 2 79,4 73,0 6,4 62,3 55,0 7,3 14,8 15,9 -1,1 2,3 2,1 0,1 PERPIGNAN 66,0 72,2 -6,2 42,0 54,2 -12,2 20,0 16,0 4,0 4,0 2,0 2,0 FRANCE ENTIERE 71,5 SCIENCES ET TECHNOLOGIE SCIENCES POUR L'INGENIEUR MONTPELLIER 2 72,3 1,4 0,9 FRANCE ENTIERE 72,7 SCIENCES ET TECHNIQUES DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES ( STAPS ) MONTPELLIER 1 79,1 83,4 -4,4 54,1 69,5 -15,4 22,0 12,0 10,0 3,0 1,9 1,1 PERPIGNAN 95,5 87,7 7,8 81,8 75,5 6,4 13,6 10,6 3,0 0,0 1,6 -1,6 FRANCE ENTIERE 85,5 SCIENCES ET STRUCTURES DE LA MATIERE Note d'information 04-08 54,2 69,6 2,7 58,8 15,2 58,4 0,3 61,2 71,6 11,3 2,1 9,8 1,5 10,0 11,6 2,3 1,3 1,9 7 Retrouvez nos publications sur : http://www.ac-montpellier.fr/Academie/Academie_Stats.htm 8 Note d'information 04-08