SYNDICAT C.G.T.M DU PERSONNEL DE LA CAISSE GENERALE

Transcription

SYNDICAT C.G.T.M DU PERSONNEL DE LA CAISSE GENERALE
SYNDICAT
C.G.T.M
DU PERSONNEL
DE LA
CAISSE GENERALE
DE
SECURITE SOCIALE DE LA MARTINIQUE
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Immeuble C.G.S.S Annexe- sud
Place d’Armes
97232 LE LAMENTIN
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JOUNOU ATE POCO LEVE)
Lamentin, le 5 novembre 2009
Chers collègues,
Nous vous communiquons divers informations sur nos actions en cours
Complémentaire santé
Un compte rendu de la réunion du 30 octobre a été fait par le syndicat SNFOCOS, il relate
assez justement des échanges que nous avons eus avec Yves Trupin l’actuaire, et Alain
DELUC le représentant de l’UCANSS.
Le sujet étant particulièrement sensible et important, l’intersyndicale a décidé d’aller dans
les centres et antennes à la rencontre des collègues pour échanger et présenter les
conclusions de l’expertise.
Un planning sera proposé à la direction puis communiqué au personnel.
Ces réunions d’information devront s’achever au plus tard fin novembre.
Début décembre nous organiserons avec la direction une consultation sous forme de vote.
De cette manière le personnel exprimera sa volonté, de rester ou de sortir du régime de
complémentaire santé obligatoire.
Au cours de nos rencontres nous donnerons toutes les explications opportunes sur les
incidences, du maintient comme de la sortie du régime, pour que chacun vote en pleine
connaissance.
Contrats CDD supérieur à six mois
Nous continuons les négociations engagées avec la direction en vue de la réintégration de
ces collègues. Le Directeur Délégué semble comprendre nos aspirations et veut traiter la
question par le dialogue. Nous attendons qu’il nous communique des données chiffrées pour
lui faire une première proposition.
Nous espérons traduire un accord sur les mêmes bases de la négociation des contrats CAE.
Les discutions s’achèveront à la fin novembre.
Nous invitons les salariés qui ont, ou qui ont bénéficié, d’un contrat CDD de plus de six mois
et qui ne sont toujours pas titulaires à se rapprocher des délégués du personnel.
Effectifs en souffrance dans les services
Depuis quelques mois les conditions de travail des personnels se dégradent sensiblement.
Dans certains secteurs la charge de travail s’est accrue de manière chronique sans
augmentation d’effectifs, et en maintenant une pression viscérale pour atteindre les
objectifs des CPG.
Cette situation met en danger la santé des personnels
Nous pensons qu’il faut une répartition plus équitable de la charge de travail et que cela
passe nécessairement par une meilleure organisation et l’augmentation des effectifs.
C’est un enjeu fondamental, pour la qualité de service rendu à la population, pour le mieux
être des personnels, et pour l’emploi.
La direction de la CGSS si elle est responsable dans cette affaire, elle n’est pas seule fautive,
le gouvernement annonce régulièrement qu’il ne remplacera pas la totalité des départs à la
retraite (prévisions de 3 départs pour 2 embauches).
Nous nous inscrivons contre ces directives libérales qui ne prennent pas en compte la
situation des CGSS et CAF des DOM.
Nous n’excluons pas dans les prochains jours d’avoir recours à tous les moyens légaux pour
nous faire entendre.
Par conséquent nous invitons chacun à se tenir prêt, dans le cas où une mobilisation serait
nécessaire. Nous demandons à la direction d’intervenir pour faire cesser toute pression qui
serait exercée contre les collègues et dont elle aurait eu connaissance.
Aussi nous souhaitons qu’elle nous communique des données chiffrées sur la situation des
services (nombre de dossiers en souffrance, objectifs CPG, effectifs alloués).
De manière à enrichir notre analyse.
L’intersyndicale des CGSS et CAF des DOM demandera audience à l’UCANSS dans le cadre de
la commission paritaire des DOM (acté dans l’avenant t de 1950) et au ministère de l’Outre
Mer en vue d’une réévaluation à la hausse des effectifs.
Nous exigeons une reconnaissance professionnelle plus juste
L’employeur doit garantir à chacun les conditions de l’évolution professionnelle.
Les processus doivent être connus de tous, et les collègues être évalués avec justesse et
objectivité.
La reconnaissance doit se faire à partir de normes de compétence, qui représente des
objectifs à atteindre, tout en tenant compte de l’expérience de travail et des connaissances
acquises en cours d’emploi :
Nous rappelons que la reconnaissance des compétences est un processus par lequel on
identifie, évalue et confirme les compétences acquises à travers l’expérience professionnelle
d’un employé, d’un agent de maitrise ou d’un cadre dans l’exercice de sa fonction de travail.
Par conséquent nous dénonçons certaines pratiques arbitraires qui visent à bloquer des
collègues.
Nous rappelons au directeur que nous sommes toujours en attente du document (tableau
d’avancement) qui permet de savoir, chaque année, qui sont les agents qui ont été
récompensés.
Aussi nous exigeons une plus grande transparence dans les critères d’attribution de points
de compétence, et de changement de niveau, et qu’un rappel de ces principes soit fait aux
évaluateurs et aux responsables.
La direction doit garantir l’impartialité et l’équité dans le processus, et prévenir les abus.
La GPEC
Le service de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences doit jouer pleinement
son rôle.
Il nécessaire d’anticiper les mutations avenir de l’entreprise, et d’anticiper les départs à la
retraite pour permettre au vivier interne de pourvoir les futures postes vacants, notamment
par une politique plus incisive sur la formation professionnelle, les bilans de compétence et
le tuilage.
Nous souhaitons que la GPEC communique d’avantage,
sur les procédures et méthodes qu’elle met en place, en vue de décrire et d'analyser les
divers avenirs possibles de l'entreprise
Un éclairage doit être fait pour que le personnel s’approprie et se familiarise l’outil.
La gestion prévisionnelle des emplois et compétences doit avoir pour objectif :
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Permettre l’anticipation et l’adaptation des compétences aux emplois.
Prévenir et maitriser les conséquences des changements technologiques et
économiques.
Soutenir le développement des compétences des salariés.
Assurer une meilleure gestion des carrières.
C’est là un enjeu fondamental qui nous engage à travailler ensemble non seulement à
amélioration de l’existant mais aussi à préparer l’avenir.
Il faut permettre à chaque salarié, qui le souhaite, de se former dans le cadre du CIF voir du
DIF pour qu’il puisse le moment venu intégré un poste à forte valeur ajoutée.
Enfin, n’oublions jamais
L’histoire ne doit être ni effacée ni transgressée,.
N’oublions jamais que ce sont les grèves des travailleurs envers et contre tous, dans les rues
de Fort de France, qui ont contraint l’état à mettre en place la sécurité sociale à la
Martinique.
La grève est donc historiquement légitime et nécessaire dans ce pays pour faire avancer les
grandes causes sociales.
C’est pourquoi chaque salarié doit être conscient de sa responsabilité dans la réussite
comme dans l’échec d’un mouvement social.
L’indifférence, le laisser faire les autres, ou encore le silence conduit à affaiblir nos forces
Pour réussir chacun doit se sentir concerner et s’impliquer dans la lutte collective.
Le triste exemple de France Télécom, montre que la pression, le harcèlement et la
méchanceté que subit un être au quotidien peut le conduire à commettre un geste de
désespoir.
Ne laissons pas s’accroître ces situations d’extrême souffrance.
Les délégués du personnel, et particulièrement ceux du CHSCT sont à votre écoute.