Les job-hoppers ne sont pas populaires chez leurs collègues

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Les job-hoppers ne sont pas populaires chez leurs collègues
© RH Tribune - 14/01/2011 - Gepubliceerd op Oxalis op 17/01/2011
Les travailleurs changent en moyenne 3,4 fois d’emploi durant leur carrière. C’est plus qu’en 2007, où la moyenne était de 2,6. Ce
constat ressort d'une nouvelle enquête sur le talent menée par Références et SD Worx. Il en ressort également que les
travailleurs ne sont pas satisfaits de l’accompagnement de carrière dont ils bénéficient.
D’après cette enquête à laquelle 3.471 Belges ont participé, changer trop souvent d’emploi est mal vu par les collègues. Un tiers
des participants trouve que les travailleurs qui ont épuisé beaucoup d’employeurs en peu de temps sont de "moins bons" collègues
que ceux qui sont restés longtemps chez un employeur. Ils sont moins fiables en un certain sens. "À ce niveau les hommes sont
plus sévères que les femmes. Les travailleurs flamands le pensent également davantage, alors que chez les travailleurs wallons,
ce préjugé est moins répandu", explique Philippe Berkenbaum, rédacteur en chef chez Références.
Presque la moitié (44%) des participants estime aussi que les collègues qui travaillent à temps partiel ou qui ont pris une
interruption de carrière de plus de trois mois ont moins droit à une promotion ou à une augmentation de salaire.
Un regard traditionnel sur la carrière
À lire l’enquête, le Belge a une conception très traditionnelle de la carrière. La répartition des rôles est confirmée. Les hommes
optent pour l’ambition et la liberté. Les femmes cherchent un équilibre entre travail et vie de famille. Ce sont surtout les travailleurs
masculins flamands qui estiment que seul le travail à temps plein ouvre dès le début des perspectives de carrière. Les trois quarts
des participants (72%) sont d’avis qu’un dirigeant ne peut travailler à temps partiel ou interrompre sa carrière pendant longtemps.
"On exclut ainsi un groupe tout entier de personnes talentueuses , affirme Annemie Salu, chercheur chez SD Worx. Si nous
voulons faire face au vieillissement et à la pénurie de talent, nous devrons développer à très court terme une nouvelle vision de la
carrière et de l’organisation du travail. Il faut se débarrasser de la carrière citron, durant laquelle les travailleurs sont exploités
entre leur 30ème et leur 45ème anniversaire. Le modèle de carrière devra devenir plus flexible. Non seulement le droit du travail
doit être adapté à cette fin, mais un changement de mentalité chez les employeurs et les travailleurs s’avère aussi nécessaire
d’urgence."
Le Belge prend trop peu sa carrière en main
À l’heure actuelle, les Belges "gèrent" encore trop peu leur carrière. Ils estiment certes devoir la façonner eux-mêmes, mais ne le
font pas dans les faits. Ils consultent les offres d’emploi ou s’embarquent dans des projets qui sont bons pour leur carrière, mais
restent relativement passifs. Ainsi, seuls 17% demandent un entretien de carrière. Ils ne profitent peu des formations qui ne sont
pas liées à leur fonction actuelle (27%).
En général, les travailleurs belges ne sont pas très satisfaits de l’accompagnement de carrière dont ils bénéficient au travail. Seuls
28% des participants trouvent que leur organisation fournit des efforts suffisants pour façonner leur carrière. Mais cela démontre
aussi que les travailleurs belges sont assez passifs à ce niveau. "L’employeur doit en effet consacrer un peu plus de temps à
l'accompagnement de carrière, mais on dirait que les Belges attendent qu’on vienne leur offrir des possibilités sur un plateau."
Tags: Gestion des RH stratégique, marché du travail, procédures et pratiques de RH, carrière, satisfaction du travailleur, emploi, départ
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