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Janis Otsiemi
« Janis Otsiemi dégaine ses polars comme autant de cartouches de liberté… Comme il
dope son écriture d'un argot local débridé, ça devient un feu d'artifice. On savoure… » Le
Point
L'ÉCRIVAIN QUI FAIT DES BÉBÉS À LA LANGUE FRANCAISE" © LIBÉ
Nominé GRAND PRIX LITTÉRAIRE DE L'AFRIQUE NOIRE 2012
Nominé Prix Kourouma 2013
NOMINÉ PRIX IVOIRE 2013
Janis OTSIEMI est né en 1976 à Franceville au Gabon. Il vit et travaille à Libreville. Il a publié
plusieurs romans, poèmes et essais au Gabon où il a reçu en 2001 Le Prix du Premier Roman
gabonais. Depuis 2007, il est Secrétaire Général adjoint de l’Union des Écrivains Gabonais. Janis
OTSIEMI est un digne représentant de ce qu’on pourrait appeler le «polar de la brousse»… Roman
social et urbain, style (très) direct, récit émaillé d’expressions savoureuses, Janis OTSIEMI signe des
romans miroirs de la société gabonaise telle qu’il la vit et la perçoit aujourd’hui ! Il a obtenu le Prix du
Roman Gabonais pour "La vie est un sale boulot"
Bibliographie :
African tabloïd (Jigal 2014)
Le chasseur de lucioles (Jigal, 2012)
La Bouche qui mange ne parle pas (Jigal, 2010)
Patience Dabany, le rythme dans le sang (Edilivre, 2010)
Femmes de pouvoir du Gabon (Mon Petit Éditeur, 2010)
Léon Mba, père de la nomenklatura gabonaise (Edilivre, 2009)
La vie est un sale boulot (Jigal, 2009)
La faute à l’Autre (Edilivre, 2009)
Guerre de succession au Gabon : les prétendants (Edilivre, 2009)
LA VIE EST UN SALE BOULOT
u
r : Janis OTSIEMI (voir tous ses livres)
À Libreville, Chicano sort de prison, après avoir purgé quatre ans pour un
braquage qui a mal tourné ! Adieu la bande de paumés, finies les embrouilles, il
veut devenir quelqu’un, un honnête homme si possible… Reconquérir Mira,
trouver un boulot, monter un petit commerce et gagner sa galette à la sueur de
son front, voilà son rêve ! Mais comment faire quand on a ni sou, ni métier, ni
diplôme dans un pays où la corruption est la règle d’or à tous les carrefours ?
Car ici plus qu’ailleurs, si la barbe et le grelot ne font pas une chèvre… la vie est
souvent
un
sale
boulot.
Comme il aime à le dire lui-même, Janis OTSIEMI est entré dans le polar par effraction.
Sauf qu’en trois romans, il est devenu un maître du genre, un des talents les plus
remarqués du polar africain actuel. « Sec et corrosif, il entrecroise les intrigues, et de ce
bourbier se dégage une odeur de décomposition qui vous prend à la gorge, une odeur
que seul savait faire naître Chester Bomar Himes… » Janis OTSIEMI est un digne
représentant de ce qu’on pourrait appeler le « polar de la brousse »… Avec LA VIE EST
UN SALE BOULOT, roman social et urbain, au style (très) direct, et au récit émaillé
d’expressions savoureuses, Janis OTSIEMI signe là un roman miroir de la société
gabonaise telle qu’il la vit et la perçoit aujourd’hui ! Car au-delà de l’intrigue policière,
c’est tout un pan des travers de la société que dévoile ce roman écrit dans une langue
sèche qui « claque comme des coups de lanière sur le dos d’un cabri »… Le polar africain
n’est pas un mythe, c’est un témoignage social sur l’époque, la population, la corruption,
les magouilles omniprésentes, la réussite de quelques-uns, la violence de la rue, le
désespoir, la police, le poids du pouvoir et la débrouille, la débrouille toujours ! Au
Gabon, comme dans toute l’Afrique sans doute, il y a tous ces jeunes qui ne rêvent que
d’avenir : pour survivre, pour devenir quelqu’un, pour vivre tout simplement… Cela peut
paraître simple, mais dans les rues de Libreville, cela ne semble pas gagné pour tout le
monde ! Car comme le dit si justement Janis OTSIEMI : « La barbe et le grelot ne font
pas une chèvre »… Un roman et un auteur à découvrir d’urgence, et pas seulement pour
le dépaysement garanti, mais aussi et surtout pour le témoignage à vif ! Janis OTSIEMI
est une sacrée découverte, un auteur riche, dense, habité, au style fort et inimitable !
AFRICAN TABLOID
Libreville. 2008. Un an avant les élections, un type est retrouvé mort sur une
plage de Libreville, près du palais de la présidence de la République, une balle
dans la gorge et deux doigts de la main gauche coupés. La victime est un
journaliste d’investigation connu pour ses enquêtes très sensibles sur le
pouvoir dont il dénonçait la corruption et la main mise sur les affaires du pays.
Pour la corporation, la société civile et les associations de défense de la presse,
il s’agit là, à l’évidence, d’un assassinat politique. Mais à Libreville, comme
partout ailleurs en Afrique, les apparences sont souvent trompeuses…
Comme il aime à le dire lui-même, Janis OTSIEMI est entré dans le polar par effraction.
Sauf qu’en trois romans, il est devenu un maître du genre, un des talents les plus
remarqués du polar africain actuel. « Sec et corrosif, il entrecroise les intrigues, et de ce
bourbier se dégage une odeur de décomposition qui vous prend à la gorge, une odeur
que seul savait faire naître Chester Bomar Himes… » Dans AFRICAN TABLOID Janis
OTSIEMI entend secouer le cocotier local avec une vigueur régénératrice, mais aussi avec
un humour épicé, un savoir faire de vieux loup de mer et une dérision jouissive… Il dit
écrire pour rendre la minorité visible et lui donner (un peu) la parole… Il n’a pas oublié
d’où il vient, du ghetto, il n’a pas oublié ses potes qui lui demandaient alors d’écrire pour
eux. Depuis c’est devenu une des raisons d’être de ses polars. Ses polars qui sentent
comme là-bas la sueur, le shit et le sang chaud mais aussi la corruption, l’injustice et
l’abus de pouvoir permanent… C’est sombre et poisseux comme une nuit africaine…
AFRICAN TABLOID est un polar sacrément écrit par le talentueux Janis OTSIEMI qui
donne des ailes à cette langue que nous avons en partage, qu'il réinvente et dont il nous
régale à chaque page… C’est une vision acide et désenchantée de l’Afrique… Tour à tour
jubilatoire, sensible, ironique, mordante… mais toujours sans aucune complaisance ! « À
Libreville, où il a grandi, dans un « matiti », un ghetto, il a puisé dans ce chaudron la
substance de ses romans noirs. » © MARIANNE. Janis OTSIEMI est une sacrée
découverte, un auteur riche, dense, habité, au style fort et inimitable !
LE CHASSEUR DE LUCIOLES
Nominé
pour
le
GRAND
PRIX
LITTÉRAIRE
DE
L'AFRIQUE
NOIRE
2012
À Libreville, une prostituée est découverte sauvagement assassinée dans un
motel de la périphérie. Les agents de la PJ — de fidèles abonnés des bordels de
la capitale — pensent tout d’abord à un crime de rôdeur… Quand une seconde
fille est retrouvée égorgée dans un autre hôtel du quartier, les policiers sont
encore loin d’imaginer qu’ils ont affaire à un client bien décidé à nettoyer la ville
de toutes ses lucioles… Celui qui te veut du mal la nuit a commencé à t’en
vouloir le jour. C’est dans ce climat de psychose générale que les gendarmes de
la DGR enquêtent de leur côté sur le braquage d’un fourgon de la Société
Gabonaise de Sécurité dont le butin de plusieurs millions de francs CFA attise
bien des appétits.
Après LA BOUCHE QUI MANGE NE PARLE PAS, un roman unanimement salué par la
critique, Janis OTSIEMI récidive aujourd’hui avec LE CHASSEUR DE LUCIOLES. Présenté à
juste titre comme un des talents africains actuels dans le domaine du polar, Janis
OTSIEMI avec « sa verve extraordinaire, nous donne à voir la face cachée de l’Afrique »
(ALIBI). Il dresse un portrait brutal et sans complaisance non seulement des bas-fonds
gabonais, mais aussi d’une société où le pouvoir et la corruption règnent en maître !
Janis Otsiemi décrit admirablement Libreville, « cité cosmopolite rongée par la
criminalité, la prostitution, le chômage, le délabrement des infrastructures, le népotisme
et le détournement de la manne pétrolière… » Ici la galère n’a de frontière que la misère,
alors pour s’en sortir, tout n’est pas forcément permis, mais à l’évidence, tout est
toujours possible ! Et puis il y a la langue, les mots de Janis OTSIEMI, « toniques et
agiles comme le cabri », bruts, imagés, drôles, savoureux, son style, vif et coloré « aux
trouvailles langagières qui font étinceler le récit » (LIBÉ). « Une langue entre deux rives,
moins un jargon qu’une force de frappe » (K-LIBRE). Un vrai talent à (re) découvrir
d’urgence.
LA BOUCHE QUI MANGE NE PARLE PAS
Nominé Prix Ivoire 2013
Nominé Prix Kourouma 2013
Solo vient de purger trois ans de taule pour une bagarre qui a mal tourné. À sa
sortie, son cousin Tito, un vrai dur, lui propose une affaire… Il lui suffit de voler
une voiture, de l’accompagner sur un coup et de manger sa langue. Une sacrée
bonne aubaine pour ambiancer toute la nuit et régler ses dettes… Mais Solo se
retrouve au cœur d’une embrouille qui pue salement la mort. Au Gabon, on
murmure que certains politiciens n’hésitent pas à recourir aux meurtres rituels
pour se maintenir au pouvoir… Écœuré, effrayé, traqué, Solo prend ses
distances et se planque, mais à Libreville les flics ont mangé des guêpes et ont
fermement
l’intention
de
lui
faire
passer
le
goût
du
manioc…
Après La vie est un sale boulot, Prix du Roman Gabonais 2010, Janis OTSIEMI récidive
pour notre plus grand plaisir avec La bouche qui mange ne parle pas. Digne représentant
du polar de la brousse – tendance social et urbain –, Janis OTSIEMI dresse ici un portrait
sans complaisance de tous les laissés pour compte, du peuple des oubliés, pour qui
seules la débrouille et l’arnaque sont en mesure de remplir la gamelle ! À Libreville, la
galère n’a de frontière que la misère, alors que le pouvoir et la corruption permettent à
certains de surfer sur le dos des autres… et surtout des plus pauvres ! Alors bien sûr,
c’est un polar, mais c’est aussi et surtout un formidable regard sur une société tiraillée
entre son passé, ses traditions et l’appel pressant d’un avenir à inventer et construire ! Et
puis il y a les mots de Janis OTSIEMI, sa langue, brute et imagée, ses expressions, drôles
et savoureuses, son style, direct et coloré, et là… c’est un vrai bonheur !

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