la gazettejuin2012_finale

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la gazettejuin2012_finale
La Gazette de la CéGèTe
Après les boost
programmes, voici le
boost plan…
N°17
Des embauches ici et maintenant
Un Bilan Social 2011 qui
confirme notre analyse…
Une nécessité impérative d’embauches
Un bilan Social 2011 qui confirme notre analyse
Un accord de compétitivité à haut risque
Coup de gueule…
Bientôt les élections professionnelles
Une nécessité impérative
d’embauches : lors du CCE du 13
avril dernier, les organisations syndicales
ont fait part d’une rumeur sur la possibilité
de création sur Wireless de 350 à 900
postes. Rasseneur a confirmé que cette
fourchette était correcte et que ce plan avait
été décidé au niveau mondial, donc hors
GPEC. Ce « boost Plan » initié par Pascal
Agin lors du CCE de mai a été décidé suite
aux retours de nos principaux clients lors du
congrès de Barcelone. La direction affirme
vouloir revenir à une « road map » pouvant
les satisfaire. Il a aussi été confirmé que le
détail de cette annonce serait donné au CCE
de Juin.
Pour la CGT : c’est une excellente nouvelle !
Cela confirme que la situation pour réussir
passe bien par la réussite de nos
engagements en termes de qualité et aussi de
délais de livraison. Nous regrettons
néanmoins qu’une telle décision ne soit pas
suivie immédiatement d’une action véritable
qui permettrait de gagner du temps et surtout
répondre à nos engagements auprès de nos
clients en temps et en heure.
Par ailleurs, le désengagement sur la soustraitance continue de se faire par l’arrêt de
contrats de SSII. Dans le même temps, pour
éviter les embauches massives de
prestataires qu'elle à été obligée de faire à
ALE, la direction est en train de revoir
LA GAZETTE DE LA CGT
complètement son mode de gestion des
prestataires (interdiction de prestation
durant plus de 18 mois, transitoirement
embauche des cas les plus graves de délits
de marchandage y compris pour des
prestataires plus âgés sur des critères à la
fois de compétences non remplaçables mais
aussi sur des critères de durée de la
prestation dans ALU). Une partie de ces
salariés SSI présents depuis parfois très
longtemps parmi nous, ont déposés des
candidatures à l’embauche.
Nous pensons que leur embauche est
incontournable et nous les soutenons dans
ce sens. Ils travaillent étroitement dans nos
projets et sont associés à leur réussite. Ils
ont les compétences, ils maîtrisent nos
produits et notre environnement De plus,
pour plusieurs d’entre eux, nous avons du
mal à les identifier dans nos/leurs activités,
rien ne les distingue comme personnels
extérieurs à notre entreprise.
Chaque année, le Bilan Social apporte une
certaine image de notre site et sa rigueur
légale permet de comparer la situation aux
années précédentes. Pour 2011, ce bilan fait
apparaître 21 embauches effectives contre
22 départs externes (hors mutations
groupe). 18% de l’effectif opérationnel a
55 ans et plus.
Pour la CGT : la situation présentée
dans ce document conforte notre analyse
sur la menace sur la pérennité du site de
Lannion. Même si la tendance à la baisse
des effectifs sur les dernières années
semble se ralentir, tout porte à croire qu’il
risque d’y avoir une forte accélération dans
les mois qui viennent. La pyramide des
âges de l’établissement de Lannion
présente
une
caractéristique
particulièrement alarmante quant à sa
forme et est une des plus mauvaises, voire
la pire de tous les établissements d’ALF.
L’inversion de cette pyramide, avec 157
personnes de 55 ans et plus, risque de
précipiter
l’établissement
vers
un
effondrement brutal des effectifs dans les
prochaines années si des embauches en
nombre conséquent ne sont pas réalisées
dès maintenant. Ce sujet ne serait-il pas
plus important et vital que toutes les actions
artificielles comme la journée des familles
et autres cafés bavardages… Voila un réel
sujet de préoccupation pour le comité de
site !
Evolution de l'effectif opérationnel du site de Lannion entre 1999 et 2011
1800
1600
1400
1200
1000
effectif
800
600
400
200
0
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
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06
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JUIN 2012, LANNION
http://www.cgtalcatel-lucent.org
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Un accord compétitivité à haut
risque
: La réunion de négociation sur les
.
accords de compétitivité-emplois initialement prévue
le 16 mai a été reportée. Dans un communiqué, le
MEDEF affirme qu’il souhaite, comme l’a proposé la
CFDT, rencontrer avec les partenaires sociaux le
Président élu François HOLLANDE avant les
législatives des 10 et 17 juin, afin de «préciser la
méthode de travail et l’agenda social» et «poursuivre
à une date ultérieure la négociation paritaire,
initialement prévue le 16 mai, sur le thème des
accords de sauvegarde de l’activité et de l’emploi».
Au cœur de cette négociation, il y a la remise en
cause des conditions de travail, de salaire et plus
encore le contrat de travail. Même rebaptisés pour
« la sauvegarde de l’activité et de l’emploi» par la
CFDT, la CGC et la CFTC, lors des négociations, le
but des accords de compétitivité-emploi, reste
d’autoriser les entreprises à faire privilégier le
contrat sur la loi.
Tout salarié devrait alors accepter toutes les
modifications de salaire, de temps de travail
qu’exigerait l’employeur au non de la sauvegarde de
l’emploi sans que cela ne soit considéré comme une
modification de son contrat de travail. Le salarié
n’aurait plus de recours possible face à son
employeur.
Dans son dernier projet le Medef parle de simple
«rupture du contrat de travail», sans en préciser les
modalités. Les salariés qui refuseraient les sacrifices
pourraient être licenciés dans des conditions plus
souples. Ainsi, l’employeur pourrait exiger que les
salariés fassent l’impasse sur des droits essentiels et
qu’ils se plient à sa loi ou choisissent leur
licenciement. Etrange conception de la République
où tous les salariés n’auraient plus les mêmes droits.
Pour la CGT, il n’y a pas de république sans
SMIC interprofessionnel, sans durée légale du
travail garantissant une base commune minimum
du vivre ensemble, indépendamment de la taille,
du lieu ou du secteur d’activité de l’entreprise.
très difficile aux ICT de faire valoir leurs droits
en totalité, notamment en matière de temps de
travail, de lien durée du travail-qualificationsalaire, de santé au travail. Que leur restera-t-il
pour exercer leur travail en toute responsabilité
sociale et professionnelle, si du jour au
lendemain l’employeur peut leur augmenter
leurs horaires, le nombre de jours de leur forfait,
réduire leur salaire et que la seule alternative qui
leur sera offerte sera la perte de l’emploi ?
Pour la CGT, il n’est pas concevable que des
salariés qui ont pour rôle de développer et de
veiller à l’efficacité du travail, à ses progrès,
soient ainsi mis en situation de ne plus
pouvoir faire valoir leurs droits. D’abord
parce que tout contrat s’honore et ne peut
changer au grès des humeurs d’un des
signataires. Ensuite, parce que les droits sont,
pour les ICT, la condition de l’engagement de
leur conscience professionnelle au service du
travail et pas seulement au service des exigences
de rentabilité financière.
La crise actuelle démontre amplement qu’on
n’exploite pas impunément le travail des salariés
qualifiés, qu’on ne se désintéresse pas sans
conséquence
du
besoin
de
favoriser
l’engagement des ICT dans le développement
industriel ! Parmi toutes les causes qui
expliquent l’affaiblissement industriel de la
France, il y a la volonté patronale de payer de
moins en moins le travail qualifié et de le
corseter dans une dérive procédurale,
bureaucratique, digne du taylorisme du 19ème
siècle.
Premier bras de fer de l’après-Sarkozysme
Toutes les organisations syndicales doivent
mesurer qu’elles peuvent, ensemble, parler plus
fort au Medef qui a perdu un soutien majeur
avec le scrutin du 6 mai. Durant la campagne
électorale, l’équipe de F. Hollande avait fait
savoir le 13 avril qu’il ne s’opposerait pas à un
accord paritaire. Mais aujourd’hui, il appartient
au nouveau chef de l’Etat de mesurer la
situation. Il ne peut ignorer qu’il n’a aucune
obligation
d’accepter
l’héritage
d’une
négociation conçue sous pression pour satisfaire
le programme du Medef « le contrat contre la
loi ; le droit de licencier sans contrainte »
Comment travailler sans droits ?
Les Ingénieurs Cadres et Techniciens sont d’ores et
déjà mis dans des situations extrêmement difficiles
par le management universel : Objectifs, évaluation,
notations, gestion par indicateurs et jalons, ruptures
conventionnelles, rendent
Battons en brèche les accords de compétitivitéemploi. Inversons le sens des négociations à tous
les niveaux ! Faisons valoir les exigences sociales !
Bientôt les élections professionnelles :
C’est à la fin de l’année que vous serez appelés pour voter pour vos
représentants du personnel. Ces élections ont un caractère
particulièerement important et doivent être préparées dès
maintenant. Afin de construire ensemble les revendications de
demain et peser sur les orientations que la direction générale donne
à l’avenir du site, venez nous rejoindre et participez à la vie
syndicale CGT.
Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà
perdu
LA GAZETTE DE LA CGT
JUIN 2012, LANNION
http://www.cgtalcatel-lucent.org
Coup de gueule !
0% pour les salaires
0% pour le comité de
site…
Journée des familles, quinzaine du
sport, la communication bat son
plein. La direction veut redorer son
blason après avoir balayé avec
mépris nos revendications salariales
en début d’année.
Elle veut redynamiser le site, qu’elle
commence par redynamiser nos
salaires.
La cerise sur le gâteau, voila que la
direction demande au CE de
participer
financièrement
aux
initiatives
lancées
par
l’établissement et son comité de
site.
Ce dernier ne doit pas se substituer
au comité d’établissement.
Qu’est ce que ce comité de site ?
Aucun cadre légal ne le régit, ce sont
des salariés auto désignés par on ne
sait qui et qui sont sensés apporter
de
nouvelles
idées
pour
le
développement du site ! Parfait.
Alors que ce comité se borne à se
creuser les méninges pour que de
nouvelles activités voient le jour à
Lannion et laissent les élus du comité
d’établissement et ses sections gérer
les activités sportives, culturelles et
également gérer les sommes alloués
à ces activités.
Rappelons que les membres du CE
sont élus démocratiquement par les
salariés et qu’ils sont responsables du
budget défini en début d’année !
Si la direction et son comité de site
décident
de
telle
ou
telle
manifestation sur le site, qu’ils y
mettent leurs deniers et non ceux
des salariés pour les réaliser!!!
Pour la semaine du sport, des
affiches nous rappellent que courir
c’est bon pour la santé et que
l’activité sportive limite les risques
cardiovasculaires,
très
bien.
Rappelons tout de même que le
stress engendré par peu ou trop
d’activités
professionnelles
est
également facteur agravant de ces
risques.
Au vu de ces éléments, la CGT vous
pose la question de la participation
des salariés à ces activités extra
professionnelles, très ludiques et
conviviales certes, mais impulsées
par une direction sourdes aux
revendications des salariés.
Nous attendons vos réactions en
passant nous voir au local CGT, ou en
nous interpellant personnellement ou
en nous écrivant à l’adresse suivate :
[email protected]
Ensemble, jouons la gagne
pour les revendications.
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