Les auxiliaires des cultures - Synagri.com
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« Les auxiliaires des cultures arboriculture, maraîchage, grandes cultures » Auteur : GIRAUD A . - CHAMBRE D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE Date de parution : Octobre 2012 Ce document est la propriété exclusive de la Chambres d'Agriculture de l’Ardèche. Reproduction interdite sans accord préalable. Les auxiliaires des cultures arboriculture, maraîchage, grandes cultures Certaines maladies ou prédateurs des cultures peuvent être limités grâce à l’intervention d’auxiliaires, permettant ainsi une moindre utilisation des produits phytosanitaires. Les auxiliaires sont surtout représentés par les insectes. On trouve également des araignées, des oiseaux, des petits mammifères, des serpents… Est nommé auxiliaire tout être vivant qui, par son mode de vie (alimentation, développement) régule naturellement une ou plusieurs populations de ravageurs. Les différentes fiches techniques de ce document vous permettront d’identifier les principaux auxiliaires présents en arboriculture, maraîchage et grandes cultures. Vous trouverez de nombreuses photographies, le mode de vie simplifié de chaque auxiliaire, son régime alimentaire (quels ravageurs sont visés par l’auxiliaire), par quels moyens favoriser leur présence. En haut à droite de chaque fiche vous trouverez les cultures concernées (arboriculture, maraîchage et grandes l’auxiliaire décrit. culture) par la présence de Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 1 Arboriculture Maraîchage Grandes cultures Acariens prédateurs Typhlodromes Comment les reconnaître ? – Les œufs sont transparents et invisibles à l’œil nu. – Les larves sont transparentes et possèdent 3 paires de pattes (photo 1 ci-contre). Ph oto 1 – Les adultes sont visibles à l’œil nu (0.5 mm) mais l’usage d’une loupe est recommandée. Ils ont une forme de poire (partie antérieure plus fine que la partie postérieure) et sont très mobiles. Leur couleur est jaune translucide lorsqu’ils sont à jeun mais, attention, s’ils viennent de manger un acarien rouge tel que P.ulmi, ils peuvent se colorer en rouge (photo 2 ci-contre). Où les chercher ? Les typhlodromes se rencontrent principalement sur la face inférieure des feuilles. Ils se déplacent en général le long des nervures. Pho to 2 De quoi se nourrissentnourrissent-ils ? Ce sont des prédateurs naturels des acariens jaunes et rouges, des pucerons et des larves de thrips. Où passentpassent-ils l’hiver ? Les femelles se mettent à l’abri sous les écorces. Elles sortent de leur hivernation pour chercher leur nourriture et pondre. Vous p ouvez favoris présen er notr ce en im e 3 p lantan to o h P t des h diversi aies fiées au tours d e vos parcell es ! Voici q uelque s uns d e nos a rbres p Charm référés e comm : u n , la urier t chêne p in, lier édoncu re, nois lé, sure etier, au noir , aulne frêne c commu ommun n, .... Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 2 Arboriculture Maraîchage Grandes cultures Coccinelles Il existe de nombreuses espèces de coccinelles de taille, de forme et de couleur variées. En France il existe environ 100 espèces de coccinelles différentes. Comment les reconnaître ? – Les œufs ovales mesurent de 0.4 à 2 mm de long, de couleur jaune orangée, pondus en paquet près des pucerons ou des cochenilles suivant le régime alimentaire de l’espèce concernée. (photo 4 ci-contre) – Les larves des coccinelles (photo 5 ci-dessous) sont allongées, de couleur gris-bleuté Pho to 4 avec des taches dorsales orangées. Leur corps est recouvert de petits « pics » poilus. Les larves consommatrices de cochenilles (photo 6 ci-dessous) sont plus noires et plus trapues que les larves consommant préférentiellement des pucerons. Photo 6 Photo 5 De quoi se nourrissentnourrissent-elles ? Ce sont des prédateurs naturels des pucerons (photos 7, 8 ci-contre), des acariens et des cochenilles. La larve de la coccinelle à sept points peut consommer jusqu’à 800 pucerons pour son développement. L’adulte au cours de sa vie peut en consommer 3000. Pho to oto Ph 8 Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 3 7 Coccinelles...suite Quel est leur cycle de vie ? Cycle de la coccinelle à 7 points Photo 12 Photo 9 Photo 10 Photo 11 Photo 13 En général, les coccinelles pondent une fois au printemps. Le nombre de pontes peut varier suivant les espèces. Photo 14 Durée de vie > 1 an et jusqu’à 3 ans. Suivant les espèces, les coccinelles passent l’hiver dans des abris, les feuilles mortes, les écorces et les maisons. Vous p ouvez favoris er notre p résence versifié en imp es auto lantan urs de t des ha vos par Ces haie ies di5 celles ! s nous Photo 1 permett ront de passer Voici q l’hiver uelque à l’abri s uns d Charm ! e nos a e comm r b un, Lau res pré rier ti fé r é s : n, Saule blanc, commu cornou n , il fu le r sangu sain d’E Vous p in, frên urope.. ouvez .. e aussi fa b r iq uer un Au prin abri d’h temps iverna les prem tion (p ières p age 17 lantes de la n ) de bord ourritu de cham re aprè s notre ps nou s offrir période ont d’hiver nage ! Remarque : Chaque espèce de coccinelle affectionne des lieux préférentiels. Ainsi la coccinelle à 2 points sera présente au niveau de la strate arbustive, tandis que la coccinelle à 7 points affectionnera principalement la strate herbacée, tout comme la coccinelle jaune et noire à 14 points très fréquente dans les céréales (photo 16 ci-contre). Phot o Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 16 4 Le point sur … les coccinelles asiatiques ! Attention aux coccinelles asiatiques Ces coccinelles ont été introduites comme agents de lutte biologique parce qu'elles sont plus gourmandes que nos coccinelles. Mais elles s’attaquent aussi aux coccinelles locales et peuvent se nourrir de fruits tels que les raisins. Comment différencier les coccinelles asiatiques H.axyridis des coccinelles locales ? Schéma 1 : les grands types de coccinelles asiatiques H.axyridis (A.GIRAUD) La grande variabilité des coccinelles asiatiques, au niveau de la couleur et de la forme des dessins présents sur les ailes complexifie sa reconnaissance. – Sa taille : 5 à 8 mm – La larve est de couleur gris-noire et possède deux bandes orange parallèles sur le dos (photo 17 ci-dessous) – La tête de l’adulte peut présenter 3 types de dessins (Voir schéma 1 ci-contre) Remarque : Le nombre et la forme des taches sur les ailes sont variables. La couleur des ailes peut varier entre noire, orange et rouge. Il existe également des espèces locales ayant des taches en forme de patte de chat sur leur tête mais ces espèces sont plus petites que les coccinelles asiatiques. Pour un œil non averti la distinction est difficile. 7 to 1 Pho Inspiré de T.Adrians, L.Hautier et al « La coccinelle asiatique Harmonia axyridis ». Insectes, 2005(), n°136, p7-11. Pho t o1 8 oto Ph 19 Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 5 Arboriculture Maraîchage Grandes cultures Chrysopes et hémérobes Comment les reconnaître ? Les chrysopes et les hémérobes appartiennent à l’ordre des Névroptères. Les chrysopes – Les œufs sont de forme ovoïde et situés à l’extrémité d’un filament dont la longueur peut atteindre 8 mm (photo 20 ci-contre). Ces œufs sont en général situés sur la face inférieure des feuilles. Phot o 20 – Les larves sont de couleur brune avec des lignes longitudinales plus foncées. Le corps est recouvert de petits « pics » velus. Elles possèdent de longs crochets buccaux, plus longs que la tête. (photo 21 ci-contre). – Les adultes ont une taille comprise entre 1 et 1.5 cm. Elles possèdent de longues antennes, les yeux sont de couleur or et leurs ailes sont transparentes. La couleur du corps peut varier suivant la saison, vert en été à brun-rouge en automne sous l’influence du froid (photos 22 et 23 ci-dessous). Crochets buccaux c c Pho 22 Photo Photo 21 to 2 3 Les hémérobes – Les œufs sont ovales, de couleur beige mais contrairement à ceux des chrysopes, il n’y a pas de filament, ils sont directement posés sur la feuille. – Les larves d’hémérobes sont plus minces, elles sont lisses (sans « pics » ) avec peu ou pas de poils. Les crochets buccaux sont plus courts que la tête et moins incurvés. (Photo 24 ci-contre). – Les adultes ont un corps légèrement velu, de couleur beige à brun (photo 25 ci-dessous). Certaines espèces, de part leur apparence miment une feuille morte (photo 26 ci-dessous). Phot o 24 c c Photo 25 Ph ot o 26 Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 6 Chrysopes et hémérobes...suite Où les chercher ? Les œufs des chrysopes se trouvent sur la face inférieure des feuilles. Ceux des hémérobes sont posés sur les feuilles ou sur l’arbre. Par la suite, larves et adultes se déplacent sur les végétaux en fonction de la disponibilité des proies. De quoi se nourrissentnourrissent-elles ? Les larves de chrysopes se nourrissent de pucerons (jusqu’à 500 au cours de leur développement, qui dure 15 à 20 jours), d’acariens, de cochenilles, d’aleurodes, de jeunes chenilles (arpenteuses, noctuelles, piérides, teignes par ex), d’œufs de psylles, de cicadelles, de doryphores (photo 27 ci-contre : larve de chrysope dévorant une larve de doryphore). La chrysope commune adulte se nourrit de pollen, nectar et miellat. D’autres espèces une fois adultes s’attaqueront toujours à des insectes. Les hémérobes larves et adultes sont particulièrement voraces et se nourrissent de pucerons et d’acariens. Elles se régalent avec le puceron vert du pommier. Les adultes consommeront également du pollen et du nectar. Quel est leur cycle de vie ? Photo Entre le stade larvaire et le stade adulte la chrysope va se métamorphoser dans un cocon soyeux blanc de 3 mm de diamètre. Ce cocon se trouve sur les feuilles ou sur les écorces. Lorsque les jours diminuent ces petits auxiliaires se dirigent vers les sous-bois, les feuilles sèches, les écorces… pour s’abriter et passer l’hiver. Suivant les espèces l’hivernation se ferra, soit au stade larvaire, protégé ou non par un cocon, soit au stade adulte. Vous p ouvez favoris implan er notr 8 ta 2 e prése nt des to Pho nce en haies d iversifié es auto vos par urs de celles ! Voici q uelque s uns d e nos a Charm rbres p e comm référés un, lau : rier tin , noiset aulne c ier, till ommun eul, sur ., fusain eau no Vous p d’Euro ir, ouvez pe…. aussi fa briquer u n abri Les pra d’hiver iries, ja nation chères (page 17 e t bandes bienve ) enherb nues po ées son ur nou t égale s appor ment ter nec tar et p ollen. Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 7 27 Arboriculture Maraîchage Forficules Ces petits insectes sont des auxiliaires méconnus, souvent détruits par méconnaissance. Comment les reconnaître ? Les forficules sont de forme allongée, de couleur brune, mesurant de 1 à 2 cm (photo 29 ci-contre) Elles sont munies de pinces abdominales fortement recourbées chez le mâle, plus fines et droites chez la femelle (photo 30 ci-contre à gauche le mâle à droite la femelle). Ces pinces leurs permettent de replier leurs ailes après le vol. Ces ailes ne sont pas visibles au repos puisqu’elles sont repliées et protégées. 9 to 2 Pho Où les chercher ? Phot Les forficules cherchent des milieux frais et fuient la lumière. o 30 On les trouvera dans les crevasses du sol, sous les écorces, dans les tiges creuses, au cœur de grosses fleurs, dans les fruits. C’est un insecte nocturne qui sort la nuit pour se nourrir. Remarque : Il est bien souvent attribué aux forficules des dégâts sur fruits pour lesquels elles ne sont pas responsables. Ces petits insectes s’abritent dans les plaies des fruits. Ces plaies ont bien souvent d’autres origines tel que des piqûres dues aux frelons. De quoi se nourrissentnourrissent-elles ? Les forficules sont de grandes consommatrices de pucerons et de psylles. Elles se nourrissent également d’œufs et de larves d’insectes mais aussi de lichens, champignons microscopiques et quelque fois de végétaux tendres (surtout lors des périodes sèches) tels que les fruits trop mûrs, déjà piqués par les frelons. Elles nettoient également le sol en consommant des débris végétaux. Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 8 Forficules...suite Quel est leur cycle de vie ? Durée de vie > 1 an. Aux premières gelées d’automne, les forficules s’enfouissent dans le sol pour hiberner. Les femelles pondent sous les écorces, dans les feuilles mortes, dans le sol. Elles veillent sur leurs œufs, les lèchent, les retournent pour éviter le développement de moisissures. Les soins seront assurés jusqu’à ce que les jeunes soient autonomes en fin d’hiver (comportement unique chez les insectes). (photos 31 et 32 ci-dessous). Photo 31 Phot o 32 ce en résen e otre p n r urs d e s vori s au t o a e f é i z f i e s ver pouv ies di Vous des ha t es ! n a t c n ar ell impla vos p : férés 3 es pré r b 3 r a o . no s ot rsault n s de Ph ue s u le ma u lq a e s u , q re Voici pourp ). , saule age 18 ir o n bris (p u a a e n r u u ue r tier, s fabriq Noise n o us i s s u za pouve Vous Le saviezsaviez-vous ? Le nom commun de perce-oreille provient du fait que nos pinces ressemblent aux outils utilisés autrefois par les bijoutiers pour percer les oreilles. Nous sommes inoffensives et ne vous ferons aucun mal ! Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 9 Maraîchage Grandes cultures Carabes Les carabes sont très sensibles aux produits phytosanitaires et à la modification du milieu (pratiques culturales intensives). Ils deviennent donc de plus en plus rares alors qu’ils sont très utiles aux agri- Comment les reconnaître ? – Les œufs sont de forme ovale et de couleur jaunâtre enfouis dans le sol (Photos 34 et 35 ci-contre). – Les larves vivent dans le sol, elles sont allongées et ne ressemblent pas aux adultes (photo 36 ci-contre). Pho t – Les adultes ont une forme allongée, possèdent de grandes antennes, leur o 34 corps est dur de couleur sombre avec, le plus souvent des reflets métalliques (photos 37 et 38 ci–dessous). La taille varie suivant les espèces. Photo 37 Photo Photo 3 8 35 Photo 3 6 Où les chercher ? Les larves vivent dans le sol. Elles peuvent en sortir pour se nourrir mais chassent aussi dans le sol. Les adultes vivent sur le sol et chassent sur terre, voire sur les plantes pour les plus petits. Adultes et larves sont nocturnes. De quoi se nourrissentnourrissent-ils ? Les carabes sont voraces (surtout les larves) et efficaces (En 3h les carabes peuvent manger 3 fois leur propre poids), ce qui en fait des auxiliaires importants. Leur nourriture se compose de limaces (attention aux anti-limaces qui intoxiquent les carabes), pucerons, altises, charançons, taupins, cicadelles, chenilles diverses (pyrales, noctuelles, tordeuses), méligèthes, blaniules, scutigérelles. Quel est leur cycle de vie ? Suivant les espèces, le cycle de vie peut être différent, mais en général, les carabes se reproduisent au printemps, pondent dans le sol, vivent en tant que larve dans le sol et hivernent sous forme adulte ou larvaire. ! Attention aux bêchages es. référé ales p t é g é les ce s v usses, d’espè les mo s pas t n s o ier ’e v c n’a réfug cie, Nous appré , o u se s n e o e. r l’ r b e e her é les pi Ce q u est en aux, e t r é è g i é is sv la l T! débri 39 rsque S TOU R PA to aies lo E h Y s o e O l Ph sous NETT S NE ALOR trop profond ils peuvent détruire les œufs et les larves. Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 10 Maraîchage Grandes cultures Staphylins Comment les reconnaître ? – Les larves sont allongées, avec 3 paires de pattes et des appendices articulés à l’extrémité de l’abdomen. Elles sont de couleur sombre. (Photo 40 ci-contre). Append ices articu lé s – Les adultes ont un corps élancé, ils ont une couleur brun-noir et peuvent voler sur de courtes distances (les ailes ne sont pas visibles au repos) (Photo 41 ci-dessous). Lorsque les staphylins se sentent menacés ils optent pour une attitude caractéristique : ils ouvrent les mandibules (pinces de la tête) et redressent l’extrémité de leur abdomen pour présenter leurs glandes défensives. (Photo 42 ci-dessous) o Phot 41 Phot o Photo 40 42 Où les chercher ? Larves et adultes sont actifs la nuit. Les larves vivent dans le sol. Les adultes se protègent la journée sous des débris végétaux, des pierres, des écorces, dans les prairies, sous les haies... De quoi se nourrissentnourrissent-ils ? Ce sont des prédateurs voraces. Les larves sont aussi gourmandes que les adultes. Leur nourriture se compose de limaces, pucerons, thrips, aleurodes, cicadelles, chenilles, blaniules, scutigérelles, taupins, charançons, œufs divers (mouche du choux par exemple)… (Photo 43 cicontre : larve dévorant un escargot). Pho Quel est leur cycle de vie ? to 4 3 Les staphylins ont une ou plusieurs générations par an. Ils hivernent au bord des champs, dans les tas de pierres, les paillis, les pots de fleurs renversés, les débris végétaux... s. éférée les pr a t é , g étaux ces vé is vég d’espè r s b a é p d ns s t les n’avo s haie e, c’es Nous ous le préci s p r a e i n e l’o . réfug Ce q u erbée ou se st enh erres, e i e p T! r s è le 44 S TOU la lisi R PA to rsque E lo Y o O Ph NETT S NE ALOR ! Attention aux bêchages trop profond Ils peuvent détruire les œufs et les larves. Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 11 Arboriculture Maraîchage Grandes cultures Punaises prédatrices Comment les reconnaître ? – Les larves ressemblent aux adultes mais sans les ailes. – Il existe plusieurs espèces de punaises prédatrices, appartenant à différentes familles (Miride, Nabide, Anthocoride). Elles ont en commun une disposition des ailes à plat sur l’abdomen. La base des ailes laisse apparaître une forme triangulaire très nette sur le thorax (photo 45, 46 et 47 ci-dessous). La tête est avancée à l’horizontale et bien visible. Forme triangle n pucero Forme triangle Forme le triang Photo 45 irides d es M Famille Famille Photo 46 Photo 47 des Na bides Famille des Anthocorides Où les chercher ? Suivant les espèces, on les trouvera dans les arbres et arbustes ou dans les plantes herbacées. De quoi se nourrissentnourrissent-elles ? Ce sont des prédateurs naturels des acariens, des psylles du poirier, de la pyrale du maïs, des thrips, des pucerons, des cicadelles, noctuelles, aleurodes, tordeuses, piérides, teignes, chenilles arpenteuses. La larve est aussi vorace que l’adulte. En 20 jours, cycle de développement d’une larve d’Anthocoride, celle-ci peut dévorer 300 à 600 acariens ou 100 à 200 pucerons. Un adulte peut ingérer 100 acariens par jour. Quel est leur cycle de vie ? Suivant les familles, le cycle de vie est différent. Les Nabides par exemple, pondent en été, les œufs vont passer l’hiver dans la végétation et écloront au printemps. Les larves deviendront adultes en juillet-août. Chez les Anthocorides, se sont les adultes qui hivernent. Pour les protéger, vous pouvez conserver des zones de friches pour l’hiver. Les punaises apprécient également les haies comme abri d’hivernage et les écorces. ésence en er notre pr s ez favoris v ou p s ou tours de vo V ersifiées au iv d s ie ha t des implantan parcelles ! 48 préférés : to nos arbres de s un Pho es qu Voici quel lé, e pédoncu setier, chên oi n , un m ... m âtaignier. Charme co mmun, ch c, aulne co an bl le u sa ! Attention aux insecticides, les punaises y sont très sensibles. Utiliser une gamme peu nuisible. Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 12 Arboriculture Maraîchage Grandes cultures Araignées Ce sont de véritable chasseresses des ravageurs des cultures. 40 à 70% des proies capturées sont des insectes ravageurs des cultures. Où les chercher ? Suivant les familles, on les trouvera, dans les haies, sous les feuilles, dans les cultures, dans les fleurs et d’autres sur le sol. o 49 Phot 50 Photo Photo Photo 53 51 De quoi se nourrissentnourrissent-elles ? Pho to 5 4 Photo 52 Redoutables prédatrices, leur régime alimentaire est uniquement constitué d’insectes tel que les pucerons, les aleurodes, les mouches, les cécidomyies, les thrips, les psylles et les cicadelles. Quel est leur cycle de vie ? Suivant les espèces, la longévité d’une araignée varie de quelques mois à plusieurs années. Elles sont abondantes et actives au printemps et à l’automne. Les œufs sont souvent pondus à l’automne dans un cocon de soie. Certaine transporte leur cocon avec elle, jusqu’à éclosion des œufs. D’autres l’abandonnent avant de mourir. Elle le fixe à une herbe, une branche, dans une feuille, un abri divers… Ces nids peuvent contenir, suivant la taille de l’araignée, entre un et plusieurs milliers d’œufs qui écloront au printemps. Ces futurs nouveau-nés seront, une fois devenus adultes, une bénédiction : GARDEZ VOUS BIEN DE DETRUIRE LES COCONS ! présence en oriser notre v fa ez v Vous pou autours de versifiées di s ie ha s t de implantan s! vos parcelle és : 5 5 bres préfér to s de nos ar un es Pho qu el Voici qu reau onculé, su , Chêne péd n ti r ie ur ne.... mmun, la orne lanta Charme co mmun, vi co e ln au noir, pierres, des tas de ez laisser uv po s er u s et conserv protéger vo ux nichoir Pour nous ie v es d s, les haies ou t, des pailli rcelles, sous du bois mor pa de rd bo . enherbés en on fauchée des espaces e prairie n d ie rt une pa ! Attention nous sommes très sensibles aux produits phytosanitaires ! Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 13 Arboriculture Maraîchage Grandes cultures Syrphes Comment les reconnaître ? – Les larves mesurent de 1 à 2 cm. Leur couleur varie entre le gris-vert et le jaune. (Photo 56 ci-contre). – Les pupes (stade entre larve et adulte) ont une forme de goutte d’eau. Leur couleur évolue pendant la métamorphose. (Photos 57 et 58 ci-dessous). – Les adultes sont souvent confondues avec les guêpes de part leur mimétisme. Phot o En effet, pour effrayer leurs prédateurs, elles ont l’allure d’une guêpe mais ne piquent pas (ce sont des diptères comme les mouches). Les différences : elles n’ont pas de taille de guêpe, elles ont un vol stationnaire avec des déplacements par à-coups, elles possèdent seulement 2 ailes (guêpe 4), leurs antennes sont très courtes. Elles ont une taille comprise entre 8 et 15 mm. (Photos 59 et 60 ci-contre). Photo 56 59 60 Photo 57 Photo Photo 58 De quoi se nourrissentnourrissent-elles ? Ce sont les larves qui sont de véritables prédatrices de pucerons et de psylles. Au cours de sa vie larvaire (environ 10 jours), la larve consomme entre 250 et 400 pucerons. Leur présence précoce au printemps permet de réduire considérablement les populations de pucerons. Les adultes consomment du nectar et du pollen, ce sont des pollinisateurs. Quel est leur cycle de vie ? Les œufs (1 mm de long, blanc) sont pondus isolément ou par petit groupe, collés sous les feuilles à proximité des pucerons. La larve a une activité nocturne. Au bout de 10 jours, elle se transformera en pupe. La pupe donnera après métamorphose un adulte. Suivant les espèces, l’hivernation se fait à l’état larvaire ou adulte au niveau des prairies et jachères. Les femelles peuvent pondre de 500 à 1000 œufs par an si la quantité et la qualité de nourriture (pollen et nectar) est suffisante. des implantant présence en re ot n er is ! ez favor s parcelles Vous pouv tours de vo rsifiées au ve di s ie ha : es préférés de nos arbr s un 1 es qu 6 Voici quel to Pho noir. tier, sureau Saule, noise ison tes à flora r des plan lle a st in i ez auss rtent de Vous pouv ultes qui so e urrir les ad no r u po es pour qu précoces son tardiv ai or fl à antes e et des pl l’hivernag l’hiver. l’on passe ! Attention, ne pas traiter pendant les heures de butinages s’il y a des fleurs à proximité ! Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 14 Arboriculture Maraîchage Grandes cultures Les autres auxiliaires Les insectes parasitoïdes Ce sont des insectes de la famille des guêpes (hyménoptère) ou des mouches (diptère). Ces insectes parasitoïdes ont besoin d’un insecte hôte pour se développer lors de leur stade larvaire. Ce sont donc les larves qui vont nous intéresser en temps qu’auxiliaire. Pendant leur développement les larves vont se nourrir de l’hôte sans le tuer, puis une fois leur développement terminé elles tueront l’hôte pour en sortir. Une grande partie des ravageurs des cultures peuvent être parasités (pucerons, cicadelles, chenilles divers, méligèthes, altises, charançons…) Guêpe paras itoïde Pucero n Photo Photo 62 : ponte d’une guêpe parasitoïde à l’intérieur d’un puceron. Favoriser la présence des adultes par des zones fleuries et des haies. Les oiseaux Les oiseaux ont des régimes alimentaires variés. La plupart des rapaces vont essentiellement se nourrir de rongeurs et de passereaux. Mésange bleue Le rouge-queue, l’alouette des champs, l’hirondelle, les mésanges… vont se nourrir de pucerons, chenilles, charançons, pyrales, cochenilles… Un couple de mésanges bleues et sa nichée vont consommer 500 insectes et chenilles par jour. L’implantation de haies et de zones fleuries leur permettront de trouver des endroits pour nicher et se reproduire. Photo 6 3 Vous pouvez également construire des nichoirs pour attirer certaines espèces (page 18). Hérissons, renards et chauvechauve-souris Les hérissons sont de petits mammifères qui se nourrissent de limaces, d’escargots, d’œufs et de larves d’insectes ravageurs (chenilles, hannetons, charançons…) mais également de fruits tombés au sol. Vous pouvez favoriser leur présence grâce à l’implantation de haies, en laissant des feuilles, des brindilles, des souches, des ronces... Vous pouvez également construire des abris pour qu’ils passent l’hiver (page 18) Mais attention ne les attirés pas si vous devez mettre de l’anti-limace sur votre culture puisqu’ils ingèreront les limaces empoisonnées et s’intoxiqueront à leur tour. Les renards sont des mammifères qui se nourrissent essentiellement de petits rongeurs (6 à 10000 par an), de fruits, de reptiles et d’insectes. Sa nourriture principale n’est pas constituée de volailles. Il n’en capture guère que dans les endroits non grillagés ou lors des lâchés de volailles-gibiers. Les chauves-souris sont également des petits mammifères exclusivement insectivores (papillons divers, mouches, pucerons ailés, hannetons…) Une pipistrelle (espèce de chauve-souris la plus commune et la plus petite 6 cm de long) consomme 3000 insectes par nuit. Attention, elles peuvent s’empoisonner avec des insectes touchés par des insecticides. Toutes les espèces sont protégées. Le manque d’abris les font disparaître, vous pouvez construire des abris artificiels pour les préserver (page 18). Pipis t Photo 65 Phot o relle 66 4 Photo 6 Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 15 62 Favoriser les auxiliaires en connectant les habitats Vos cultures sont pour nous un gardegarde-manger ! Nous devons aussi nous abriter et trouver des lieux pour nous reproduire, c’est pourquoi nous préférons nous installer sur des parcelles non loin de haies, de bandes enherbées… Ce sont pour nous, des milieux de transition qui nous permettent d’être à l’abri de nos prédateurs sans être loin de notre nourriture. Vous pouvez favoriser notre présence grâce à l’implantation de différents aménagements. Ba n des ries ères fleu Les jach se e quoi vera d u o de tr z s asse On y n’y a pa l ’i s r re lles. restau os parce re sur v i la nourritu l’hiver s un abri ra e v u o ée. On y tr été broy n’a pas jachère Photo 67 enhe On rbée pour s r a vous s’y r éfug inter i e cultu vien r lor drez re. sque sur votr Si e le p o ll e p rés n e ents t le cert nour n ec t ains ritur ar e r y t force y iche r o uv s. e r o n s o nt pour t u repr ne endr e d es Ph ot o 68 Haies, li sières de Ces amé forêts nagemen ts p ré sents sur modifiés le long te par l’Hom rme et m me nous passer l’h oins permette iver et no nt de nou us reprod s abriter ui re pour . Ils permet tent égale m ent de pro ravageurs téger vos en faisan cultures t écran. des prem iers Certains d’entre n o u s y trouv saison. eront leu r nourritu re pour le début de la ux s milie Autre r bonheu leur t , n s e ro h e uv branc s tro rre, de ie Certain p e d n tas s mort… dans u d’arbre s ! e h c u o s TOUT s de R PAS E Y O T T NE NE ALORS ! Pens ez s!!! liez pa b u ’o N aux sibles es sen m ! m o s itaire Nous s ytosan h p s es it iser d produ er util v r es e s n é r bsta c ous p des su u Pour n o s s ciblé s. produit néfaste moins s active -y !!! Evite z d’e n t r eten de pa ir vo rcelle s abo s ent et le rd re le 15 ju 15 m illet, en p ars nous ériod somm e de e repro ductio s n Ph o to 6 9 ATTEN TI ON si vou s souh a it e z éviter le implante s espèc r une es de la haie, cultivée famille pour lim de la pla iter la maladie nte transm s (au ission d bépine bactérie es sensible n, prun us sens au fe u ible à la Penser sharka). à introd uire de diversif s espèc iées, ce es loca rtaines les et par exe à feuilla mple. ge pers istant Le saviezsaviez-vous ? De nombreux insectes phytophages (qui se nourrissent des plantes) ravageurs des cultures se nourrissent des plantes cultivées faute de mieux. C’est pourquoi il est utile de conserver des zones sauvages (prairies, haies, berges…) Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 16 Protéger les auxiliaires en fabriquant des abris Abri d’hivernation pour coccinelles Matériel : Planches de bois non traitées – pour le fond 1 et le toit 2 : 2 planches de 20*15 cm épaisseur 1 cm. – Pour les 6 cloisons intérieures 3 : 6 planches de 20*15 cm épaisseur 0.5 cm. (On peut mettre plus de cloisons) – Pour les côtés 4 : 2 planches de 7.5*15 cm épaisseur 1 cm. – Pour étanchéifier le toit 5 : toile étanche ou ardoise de 25*15 cm. Schéma 2 : abri à coccinelles Construction : Clouer ou visser les cloisons, le plancher et le toit sur les côtés en les espaçant de 5 mm les une des autres. Le toit doit être recouvert d’un matériau étanche pour le protéger des pluies. Position de l’abri : Le positionner dès la fin de l’été jusqu’à mai. Veiller à ce que le refuge soit propre lors de chaque installation. Il doit être à l’abri du vent et des pluies dans un endroit ensoleillé. L’abri sera habité petit à petit pendant l’automne. Installer un abri en hauteur (sur un arbre, un muret) et un autre au ras du sol poser sur des pierres par exemple pour éviter le contact direct avec le sol. La différence de positionnement des abris permet le refuge de différentes espèces de coccinelles. Abri d’hivernation pour chrysopes Matériel : bois non traité – Une boîte en bois non traitée avec couvercle. Epaisseur de la boîte 1 à 2 cm pour isoler du froid. – – – – Un grillage 1 pour l’aération et limiter l’humidité 2 petites cales 2 pour poser le grillage De la paille Pour étanchéifier le toit : toile étanche ou ardoise 3 Construction : Schéma 3 : abri à chrysopes, modèle mis au point par INH Angers Le couvercle doit être face à vous. Dans ce couvercle percer des trous de 10 à 15 mm de diamètre. Sur la partie qui ferra le fond de la boîte, fixer les 2 cales et placer sur ces dernières le grillage. Recouvrir le toit d’un matériau étanche. Remplissez ensuite l’abri de paille. Position de l’abri : Le positionnement doit se faire à la fin août. Il sera habité jusqu’en mai. L’abri doit être placé à une hauteur de 1.5 à 2 m sur un piquet par exemple. L’ouverture doit être orientée sud-est à l’abri du vent et des pluies. Lorsque les chrysopes n’hivernent plus (fin mai si le temps le permet) nettoyer l’abri pour l’hiver prochain. Remarque : Pendant leur période d’hivernation, les chrysopes ne restent pas inactives. Lorsqu’il y a des périodes de redoux, elles sortent pour se nourrir de nourriture sucrée (pomme pourrissant au sol). Vous pouvez donc en mettre quelques unes au pied de l’abri. Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 17 Favoriser les auxiliaires en fabriquant des abris Abri pour forficules (perce-oreilles) Matériel : – – – – Un pot de fleurs en terre cuite de 12 à 18 cm de diamètre 1 Du grillage à petites mailles 2 Un fil de fer faisant au moins le double de la hauteur du pot 3 De la paille pour remplir le pot 4 Schéma 4 : abri à forficules Construction : Insérer la paille dans le pot. Faire passer le fil de fer par le trou d’évacuation d’eau, le laisser dépasser suffisamment pour pouvoir accrocher l’abri. Au niveau de l’entrée du pot, positionner le grillage et le maintenir avec le fil de fer. Ce grillage évitera que la paille ne tombe. Position de l’abri : Cet abri doit être positionner de la mi-avril à la fin automne. Ce n’est pas un abris pour hiverner mais pour permettre aux forficules d’avoir un endroit frais la journée. L’abri sera fixé (il ne doit pas bouger avec le vent) autour de la branche d’un arbre ayant des pucerons. Le pot doit être en contact avec l’arbre afin que les forficules circulent correctement. Cet abri peut aussi être posé à terre si les plantes sont envahis par les pucerons. Pensez à nettoyer l’abri pendant l’hiver, pour la saison prochaine. Remarque : Au moment de nettoyer les abris, si vous constatez la présence de petits cocons blancs, ne les détruisez pas. Ce sont des cocons d’araignées qui vont naître au printemps. Attendez la naissance de ces araignées avant de nettoyer votre abri. Vous trouverez sur le site internet du parc naturel des monts d’Ardèche de nombreuses fiches techniques pour accueillir les oiseaux, les petits mammifères (hérissons, chauves-souris) et quelques insectes : http://www.parc-monts-ardeche.fr/v1/rubrique.php3?id_rubrique=278 Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 18 Crédits photographiques Photos 1, 21 : source IFV pôle sud-ouest (http://www.vignevin-sudouest.com) Photo 2 : Source : www.vinipole.com Photos 3, 15, 28, 33, 39, 44, 48, 55, 61 : source : http://www.photo-libre.fr Photos 4, 9 : source : http://histoiresnaturelles.net/ Copyright © Photo-libre.fr Auteur : F.LALEVEE Photos 5, 10, 11, 12, 13, 16, 17, 18, 19, 22, 23, 25, 38, 40, 41, 42, 56, 57, 58, 59, 60 : Source : http://www.entomart.be Auteur ©entomart Photo 6 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : C.FORTUNE Photos 8, 24, 46, 62 : source : http://aramel.free.fr Auteur : Alain RAMEL Photo 27 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : E.PREVOT Photo 43 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : M.PONSOT Photo 45 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : J.GOUZANET Photo 47 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : M.CHEVRIAUX Photo 14 et 52 : source : www.cedricauburtin.blogspot.com Auteur : Cédric AUBURTIN Photos 29, 30, 31, 32, 34, 35, 36, 37 : Source : http://www.insectes-net.fr Auteur : André LEQUET Photo 20 : Auteur : Angélique GIRAUD Photo 26 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php (association Arthropologia) Saint Andéol le Château (69) - Juin 2003 Photo 50 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php (association Arthropologia) Saint Léons du Lévézou (12) - Juillet 2004 Photo 49 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php Marne - 2010 Photo 64 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php Vallée de la Selle (59) - décembre 2010 Photo 65 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php Corse - Juillet 2003 Photo 66 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php Savoie - 2011 Auteur : © Hugues Mouret Auteur : © Hugues Mouret Auteur : Ludovic Azevedo Auteur : Jean-Michel SzczytAuteur : Guy Sabattier Auteur : Vincent Guili—Haute- Photo 7 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : XIIIfromTOKYO Photo 51 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Alvesgaspar Photo 53 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Jean-Jacques MILAN Photo 54 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Brian0918 Photo 63 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Maximilian Dorsch Photo 67 Jachère fleurie à l'initiative des chasseurs, agriculteurs et du conseil général des Landes. Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Jibi44 Photo 68 Chenal enherbé à Velm (Belgique). Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Evrardo Photo 69 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Nicholas Schéma 1, 2, 3 et 4 : réalisation Angélique GIRAUD Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012 19 Références bibliographiques Articles : B. GRAF, H. HÖHN, L.SCHAUB et B.BLOESCH. Agroscope Changins-Wädenswil ACW. Les punaises prédatrices [en ligne]. Disponible sur <http://www.agroscope.admin.ch>. (Consulté en août 2012). Ch.LINDER et H.HÖhn « La coccinelle asiatique : une menace réelle pour notre viticulture ? ». Revue Suisse de viticulture arboriculture horticulture, 2007, Vol 39 , n°3, p 214-215 L.SCHAUB, B.BLOESCH, B. GRAF et H. HÖHN. Agroscope Changins-Wädenswil ACW. Chrysopes et hémérobes [en ligne]. Disponible sur <http://www.agroscope.admin.ch>. (Consulté en août 2012). T.Adriaens, L.Hautier et al « La coccinelle asiatique Harmonia axyridis ». 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