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Les auxiliaires des cultures - Synagri.com
« Les auxiliaires des cultures
arboriculture, maraîchage, grandes cultures »
Auteur : GIRAUD A . - CHAMBRE D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE
Date de parution : Octobre 2012
Ce document est la propriété exclusive de la Chambres d'Agriculture de l’Ardèche.
Reproduction interdite sans accord préalable.
Les auxiliaires des cultures
arboriculture, maraîchage, grandes cultures
Certaines maladies ou prédateurs des cultures peuvent être limités grâce à
l’intervention d’auxiliaires, permettant ainsi une moindre utilisation des
produits phytosanitaires.
Les auxiliaires sont surtout représentés par les insectes. On trouve
également des araignées, des oiseaux, des petits mammifères, des
serpents…
Est nommé auxiliaire tout être vivant qui, par son mode de vie
(alimentation, développement) régule naturellement une ou plusieurs
populations de ravageurs.
Les différentes fiches techniques de ce document vous permettront
d’identifier les principaux auxiliaires présents en arboriculture, maraîchage
et grandes cultures. Vous trouverez de nombreuses photographies, le mode
de vie simplifié de chaque auxiliaire, son régime alimentaire (quels
ravageurs sont visés par l’auxiliaire), par quels moyens favoriser leur
présence.
En haut à droite de chaque fiche vous trouverez les cultures concernées
(arboriculture, maraîchage et grandes
l’auxiliaire décrit.
culture) par la présence de
Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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Arboriculture
Maraîchage
Grandes cultures
Acariens prédateurs
Typhlodromes
Comment les reconnaître ?
– Les œufs sont transparents et invisibles à l’œil nu.
– Les larves sont transparentes et possèdent 3 paires de pattes
(photo 1 ci-contre).
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– Les adultes sont visibles à l’œil nu (0.5 mm) mais l’usage d’une loupe est recommandée.
Ils ont une forme de poire (partie antérieure plus fine que la partie postérieure) et
sont très mobiles. Leur couleur est jaune translucide lorsqu’ils sont à jeun mais,
attention, s’ils viennent de manger un acarien rouge tel que P.ulmi, ils peuvent se
colorer en rouge (photo 2 ci-contre).
Où les chercher ?
Les typhlodromes se rencontrent principalement sur la face inférieure des feuilles.
Ils se déplacent en général le long des nervures.
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De quoi se nourrissentnourrissent-ils ?
Ce sont des prédateurs naturels des acariens jaunes et rouges, des pucerons et des larves de thrips.
Où passentpassent-ils l’hiver ?
Les femelles se mettent à l’abri sous les écorces. Elles sortent de leur hivernation pour chercher leur nourriture
et pondre.
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Arboriculture
Maraîchage
Grandes cultures
Coccinelles
Il existe de nombreuses espèces de coccinelles de taille, de forme et de couleur variées.
En France il existe environ 100 espèces de coccinelles différentes.
Comment les reconnaître ?
– Les œufs ovales mesurent de 0.4 à 2 mm de long, de couleur jaune orangée, pondus en
paquet près des pucerons ou des cochenilles suivant le régime alimentaire de l’espèce
concernée. (photo 4 ci-contre)
– Les larves des coccinelles (photo 5 ci-dessous) sont allongées, de couleur gris-bleuté
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avec des taches dorsales orangées. Leur corps est recouvert de petits « pics » poilus. Les
larves consommatrices de cochenilles (photo 6 ci-dessous) sont plus noires et plus
trapues que les larves consommant préférentiellement des pucerons.
Photo
6
Photo 5
De quoi se nourrissentnourrissent-elles ?
Ce sont des prédateurs naturels des pucerons (photos 7, 8 ci-contre), des acariens et
des cochenilles. La larve de la coccinelle à sept points peut consommer jusqu’à 800
pucerons pour son développement. L’adulte au cours de sa vie peut en consommer
3000.
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Coccinelles...suite
Quel est leur cycle de vie ?
Cycle de la coccinelle à 7 points
Photo 12
Photo 9
Photo 10
Photo 11
Photo 13
En général, les coccinelles pondent une fois au printemps. Le nombre de pontes
peut varier suivant les espèces.
Photo 14
Durée de vie > 1 an et jusqu’à 3 ans.
Suivant les espèces, les coccinelles passent l’hiver dans des abris, les feuilles mortes, les écorces et les maisons.
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Remarque :
Chaque espèce de coccinelle affectionne des lieux préférentiels.
Ainsi la coccinelle à 2 points sera présente au niveau de la strate arbustive, tandis que la coccinelle
à 7 points affectionnera principalement la strate herbacée, tout comme la coccinelle jaune et noire à
14 points très fréquente dans les céréales (photo 16 ci-contre).
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Le point sur …
les coccinelles asiatiques
!
Attention aux coccinelles asiatiques
Ces coccinelles ont été introduites comme
agents de lutte biologique parce qu'elles
sont plus gourmandes que nos coccinelles.
Mais elles s’attaquent aussi aux coccinelles
locales et peuvent se nourrir de fruits tels
que les raisins.
Comment différencier les coccinelles asiatiques H.axyridis des coccinelles locales ?
Schéma 1 : les grands types de coccinelles
asiatiques H.axyridis (A.GIRAUD)
La grande variabilité des coccinelles asiatiques, au
niveau de la couleur et de la forme des dessins présents sur les ailes complexifie sa reconnaissance.
– Sa taille : 5 à 8 mm
– La larve est de couleur gris-noire et possède
deux bandes orange parallèles sur le dos (photo
17 ci-dessous)
– La tête de l’adulte peut présenter 3 types de dessins (Voir schéma 1 ci-contre)
Remarque : Le nombre et la forme des taches sur
les ailes sont variables. La couleur des ailes peut
varier entre noire, orange et rouge.
Il existe également des espèces locales ayant des
taches en forme de patte de chat sur leur tête mais
ces espèces sont plus petites que les coccinelles
asiatiques. Pour un œil non averti la distinction est
difficile.
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Inspiré de T.Adrians, L.Hautier et al « La coccinelle asiatique
Harmonia axyridis ». Insectes, 2005(), n°136, p7-11.
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Arboriculture
Maraîchage
Grandes cultures
Chrysopes et hémérobes
Comment les reconnaître ?
Les chrysopes et les hémérobes appartiennent à l’ordre des Névroptères.
Les chrysopes
– Les œufs sont de forme ovoïde et situés à l’extrémité d’un filament dont la longueur peut
atteindre 8 mm (photo 20 ci-contre). Ces œufs sont en général situés sur la face
inférieure des feuilles.
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– Les larves sont de couleur brune avec des lignes longitudinales plus foncées. Le corps est
recouvert de petits « pics » velus. Elles possèdent de longs crochets buccaux, plus longs
que la tête. (photo 21 ci-contre).
– Les adultes ont une taille comprise entre 1 et 1.5 cm. Elles possèdent de longues
antennes, les yeux sont de couleur or et leurs ailes sont transparentes. La couleur du
corps peut varier suivant la saison, vert en été à brun-rouge en automne sous l’influence
du froid
(photos 22 et 23 ci-dessous).
Crochets
buccaux
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Photo 21
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Les hémérobes
– Les œufs sont ovales, de couleur beige mais contrairement à ceux des chrysopes, il n’y a
pas de filament, ils sont directement posés sur la feuille.
– Les larves d’hémérobes sont plus minces, elles sont lisses (sans « pics » ) avec peu ou pas
de poils. Les crochets buccaux sont plus courts que la tête et moins incurvés. (Photo 24
ci-contre).
– Les adultes ont un corps légèrement velu, de couleur beige à brun (photo 25
ci-dessous). Certaines espèces, de part leur apparence miment une feuille morte
(photo 26 ci-dessous).
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Chrysopes et hémérobes...suite
Où les chercher ?
Les œufs des chrysopes se trouvent sur la face inférieure des feuilles. Ceux des hémérobes sont posés sur les
feuilles ou sur l’arbre.
Par la suite, larves et adultes se déplacent sur les végétaux en fonction de la disponibilité des proies.
De quoi se nourrissentnourrissent-elles ?
Les larves de chrysopes se nourrissent de pucerons (jusqu’à 500 au cours de leur développement, qui dure 15
à 20 jours), d’acariens, de cochenilles, d’aleurodes, de jeunes chenilles (arpenteuses, noctuelles, piérides,
teignes par ex), d’œufs de psylles, de cicadelles, de doryphores (photo 27 ci-contre : larve de chrysope
dévorant une larve de doryphore).
La chrysope commune adulte se nourrit de pollen, nectar et miellat. D’autres espèces une
fois adultes s’attaqueront toujours à des insectes.
Les hémérobes larves et adultes sont particulièrement voraces et se nourrissent de
pucerons et d’acariens. Elles se régalent avec le puceron vert du pommier. Les adultes
consommeront également du pollen et du nectar.
Quel est leur cycle de vie ?
Photo
Entre le stade larvaire et le stade adulte la chrysope va se métamorphoser dans un cocon
soyeux blanc de 3 mm de diamètre. Ce cocon se trouve sur les feuilles ou sur les écorces.
Lorsque les jours diminuent ces petits auxiliaires se dirigent vers les sous-bois, les feuilles sèches, les écorces…
pour s’abriter et passer l’hiver.
Suivant les espèces l’hivernation se ferra, soit au stade larvaire, protégé ou non par un cocon, soit au stade
adulte.
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Arboriculture
Maraîchage
Forficules
Ces petits insectes sont des auxiliaires méconnus, souvent détruits par méconnaissance.
Comment les reconnaître ?
Les forficules sont de forme allongée, de couleur brune, mesurant de 1 à 2 cm
(photo 29 ci-contre)
Elles sont munies de pinces abdominales fortement recourbées chez le mâle, plus fines et
droites chez la femelle (photo 30 ci-contre à gauche le mâle à droite la femelle).
Ces pinces leurs permettent de replier leurs ailes après le vol. Ces ailes ne sont pas
visibles au repos puisqu’elles sont repliées et protégées.
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Où les chercher ?
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Les forficules cherchent des milieux frais et fuient la lumière.
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On les trouvera dans les crevasses du sol, sous les écorces, dans les tiges creuses, au cœur de grosses
fleurs, dans les fruits.
C’est un insecte nocturne qui sort la nuit pour se nourrir.
Remarque :
Il est bien souvent attribué aux forficules des dégâts sur fruits pour lesquels
elles ne sont pas responsables.
Ces petits insectes s’abritent dans les plaies des fruits. Ces plaies ont bien
souvent d’autres origines tel que des piqûres dues aux frelons.
De quoi se nourrissentnourrissent-elles ?
Les forficules sont de grandes consommatrices de pucerons et de psylles. Elles se nourrissent également
d’œufs et de larves d’insectes mais aussi de lichens, champignons microscopiques et quelque fois de végétaux
tendres (surtout lors des périodes sèches) tels que les fruits trop mûrs, déjà piqués par les frelons. Elles
nettoient également le sol en consommant des débris végétaux.
Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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Forficules...suite
Quel est leur cycle de vie ?
Durée de vie > 1 an.
Aux premières gelées d’automne, les forficules s’enfouissent dans le sol pour hiberner.
Les femelles pondent sous les écorces, dans les feuilles mortes, dans le sol. Elles veillent sur leurs œufs, les
lèchent, les retournent pour éviter le développement de moisissures. Les soins seront assurés jusqu’à ce que les
jeunes soient autonomes en fin d’hiver (comportement unique chez les insectes). (photos 31 et 32
ci-dessous).
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Le nom commun de perce-oreille
provient du fait que nos pinces
ressemblent aux outils utilisés autrefois par les bijoutiers pour percer les oreilles.
Nous sommes inoffensives et ne
vous ferons aucun mal !
Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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Maraîchage
Grandes cultures
Carabes
Les carabes sont très sensibles aux produits phytosanitaires et à la modification du milieu (pratiques
culturales intensives). Ils deviennent donc de plus en plus rares alors qu’ils sont très utiles aux agri-
Comment les reconnaître ?
– Les œufs sont de forme ovale et de couleur jaunâtre enfouis dans le sol
(Photos 34 et 35 ci-contre).
– Les larves vivent dans le sol, elles sont allongées et ne ressemblent pas aux
adultes (photo 36 ci-contre).
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– Les adultes ont une forme allongée, possèdent de grandes antennes, leur
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corps est dur de couleur sombre avec, le plus souvent des reflets métalliques
(photos 37 et 38 ci–dessous). La taille varie suivant les espèces.
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Où les chercher ?
Les larves vivent dans le sol. Elles peuvent en sortir pour se nourrir mais chassent aussi dans le sol.
Les adultes vivent sur le sol et chassent sur terre, voire sur les plantes pour les plus petits. Adultes et larves
sont nocturnes.
De quoi se nourrissentnourrissent-ils ?
Les carabes sont voraces (surtout les larves) et efficaces (En 3h les carabes peuvent manger 3 fois leur propre
poids), ce qui en fait des auxiliaires importants.
Leur nourriture se compose de limaces (attention aux anti-limaces qui intoxiquent les carabes), pucerons, altises, charançons, taupins, cicadelles, chenilles diverses (pyrales, noctuelles, tordeuses), méligèthes, blaniules,
scutigérelles.
Quel est leur cycle de vie ?
Suivant les espèces, le cycle de vie peut être différent, mais en général, les carabes se reproduisent au
printemps, pondent dans le sol, vivent en tant que larve dans le sol et hivernent sous forme adulte ou larvaire.
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Attention aux bêchages
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œufs et les larves.
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Maraîchage
Grandes cultures
Staphylins
Comment les reconnaître ?
– Les larves sont allongées, avec 3 paires de pattes et des appendices
articulés à l’extrémité de l’abdomen. Elles sont de couleur sombre.
(Photo 40 ci-contre).
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– Les adultes ont un corps élancé, ils ont une couleur brun-noir et peuvent
voler sur de courtes distances (les ailes ne sont pas visibles au repos)
(Photo 41 ci-dessous). Lorsque les staphylins se sentent menacés ils
optent pour une attitude caractéristique : ils ouvrent les mandibules (pinces
de la tête) et redressent l’extrémité de leur abdomen pour présenter leurs
glandes défensives. (Photo 42 ci-dessous)
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Où les chercher ?
Larves et adultes sont actifs la nuit. Les larves vivent dans le sol. Les adultes se protègent la journée sous des
débris végétaux, des pierres, des écorces, dans les prairies, sous les haies...
De quoi se nourrissentnourrissent-ils ?
Ce sont des prédateurs voraces. Les larves sont aussi gourmandes que les adultes. Leur
nourriture se compose de limaces, pucerons, thrips, aleurodes, cicadelles, chenilles, blaniules,
scutigérelles, taupins, charançons, œufs divers (mouche du choux par exemple)… (Photo 43 cicontre : larve dévorant un escargot).
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Quel est leur cycle de vie ?
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Les staphylins ont une ou plusieurs générations par an. Ils hivernent au bord des champs, dans
les tas de pierres, les paillis, les pots de fleurs renversés, les débris végétaux...
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Ils peuvent détruire les
œufs et les larves.
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Arboriculture
Maraîchage
Grandes cultures
Punaises prédatrices
Comment les reconnaître ?
– Les larves ressemblent aux adultes mais sans les ailes.
– Il existe plusieurs espèces de punaises prédatrices, appartenant à différentes familles (Miride, Nabide,
Anthocoride). Elles ont en commun une disposition des ailes à plat sur l’abdomen. La base des ailes laisse
apparaître une forme triangulaire très nette sur le thorax (photo 45, 46 et 47 ci-dessous).
La tête est avancée à l’horizontale et bien visible.
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Famille des Anthocorides
Où les chercher ?
Suivant les espèces, on les trouvera dans les arbres et arbustes ou dans les plantes herbacées.
De quoi se nourrissentnourrissent-elles ?
Ce sont des prédateurs naturels des acariens, des psylles du poirier, de la pyrale du maïs, des thrips, des
pucerons, des cicadelles, noctuelles, aleurodes, tordeuses, piérides, teignes, chenilles arpenteuses.
La larve est aussi vorace que l’adulte. En 20 jours, cycle de développement d’une larve d’Anthocoride, celle-ci
peut dévorer 300 à 600 acariens ou 100 à 200 pucerons. Un adulte peut ingérer 100 acariens par jour.
Quel est leur cycle de vie ?
Suivant les familles, le cycle de vie est différent.
Les Nabides par exemple, pondent en été, les œufs vont passer l’hiver dans la végétation et écloront au
printemps. Les larves deviendront adultes en juillet-août.
Chez les Anthocorides, se sont les adultes qui hivernent.
Pour les protéger, vous pouvez conserver des zones de friches pour l’hiver. Les punaises apprécient
également les haies comme abri d’hivernage et les écorces.
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Attention aux
insecticides, les punaises
y sont très sensibles.
Utiliser une gamme peu
nuisible.
Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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Arboriculture
Maraîchage
Grandes cultures
Araignées
Ce sont de véritable chasseresses des ravageurs des cultures. 40 à 70% des proies capturées sont des
insectes ravageurs des cultures.
Où les chercher ?
Suivant les familles, on les trouvera, dans les haies, sous les feuilles, dans les cultures, dans les fleurs et
d’autres sur le sol.
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De quoi se nourrissentnourrissent-elles ?
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Redoutables prédatrices, leur régime alimentaire est uniquement constitué d’insectes tel que les pucerons, les
aleurodes, les mouches, les cécidomyies, les thrips, les psylles et les cicadelles.
Quel est leur cycle de vie ?
Suivant les espèces, la longévité d’une araignée varie de quelques mois à plusieurs années.
Elles sont abondantes et actives au printemps et à l’automne.
Les œufs sont souvent pondus à l’automne dans un cocon de soie. Certaine transporte leur cocon avec elle,
jusqu’à éclosion des œufs. D’autres l’abandonnent avant de mourir. Elle le fixe à une herbe, une branche, dans
une feuille, un abri divers… Ces nids peuvent contenir, suivant la taille de l’araignée, entre un et plusieurs
milliers d’œufs qui écloront au printemps. Ces futurs nouveau-nés seront, une fois devenus adultes, une
bénédiction : GARDEZ VOUS BIEN DE DETRUIRE LES COCONS !
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Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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Arboriculture
Maraîchage
Grandes cultures
Syrphes
Comment les reconnaître ?
– Les larves mesurent de 1 à 2 cm. Leur couleur varie entre le gris-vert et le jaune.
(Photo 56 ci-contre).
– Les pupes (stade entre larve et adulte) ont une forme de goutte d’eau. Leur couleur
évolue pendant la métamorphose. (Photos 57 et 58 ci-dessous).
– Les adultes sont souvent confondues avec les guêpes de part leur mimétisme.
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En effet, pour effrayer leurs prédateurs, elles ont l’allure d’une guêpe mais ne piquent
pas (ce sont des diptères comme les mouches). Les différences : elles n’ont pas de
taille de guêpe, elles ont un vol stationnaire avec des déplacements par à-coups, elles
possèdent seulement 2 ailes (guêpe 4), leurs antennes sont très courtes. Elles ont une
taille comprise entre 8 et 15 mm. (Photos 59 et 60 ci-contre).
Photo
56
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De quoi se nourrissentnourrissent-elles ?
Ce sont les larves qui sont de véritables prédatrices de pucerons et de psylles. Au cours de sa vie larvaire
(environ 10 jours), la larve consomme entre 250 et 400 pucerons. Leur présence précoce au printemps permet
de réduire considérablement les populations de pucerons.
Les adultes consomment du nectar et du pollen, ce sont des pollinisateurs.
Quel est leur cycle de vie ?
Les œufs (1 mm de long, blanc) sont pondus isolément ou par petit groupe, collés sous les feuilles à proximité
des pucerons. La larve a une activité nocturne. Au bout de 10 jours, elle se transformera en pupe. La pupe
donnera après métamorphose un adulte.
Suivant les espèces, l’hivernation se fait à l’état larvaire ou adulte au niveau des prairies et jachères.
Les femelles peuvent pondre de 500 à 1000 œufs par an si la quantité et la qualité de nourriture (pollen et
nectar) est suffisante.
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Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
14
Arboriculture
Maraîchage
Grandes cultures
Les autres auxiliaires
Les insectes parasitoïdes
Ce sont des insectes de la famille des guêpes (hyménoptère) ou des mouches (diptère).
Ces insectes parasitoïdes ont besoin d’un insecte hôte pour se développer lors de leur stade
larvaire. Ce sont donc les larves qui vont nous intéresser en temps qu’auxiliaire. Pendant leur
développement les larves vont se nourrir de l’hôte sans le tuer, puis une fois leur
développement terminé elles tueront l’hôte pour en sortir. Une grande partie des ravageurs
des cultures peuvent être parasités (pucerons, cicadelles, chenilles divers, méligèthes, altises,
charançons…)
Guêpe
paras
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Pucero
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Photo 62 : ponte d’une guêpe parasitoïde à l’intérieur d’un puceron.
Favoriser la présence des adultes par des zones fleuries et des haies.
Les oiseaux
Les oiseaux ont des régimes alimentaires variés. La plupart des rapaces vont essentiellement se
nourrir de rongeurs et de passereaux.
Mésange
bleue
Le rouge-queue, l’alouette des champs, l’hirondelle, les mésanges… vont se nourrir de pucerons,
chenilles, charançons, pyrales, cochenilles… Un couple de mésanges bleues et sa nichée vont
consommer 500 insectes et chenilles par jour.
L’implantation de haies et de zones fleuries leur permettront de trouver des endroits pour nicher et
se reproduire.
Photo 6
3
Vous pouvez également construire des nichoirs pour attirer certaines espèces (page 18).
Hérissons, renards et chauvechauve-souris
Les hérissons sont de petits mammifères qui se nourrissent de limaces, d’escargots, d’œufs et de larves d’insectes
ravageurs (chenilles, hannetons, charançons…) mais également de fruits tombés au sol.
Vous pouvez favoriser leur présence grâce à l’implantation de haies, en laissant des feuilles, des brindilles, des
souches, des ronces... Vous pouvez également construire des abris pour qu’ils passent l’hiver (page 18) Mais
attention ne les attirés pas si vous devez mettre de l’anti-limace sur votre culture puisqu’ils ingèreront les limaces
empoisonnées et s’intoxiqueront à leur tour.
Les renards sont des mammifères qui se nourrissent essentiellement de petits rongeurs (6 à 10000 par an), de
fruits, de reptiles et d’insectes. Sa nourriture principale n’est pas constituée de volailles. Il n’en capture guère que
dans les endroits non grillagés ou lors des lâchés de volailles-gibiers.
Les chauves-souris sont également des petits mammifères exclusivement insectivores (papillons divers, mouches,
pucerons ailés, hannetons…) Une pipistrelle (espèce de chauve-souris la plus commune et la plus petite 6 cm de
long) consomme 3000 insectes par nuit. Attention, elles peuvent s’empoisonner avec des insectes touchés par des
insecticides. Toutes les espèces sont protégées. Le manque d’abris les font disparaître, vous pouvez construire
des abris artificiels pour les préserver (page 18).
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Favoriser les auxiliaires en connectant les habitats
Vos cultures sont pour nous un gardegarde-manger !
Nous devons aussi nous abriter et trouver des lieux pour nous reproduire, c’est pourquoi nous préférons nous
installer sur des parcelles non loin de haies, de bandes enherbées… Ce sont pour nous, des milieux de transition qui
nous permettent d’être à l’abri de nos prédateurs sans être loin de notre nourriture.
Vous pouvez favoriser notre présence grâce à l’implantation de différents aménagements.
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De nombreux insectes phytophages (qui se
nourrissent des plantes) ravageurs des
cultures se nourrissent des plantes cultivées faute de mieux.
C’est pourquoi il est utile de conserver des
zones sauvages (prairies, haies, berges…)
Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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Protéger les auxiliaires en fabriquant des abris
Abri d’hivernation pour coccinelles
Matériel :
Planches de bois non traitées
– pour le fond 1 et le toit 2 : 2 planches de 20*15 cm épaisseur 1 cm.
– Pour les 6 cloisons intérieures 3 : 6 planches de 20*15 cm épaisseur
0.5 cm. (On peut mettre plus de cloisons)
– Pour les côtés 4 : 2 planches de 7.5*15 cm épaisseur 1 cm.
– Pour étanchéifier le toit 5 : toile étanche ou ardoise de 25*15 cm.
Schéma 2 : abri à coccinelles
Construction :
Clouer ou visser les cloisons, le plancher et le toit sur les côtés en les espaçant de 5 mm les une des autres.
Le toit doit être recouvert d’un matériau étanche pour le protéger des pluies.
Position de l’abri :
Le positionner dès la fin de l’été jusqu’à mai. Veiller à ce que le refuge soit propre lors de chaque installation.
Il doit être à l’abri du vent et des pluies dans un endroit ensoleillé. L’abri sera habité petit à petit pendant
l’automne. Installer un abri en hauteur (sur un arbre, un muret) et un autre au ras du sol poser sur des pierres par
exemple pour éviter le contact direct avec le sol. La différence de positionnement des abris permet le refuge de
différentes espèces de coccinelles.
Abri d’hivernation pour chrysopes
Matériel :
bois non traité
– Une boîte en bois non traitée avec couvercle.
Epaisseur de la boîte 1 à 2 cm pour isoler du froid.
–
–
–
–
Un grillage 1 pour l’aération et limiter l’humidité
2 petites cales 2 pour poser le grillage
De la paille
Pour étanchéifier le toit : toile étanche ou ardoise 3
Construction :
Schéma 3 : abri à chrysopes, modèle mis au
point par INH Angers
Le couvercle doit être face à vous. Dans ce couvercle percer des trous de 10 à 15 mm de diamètre. Sur la partie qui
ferra le fond de la boîte, fixer les 2 cales et placer sur ces dernières le grillage. Recouvrir le toit d’un matériau
étanche. Remplissez ensuite l’abri de paille.
Position de l’abri :
Le positionnement doit se faire à la fin août. Il sera habité jusqu’en mai. L’abri doit être placé à une hauteur de 1.5 à
2 m sur un piquet par exemple. L’ouverture doit être orientée sud-est à l’abri du vent et des pluies. Lorsque les
chrysopes n’hivernent plus (fin mai si le temps le permet) nettoyer l’abri pour l’hiver prochain.
Remarque :
Pendant leur période d’hivernation, les chrysopes ne restent pas inactives. Lorsqu’il y a des périodes de redoux,
elles sortent pour se nourrir de nourriture sucrée (pomme pourrissant au sol). Vous pouvez donc en mettre
quelques unes au pied de l’abri.
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Favoriser les auxiliaires en fabriquant des abris
Abri pour forficules (perce-oreilles)
Matériel :
–
–
–
–
Un pot de fleurs en terre cuite de 12 à 18 cm de diamètre 1
Du grillage à petites mailles 2
Un fil de fer faisant au moins le double de la hauteur du pot 3
De la paille pour remplir le pot 4
Schéma 4 : abri à forficules
Construction :
Insérer la paille dans le pot. Faire passer le fil de fer par le trou d’évacuation d’eau, le laisser dépasser suffisamment
pour pouvoir accrocher l’abri. Au niveau de l’entrée du pot, positionner le grillage et le maintenir avec le fil de fer. Ce
grillage évitera que la paille ne tombe.
Position de l’abri :
Cet abri doit être positionner de la mi-avril à la fin automne. Ce n’est pas un abris pour hiverner mais pour
permettre aux forficules d’avoir un endroit frais la journée. L’abri sera fixé (il ne doit pas bouger avec le vent) autour
de la branche d’un arbre ayant des pucerons. Le pot doit être en contact avec l’arbre afin que les forficules circulent
correctement. Cet abri peut aussi être posé à terre si les plantes sont envahis par les pucerons.
Pensez à nettoyer l’abri pendant l’hiver, pour la saison prochaine.
Remarque :
Au moment de nettoyer les abris, si vous constatez la présence de petits cocons blancs, ne les détruisez pas. Ce
sont des cocons d’araignées qui vont naître au printemps. Attendez la naissance de ces araignées avant de nettoyer votre abri.
Vous trouverez sur le site internet du parc naturel des monts d’Ardèche de nombreuses fiches
techniques pour accueillir les oiseaux, les petits mammifères (hérissons, chauves-souris) et quelques
insectes :
http://www.parc-monts-ardeche.fr/v1/rubrique.php3?id_rubrique=278
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Crédits photographiques
Photos 1, 21 : source IFV pôle sud-ouest (http://www.vignevin-sudouest.com)
Photo 2 : Source : www.vinipole.com
Photos 3, 15, 28, 33, 39, 44, 48, 55, 61 : source : http://www.photo-libre.fr
Photos 4, 9 : source : http://histoiresnaturelles.net/
Copyright © Photo-libre.fr
Auteur : F.LALEVEE
Photos 5, 10, 11, 12, 13, 16, 17, 18, 19, 22, 23, 25, 38, 40, 41, 42, 56, 57, 58, 59, 60 :
Source : http://www.entomart.be Auteur ©entomart
Photo 6 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : C.FORTUNE
Photos 8, 24, 46, 62 : source : http://aramel.free.fr Auteur : Alain RAMEL
Photo 27 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : E.PREVOT
Photo 43 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : M.PONSOT
Photo 45 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : J.GOUZANET
Photo 47 : Source : http://aramel.free.fr Auteur : M.CHEVRIAUX
Photo 14 et 52 : source : www.cedricauburtin.blogspot.com
Auteur : Cédric AUBURTIN
Photos 29, 30, 31, 32, 34, 35, 36, 37 : Source : http://www.insectes-net.fr
Auteur : André LEQUET
Photo 20 : Auteur : Angélique GIRAUD
Photo 26 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php
(association Arthropologia) Saint Andéol le Château (69) - Juin 2003
Photo 50 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php
(association Arthropologia) Saint Léons du Lévézou (12) - Juillet 2004
Photo 49 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php
Marne - 2010
Photo 64 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php
Vallée de la Selle (59) - décembre 2010
Photo 65 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php
Corse - Juillet 2003
Photo 66 : Source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php
Savoie - 2011
Auteur : © Hugues Mouret
Auteur : © Hugues Mouret
Auteur : Ludovic Azevedo
Auteur : Jean-Michel SzczytAuteur : Guy Sabattier
Auteur : Vincent Guili—Haute-
Photo 7 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : XIIIfromTOKYO
Photo 51 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Alvesgaspar
Photo 53 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Jean-Jacques MILAN
Photo 54 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Brian0918
Photo 63 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Maximilian Dorsch
Photo 67 Jachère fleurie à l'initiative des chasseurs, agriculteurs et du conseil général des Landes.
Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Jibi44
Photo 68 Chenal enherbé à Velm (Belgique).
Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Evrardo
Photo 69 : Source : http://fr.wikipedia.org Auteur : Nicholas
Schéma 1, 2, 3 et 4 : réalisation Angélique GIRAUD
Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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Références bibliographiques
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Chambre d’Agriculture de l’Ardèche — Angélique GIRAUD — certiphyto 2012
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