" Bien-Être au Travail " au sein de Vivalia : premiers résultats
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" Bien-Être au Travail " au sein de Vivalia : premiers résultats
Bastogne, le 4 février 2016 Enquête « Bien-Être au Travail » au sein de Vivalia : premiers résultats En avril dernier, dans le cadre de la campagne de l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail ayant pour thème la prévention du stress et des risques psychosociaux, Vivalia a invité l’ensemble de ses travailleurs à répondre à un questionnaire destiné à évaluer leur perception de leur situation de travail, à l’occasion des « Journées du Bien-Être au Travail ». Pour ce faire, Vivalia a collaboré avec le Département « Risques psychosociaux » de Mensura (Service Externe de Prévention et Protection) et ISW-Limits (spin-off de la KU Leuven), qui ont mis à disposition de l’Intercommunale un outil standardisé, dénommé « S-ISW » (Short-Inventory on Stress and Wellbeing). L’utilisation de cet outil a permis la structuration de l’enquête auprès des collaborateurs de l’institution. Le questionnaire, court, pratique et validé scientifiquement, avait pour objectif de réaliser l’inventaire des situations à risques dans l’ensemble des établissements de Vivalia. Il comportait 21 questions concernant les possibilités de dommages causés par les conditions de travail (stress, manque de motivation, faits indésirables, absentéisme), tandis que 40 autres questions portaient sur différents facteurs de risques pouvant être à l’origine de ceux-ci. Chaque question demandait une réponse sur une échelle en plusieurs points (de ‘Pas du tout d’accord’ à ‘Tout à fait d’accord’), à l’exception de deux questions relatives à l’absentéisme qui étaient des questions ouvertes. 1.471 réponses, traitées de manière strictement confidentielle par Mensura, ont été répertoriées, ce qui équivaut à un taux de participation de 40 %. Les résultats ont été comparés à un groupe de référence réunissant un total de 15.000 travailleurs issus de différentes entreprises belges. Le fait que ces institutions ne soient pas liées aux métiers de la santé implique néanmoins que certains résultats soient surévalués et doivent donc être accueillis avec précaution et prudence, notamment au regard de critères relevant de la charge de travail. Les premières données présentées correspondent à une vue générale des résultats propres à Vivalia dans son ensemble. Il sera nécessaire de les nuancer sur base des spécificités liées à chaque établissement, secteur, service ou métier. En effet, des différences et particularités, que ce soit dans un sens favorable ou défavorable, sont observées lorsque l’on procède à une analyse détaillée. Premièrement, le graphique de gauche ci-dessous permet de montrer les éléments plus problématiques. Le graphique de droite illustre quant à lui les indicateurs de bien-être neutres et favorables pour Vivalia (en comparaison avec le groupe de référence). Plus les résultats sont proches de 1, plus ils sont favorables. Ces données sont classées par catégorie (stress, motivation, faits indésirables, absentéisme). A propos des faits indésirables, il n’y a pas d’indicateurs saillants. Pour l’absentéisme, il y a lieu d’établir une différence entre la durée de l’absence, plus défavorable chez Vivalia, et la fréquence d’absence, équivalente à celle du groupe de référence. Ci-après, le graphe de gauche permet de déterminer les facteurs de risques les plus problématiques, qui restent néanmoins considérés comme modérés. Celui de droite présente les facteurs neutres et favorables pour Vivalia. Ils apparaissent également par catégorie (charge liée aux tâches, contexte, motivateurs, organisation, équipe). A nouveau, plus les résultats sont proches de 1, plus ils sont favorables. Les cinq axes prioritaires d’action que Vivalia souhaite mettre en œuvre à la lumière de l’ensemble des résultats de l’enquête sont : une identification plus importante aux valeurs de l’institution, des perspectives de bel avenir au sein de l’institution, une organisation du travail plus adaptée dans chaque département, une ambiance sociale plus conviviale dans les services, de plus grandes possibilités de développement dans le travail. Par ailleurs, l’enquête permet d’identifier des groupes à risques, selon différentes catégories sociodémographiques et socio-professionnelles : ceux-ci sont d’abord les travailleurs âgés (> 55 ans), le personnel exerçant dans les services de gériatrie, de psychiatrie, de soins intensifs, les aides-soignants, éducateurs, infirmiers et ouvriers en cuisine. Les conclusions de l’enquête ont été communiquées ce 3 février 2016 aux organisations syndicales lors d’une réunion du Comité de Concertation Bien-Être au Travail et le seront également à l’ensemble des travailleurs via un courrier d’information qui leur parviendra ce 4 février. La réalisation de cette analyse des risques psychosociaux au sein de l’institution revêt une importance fondamentale. En effet, ceux-ci peuvent être évalués et gérés de manière systématique, comme les autres risques en matière de sécurité et de santé au travail. Les avantages d’une gestion des risques psychosociaux et du stress lié au travail sont nettement supérieurs aux coûts de sa mise en œuvre, quelle que soit la taille de l’institution. Être proactif et anticiper les problèmes s’avère dès lors être la manière la plus efficace de prévenir les risques psychosociaux sur le lieu de travail. Durant les prochaines semaines, différents groupes de travail seront créés afin de dégager et proposer des pistes à intégrer dans un plan annuel d’actions et un plan global de prévention à 5 ans, qui seront soumis aux organisations syndicales lors du Comité de Concertation Bien-Être au Travail en juillet. La mise en œuvre d’actions de prévention et de mesures ciblées au bénéfice de chacun représente un objectif prioritaire pour Vivalia qui, consciente que l’environnement professionnel et psychosocial a un impact significatif sur la santé et le bien-être de tous, inscrit au cœur de ses préoccupations le développement d’une politique de bien-être au travail, fondée sur l’identification des facteurs de risques psychosociaux et organisationnels.