federation nationale des salaries de la

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federation nationale des salaries de la
PETITION
NON à la poursuite du recul social
NON à la casse du code du travail
Le 29 mai, une très grande majorité de
salariés a dit NON à un traité qui voulait
constitutionnaliser le recul social.
Chirac, pourtant complètement discrédité n’a
pas compris le message et poursuit la même
politique qu'avant en proposant des mesures
dites en faveur de l'emploi, mais qui ne visent
qu'à casser des droits sociaux.
Comme Balladur en 93, ils frappent le maillon
faible, là où la résistance syndicale est la plus
difficile, en visant les salariés des entreprises
de moins de 20. Ils sont 5 millions de salariés
et la moitié des salariés de la construction.
Pour la CGT, pas de salariat à deux vitesses.
La mesure la plus en vue est la possibilité
pour l'employeur de licencier sans motif et
sans indemnité tout salarié ayant moins de
2 ans d'ancienneté.
Le chèque emploi service, c’est le retour au
travail journalier et à la tâche, légalisant ainsi
le travail non déclaré.
Les mesures Villepin / Chirac constituent un
retour au 19ème siècle qui ne satisfera que les
employeurs.
Ce dont ont besoin les vrais professionnels,
c'est d'ouvriers formés qualifiés avec une
rémunération conséquente et une véritable
sécurité d’emploi sans précarité.
Nous sommes tous concernés, en attaquant
une partie des salariés c'est tous les salariés
qu'on vise.
SOYONS DÉTERMINÉS
A l’appel de la Fédération CGT, tous
en grève dans la construction
le mardi 27 septembre 2005
> Pour les salaires ;
> Pour la retraite à 55 ans ;
> Pour empêcher la casse du Code du Travail.
FEDERATION NATIONALE DES SALARIES DE LA CONSTRUCTION CGT
Case 413, 263 rue de Paris • 93514 Montreuil Cedex • Tél. 01.48.18.81.60 • Télécopie 01 48 59 10 37 • CCP 4115-22 M Paris •
Boite aux lettres (e-mail) : [email protected]
MARDI 27 SEPTEMBRE
POUR LA RETRAITE À 55 ANS,
C’EST LE MOMENT OU JAMAIS DE SE MOBILISER
Souvenez-vous…!
Pour faire croire que leur réforme des retraites était positive, le gouvernement et le MEDEF avaient
promis l'ouverture de négociations pour les métiers pénibles. Depuis le début de l'année 2005, des
négociations ont été ouvertes. Force est de constater que le MEDEF y vient à reculons, refusant a
priori toute possibilité de retraite à 55 ans pour les métiers pénibles. Il fait traîner ces négociations
qui doivent se terminer prochainement.
Aujourd’hui, la CGT exige que les métiers de la construction soient reconnus comme travaux (tous
les salariés de chantier du manœuvre au chef de chantier, y compris les intérimaires) bénéficient
d’un trimestre d’anticipation par année d’exposition (au bout de 20 ans de chantier, c’est la retraite à
55 ans).
Pour que le patronat arrête de faire la sourde oreille, la CGT organise une grande
journée de mobilisation (date de la prochaine négociation) pour se faire entendre et
obtenir satisfaction.
D'ores et déjà, elle invite les salariés à exprimer fortement leur volonté de voir aboutir la
retraite à 55 ans, mesure de justice pour les salariés exposés à des travaux pénibles qui leur
permet de bénéficier d'années de retraite, en signant la pétition ci-dessous.
Nom - Prénom
Entreprise
Signature
FEDERATION NATIONALE DES SALARIES DE LA CONSTRUCTION CGT
Case 413, 263 rue de Paris • 93514 Montreuil Cedex • Tél. 01.48.18.81.60 • Télécopie 01 48 59 10 37 • CCP 4115-22 M Paris
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