QUI SE RESSEMBLE, S`ASSEMBLE

QUI SE RESSEMBLE, S’ASSEMBLE
5.3 Extra – film: La Marche de Nabil Ben Yadir
1 Regardez la bande-annonce et le reportage qui traitent tous les deux le même
événement. Dans ces fragments, de quel événement s’agit-il?
2 Notez trois faits qu’on ne trouve que dans le reportage et pas dans la bande-annonce.
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3 Notez deux faits qu’on trouve dans les deux extraits.
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4 Lisez ce critique de film et répondez aux questions suivantes.
a
Comment est-ce que les médias appellent-ils la marche?
b
Les marcheurs sont combien au départ et à l’arrivée? (les beurs = de jonge Noord-Afrikanen, informeel)
(Dans le reportage on
parle de 32 personnes vu que le 31 octobre à Grenoble, on a décidé d'arrêter le nombre de
marcheurs permanents à 32.)
c
Sur qui les marcheurs prennent-ils exemple?
un
1 Médiathèque
2 Infothèque
3 Grammoutils
4 Forum
5 Culturama
1
6 Action
‘La Marche’: 30 après, la mobilisation antiraciste résonne encore
CINÉMA – ‘Tu veux me venger? Tu vas buter tous les racistes de France? Bin t’as du boulot.’ Un soir de
1983 dans une banlieue lyonnaise, le jeune Mohamed se fait tirer dessus par un policier. De retour
chez ses amis, il décide d’organiser une révolte pacifique: une marche contre le racisme. Ils sont
aidés par le ‘curé des Minguettes’, du nom de ce quartier populaire de Vénissieux, dans la banlieue
lyonnaise, d’où les jeunes étaient originaires.
C'est cette mobilisation que fait revivre La Marche, film de Nabil Ben Yadir avec Jamel Debbouze,
Olivier Gourmet et Charlotte Le Bon. Un sujet qui reste actuel.
Le film s’inspire de l’histoire vraie d’une poignée d’enfants d’immigrés et de militants antiracistes
partis en octobre 1983 de Marseille pour dénoncer les agressions racistes et réclamer l’égalité des
droits. Tout au début de la marche ils étaient 17.
Un mois et demi et un millier de kilomètres plus tard, ils étaient rejoints à Paris par 100 000
personnes, et reçus à l’Elysée pour ce qui allait être un véritable ‘mai 68 des enfants
d›immigrés’ selon les termes du sociologue Abdellali Hajjat
Baptisée ‘Marche des Beurs’ par les médias, l›événement n›avait jamais été porté sur grand écran.
Pourtant c›est une histoire ‘extraordinaire’, explique le réalisateur Nabil Ben Yadir au HuffPost: ‘Des
jeunes des Minguettes inspirés par Gandhi, c’était du jamais vu’.
Le cinéaste belge décrit sa rencontre avec les Marcheurs: ‘J›ai été surpris par leur sagesse. Je
m›attendais à rencontrer des gens qui allaient crier que c›étaient tous des pourris. En fait, ce sont
des gens sains.’
‘Ils étaient jeunes, apolitiques et un peu naïfs. Ils étaient partis à la rencontre de la France qui ne
les connaissait pas. L›idée du mouvement est d›une telle naïveté, d›une telle inconscience. Ils ont
confronté les interdits et les dangers en prenant la route l›été 1983, pourtant si meurtrier.’
La Marche de Nabil Ben Yadir, avec Tewfik Jallab, Olivier Gourmet, Charlotte Le Bon, Jamel
Debbouze et Lubna Azabel
D’après http://www.huffingtonpost.fr
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deux
unité 4: Solidarité … force ou farce?