Encart Salon de la Rando (Indépendant du 09 10 16)

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Encart Salon de la Rando (Indépendant du 09 10 16)
PO04A
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왘 FAITS DIVERS
Deux blessés léger
sur la course des 100 miles
LES CLUSES. Le peloton de
gendarmerie de haute montagne d’Osséjà est intervenu hier après-midi sur la
course les 100 miles Sud
de France. Un trail particulièrement difficile qui
consiste à rejoindre les plages d’Argelès-sur-Mer en
partant du cœur du Parc
Naturel Régional des Pyré-
nées catalanes. Durant
l’épreuve, deux personnes
ont cependant dû être secourues, l’une blessée à
l’épaule après une chute et
une autre atteinte de problèmes gastriques. Les
deux concurrents ont été
hélitreuillés puis conduits
à l’hôpital de Perpignan.
L’INDÉPENDANT
DIMANCHE
9 OCTOBRE 2016
Canal d’arrosage: le
parquet ouvre une enquête
RIVESALTES. Le parquet a ouvert une enquête préliminaire sur la gestion
du canal dénoncée par des usagers, qui ont déjà enclenché des procédures.
J. M.
INFOS ROUTE
Travaux sur les routes départementales
Voici les chantiers les plus perturbants cette semaine.
AGENCE DE PERPIGNAN
RD900 Perpignan : réfection caniveaux. Fermeture totale
déviation par RD88, les nuits du 10 au 14 octobre.
RD900 Rivesaltes : réfection jointé. Route Barrée, Déviation
par RD 12, 18, 117, du 11 octobre au 14 octobre.
RD 59 Cases-de-Pène, Tautavel : tranchées ERDF. Fermeture
totale, déviation par les RD117, RD611 et RD9 jusqu’au
14 octobre.
RD 11/90 : St Laurent-de-la-Salanque : Réfection de chaussée,
Route barrée déviations VC, du 10 octobre au 23 décembre.
AGENCE DE THUIR
RD 612 612A : Thuir : Travaux de nuit, réfection de chaussée,
enrobé, marquage au sol. Déviation totale par RD 612/615/48
et voies communales, nuits du 10 octobre au 14 octobre de
21heures à 6heures.
AGENCE DE SAILLAGOUSE
RD32 e : Réal : Maçonnerie d'ouvrage d'art, fermeture
ponctuelle le 10 octobre.
DIRSO
Les informations en matière de chantier sont disponibles sur le
site internet www.bison-futé. gouv. fr
LANGUE
L’Institut d’Études Catalanes, boucle le
dictionnaire descriptif de la langue catalane
Alà Baylac Ferrer, membre de l’Institut d’Études Catalane (IEC),
communique: La « Secció Filològica » de l’IEC, l’académie de
la langue catalane à Barcelone, présidée par Maria Teresa
Cabré, a présenté le « Diccionari descriptiu de la llengua
catalana », outil exceptionnel qui comprend 109 834 articles (ce
qui correspondrait à environ 8 volumes s’il devait être imprimé)
et sera bientôt à la disposition de tous, sur internet, spécialistes
et linguistes bien sûr, mais aussi tous ceux qui s’intéressent au
catalan. Au terme de près de vingt ans de travaux, Joaquim
Rafel, le directeur du projet, a donné les détails d’un
dictionnaire qui se veut le reflet du catalan écrit les dernières
150 années. Il est constitué d’une base de données qui permet
de définir et d’analyser le plus précisément possible les unités
lexicales (mots) en usage en catalan écrit. Toutes les
informations contenues dans chaque entrée du dictionnaire
permettront d’orienter les chercheurs dans leurs investigations
linguistiques ainsi que de fournir les critères pour les futures
décisions de l’Institut d’Études Catalanes au moment d’intégrer
de nouveaux mots au dictionnaire normatif du catalan. Il servira
de base à l’édition prochaine d’un dictionnaire du catalan
contemporain.
쑺 Pour toute précision sur l’IEC : www.iec.cat.
◗ L’Atar, présidée par Christian Bartissol, a récemment organisé une réunion pour faire le point sur la situation.
L
es années passent.
Mais la polémique
autour du canal d’arrosage local ne retombe pas. L’Association
des tenanciers de l’arrosage
de Rivesaltes (Atar), qui a engagé six procédures en justice depuis 2009, continue à
pointer du doigt la gestion
du canal. Le procureur de la
République vient d’ailleurs
d’ouvrir une enquête préliminaire à la demande de l’association de lutte contre la corruption Anticor.
Le fond du problème est
bien simple. Selon le président de l’Atar, Christian Bartissol, tous les usagers du canal ne sont pas logés à la même enseigne pour ce qui est
des cotisations. « L’Association syndicale autorisée
(ASA) créée au XIXe siècle
pour gérer le canal est restée
jusqu’en 2008 sans statut et
sans périmètre, rappelle-t-il.
Le canal part de Cases-de-Pène. Certains l’utilisent en
amont. Mais c’est ceux qui
payent sur Rivesaltes qui assurent seuls la charge de son
entretien. »
■ Saga juridique
« Ceux qui payent sur Rive-
saltes », car selon l’Atar, plusieurs propriétaires rivesaltais ne seraient pas non plus
à jour de leurs redevances.
Cerise sur le gâteau : la commune, qui possède des terrains bordés par le canal et
doit donc elle aussi cotiser,
ferait
partie
du
lot.
« Entre 1992 et 2010, les parcelles de la municipalité
n’apparaissent pas sur la liste des redevances éditées par
la préfecture, assure Christian Bartissol. De 2006 à
2010, la commune a payé
sous forme de subventions.
Mais une subvention n’est
pas une redevance : il manque la TVA (entre 150 000 et
200 000 euros). Plus grave :
de 1992 à 2005, la commune
semble n’avoir rien payé du
tout. »
Le président de l’ASA, Jean
Sola, s’inscrit en faux contre
ces affirmations. « Tout ça,
c’est du pipeau, s’énerve-il.
Les comptes ont toujours été
validés par la préfecture. »
Le secrétaire de l’Asa, François Chumillas, renchérit :
« La commune paye ses redevances comme les autres.
L’Atar conteste tout et n’importe quoi. Son objectif est de
nuire politiquement à la municipalité. »
Quoi qu’il en soit, à partir de
2010, plusieurs usagers du
canal s’estimant lésés ont engagé des procédures devant
le tribunal administratif afin
d’obtenir le remboursement
de
leurs
cotisations.
Dix-sept d’entre eux ont obtenu gain de cause en
juillet 2012. Le tribunal a estimé qu’avant 2010, les avis à
payer envoyés par l’Asa
n’étaient pas réglementaires.
François Chumillas souligne
que la décision portait sur la
forme et non sur le fond.
« C’est pourquoi nous avons
depuis refacturé ces redevances dans les règles », poursuit-il.
■ En eau trouble
L’Atar conteste bien évidemment cette refacturation. Elle entend également faire annuler l’arrêté préfectoral du
22 octobre 2012, qui établit à
395 hectares le périmètre à
l’intérieur duquel les propriétaires sont soumis à cotisation. « Sur Rivesaltes, le ca-
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Arnaud Andreu
TROUVÉS
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쎲 Sur les redevances
de la commune : « Dire que
la commune n’a pas payé ses
redevances entre 1992
et 2005 est complètement
faux. C’est un tissu de
mensonges. Ça fait trente ans
que je suis à la mairie et la
redevance de la commune a
été payée chaque année. À
Rivesaltes, tous les
propriétaires dont les terrains
sont situés dans le périmètre
du canal payent un rôle annuel
de 150 euros par hectare (pour
le réseau gravitaire, ndlr). Il est
vrai qu’il y a eu en amont de la
commune des personnes qui
ont installé des tuyaux et qui
se servaient de l’eau du canal
sans payer. Mais on les a
recensés et on leur a envoyé
la facture. »
쎲 Sur le périmètre : « Une
étude a confirmé le périmètre
l’an dernier. La commune reste
l’adhérent le plus important du
canal. On a une redevance qui
s’élève à plus de 10 000 euros
par an. Nous ne nous servons
pas de l’eau du canal, mais
nous payons la redevance
quand même, car nous
sommes dans le périmètre. Il y
a 100 ans, le périmètre du
canal s’étendait sur 500
hectares. S’il n’est plus que
d’environ 400 hectares (pour
500 cotisants) aujourd’hui,
c’est à cause de l’érosion, de
la construction de routes et de
celle de l’autoroute qui
traverse le territoire
communal. »
nal d’arrosage concerne au
moins 500 hectares, assure
Christian Bartissol. On pense
que la minimisation du périmètre permet à certains de
continuer à ne pas payer ce
qu’il faudrait. » Sur ce point,
la procédure devant le tribunal administratif n’a pas
abouti. « Ils disent que notre
mémoire leur est parvenu en
retard », déplore le président
de l’Atar, qui reste persuadé
d’avoir envoyé le document
dans les temps.
C’est suite à cette déconvenue que Christian Bartissol a
transmis le dossier à Anticor, qui a fait suivre au parquet. « Il y a beaucoup de
flou dans cette affaire, estime l’un des référents départementaux d’Anticor, Didier
Melmoux. L’enquête préliminaire devrait permettre d’y
voir plus clair. On aimerait
également que la cour régionale des comptes y jette un
œil. » Histoire de tout remettre à plat.
Port-Vendres, trouvés deux chats noirs, calins de cinq mois
environ. Également, deux adultes : une chatte blanche et un
chat roux et d’adorables chatons à adopter par bon maître avec
bons soins contre tendresse. 쑺 Tél. 04 30 44 30 41.
La mairie: «tous les propriétaires
de terrains du périmètre payent»
Selon l’adjoint au maire
délégué à l’Agriculture, Joseph
Sirach, la polémique autour du
canal est « une affaire
politique ». Les responsables
de l’Asa partagent cette
opinion. Ils mettent d’ailleurs
en avant la présence du
président de l’Atar sur une liste
opposée à celle de l’actuel
maire LR, André Bascou, lors
des municipales.
Joseph Sirach préfère pour sa
part évoquer le passé
cégétiste de Christian Bartissol
et lui répondre point par point.
Verbatims.
Photos A. A.

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