250 ans d`histoire en médecine vétérinaire

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250 ans d`histoire en médecine vétérinaire
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Le journal de tous ceux qui font le groupe B. Braun en France N° 60 – Mars 2011
France
Boulogne · Chasseneuil · Chaumont · Ludres · Nogent-le-Rotrou · Saint-Jean-de-Luz
Initiatives p. 2
Nogent-le-Rotrou (28)
Le site investit dans
une machine hors norme
Ressources p. 6
Coordinateur Process
Données de Base SAP
Veiller à la gestion
de l’entreprise
250 ans d’histoire
en médecine vétérinaire
À lire en pages 4-5
Côté client p. 8
Questions à…
Sophie Bismuth, vétérinaire
à Boulogne-Billancourt (92)
PERSPECTIVES
Par Per Göthberg, directeur Commercial
Vétérinaire Dentaire Industrie
La médecine vétérinaire,
qualité et économie
L
a médecine vétérinaire est en permanente recherche de solutions qui
rentabilisent le temps avec des durées
d’immobilisation les plus courtes et les
plus indolores possible. Les vétérinaires
consacrent ainsi un temps considérable à
leur formation. D’après une récente étude,
62 % d’entre eux participent à des sessions
de deux à trois jours chaque année. Pour
répondre à cette demande, B. Braun, avec
son organisme de formation Aesculap
Académie, propose une gamme variée de
formation en chirurgie
et anesthésie/ réanimation vétérinaire.
À l’écoute des développements technologiques,
les vétérinaires investissent chaque année dans de l’équipement
afin d’atteindre des niveaux de prise en
charge plus élevés et plus humains dans un
souci de fiabilité et de coût économique.
Présent sur ce marché depuis une dizaine
d’années, le département vétérinaire de
B. Braun propose un éventail de produits allant
de la suture à l’instrument classique de chirurgie en passant par une gamme d’anesthésie et
réanimation paramétrée pour les animaux.
Initiatives
Nogent-le-Rotrou (28)
Le site investit dans une machine hors norme
L
■ L’infusomat.
e groupe B. Braun se positionne
sur le marché mondial comme le
premier choix pour la perfusion
assistée par des pompes. En vue de
répondre à cette exigence, le site de
Nogent1, qui fabrique entre autres le
dispositif accompagnant la perfusion,
a vu ses capacités augmenter. Une
machine, la plus complexe jamais réalisée à Melsungen2 en raison des
multiples opérations de son process, a
ainsi été réceptionnée à Nogent début
2011. Sept modules différents constituent cet équipement pour une surface
au sol qui frôle les 100 m2. Son investissement s’élève à 3,8 millions d’euros.
Son installation et sa mise en route ont
nécessité quatre semaines et la présence
de cinq techniciens allemands. Xavier
Nouaille-Degorce, responsable Industrialisation, a suivi ce projet dans son
intégralité en mobilisant toute une
équipe : « Cette machine est l’aboutissement d’un travail de deux ans et demi, en
parfaite situation de « Sharing Expertise »
entre Nogent et Melsungen. Le retour
d’expérience avec les conducteurs de
machine et le service maintenance permet
d’assurer le démarrage en production
dans des conditions optimales. »
■ Agnès Jourdheuil
1. Spécialisé dans la production et le développement des produits pour la perfusion et l’urologie.
2. Services techniques de la maison mère en
Allemagne à Melsungen réalisant l’ensemble des
machines pour les sites industriels du Groupe.
Chasseneuil (86)
Initiation à la langue des signes
■ De gauche à droite, Christophe Gaborit, Olivier Lochon et
Franck Berthonneau ont participé à cette initiation à la langue des signes.
Une première sur le site de Chasseneuil1
une dizaine de collaborateurs ont
participé à deux sessions de formation
d'initiation à la langue des signes2,
animées par une traductrice spécialisée.
Le principal objectif de cette formation
est de mieux communiquer avec l’un de
leurs collègues malentendant et ainsi
faciliter les échanges. Comme le
souligne Audrey Tuleau, technicien
réclamations clients, qui a participé
à cette formation : « Avec peu de
vocabulaire, on peut très rapidement
communiquer et s’exprimer.
Cette formation est une excellente
initiative qui nous sensibilise
à un monde trop souvent inconnu. »
Martine Talbot
1. Spécialisé dans le domaine des filtres à veine
cave et des chambres implantables.
2. Depuis 2005, la loi reconnaît la langue
des signes comme une langue à part entière.
2
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Initiatives
■ Site B. Braun
de Sligo, en Irlande.
Saint-Jean-de-Luz (64)
Un « Sharing Expertise » franco-irlandais
L
es sites de Saint-Jean-de-Luz1 et
de Sligo en Irlande ont initié
une coopération au niveau de
la recherche et du développement.
En novembre dernier, Nathalie de
Dieuleveult (directeur Marketing international), Laurent Lalet (responsable
R&D Stomacare) et Michel Fabre
(directeur du Centre d’Excellence de
Saint-Jean-de-Luz), se sont rendus sur
le site de Sligo. Le Centre d’Excellence
irlandais est spécialisé dans la fabrica-
tion des pansements pour plaies chroniques. Cette première rencontre entre
les deux sites a permis d’amorcer les
échanges qui vont se poursuivre
en 2011. Trois thèmes sont plus particulièrement concernés : les formulations
adhésives absorbantes à base de copolymères2 amphiphiles3, l'étude de
l'adhérence sur une peau synthétique et
enfin les adhésifs silicones. « Plusieurs
projets en cours sur chacun des sites ont
trouvé un écho sur les activités de l'autre.
Depuis cette rencontre, nos deux services
R&D échangent une fois par mois environ », précise Laurent Lalet.
■ Isabelle Manier
1. Fabrication de poches de recueil pour l’entérostomie, le drainage postopératoire et l’urostomie.
2. Macromolécule obtenue par la réaction
chimique de polymérisation de plusieurs molécules
simples.
3. Qui a la double propriété d’absorber et de ne
pas absorber l’eau par la présence de deux fonctions, hydrophile et hydrophobe, qui forment le
copolymère.
Chaumont (52)
Ludres (54)
■ Raphaël Paquet (magasinier
préparateur de commande)
devant le rack dynamique.
« Ludres va
comme
sur des
roulettes… »
Un rack dynamique à palettes a fait son apparition sur le site de
Ludres1 début janvier. Un rack dynamique, c’est un rack légèrement en pente, où le stock est chargé par l'arrière. Les produits
descendent vers l'avant dès qu'ils sont prélevés, restant toujours
accessibles aux préparateurs de commandes. Il s’agit donc d’un
système avec réapprovisionnement immédiat. Le procédé est
déjà utilisé sur le site pour la préparation des commandes de
produits de petite taille. Il s’agit cette fois de gérer 120 palettes
de solutés destinées aux hôpitaux, de taille beaucoup plus
importante. Rendre des produits à forte rotation disponibles au
sol et directement utilisables par les préparateurs de commandes
permet d'optimiser les temps de préparation et de réduire les
mouvements dans le stockage grande hauteur. C’est toute la
logistique de ces produits qui s’en trouve améliorée pour mieux
livrer le client.
« Lernstatt », une nouvelle
gestion de la production
Aesculap Chaumont1 est un site en progression continue.
Afin d’améliorer sa productivité, le site, en collaboration
avec des ingénieurs d’Aesculap Tuttlingen (Allemagne),
travaille sur le projet « Lernstatt » : une nouvelle gestion
et organisation de la production. Grâce au déplacement
des machines et à la modification du flux des pièces en
production, ce projet phare permet à l’entreprise de livrer
la qualité souhaitée à des prix compétitifs tout en
respectant les délais. Ces changements permettent au site
d’améliorer sa compétitivité, d’asseoir sa position au sein
du Groupe B. Braun et d’être un acteur important
sur le marché de la prothèse. Avec la mise en place
de « Lernstatt », Aesculap Chaumont souhaite doubler
sa production de prothèses en trois ans.
Aude Mouzon
1. Spécialisé dans la production de prothèses de genou
et de leur instrumentation de pose.
■ Un groupe de travail
franco-allemand.
■ Jean-Marie Zigrand
1. Site de logistique et de prestations de services.
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Enjeux
La médecine vétérinaire est,
à l’instar de la médecine
« classique », sujette à
évolutions, tant dans les
gestes que dans la technique.
L’anniversaire de la naissance
de cette spécialité est aussi
l’occasion de revenir sur
le chemin parcouru, depuis
ses débuts rudimentaires
jusqu’au matériel recherché
d’aujourd’hui.
La médecine vétérinaire :
a profession de vétérinaire fête
ses 250 ans en 2011. En 1771, sur
décision du roi Louis XV, ouvrait,
dans les faubourgs de Lyon, la
première école vétérinaire du
monde. Sa visée : « Enseigner comment
guérir les maladies à bestiaux » pour favoriser le développement de l'élevage. Depuis,
cette médecine n’a cessé de prouver son
dynamisme.
L
Une spécialisation liée
à l’évolution de la société
■ Les sutures de B. Braun sont aussi utilisées
en chirurgie vétérinaire.
4
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Le roi Louis XV, en inaugurant la première école vétérinaire, espérait qu’elle
permettrait de lutter contre la peste
bovine. De 1712 à 1714, cette épidémie
avait en effet tué près de 90 % du cheptel européen. Dans la seconde moitié du
XVIIIe siècle, 14 écoles vétérinaires
voient le jour en Europe. Après
quatre ans d’études, le vétérinaire pouvait soigner les animaux d’élevage, de
travail, ou ce qui devenait les animaux
de compagnie. Le vétérinaire va ainsi
progressivement remplacer les hippiatres, spécialistes de la médecine du
cheval, et les maréchaux, qui s'occupaient des soins aux animaux.
Depuis cinquante ans, la chirurgie vétérinaire connaît une évolution fulgurante
avec le changement sociétal de la relation aux animaux. Et à partir des années
1960 se précise une mutation de l’activité de vétérinaire. Auparavant définie
par les soins aux animaux de rente, où
pour le propriétaire prédomine la notion
de profit, cette profession se tourne
vers les animaux de compagnie, pour
laquelle la « valeur » de l’animal est surtout affective.
Enjeux
Dr. Guillaume de Savigny,
vétérinaire depuis onze ans – exerce
à Boulogne-Billancourt (92)
En chirurgie vétérinaire, nous
demandons surtout de la
résistance et de la robustesse aux
tondeuses. Nous avons également besoin
qu’elles ne se bloquent pas et
fonctionnent silencieusement. La tonte
doit être parfaite sans traumatiser
la peau de l'animal. Avec la gamme
des tondeuses Aesculap B. Braun,
nous avons à disposition un choix
de produits parfaitement adaptés à nos
besoins. Je suis spécialisé en chirurgie,
aussi bien générale qu'osseuse, et
j’utilise la tondeuse Favorita CL©
d’Aesculap B. Braun pour la préparation
du site opératoire. Lors des poses
de cathéters, il s’agit de tondre le site
de ponction. Dans ces cas, nous pouvons
avantageusement utiliser une petite
tondeuse silencieuse de type Isis© ou
Vega©. Dernièrement, j’ai pu utiliser
la nouveauté Libra© : une tondeuse
puissante qui fonctionne sur batterie
et regroupe les dernières
innovations mécaniques
et électriques dans ce domaine.
250 ans d’histoire
Des liens fondamentaux
entre médecine vétérinaire
et humaine
Outre le maintien des animaux en
bonne santé, le rôle des vétérinaires est
important au regard de la santé
humaine : tant pour maîtriser les maladies transmissibles à l’homme (rage,
grippe aviaire…) que pour assurer
le contrôle sanitaire des produits
animaux qui entrent dans l’alimentation humaine.
Par ailleurs, les progrès de la
chirurgie vétérinaire ne peuvent être séparés de ceux de
la chirurgie humaine. « La
médecine de l'homme est
utile à celle du cheval
et réciproquement »,
avait affirmé dès
■ Tondeuse Libra.
1755 l'encyclopédiste Claude Bourgelat. Les techniques médicales sont
testées et améliorées chez l’animal
avant d’être transposées à l’homme. Et
la mécanique s’inverse
également : actuellement, nombre d’actes
chirurgicaux réalisés
chez l’homme peuvent
l’être chez l’animal.
Les animaux reçoivent souvent des soins médicaux : de
dentisterie et de chirurgie très
poussés, incluant des injections
d'insuline, d’endodontie, qui traite
l'intérieur de la dent, le traitement
de la dysplasie de la hanche, la chirurgie de la cataracte, la pose d'un
stimulateur cardiaque…
En conséquence, les dispositifs médicaux utilisés pour les soigner sont les
mêmes que pour la médecine humaine.
B. Braun, dont les produits couvrent 70 % des besoins d’un établissement de
soins, est donc en mesure de proposer
une offre tout aussi large à la spécialité
vétérinaire. Notamment dans l’instrumentation, les moteurs ou les sutures,
avec des produits comme Novosyn© :
une nouvelle tresse résorbable. Créée en
1997, la section vétérinaire d’Aesculap B.
Braun propose également des produits
spécifiques au vétérinaire, comme les
tondeuses (voir encadré).
■ Sophie Petit-Jean
N° 60 – Mars 2011
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Ressources
Coordinateur Process Données de Base SAP
Veiller à la gestion
de l’entreprise
SAP est un progiciel de gestion d’entreprise qui permet de relier
entre elles les différentes fonctions (comptabilité, finances,
production, approvisionnement, marketing…) par l'utilisation
d'un système d'information centralisé. Albane Régnier, coordinateur
Process Données de Base SAP, est entrée chez B. Braun en 2006.
Elle nous éclaire sur les exigences de son métier.
En quoi consiste le métier de coordinateur à gérer les profils des utilisateurs (550 en
France) et les demandes d’autorisation.
Process Données de Base SAP ?
Ma mission principale est d’être respon- Je suis également le référent francophone du groupe B. Braun
sable de la cohérence des
pour assurer les formations
référentiels articles, clients et
aux utilisateurs français. Mon
fournisseurs dans notre base
métier implique aussi de pilode données. Je coordonne les
ter des actions préventives et
activités entre les différents
correctives des données de
donneurs d’ordres (marketing,
base. L’objectif est de réduire
service clients, comptabilité,
les anomalies pour une
achats…) afin que l’exploitation
meilleure qualité de service
de ces données par les autres ■ Albane Régnier,
services (approvisionnement, coordinateur Process de nos clients internes et
controlling, qualité…) soit la Données de Base SAP. externes.
plus fiable possible.
Quels sont les enjeux de votre métier ?
La base de données gère 65 000 fiches
Quelles sont vos autres missions ?
Je suis en charge des accès aux sys- articles, 23 000 fiches clients et 9 700 fiches
tèmes SAP pour la France. Cela consiste fournisseurs. La gestion des données de
Ils en
parlent
Cohérence,
adaptabilité
et réactivité :
les facteurs clés
pour assurer
la gestion et
l’optimisation de
la base de données.
6
Florian Golinelli,
Chef de gamme Instrumentation,
Conteneur, Endoscopie à Boulogne
base d’une fiche article, client et fournisseur est un outil essentiel pour
garantir une qualité de service, de la
gestion des appels d’offres à la facturation clients. Pour cela, je dois m’assurer
de la conformité des données en interne
et dans le Groupe. Cela exige esprit
d’analyse, rigueur et surtout d’être
orienté qualité et satisfaction clients.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce travail ?
Avec l’expérience acquise sur ce poste,
j’ai pu créer un réel partenariat avec nos
interlocuteurs métiers nationaux et
internationaux. Je propose et élabore
avec eux des axes d’amélioration des
données de base.
Claire Menut Vuillemin,
Responsable SMQ (Système
Management Qualité) à Ludres
■ Propos recueillis par Sophie Petit-Jean
Laurent Recalde,
Responsable Supply Chain et Achats
à Saint-Jean-de-Luz
« Une vraie optimisation
des flux »
« Une interface entre
« Un partenaire précieux
l’entreprise et le Groupe » pour les sites »
Ce métier est une interface clé pour
le marketing dans la gestion de nos
produits. Nous créons, modifions et
fermons des codes
articles
régulièrement.
La base de données
ne se contente pas
d'intégrer les données mais en
contrôle la cohérence. Ces dernières
années, il y a eu une vraie
optimisation des flux qui améliore
notre réactivité face aux clients.
Disponible et à
l'écoute, la base
de données
apporte toujours
avec rigueur
et expertise une réponse à nos
besoins. En interface permanente
entre l’entreprise et le Groupe, son
adaptabilité et son souci de
la satisfaction du client interne
contribuent à la résolution
de dysfonctionnements et à
l'amélioration de la gestion
des innombrables données.
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La base de données est un partenaire
précieux pour les sites. Nous faisons
appel à elle régulièrement,
notamment dans le cadre
d'extraction de données spécifiques.
Son travail est aussi indispensable
pour des projets particuliers,
comme ces derniers mois pour
le développement
d’un de nos chantiers
stratégiques en
logistique. Rapidité
et efficacité
sont les éléments clés de notre
collaboration.
Ressources
Les Young Lions
Offrir aux jeunes médecins
un cursus différenciant
L
e concept des Young Lions en
France est une nouveauté pour
le groupe B. Braun. Ce projet vise à
accompagner les jeunes médecins dans
leur parcours professionnel à l’hôpital.
Un programme « sur mesure » d’une
durée de deux ans a été conçu pour eux
afin de leur faire découvrir d’autres univers et des thématiques innovantes. En
novembre dernier, une vingtaine de
chefs de clinique issus de différentes spécialités médicales ont participé à une
rencontre autour du thème de la Communication et du Leadership. Il s’agissait
de la première rencontre de cette nouvelle promotion. Des ateliers thématiques
et des jeux de rôle ont permis d’animer
cette formation et donné l’opportunité à
ces jeunes médecins d’échanger autour
des difficultés qu’ils peuvent rencontrer
dans leur métier. Le Dr Catherine Mauriac, responsable médical de la direction
Hôpital chez B. Braun et co-fondatrice
du projet, témoigne : « En imaginant ce
projet, nous avons souhaité offrir aux
jeunes médecins, avec l’appui de leurs
aînés, un cursus original, surprenant et
loin des sentiers battus. Notre objectif :
les aider à devenir les leaders de
demain. »
Astrid Labat
Remise du premier prix de la Fondation :
permettre aux patients le mieux-vivre en établissements de soins
La première édition du prix « Soin et Bientraitance » a été lancée par la Fondation d’entreprise B. Braun en 2010. Son objectif : permettre
la réalisation d’un projet innovant visant à améliorer la qualité de vie des patients en intégrant la bientraitance tout au long du parcours
de soins. Le 29 novembre 2010, le Pr Reiffers1, président du jury, a remis le prix de 25 000 € à l’équipe du centre de lutte contre le
cancer René Gauducheau (44), pour son projet sur le respect de l’intimité du patient. À travers la création
d’un référentiel de bonnes pratiques soignantes et l’aménagement d’espaces de vie, l’équipe souhaite
améliorer la bientraitance en permettant aux patients de vivre leur intimité lors de leur séjour dans
le centre. Le porteur de ce projet, Devi Cournilloux, cadre de santé, explique : « Notre objectif est
de faire évoluer les comportements du personnel du centre : continuer à assurer les soins au
patient mais pas au détriment de son intimité.
Ce prix va nous permettre d'améliorer
concrètement le séjour à l'hôpital. »
www.fondation-bbraun.fr
Cécile Gillet-Giraud
1. Directeur général de l’Institut Bergonié
de Bordeaux et président de
la Fédération nationale des Centres
de lutte contre le cancer.
■ L’équipe gagnante du Centre René
Gauducheau (44), au centre, pose avec
le président de B. Braun Medical, Christof
Hennigfeld, à gauche, et le président
du jury Josy Reiffers, à droite.
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Le saviez-vous ?
Côté client
Questions à…
Sophie Bismuth
Vétérinaire
Clinique Vétérinaire
à Boulogne-Billancourt (92)
Pouvez-vous nous parler
de votre parcours ?
J’ai grandi en Afrique
noire et développé très
jeune une passion pour
les animaux, notamment
grâce à cette vie en
pleine nature. Le métier
de vétérinaire s’est donc
imposé à moi comme
une évidence. Je suis
rentrée en France
pour passer mon
baccalauréat. En 1989,
à 22 ans, j’étais
diplômée de l’école
vétérinaire. J’ai
commencé ma carrière
à Paris dans une grande
clinique, où nous étions
10 vétérinaires. Quatre
ans plus tard, j’ouvrais
ma propre clinique,
revendue en 2004 pour
ouvrir ma clinique
actuelle à BoulogneBillancourt (92).
Les chiffres clés de votre
établissement ?
La clinique est ouverte
24h/24 afin de pouvoir
traiter les urgences.
Nous sommes deux
vétérinaires à travailler
à temps plein ainsi que
deux infirmières.
Six vétérinaires tournent
également afin de
pouvoir assurer le
service 24h/24, service
garant de réussite. Nous
disposons de 14 places
pour l’hospitalisation.
Depuis son ouverture,
la clinique a dû
rassembler plus de
8 000 clients. Nous
voyons une moyenne
de 30 animaux par jour.
Les enjeux de votre
poste ?
Il y a deux facettes
principales à ce métier :
la capacité
professionnelle et
la dimension humaine.
La première exige d’être
perfectionniste et de
proposer une prestation
de qualité, grâce
notamment à un
matériel haut de gamme.
La seconde implique
une certaine sensibilité :
savoir laisser parler
son intuition. Lorsqu’un
propriétaire pense qu’il
y a un problème
avec son animal,
il est souvent près du
diagnostic. Il faut être
à l’écoute du client.
Votre satisfaction
principale dans l’exercice
de votre métier ?
Comme en médecine
traditionnelle, la plus
grande joie est de
pouvoir sauver un
animal lorsqu’on a
un diagnostic difficile.
En proposant un travail
de qualité, nous pouvons
soigner les animaux et
prolonger leur vie. Il faut
également apprendre,
même si cela est difficile,
à abréger leurs
souffrances. La règle
d’or : rester exigeant
et respecter l’animal
et son propriétaire.
Le don de moelle osseuse
La moelle osseuse assure la production
des cellules souches hématopoïétiques,
c’est-à-dire des cellules qui sont à
l’origine des cellules sanguines.
La principale maladie de la moelle
osseuse est la leucémie. Elle représente,
avec les autres cancers du sang,
80 % des cas de greffe de moelle
osseuse. Ce type de greffe représente
une chance importante de guérison
pour les personnes atteintes.
Aujourd’hui, en France, plus de
2 000 malades ont besoin de
greffe de moelle osseuse. Elle n’est
possible qu’entre un malade et un
donneur compatibles. Chaque nouveau
donneur inscrit sur le Registre national
représente donc une chance
supplémentaire pour ces malades
de trouver leur donneur.
Pour devenir donneur
de moelle osseuse, il faut
remplir trois conditions :
• Être en parfaite santé ;
• Avoir plus de 18 ans et moins de
50 ans lors de l’inscription, même
si l’on peut ensuite donner jusqu’à
60 ans ;
• Accepter de répondre à un entretien
médical et de faire une prise de sang
dans un des sites de l'Établissement
français du sang.
Pour plus d’informations :
Qu’attendez-vous
d’un industriel tel que
B. Braun aujourd’hui ?
Je souhaite une relation
d’échanges avec B. Braun,
le développement d’un
véritable partenariat,
notamment à travers
le test de votre nouveau
matériel. Sans oublier
évidemment de continuer
à proposer un matériel de
qualité et de performance.
■ Propos recueillis
par Sophie Petit-Jean
www.dondemoelleosseuse.fr
Ne manquez pas
le prochain
B. Braun.com !
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par e-mail à :
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B. Braun.com, le magazine de B. Braun Medical, SAS au capital de 31 000 000 € – RCS Nanterre 562050856 – APE 3319 – 204, avenue du Maréchal-Juin, 92660 BoulogneBillancourt Cedex, www.bbraun.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Fabienne Simon Rédaction en chef : Alix Bourgeais, tél. : 01 41 10 73 19 Rédaction
en chef adjoint : Sophie Petit-Jean, tél. : 01 41 10 53 68 Comité de rédaction : Réseaux communication sites et marketing Conception et réalisation :
Impression : Delagneau Conseil Photos : D. R., correspondants communication, fotolia-Tyler Olson/Éléonore H, Sébastien Hugues. Dépôt légal à parution. © 2011 – Tous
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