journées de la jeunesse marocaine 2010
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journées de la jeunesse marocaine 2010
JOURNÉES DE LA JEUNESSE MAROCAINE 2010 14, 15 ET 16 C O M M UN I Q UÉ MAI À P ARIS D E PRE S S E Initiées à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Maroc en 2006, les Journées de la Jeunesse Marocaine (JJM) sont une manifestation intellectuelle et culturelle portant sur le Maroc, unique en son genre en France. Cet évènement se veut être un espace de réflexion pour les jeunes étudiants marocains à propos des enjeux auxquels est confronté le pays. Après seulement deux éditions, les JJM ont réussi à s’imposer comme un rendez-vous marocain incontournable en France, et à s’ériger en véritable creuset intellectuel consacrant un regard novateur et détaché sur le Maroc et son actualité, pour mieux l’appréhender, pour mieux la faire. Ainsi confortée par la grande réussite des deux précédentes éditions, l’AMGE-Caravane organise cette année la troisième édition des JJM les 14, 15 et 16 mai 2010 à la Maison du Maroc, au sein de la Cité Universitaire Internationale de Paris. Une jeunesse (im)pertinente Après une première édition placée sous le signe d’une jeunesse qui pense son avenir, et une seconde où l’on a vu à l’œuvre une jeunesse investie, cette année, les JJM 2010 mettront à l’honneur cette audace propre à la jeunesse et poseront un regard volontairement critique sur des sujets toujours aussi originaux, et pleinement inscrits dans l’air du temps. C’est donc une jeunesse inquisitrice, à la limite de l’impertinence, qui interrogera les faiseurs de l’actualité marocaine, et poussera la réflexion jusqu’au bout, par amour du débat et pour mieux appréhender les multiples réalités marocaines. Un rendez-vous culturel Outre les conférences-débats, les JJM mettent à l’honneur cette année l’art et les jeunes artistes. Ainsi, une exposition d’art aura lieu pendant les 3 journées, où de jeunes artistes marocains en quête de rencontre avec le public exposeront peintures, photographies, sculptures, etc. Par ailleurs, la tradition cinématographique des JJM se poursuivra à travers la projection, en présence des réalisateurs qui viendront échanger avec le public, de : The Man Who Sold The World, dernier long métrage des frères Noury ; De Casa au Paradis, court métrage de Hind Meddeb et Gilles Fenwick. Enfin, est également au programme un concert des deux jeunes mais néanmoins talentueux artistes Tarik Hilal (groupe Numydia) et Nabila Maân. Pour plus d’informations : www.journees-jeunessemarocaine.com Ou contactez : Mohammed Fassi Fehri, Coordinateur JJM 2010 [email protected] Sarah Fathallah, Relations Presse & Médias [email protected] AMGE-Caravane - Journées de la Jeunesse Marocaine 2010 P R O G R AM M E 2010 (Ce programme est prévisionnel et est susceptible d’être modifié) Vendredi 14 Mai > 18h > 18h30 > 20h > 22h > 23h Ouverture des JJM Interview vérité avec une éminente personnalité marocaine (à confirmer) Débat - Médias : « Télévision, les Marocains ne captent plus ? » Mme Samira Sitaïl, Directrice Générale Adjointe de 2M, chargée de l’information et des programmes d’information. M. Ahmed Ghazali, Président de la HACA. M. Jamal Eddine Naji, Professeur de journalisme et de sciences de la communication, responsable de la chaire UNESCO en « communication publique et communautaire ». M. Yassine Zizi, Producteur de programmes de télévision (notamment Comedia). M. Mohamed Ramzi, Producteur de programmes (notamment Al Kadam Addahabi). Diffusion du court-métrage ‘‘De Casa Au paradis’’ de Hind Meddeb & Gilles Fenwik. Cocktail dînatoire avec les intervenants de la soirée. Samedi 15 Mai > 13h30 > 14h30 Brunch Débat - Société : « Société civile : lutte en silence ? » Mme Aïcha Ech-Channa, Présidente de l’Association Solidarité féminine, Prix Opus’ 2009. M. Kamal Lahbib, grand militant associatif, un des membres fondateurs du Forum Vérité et Justice, de l’Espace Associatif, de Transparency Maroc, entre autres. M. Ali Bouabid, homme politique, Secrétaire Général de la Fondation Abderrahim Bouabid pour les Sciences et la Culture. > 16h30 Table ronde - Carrières : « Le Sésame : et après ? » M. Essaid Bellal, Directeur Général de DioRH, Cabinet conseil en ressources humaines. M. Hamid Benlafdil, Directeur Général du Centre Régional pour l'Investissement de Casablanca. M. Fouad Laroui, économiste et écrivain marocain, chroniqueur sur Médi 1. M. Karim Chbani, lauréat d’une grande école, jeune actif revenu au Maroc. > 18h30 Débat - Economie / Environnement : « Quand le Maroc se met au Vert… » M. Saïd Mouline, Directeur Général du CDER (Centre de Développement des Energies Renouvelables), grand spécialiste des questions environnementales. M. Moundir Zniber, Président de l’Association ‘‘Pour un Maroc Vert’’, organisateur du premier festival de l’écologie au Maroc. > 20h > 21h Cocktail Dînatoire avec les intervenants de la journée. Concert de Tarik Hilal et Nabila Mâan. Dimanche 16 Mai > 13h30 > 14h30 Brunch Débat - Politique : « Realpolitik : A quoi servent les politiques ? » M. Abdallah Laroui, historien et philosophe, auteur notamment de L’idéologie arabe contemporaine. M. Driss Lachgar, Ministre des Relations avec le Parlement, membre du bureau politique de l’USFP, député de la ville de Rabat. M. Lahcen Daoudi, Vice Secrétaire-Général du PJD, député de la ville de Fès. Intervenant du PAM (à confirmer). > 17h Débat - Culture : « Nayda, révolution culturelle ou poudre aux yeux ? » M. Reda Allali, chanteur, membre du groupe Hoba Hoba Spirit, journaliste et chroniqueur (créateur de Zakaria Boualem sur le magazine Telquel). M. Hicham El Kabbaj, manager artistique de plusieurs groupes marocains. M. Rachid Nini, journaliste, éditorialiste au journal arabophone Al Massaâ. > 19h > 20h Cocktail de clôture. Projection du long métrage ‘‘The Man Who Sold The World’’ des frères Imad & Swel Nouy, sélection du Festival International du film de Marrakech. Débat avec les réalisateurs. AMGE-Caravane - Journées de la Jeunesse Marocaine 2010 T HÈ M E S DES JJM 2010 Economie – Quand le Maroc se met au vert… A l’aube de l’ère écologique, le Maroc entend devenir un modèle de référence sur le continent africain en termes d’avancées environnementales. Outre l’aspect éthique de la question, ce sont autant d’industries ‘vertes’ qui émergent au Maroc, à l’instar des énergies renouvelables ou le retraitement des déchets. Cependant, ce potentiel inexploité pour le développement économique du pays s’accompagne de faiblesses évidentes : l’absence d’un cadre légal clair, d’aides à la conversion environnementale, de pôles de compétence réels et de fonds de développement énergétique. Dès lors, existe-t-il de véritables opportunités de croissance verte au Maroc ? Quel cadre économico-juridique leur serait alors le plus favorable ? Société – Société civile : une lutte en silence ? Que ce soit pour le développement rural, les droits de l’homme, l’amélioration des conditions des plus démunis, l’intégration des zones et des populations les plus marginalisées, les associations marocaines œuvrent activement dans l’espoir d’apporter des solutions à ces problèmes. Pour autant, leur tâche n’a pas toujours été facile : les pouvoirs publics, après avoir longtemps réprimé puis concurrencé l’action des associations, s’appuient aujourd’hui sur celles-ci comme des partenaires locaux, bénéficiant de leur proximité avec la population et de leur expérience de terrain. Comment s’articule alors l’action associative vis-à-vis de l’Etat au Maroc ? Et dans quelle mesure est-elle reconnue et véhiculée par les médias nationaux, qui sont peu nombreux à en relater le véritable impact sociétal ? Table ronde – Le sésame… Et après ? 30 000 : nombreux sont les étudiants marocains en France. Et encore plus nombreux en Europe et ailleurs dans le monde. Mais si la quête de diplômes prestigieux et internationaux pousse autant de bacheliers à quitter le pays, il en est tout autrement quand, quelques années plus tard, le diplôme en main, se profile le chemin du retour. Et La question alors se pose : “Rentrer ou ne pas rentrer ?” Entre opportunités de carrière, mobilité internationale, compétitivité des salaires, niveau de vie, méritocratie, etc. Que faire, au final ? Cette table ronde se veut réunir un panel de jeunes diplômés en France, aux parcours différents et variés, pour partager leurs expériences avec vous. Certains sont rentrés au Maroc, d’autres non ; ils seront là pour faire une esquisse du monde du travail, vous livrer des leçons que la vie professionnelle leur a apprises, et vous aider à répondre à cette difficile question. Médias – Télévision marocaine : les marocains ne captent plus ? Tous les ramadans, un sujet déchaine les passions : la grille des programmes de la télévision marocaine. La presse s’enflamme, les politiques montent au créneau et revoilà la sempiternelle question des programmes télévisuels et de leur qualité qui laisserait parfois à désirer ! Pourtant, tout laisse à croire que le paysage audiovisuel marocain connaît un grand dynamisme : fin du monopole étatique en 2002, apparition de nouvelles chaînes qui sont venues enrichir et diversifier l’offre, concurrence des média étrangers, etc. Mais le mécontentement est là. Quelles sont dès lors les causes de ce désaveu ? La télévisons marocaine a-telle faillit à sa mission ? Mais de quelle mission parle-t-on ? Education ? Divertissement ? Reflet d’une population diverse ? Quel rôle la télévision marocaine est-elle amenée à jouer dans le cadre des transformations que vit notre société ? Doit-elle être conservatrice ou avant-gardiste ? Politique - Realpolitik, a-t-on encore besoin des partis ? Le Maroc des années deux mille a décidé d’embrasser le pragmatisme politique et de parler le langage de l’efficience économique : Les chantiers se multiplient, et voilà tous les politiques qui scandent les mêmes slogans : Les repères classiques (libéralisme, socialisme, progressisme, etc.) sont tous brouillés, au profit d’un pragmatisme érigé en doctrine d’Etat. Faut-il s'en réjouir ? Dès lors, aurait-on encore besoin des partis politiques ? A l'heure où une recomposition du champ politique se profile, l'enjeu pour les partis est de redonner vie au jeu démocratique. Y parviendront-ils ? En tout cas, le contexte, notamment à travers le chantier de la régionalisation, y est favorable. Alors, au rebours des démocraties occidentales, le salut des partis marocains viendra-t-il de la démocratie locale ? Culture – Nayda : mouvement culturel ou poudre aux yeux ? Ce qui était encore inimaginable il y a dix ans est devenu aujourd’hui populaire. Sur la chaîne nationale, Bigg galvanise les foules. Les festivals foisonnent : Essaouira a son Woodstock ; à Casablanca, L’boulevard devient le vivier d’une création artistique qui draine les foules. Ainsi, une nouvelle scène musicale émerge et reprend à son compte une tradition contestataire et résolument proche des milieux populaires. Chéri par les médias, Nayda s’est vite mué en véritable mouvement culturel englobant une nouvelle génération de cinéastes, d’artistes en tous genres. Quelle est la teneur culturelle et artistique véritable de ce mouvement ? Est-il si populaire qu’on le prétend ? Si l’on ne peut contester la sincérité des artistes et leur talent, certains n’y voient qu’une simple supercherie ! Aujourd’hui, certains disent que Nayda s’essouffle. Plus de dix ans après le premier festival L’Boulevard, où est passée la révolution promise ? AMGE-Caravane - Journées de la Jeunesse Marocaine 2010