Logistique 42 étend son influence en RhôneAlpes – Auvergne

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Logistique 42 étend son influence en RhôneAlpes – Auvergne
LA LOIRE ET SA REGION
Politique ­ Economie
Rédaction : 6 Esplanade de France, CS16438, 42964 Saint­Etienne Cedex 9 ­ 04 77 91 47 47 ­ Fax : 04 77 91 48 99 ­ [email protected]
Logistique 42 étend son influence
en Rhône­Alpes – Auvergne
Loire.
La grappe d’entreprises entend être présente dans la future grande région.
Elle compte actuellement près de 80 entreprises adhérentes dans le département.
L
ogistique 42 veut « éten­
dre son influence au­de­
là de la Loire, sur les
départements de la Haute­
Loire, du Puy­de­Dôme et de
l’Allier » indique Dominique
Vansevenant, président béné­
vole (et chef d’entreprise) de
cette association qui est au
service des entreprises de la
filière. Elle fédère près de 80
entreprises de la Loire. Avec
la création de la grande
région Rhône­Alpes – Auver­
gne, les responsables de
logistique 42 se sont dit que
l’acquisition d’une « dimen­
sion régionale » était incon­
tournable. Pour ce faire, le
« Réseau logistique Rhône­
Alpes Auvergne » a donc été
fondé avec la collaboration
d’un poids lourd à l’est de la
région Rhône­Alpes, le Pôle
d’Intelligence Logistique
(Pil’es) installé en Isère.
Une action
méconnue
« Afin d’aller chercher de
nouveaux adhérents en
dehors de la Loire, nous vou­
lons identifier des acteurs de
la logistique qui pourraient
9 avril : salon Logistic Expo
Pour la troisième année, Logistique 42 organise le salon Logistic Expo, un salon ouvert à tous,
dédié aux métiers, à l’emploi, à
la formation. Il accueillera des
scolaires, des demandeurs
d’emploi, des entreprises qui
pourront découvrir les métiers,
les formations et les savoir-faire
logistiques. Les entreprises
diffuseront leurs offres d’emploi
et rencontreront les candidats
sur le salon. Une trentaine
d’exposants seront présents.
L’assemblée générale de Logistique 42 aura lieu sur le salon à
11 h 30.
Jeudi 9 avril : Zone du Technopole, rue Bénévent, à SaintEtienne, de 9 à 17 heures.
avoir un rôle de têtes de pont
dans les départements voi­
sins, des ambassadeurs de
l’association » souligne le
président. Une trentaine
d’adhérents nouveaux pour­
raient ainsi rejoindre les
rangs du réseau et profiter de
son expertise. Cette volonté
d’étendre l’action à la grande
région s’accompagnera d’une
communication plus affir­
mée : « Nous constatons que
notre action est méconnue. »
Et puis, un changement de
logo et même de nom a été
annoncé. Il sera dévoilé lors
de l’assemblée générale du
9 avril.
Logistique 42, (1) créée en
2004, est ce qu’on appelle
une « grappe d’entreprises »
travaillant dans la filière
transport, chargeurs mais
aussi aménageurs de bâti­
ments, concepteurs de logi­
ciel de stoc kage, gestion
d’entrepôts. C’est un pôle
d’échanges, de relais et de
réflexion autour de la logisti­
que. Il rassemble des entre­
prises soucieuses d’améliorer
Le mouvement de grève à la Caisse
d’Épargne moyennement suivi
16

Alain Colombet
(1) Son financeur principal est
le conseil général.
Les services de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) ont donné, ce mardi, un avis
favorable à la reprise immédiate de l’activité de la fonderie de
Feurs. Le préfet de la Loire doit signer un arrêté préfectoral dans ce
sens dans les prochaines heures. C’est un soulagement pour les
280 salariés du site forézien. Le 21 janvier, l’explosion d’un four
avait fait 8 blessés légers. L’entreprise s’était engagée à réaliser les
travaux pour prévenir un accident de même nature.
U
Devant les locaux de cette der­
nière, place de l’Hôtel­de­Ville
à Saint­Etienne, une centaine
de salariés se sont mobilisés
dans la matinée. Dans l’après­
midi, c’était au tour de ceux de
cette année, des actions : for­
mations sur la sécurité au tra­
vail, l’e­commerce notam­
ment.
Enfin, l’association est
actionnaire du Centre de dis­
tr ibution urbaine (CDU)
« SimplyCité », plateforme
permettant de diminuer le
nombre de camions dans
l’hyper centre stéphanois et
de favoriser des modes
doux. 
La reprise d’activité de la fonderie
de Castmetal est autorisée
La journée
revendicative retenue
nationalement s’est
traduite sur le plan local.
Peu et beaucoup à la fois
leurs processus et de trouver
des solutions nouvelles dans
ce secteur. « La logistique,
c’est une commande Internet
qui arrive à temps ou pas,
c’est un produit qui manque
dans le rayon du supermar­
ché. Nombre d’entreprises
n’ont pas encore intégré cette
démarche du “juste à
temps” » précise Dominique
Vansevenant. Et puis, l’asso­
ciation propose des actions
collectives sur différents
sujets en direction de ses
adhérents. Au programme de
Feurs
Saint­Etienne.
ne intersyndicale cons­
tituée nationalement au
niveau du groupe
Banque Populaire Caisse
d’Épargne avait décidé, ce
mardi, une journée de grève.
Ce mouvement intervenait
suite à l’échec des négocia­
tions annuelles obligatoires
(NAO). Elle était donc relayée
localement, au sein de la
Caisse d’Épargne Loire­Drô­
me­Ardèche, emmenée là
aussi par une intersyndicale
(UNSA , CFDT, Sud) mais
aussi au sein de la Banque
Populaire Loire Lyonnais.
Dominique Vansevenant, président, et Pascal Tardy, vice-président
de Logistique 42. Photo Celik Erkul

SORBIERS
Débrayage ce mercredi matin à
l’entreprise Cémoi à cause des salaires
La manif BPCE portant sur les conditions de travail a rassemblé
25 % de grévistes sur le territoire de la Caisse. Photo Celik Erkul

la CELDA de se réunir à deux
pas du siège, cours Fauriel.
« Nous avons obtenu un taux
de grévistes de 25 % sur le ter­
ritoire de la Caisse. C’est peu
et beaucoup à la fois » a
nuancé le porte­parole de
l’Intersyndicale. Peu, car les
organisations espéraient plus.
Beaucoup parce que c’était
une grande première, depuis
2004, date de la dernière
grève de l’établissement ban­
caire. « Les 75 % restants ne
sont pas forcément satisfaits
LE PROGRES - MERCREDI 25 MARS 2015
de leur sort » a positivé cet
autre délégué. Avant d’ajou­
ter : « Notre président natio­
nal a au moins réussi une
chose. Celle de créer une
intersyndicale qui a vocation à
durer ».
Rappelons que, dans le cadre
des NAO nationales, une rétri­
bution d’une prime globale de
200 euros brut a été proposée
aux représentants des organi­
sations syndicales. Lesquelles
l’ont jugée non acceptable. 
J.P.
« Ce mercredi se déroule la
dernière réunion de négociations
salariales annuelles. Nous avons
décidé d’un débrayage de deux
heures à partir de 8 h 30 pour
manifester notre désaccord »
indique Jérémy Giry, délégué
syndical UNSA du site Cémoi de
Sorbiers. Cette action, menée
avec la CGT, intervient après
plusieurs séances de négociations infructueuses au siège
de la société à Troyes (Aube).
« La direction propose 0,5 %.
C’est 7 euros bruts sur un salaire
de 1 300 euros. Il y a beaucoup
de bas salaires ici. Les salariés
font des efforts, ils n’ont rien en
retour. Ils en ont ras-le-bol »,
précise le syndicaliste. Les représentants syndicaux réclament
une augmentation de 1,5 %.
Le site Cémoi de Sorbiers est l’un
des trois sites de la branche
confiseur du groupe Cémoi.
Il emploie 215 personnes.
Le groupe compte une branche
chocolatier. Au total sur quatorze
sites, en France et à l’étranger, il
emploie 3 200 personnes dont
2 100 en France.
A.C.
LOI

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