Pour le document en format PDF
Transcription
Pour le document en format PDF
23 décembre 2007 Centre d'Information sur les Renseignements et le Terrorisme au Centre d'Etudes Spéciales (CES) L'industrie de la haine: dans le cadre de l'incitation à la haine et du culte du chahid, populaire dans les territoires administrés par l'Autorité Palestinienne, des enfants et des adolescents de la bande de Gaza embrassent les cadavres de terroristes (chahids).1 Un enfant palestinien embrasse le cadavre d'un "martyr" (chahid) du JIP tué par Tsahal et enterré dans la ville de Gaza le 25 novembre 2007. Sur le bandeau du cadavre, on peut lire "Bataillons de Jérusalem" (la branche armée du JIP). Pour plus d'information sur ce sujet, voir l'article du 8 novembre 2007 intitulé “Copiant les méthodes de combat des organisations terroristes, les enfants palestiniens jouent avec des armes en plastique” à l'adresse http://www.terrorisminfo.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/h_i_1107f.pdf . 1 1. Le Jihad Islamique Palestinien et le Hamas dans la bande de Gaza encouragent les enfants et les adolescents à se réunir autour des cadavres de "chahids ("martyrs pour Allah") et même à les embrasser, bien que cela ne soit pas enraciné dans la tradition musulmane (voir ci-dessous, l'Annexe 1). Cela s'inscrit dans le cadre de l'incitation à la haine anti-israélienne et du recours à la violence, prônés dès l'âge tendre par les systèmes éducatifs formels et informels, ainsi que dans le cadre du culte du chahid qui est très populaire dans les territoires administrés par l'AP pendant le conflit actuel (voir cidessous, l'Annexe 2). 2. La photo en première page montre un enfant embrassant le cadavre d'un terroriste du JIP enterré le 25 novembre. Yussuf Hussein Mousa, 19 ans, résident du camp de réfugiés Al-Maghazi au centre de la bande de Gaza, a été tué dans un échange de coups de feu avec Tsahal. 2 3. Les photos suivantes montrent des enfants rassemblés autour du corps d'un terroriste du Hamas tué fin Octobre 2007. 4. Le fait d'exploiter des enfants et des bébés pour envoyer des messages de haine et de violence contre Israël est populaire parmi les organisations terroristes palestiniennes et se manifeste de façons diverses. 3 EExxppoossiittiioonn ppaarr llee H meess eett aarrm Haam maass dd''eennffaannttss rreevvêêttuuss dd''uunniiffoorrm mééss.. En haut à gauche: Enfants arborant des fusils télescopiques; à droite: derrière l'enfant se trouve Sami Abu Zuhri, un porte-parole du Hamas; en bas: enfants de maternelles en uniforme avec derrière eux, une rangée de femmes équipées de gilets explosifs. Sur l'affiche derrière elles on peut lire "le jihad est notre programme d'action." 4 M Meennoottttééss eett lleess yyeeuuxx bbaannddééss,, ddeess eennffaannttss jjoouueenntt aauuxx tteerrrroorriisstteess ppaalleessttiinniieennss eett ffoonntt sseem mbbllaanntt dd''aavvooiirr ééttéé aarrrrêêttééss ppaarr lleess ffoorrcceess ddee ssééccuurriittéé iissrraaéélliieennnneess.. U Unn ddeess eennffaannttss eesstt eenncchhaaîînnéé.. 5 B Béébbéé cceeiinntt dd''uunn bbaannddeeaauu dduu H mèèrree lloorrss dd''uunn Haam maass,, ppoorrttéé ppaarr ssaa m rraasssseem mbblleem meenntt.. LLee m moott ""H Haam maass"" eesstt ttrraaccéé ssuurr ssaa jjoouuee eett ssuurr ssoonn bbaannddeeaauu,, oonn ppeeuutt lliirree ""B All--Q Qaassssaam m]].."" Brriiggaaddeess [[IIzzzzeeddiinnee A 6 A An nn neex xee 1 1 LLee ccaad daavvrree d du u cch haah hiid d sseelloon n ll''IIssllaam m 1. Selon la tradition islamique, un "martyr" est celui qui a sacrifié sa vie sur le champ de bataille pour Allah, en général contre une force supérieure. Le "martyr" peut être masculin (chahid) ou féminin (chahida). Le prophète Mahomet aurait dit que lorsqu’un Musulman meurt en martyr, son cadavre ne doit pas être lavé et il doit être enterré comme il est tombé, même si ses vêtements sont déchirés et tachés de sang car, le Jour du Jugement, les taches exhaleront une odeur particulièrement agréable. 2. Selon la tradition, tous les cadavres, y compris ceux des chahids, doivent être enterrés aussi rapidement que possible. Le cadavre ne doit pas être lavé, afin de préserver sa sainteté. Toutefois, le visage est souvent lavé quand le cadavre est transporté à l'hôpital. 3. L'enterrement islamique et les traditions de deuil prévoient qu'un cadavre n'a aucune valeur. C'est pourquoi, un mari ne peut pas toucher sa femme après sa mort, ni une femme son mari, car leur mariage n'est plus considéré comme valable. 4. Selon la tradition, immédiatement après la mort, l'âme musulmane quitte le corps, s'élève dans l'air et disparaît vers un endroit inconnu. L'âme d'un chahid monte directement au ciel dans l'estomac d'un oiseau vert. Elle redescend ensuite sur terre et pénètre à nouveau dans le cadavre, avant de remonter de nouveau au ciel pour toujours. Dès ce moment, le cadavre n'a aucune importance. 7 5. La participation aux obsèques, d'un homme ou d'une femme, mais particulièrement d'un chahid, est une expérience émotionnelle profonde, qui incite parfois les participants à toucher le cadavre. Cela arrive notamment lorsque le défunt était une personnalité, comme un dirigeant, considéré comme un chahid à sa mort, ou un chahid tombé au cours d’une bataille. Cependant, comme noté plus haut, le fait de toucher le cadavre n'est pas cité dans la tradition islamique. 8 A xee 2 2 An nn neex LLee ccu niissaattiioon ullttee d nss tteerrrroorriisstteess du u cch haah hiid d aau u sseeiin nd deess oorrg gaan p neess paalleessttiin niieen nn 1. Au cours du conflit actuel contre Israël (la deuxième intifada), la glorification des terroristes morts en "martyrs" est devenue une vénération dans la culture palestinienne. Une attention spéciale est accordée au culte des auteurs d'attentat-suicide (ishtishhadiin). Cela a été considérable au cours des confrontations avec Israël et repose sur une tradition liée au prophète Mahomet, laquelle précise qu'un Musulman qui meurt aux mains d'un Juif ou des Juifs est comparable à deux chahids (cf., sa valeur est double). 2. Le culte du chahid est particulièrement favorisé au sein de la jeune génération des organisations terroristes palestiniennes, dans le cadre de leur endoctrinement fondé sur l'incitation à la haine et le recourt à la violence contre Israël. Le cadavre du chahid et ses obsèques font partie de cette dévotion, dont l'objectif est d'accroître l'expérience émotionnelle liée à la participation aux rites et au contact avec le corps du chahid. Ce "rituel" est également destiné à encourager ceux qui participent aux funérailles à devenir eux-mêmes des chahids dans la "résistance" violente (maqawamah) contre Israël. 3. Le culte a transformé les obsèques des chahids tombés durant la confrontation avec Israël en des événements émotionnels puissants auxquels assistent de nombreux Palestiniens. La présence massive aux obsèques est exploitée par les diverses organisations terroristes pour présenter leur idéologie, appeler à la vengeance contre Israël, attirer la sympathie envers leur organisation et enrôler des partisans. L'expérience 9 émotionnelle est accrue par des slogans scandés à l'éloge d'Allah et des insultes à l’encontre de l'ennemi, le tout étant encouragé par les organisateurs des obsèques. 4. Le culte du chahid au cours de la guerre contre Israël a engendré des coutumes d'enterrement uniques. Par exemple, les hommes sont enterrés dans leurs vêtements et leurs organes reproducteurs sont recouverts avec soin, en vue de leur rencontre avec les 72 vierges aux yeux noirs au paradis. On dit également que la tombe d'un chahid dégage une odeur particulièrement agréable. 5. Le Centre d'Information sur les Renseignements et le Terrorisme expose de nombreux objets liés aux chahids et à la culture des chahids, saisis dans les territoires administrés par l'Autorité Palestinienne lors d’opérations de contre-terrorisme. On y trouve des albums avec les images de chahids destinés aux écoliers, des affiches de chahids (y compris ceux morts dans des attaques suicide) qui étaient accrochés dans des vestibules scolaires et universitaires et dans des salles de classe, des films, des CD, des livres, des vêtements (y compris des ceintures explosives), des films de spectacles de maternelles, etc. 10