Le centre de formation de l`Oise veut trouver un emploi aux jeunes
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Le centre de formation de l`Oise veut trouver un emploi aux jeunes
Le centre de formation de l’Oise veut trouver un emploi aux jeunes du 95 Anthony Lieures | 19 Oct. 2015, 20h20 | MAJ : 19 Oct. 2015, 20h20 Senlis (Oise), le 16 octobre 2015. Max de Roquefeuil, directeur du centre Promeo, spécialisé dans les industries technologiques, et qui envoie beaucoup d’apprentis dans des entreprises du Vald’Oise, indique qu’il a encore de nombreuses places disponibles. (LP/A.L.) Et si l’une des solutions contre le chômage des jeunes passait par la mobilité ? Dans l’est du département, notamment près de Roissy, les entreprises qui embauchent ne sont pas rares. Pourtant, le taux de chômage continue de battre des records sur le secteur. Récemment, l’antenne du Pole Emploi de Gonesse a invité la direction du centre de formation Promeo, dont l’un des sites se situe à Senlis (Oise), à rencontrer des jeunes du département. Avec un constat : cet établissement de Picardie, spécialisé dans les industries technologiques est partenaire de très nombreuses entreprises… Dans le Val-d’Oise. Pourtant, encore aujourd’hui, ce centre de formation a encore de nombreuses places disponibles pour des formations en alternance permettant à ses apprentis d’entrer rapidement sur le marché du travail. « C’est un comble aujourd’hui de voir tous ces demandeurs d’emploi alors que nous avons parfois du mal à répondre à l’offre de recrutement proposée par certaines entreprises », explique Max de Roquefeuil, le directeur de Promeo. Sur 800 des jeunes apprentis inscrits à Senlis, seulement 150 jeunes sont originaires du Val-d’Oise. Pourtant l’établissement envoie chaque année des apprentis chez NCS Pyrotechnie et technologies et chez Staples, à Survilliers, ou encore chez L’Oreal, à Vémars. Notamment dans les métiers de la logistique (magasinier, préparateur de commande…). Le directeur de Promeo, qui regrette le « manque de valorisation » de ces métiers. « Nous avons aujourd’hui des offres fermes d’entreprises qui ont des contrats à proposer, et que nous ne pouvons pas satisfaire », regrette Max de Roquefeuil. Autres filières où l’offre est supérieure au nombre de candidats : l’usinage, la conduite de ligne, la chaudronnerie, le soudage ou encore la maintenance industrielle. « Pourtant, ce sont des formations où bien souvent, on ne demande pas de pré-requis, c’est-àdire qu’on ne demande pas d’expérience, pas de diplôme, poursuit le directeur de Promeo. Et le secteur de l’industrie offre aujourd’hui des opportunités de carrière et des niveaux de rémunération qui sont pourtant très importants. Avec des possibilités d’évolution, avec les nouvelles technologies, qui sont très passionnantes. » Anthony Lieures