CYCLE Polars des 70`s - Cinémathèque de Grenoble

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Plan d’accès salle municipale Juliet Berto
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cinema, Cuori Italiani, Guillemette Laucoin et la Cinémathèque de Toulouse, Cineteca
Nazionale, Cinémathèque Royale de Belgique, Cinémathèque Suisse
Du Mercredi 5
février
au vendredi 14
février 2014
CYCLE
Polars
Français
et
Italiens
des
70’s
Projections salle Juliet Berto
Passage de l’ancien Palais de Justice
38 000 Grenoble
Séance : 5 € / 6 € (participation aux frais)
Cycle polars français et italiens des 70’s
« Je réalise en fait combien ce cinéma populaire peut nous apprendre
sur nous-mêmes, sur la société dans laquelle nous vivons, sur nos peurs et
nos angoisses, et même peut-être sur notre devenir... ». Olivier Philippe.
Le cinéma policier dans les années 70 est un genre qui se fait sans
jours des résonances particulières avec des faits qui se sont réellement passés ou avec une situation globale qui amène un certain nombre de questions.
Décrivant les crimes et les délits comme quelques incidents parmi beaucoup
té qui règne alors, les méthodes de travail de la police ainsi que les problèmes
de l’administration, voire parfois ceux qui découlent des collusions entre gouvernement et groupes criminels. Si en France la censure survient, elle est vite
pour dénoncer et parler de la société. Ces interrogations ou dénonciations découlent d’ailleurs de manière plus ou moins directe des contestations de 1968.
En Italie, l’attentat de la Piazza Fontana, en 1969, plonge le pays dans « les
années de plomb » et le genre policier se radicalise en se faisant le témoin
d’une époque en proie au chaos.
S’il est plus ancré dans la réalité, ce cinéma s’inscrit toujours dans la
avant pour leur implication politique. Ils n’en ont d’ailleurs pas toujours. Des
réalisateurs vont faire du genre policier une de leurs spécialités : Henri Verneuil, Yves Boisset, José Giovanni, Philippe Labro, Robert Enrico en France,
Stelvio Massi, Umberto Lenzi, Marino Girolami, Sergio Martino et Fernando di
autant à leur capacité à divertir qu’à leur façon de toujours mettre en valeur
les mêmes acteurs et le même type de personnages : Jean Gabin, Lino Ventura, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Michel Bouquet et Patrick Dewaere
comptent parmi les plus connus en France, Luc Merenda, Maurizio Merli, Fadu genre en Italie.
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sur l’écart de considération qu’il y avait entre le cinéma d’auteur et le cinéma
populaire. Le présent cycle s’attachera à en illustrer les deux pendants : d’un
Cadavres exquis) et d’Yves
Boisset (Le Juge Fayard dit le Shérif), de l’autre des séries B comme Le Tueur
de Denys de la Patellière ou Brigade spéciale d’Umberto Lenzi. Comme le diun intérêt limité, […] il faut jouer le jeu de l’histoire à raconter ».
Et c’est un bout d’histoire de ce cinéma là que ce cycle de la Cinémathèque de Grenoble va vous raconter...
VENDREDI 14 FÉVRIER
Cette dernière soirée prolonge le cycle en présentant des œuvres plus simples qui
rien leur qualité, ce sont de sympathiques divertissements dans lesquels on retrouve des
stars de l’époque tel Jean Gabin, Fabio Testi, Franco Gaspari ou Bernard Blier. Le Tueur est
également l’occasion de rendre hommage à Denys de la Patellière, décédé l’été dernier.
>19h
Mark il poliziotto
De Stelvio Massi — 1975 — 1h31 — Italie — VF
Avec Franco Gaspari, Nino Benvenuti, Massimo
Girotti
Marc Terzi ancien drogué reconverti en policier sans foi ni loi, enquête pour démanteler un réseau
ter un tueur à gage « Le Sphinx » …
> 21h
Le Tueur
De Denys de La Patellière — 1972 — 1h50 —
France/Italie/R.F.A
Avec Jean Gabin, Fabio Testi, Ushi Glas, Bernard Blier, Gérard Depardieu
Le tueur Georges Gassot évadé de l’hôpital psychiatrique, sème des
cadavres sur sa route. L’inspecteur Le
Guen est chargé de le retrouver.
JEUDI 13 FÉVRIER
> Exposition à la Maison de l’International de Grenoble
La théorie du complot est-elle un mythe ou une réalité ? La Ville accuse
est le récit d’un policier qui découvre peu à peu que les meurtres sur lesquels il
enquête le plonge dans une histoire qui le dépasse totalement. Différent, dans I...
comme Icare, le héros incarné par Yves Montand enquête sur un assassinat qui
ressemble étrangement à celui de J.F. Kennedy et qui montre jusqu’où l’homme
peut aller sous le couvert d’une autorité.
Du 5 février au 14 février
La cinémathèque vous propose une exposition sur les polars français
ticles issus de ses collections.
>19h
La Ville accuse
La polizia accusa il servizio segreto
uccide
De Sergio Martino — 1975 — 1h38 — Italie — VF
Avec Luc Merenda, Mel Ferrer, Delia Boccardo,
Michele Gammino
À Rome, le commissaire Giorgio
Solmi enquête sur le meurtre d’un ingénieur impliqué dans une sombre affaire.
Il se retrouve pris dans un complot qui
pourrait menacer toute l’institution italienne.
Interdit aux moins de 12 ans.
>21h
I… comme Icare
D’Henry Verneuil — 1979 — 2h10 — France
Avec Yves Montand, Michel Etcheverry, Pierre
Vernier, Roland Blanche, Jacques Denis
À la suite de l’assassinat du
président Marc Jarry, la commission
d’enquête dirigée par le président de la
Haute Cour de Justice, Frédéric Heiniger,
conclue qu’il n’y a eu qu’un seul tireur
ayant agi seul, par folie et avec préméditation. Ces conclusions ne satisfont pas
le procureur Henri Volney, à qui sont rel’enquête.
Le mercredi 5 février à 18h30 à la Maison de L’international de Grenoble :
Conférence de Laurent Scotto D’Ardino
Maître de Conférence à l’université Stendhal, spécialiste du cinéma italien
Dans le cadre de leur cycle «Liberté... légalité?», l’association les Cinéphiles Anonymes propose :
Lundi 10 février > 20h
Arrivederci amore ciao
Michel Soavi — 2005
Lieu : ARSH, 1281 Avenue Centrale
évoque la vie d’un ancien terroriste des années de plomb qui revient en
Italie pour se faire réhabiliter.
Pour plus d’information rendez-vous sur leur page Facebook.
JEUDI 6 FÉVRIER
VENDREDI 7 FÉVRIER
(Lino Ventura) qui remonte la piste de complots contre la magistrature, des deux
côtés un combat de longue haleine face à une société gangrenée qui ferme les yeux
dans l’espoir de toujours fonctionner. Cette soirée d’ouverture est consacrée aux
avancer la justice coûte que coûte.
Avant-Première de la version numérique
restaurée (sortie nationale le 19 février)
>19h
Le Juge Fayard dit
« Le Shérif »
D’Yves Boisset — 1977 — 1h52 — France
Avec Patrick Dewaere, Aurore Clément, Philippe
Léotard
Inspiré de l’affaire de l’assassinat
raconte l’histoire d’un jeune juge d’instruction chargé de mener une enquête
sur un hold-up banal. Loin d’imaginer
jusqu’où tout cela le mènera, le juge découvre que des personnages haut-placés y sont mêlés.
>21h
Cadavres Exquis
Cadaveri eccellenti
De Francesco Rosi — 1975 — 2h — Italie/France
— VO (non sous-titré)
D’après le roman Il Contesto de Leonardo Sciascia
L’inspecteur Amerigo Rogas
enquête sur une série de meurtres
de magistrats qui mettent en péril le fonctionnement de la justice italienne et compromettent l’État dans
le but de renverser le gouvernement.
soirée interrogent à leur manière le pouvoir du policier à outrepasser la loi. Entre
dérive et frustration, les personnages et leurs attitudes témoignent d’une réaction à
un contexte où le délit est devenu affaire courante. Un condé, pour son propos et sa
violence, a d’ailleurs été censuré lors de sa sortie en 1970 par le Ministre de l’intérieur
Raymond Marcellin.
>19h
Un condé
D’Yves Boisset — 1970 — 1h35 — France
Avec Michel Bouquet, Françoise Fabian, Bernard
Fresson, Rufus
D’après le roman La mort d’un condé de Pierre
Viallesou
Après le meurtre de son collègue,
l’inspecteur Favenin est chargé de l’affaire. Il est prêt à tout, même à contourner la loi, pour retrouver le tueur.
Interdit aux moins de 12 ans.
>21h
Brigade spéciale
Roma a mano armata
D’Umberto Lenzi — 1976 — 1h35 — Italie —
VOSTF
Avec Maurizio Merli, Tomas Milian, Arthur Kennedy, Ivan Rassimov
À la suite d’un interrogatoire
ayant mal tourné, Le commissaire Tanzi
est muté à Rome. Grâce à ces méthodes
douteuses, il arrêtera un dangereux psychopathe dit « le bossu ».
Interdit aux moins de 16 ans.