Presse - Living Joconde

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Presse - Living Joconde
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Sommaire
Living Joconde, le projet................ p 4-5
L’intelligence artificielle ...................p 6-7
Le bijou............................................p 8-9
Partenaires......................................p 10-11
Equipe.............................................p 12
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Living Joconde
Une Joconde interactive et connectée
L’esprit de la Renaissance
L’excellence de l’industrie française du luxe
Vers une living Joaillerie
Le numérique offre à la joaillerie l’opportunité de renouveler le territoire de l’expression artistique, en créant des bijoux vivant dans l’intimité quotidienne de ceux qui les
portent et y délivrant les enjeux de discours de leurs auteurs.
Le prototype de la Living Joconde :
Un bijou connecté doté de comportements.
Une App pour smartphone.
Un tableau vivant.
Florent Aziosmanoff, Auteur
Spécialiste du living art. www.livingjoconde.fr
IIM, dirigé par Jean-Claude Heudin
L’intelligence artificielle et créatures virtuelles.
Strate, dirigé par Dominique Sciamma
Design industriel, les objets connectés.
Atelier Mathon, dirigé par Aude Mathon
Création Atelier de Haute Joillerie Francaise.
Festival Futur en Seine, juin 2015 – organisé par Cap Digital
Avec le soutien financier de la Région Ile de France.
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Living Joconde, le projet
Non pas de posséder une Joconde, mais de vivre avec une Joconde.
Le numérique investit aujourd’hui l’univers de la bijouterie. Sa mutation vers « l’objet
connecté » offre au passage une opportunité inédite pour la diffusion de l’art, sous la
forme d’une living joaillerie. Les bijoux permettent en effet de réaliser des œuvres qui
viendront exister dans l’intimité quotidienne de ceux qui les portent, vivant au fil de la
journée avec eux et avec leurs proches, pour y délivrer les enjeux de discours de leur
auteur.
Prenant pour thème le personnage de La Joconde de Léonard de Vinci, la Living
Joconde est dotée d’une intelligence artificielle qui lui permet d’entretenir une relation
sensible avec la personne qui la porte. Elle s’incarne dans un bijou, mais également
dans une App pour smartphones, ainsi que dans une version « tableau vivant ».
Chacune des différentes représentations, qu’elle soit bijou, App ou tableau, a un fonctionnement indépendant. Elle vit en compagnie de son entourage, se transformant au
fil du temps selon la qualité des relations qu’elle entretien avec lui. Elle est également
reliée à la personnalité globale située dans le cloud, recevant son influence, et lui
transmettant en retour son expérience de vie personnelle.
La Living Joconde est un projet qui s’appuie sur les élaborations théoriques du
« living art », menées par Florent Aziosmanoff et ses partenaires depuis une vingtaine
d’années, et qui vient de faire l’objet de la publication d’un livre (Living art, fondations
– Ed. CNRS).
De La Joconde à la Living Joconde
Le tableau de La Joconde fut une révolution aussi bien par le progrès des techniques
de représentation qu’il consacra, que par la manière dont il installe sa relation au
public. La Living Joconde poursuit ces mêmes pistes, en investissant les plus actuelles
de nos technologies numériques et en réinventant la relation entre une œuvre d’art et
son public.
La modernité numérique s’incarne spécifiquement dans l’intelligence artificielle, qui
permet de doter un dispositif de comportements autonomes et de systèmes relationnels, afin d’entretenir une relation sensible avec le public.
A travers l’analyse du tableau et de son histoire depuis un demi millénaire, il est possible de comprendre ce que fut le projet de Léonard de Vinci, et la manière dont il
résonne aujourd’hui dans notre culture. Cela permet de reconstituer le profil psychologique de Mona Lisa, de lui donner « vie » sous la forme de la Living Joconde, en
conférant unité et cohérence à son comportement.
La Joconde, une madone profane
Chacun peut voir en Mona Lisa une personne à aimer, comme une sœur, comme
une mère ou comme une fille, comme une amie, comme une épouse ou comme une
amante. Elle est toutes les femmes à la fois, elle est le fantasme universel.
Elle semble douce et accueillante, mais elle est également distante. Elle interpelle
clairement le spectateur, auquel elle s’adresse directement par le regard et le sourire,
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mais elle le maintient à distance par une posture exigeante.
C’est une belle jeune femme, comblée par la vie. Elle sait ce qu’aimer veut dire, par
son mari, par ses enfants. Elle jouit de l’existence aisée de la grande bourgeoisie,
dans un des hauts foyers de la vie culturelle et spirituelle de son époque.
Malgré cela, quelque chose en elle semble chercher encore. Ce personnage auquel
rien ne manque, questionne pourtant son visiteur : « Qu’as-tu à m’offrir, à moi qui ne
te demande rien ? »
Elle anime alors en lui le fantasme d’une relation. Celle-ci ne sera possible que sur le
plan d’une intimité spirituelle, elle se déploiera dans son imaginaire. Pour que cette relation puisse vivre, il devra chercher ce qu’il a de meilleur en lui. Elle s’offre telle qu’en
elle-même, dans la simplicité de son être et sans artifice, elle en attend de même de
la part de son spectateur.
C’est ainsi que les attitudes et réactions de la Living Joconde manifestent en toutes
circonstances une présence engagée, qui s’offre et attend un même engagement autant que de retenue. Son attitude est intense, exigeante et douce à la fois.
La living Mona Lisa
Le tableau de La Joconde fonctionne sur la base d’une combinaison de nombreux
paradoxes et ambiguïtés. Tout ce qu’il énonce est placé dans une position d’équilibre
instable, qui donne au personnage une forte dynamique.
Il représente principalement Mona Lisa, le paysage de fond jouant un rôle de résonnance symbolique et psychologique, pour contribuer à l’impression de vie conférée à
la jeune femme.
L’enjeu principal du projet de Léonard de Vinci était de représenter au mieux possible
une personne « vivante », présente donc « ici et maintenant » dans la même réalité
que son spectateur.
La Living Joconde peut utiliser certains des artifices formels employés par Léonard de
Vinci dans sa peinture, mais elle peut également utiliser, en parallèle ou à la place, les
systèmes sémiologiques offerts par les techniques numériques, au rang desquelles
nous avons :
la capacité de la Living Joconde à prendre des initiatives, grâce à son système
de comportement autonome ;
les communications du spectateur avec ces différentes formes (camée, App,
tableau), ainsi que les communication de ces formes entre elles ;
l’animation de l’image ;
les différentes tailles de cette image selon les formes adoptées ;
la dimension tangible des formes bijou et smartphone, avec leur poids, leur
taille et leur capacité à agir sur le plan kinesthésique au travers des vibrations.
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Le comportement de la Living Joconde
Lorsque le spectateur n’est pas en relation directe avec la Living Joconde, celle-ci a
l’esprit occupé ailleurs, se présentant de profil, perdue dans ses pensées.
Lorsque le spectateur se présente à elle, elle vient l’accueillir, de manière posée, lui
offrant son sourire légèrement interrogatif. Une présence prolongée du spectateur,
manifestant une qualité d’engagement, lui fait accéder à un état plus intense et de
félicitée.
Si elle est confrontée en revanche à une situation qui ne lui plait pas, elle peut s’assombrir et se détourner. Ce qui lui déplait peut être une grande agitation de celui qui
porte le bijou ou des personnes alentours. Cela peut être également une sur-sollicitation de la part de son spectateur, notamment via les écrans tactiles du camée ou du
smart-phone.
L’App sur smartphone permet d’avoir une relation avec la Living Joconde qui y réside,
mais également avec les autres présentes alentours, bijou ou tableau. La relation se
fait par une caresse délicate de l’image, ainsi que par l’envoi de sms.
Chacune des Living Joconde, bijou, App, tableau, vit une relation personnelle avec
son entourage. Mais elles sont toutes reliées à une « méta living Joconde », une intelligence artificielle située dans le Cloud, échangeant des éléments de leurs expériences
respectives. Ainsi, toutes les Living Joconde se trouvent-elles pour partie partageant
leur système existentiel.
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Intelligence Artificielle
Un moteur émotionnel bio-inspiré
Comme la structure générale du living art le montre, le cœur du développement de
la Living Joconde réside dans son moteur de comportement. S’agissant d’un personnage devant fonctionner avec des personnes, la crédibilité de ce comportement sur
le plan sensible et sa capacité à pouvoir montrer des évolutions subtiles, relève de la
première importance. Notamment dans la mesure où il s’incarnera dans un bijou ayant
vocation à traverser les décennies.
C’est pourquoi la réalisation de ce moteur de comportement fait l’objet d’une attention
particulière. Il sera le siège d’une part importante des innovations logicielles de la
Living Joconde.
Moteur émotionnel
Le moteur de comportement de la Living Joconde est basé sur un système à trois
couches : l’Emotion, le Mood, la Personnalité.
Ce mécanisme permet de gérer un comportement cohérent dans le temps, mais pouvant s’adapter aux situations qui surviennent et avoir y compris des réactions très spécifiques pour des situations exceptionnelles. Ce qui est attendu, pour pouvoir donner
de la finesse autant que de la crédibilité au fonctionnement de la Living Joconde.
Emotion
Les émotions sont ce qui provoque les réactions immédiates du personnage. Elles
sont des manifestations d’affects à intensité moyenne et forte, en général provoquées
par quelque chose qui surgit dans l’environnement immédiat. Dans notre cas, ce surgissement peut également venir de « l’intérieur », à savoir un événement majeur remontant par le réseau des multiples Living Joconde vers le noyau, et redescendant
vers ses différentes formes.
Une fois exprimées, ces émotions ont vocation à diminuer, pour rejoindre une position
« attracteur », considérée comme un état de repos, la personalité profonde de la Mona
Lisa.
Mood
Le Mood est l’humeur générale du personnage, pour une période donnée (de quelques
dizaines de minutes à quelques jours). Cette humeur colorera le fonctionnement de
ses émotions, et donc de ses réactions aux événements qui surgissent.
Comme la structure générale du living art le montre, le cœur du développement de
la Living Joconde réside dans son moteur de comportement. S’agissant d’un personnage devant fonctionner avec des personnes, la crédibilité de ce comportement sur
le plan sensible et sa capacité à pouvoir montrer des évolutions subtiles, relève de la
première importance. Notamment dans la mesure où il s’incarnera dans un bijou ayant
vocation à traverser les décennies.
C’est pourquoi la réalisation de ce moteur de comportement fait l’objet d’une attention
particulière. Il sera le siège d’une part importante des innovations logicielles de la
Living Joconde.
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Personnalité
La personnalité de la Living Joconde est quant à elle définie par des paramètres
déter-minés sur la structure classique des « Big 5 ».
Ces cinq aspects de la personnalité sont :
Openness, qui caractérise l’ouverture d’esprit, la capacité à s’ouvrir à
l’imprévu et au changement ;
Conscientiousness, qui défini le sens de l’autodiscipline et donne de la
stabilité ;
Extraversion, qui tend à communiquer spontanément ;
Agreeableness, qui caractérise l’empathie et la générosité ;
Neuroticism, qui définit l’instabilité et la tendance névrotique.
Ces variables ont un état initial, qui évolua lentement tout au long de la vie de la Living
Joconde. Le noyau situé dans le Cloud pourra être soumis à ces variations, mais
tendra à revenir vers la position initiale, alors que les bijoux verront leur personnalité
conserver les effets produits sur leur personnalité.
Pour plus d’inforations: Jean Claude Heudin, A bio inspired Emotion Engine in the
Living Mona Lisa, ACM VRIC 2015
Technologies biomimétiques
Ces développements sont réalisés notamment avec une programmation de type biomimétique, incluant les réseaux de neurones, implantant un métabolisme basé sur
des neurotransmetteurs virtuels:
La Dopamine, qui est liée à la fonction de plaisir ;
La Norépinephrine, qui est un contrôleur du stress ;
La sérotonine, qui est associée à la mémoire.
Ce mode de fonctionnement se trouve être très éloigné de ce que l’on observe en
général dans les objectés connectés, qui fonctionnent plutôt dans des systèmes d’action-réaction direct. Ce qui répond à leur fonction actuelle, qui est globalement d’offrir
des services à la commande, ou de fournir des informations de flux (heure, données
physio-logiques…).
L’innovation réalisée dans la structure comportementale de la Living Joconde lui permet de définir principalement par elle même ce qu’elle exprime, tout en montrant
qu’elle a une perception de ce qui l’entoure et qu’elle « vit » bien ici et maintenant avec
les personnes qu’elle côtoie. La mise au point d’une telle programmation demande
cependant une assez longue période d’élaboration et de réglage. Elle donnera probablement l’occasion de réinterroger les modèles théoriques envisagés, afin de les
spécifier pour ce projet.
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Le bijoux
Une expression de la perfection
Le bijou constitue la forme « précieuse » de l’ensemble des formes constituant la
Living Joconde. Il incarne la dimension la plus « spirituelle » de La Joconde. Madone
profane, dotée de son sourire elle vient à la rencontre de son spectateur, l’invitant à
faire le chemin vers elle pour lui offrir ce qu’il a de meilleur en lui.
Le bijou n’est donc pas tant un objet d’ostentation, qu’une manifestation de l’excellence et de la grâce. L’expression de la perfection que Léonard de Vinci voulu mettre
dans son œuvre. La sobriété et la discrétion y côtoient donc ce que la joaillerie peut
offrir de meilleur et de plus exigeant dans sa recherche d’absolu.
Un camée
Le bijou reprend le code conventionnel du camée, qui remonte à l’antiquité. Il se présente sous la forme d’un pendentif, ou d’une broche, montrant Mona Lisa en portrait
resserré. Le motif est représenté en bas-relief, animé par une image sous-jacente,
permet-tant au personnage de changer d’expression ou de posture.
La face du bijou est réalisée en cristal de roche dont la surface est traitée avec un jeu
de subtils dépolis. Elle est sertie dans un cadre en or, gravé en «effet soleil», animé
d’un pavage de spahirs dont les couleurs sont coordonnées au paysage de fond du
tableau.
Un objet connecté
Sous la face du bijou se trouve un petit écran TFT, qui diffuse l’image animée de comportements de la Living Joconde. Disposé sous celui-ci, un nano contrôleur permet de
faire jouer l’intelligence artificielle. Un module Bluetooth permet au bijou d’établir la rela-tion avec les autres Living Joconde, qu’elles soient bijoux, Apps, ou autres formes.
Un capteur de distance permet d’identifier la présence et l’attitude d’une personne en
face de celle qui le porte.
Un capteur tactile permet à celle-ci de caresser délicatement son bijou.
Le bijou intègre également un micromoteur asservi, qui lui permet de « ronronner
» d’aise dans une douce vibration, ou d’avoir de petites saccades manifestant son
déplaisir.
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Un objet relationnel
Le bijou établit des modalités de relation distinctes avec ses différents interlocuteurs.
Mettant à profit le toucher du motif sur la face en bas-relief du camée, la relation avec
la personne qui le porte est haptique et kinesthésique. Celle-ci peut en effet caresser
son bijou, pour lui témoigner sa présence et son attention, dans un geste d’intimité
ordinaire ou dans le soucis de l’apaiser. Le bijou se manifestant quant à lui par une
délicate vibra-tion, plus ou moins harmonieuse selon l’état de son « âme ». Cette relation est discrète, s’installant dans un corps-à-corps intime.
Avec les personnes en vis-à-vis, interlocutrices de celle qui porte le bijou, celui-ci installe une relation sur le plan visuel. Lui-même « voit » ces personnes par le biais de
son capteur, et il s’exprime par les variations des expressions de La Joconde.
Avec tous les autres, enfin, il utilise le réseau Internet et le maillage des autres bijoux
ou Apps. Son comportement est en effet affecté par ce que vivent toutes les autres
Living Joconde et donc, de fait, avec ce que manifestent les personnes qui sont en
prise avec elles.
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Bijou or
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Microélectronique et micro-mécatronique
Bijou casual
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Bijou casual
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Living Art
Base théorique
Le terme de living art s’applique à des œuvres numériques dotées de comportements
autonomes animés par l’intelligence artificielle, capables d’entretenir une relation sensible avec leur spectateur.
Le comportement de l’œuvre de living art active le comportement du spectateur au
travers de la relation qu’elle établit avec lui. C’est ainsi que le comportement du spectateur, dans le contexte proposé par l’œuvre, manifeste alors les enjeux de discours
de l’auteur.
Nous pouvons considérer que toute œuvre d’art a le potentiel d’agir, pour une partie,
sur le comportement de son spectateur. Mais dans le cas d’une œuvre de living art, il
s’agit de son principal vecteur de communication. Dans la mesure où le comportement
d’une telle œuvre peut évoluer en permanence et en temps réel, en connaissance
des évolutions du comportement du spectateur, il lui est possible de faire évoluer son
énonciation pour que les enjeux de discours se manifestent pour lui de la manière la
plus opportune à chaque instant.
Trois Moteurs
L’œuvre de living art est concrètement et fonctionnellement structurée dans un ensemble de trois « moteurs » : les moteurs d’expression, de comportement, de perception. Ces trois moteurs agissent à la fois indépendamment et en relation les uns avec
les autres, de façon à produire une expression intégrée de l’œuvre.
Le moteur de perception
Le moteur de perception gère tous les organes de captation du dispositif, pour en collecter, analyser et interpréter les données. Les capteurs mis en œuvres délivrent ainsi
leurs données brutes, qui peuvent être utilisées directement, mais qui font principalement l’objet d’une interprétation symbolique.
Le moteur de comportement
Le moteur de comportement est le siège principal du comportement de l’œuvre. Il intègre toutes les règles de décision qui vont prescrire qu’une énonciation ou une autre
soit réalisée par le moteur d’expression.
L’œuvre de living art agit ainsi non pas principalement ou littéralement en fonction des
actions de ses spectateurs, mais selon ses propres déterminants, tels que l’auteur les
aura diligentés. Ce sont ces mécanismes de décision qui confèrent à l’œuvre de living
art une capacité de prise d’initiative.
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Le moteur d’expression
Le moteur d’expression réunit toutes les expressions concrètes de l’œuvre, qu’il
s’agisse d’images fixes ou animées, de sons, de machinerie, de texte, etc. Il réalise
l’énonciation, associant des éléments qui peuvent être préparés à l’avance ou générés
en temps réel, ou encore mixant les deux modes.
Le moteur d’expression gère la mise en œuvre de ces formes d’expression, ainsi que
les règles d’énonciation qui leur sont attachées.
Un fonctionnement en coopération
Les trois moteurs ont une capacité de fonctionnement indépendant les uns des autres.
Ils peuvent ainsi conjoncturellement déterminer seuls l’énonciation de l’œuvre. Mais ils
sont principalement engagés dans un dialogue arbitré par le moteur de comportement.
L’essentiel de l’énonciation de l’œuvre se fait par ses décisions spontanées. Et elle
tient compte « à sa manière » de ce qu’elle perçoit du spectateur ou de l’environnement.
La cohérence globale de l’œuvre est donc la résultante d’une harmonisation de l’ensemble de ces mécanismes et de leurs résonnances les uns dans les autres. La complexité du fonctionnement de ce type de dispositif lui apporte une grande plasticité
comportementale. Il peut ainsi atteindre un niveau de subtilité qui lui permet d’être un
interlocuteur crédible pour une relation sensible avec le spectateur.
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Les partenaires
Florent Aziosmanoff – Auteur
Florent Aziosmanoff est auteur, producteur et théoricien dans le champ de l’art numérique utilisant l’intelligence artificielle, qu’il nomme living art.
Cofondateur d’ART3000 (1988) et du Cube (2001), il est aujourd’hui Président fondateur du Living Art Lab, qui poursuite une activité d’élaboration théorique dans le champ
du living art.
Commissaire spécialisé dans l’art numérique, il a créé et dirigé de nombreuses exposi-tions et conférences internationales sur le thème de l’art numérique. Il expérimente
l’application du principe du living art dans différents domaines, que sont l’espace urbain, la fiction, et plus récemment la joaillerie.
Il est auteur de fictions dans le champ du living art : «Le Petit Chaperon Rouge»
(2002), «Le jardin des amours» (2011), systèmes utilisant des robots autonomes ; «Le
temps de l’amour», living fiction.
Il est auteur des livres : « Living art, l’art numérique » – Editions du CNRS, Paris, 2010
« Living art, fondations » - Editions du CNRS, Paris, mai 2015.
Il portera le développement commercial de la Living Joconde.
L’IIM est la première école française de l’Internet et du Multimédia créée en 1995. Elle
compte 850 anciens et regroupe près de 1000 étudiants répartis dans les axes : Web
& eBusiness, Communication Digitale, Communication Visuelle, Design Interactif, Jeu
Vidéo, Cinéma d’Animation. Elle possède 3 titres enregistrés au RNCP : « Chef de
projet Multimédia – Niveau 2 », « Manager de la communication numérique – Niveau
1 » et « Réalisateur Numérique – Niveau 1 ». Ces formations sont accessibles par voie
classique, en alternance ou en formation continue par VAE (Valorisation des Acquis de
l’Expérience). www.iim.fr
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Strate Ecole de design est née en 1993 de la vision de son fondateur, Jean-René
Talopp : le design sera le levier stratégique du développement durable des sociétés
humaines, les réussites seront collectives, et les modes de fonctionnement collégiaux.
Strate s’est imposée comme une des 60 meilleures écoles de design au monde classement Business Week et la première école privée française.
Elle est passée de 18 étudiants à 560, a mis en place 3 cursus, et s’est installée en
2010 à Sèvres, dans un tout nouveau campus de 3000 m2, conçu pour elle, et taillé
pour ses ambitions.
Celles-ci sont à la fois grandes et simples : contribuer à la formation d’humanistes
professionnels passionnés par l’humain, attentifs aux besoins, aux désirs et aux rêves
de leurs contemporains et de leur descendance. Chercher, innover, concevoir, donner
forme aux idées : autant d’enjeux liés à ce siècle, autant de métiers pour les relever,
autant de cursus à Strate pour s’y préparer.
L’esprit Mathon c’est avant tout un attachement sincère à la création. Cette veine artistique est indissociable de la vision de la joaillerie. Au quotidien, l’histoire qui s’écrit est
celle d’une créativité nourrie d’inspirations colorées et de valeurs authentiques. Tandis
que les maîtres joailliers façonnent les pièces et affinent les formes, les sertisseurs
exercent leur œil et enchâssent les pierres dans le métal précieux. Plus loin, les polisseuses travaillent à lui rendre son lustre originel. Hommes et femmes cultivent un
savoir-faire ancestral qu’ils exercent avec une dextérité hors norme.
La transmission de ces valeurs est portée par chacun ; un engagement collectif reconnu par l’Etat français au travers du Label « Entreprise du Patrimoine Vivant », attribué
à MATHON PARIS. Sincèrement impliqué dans le maintien d’une fabrication française
de haute qualité, MATHON PARIS appose sur ses bijoux le poinçon « Joaillerie de
France », par lequel l’Etat garan-tit l’origine du produit et l’excellence de son exécution. MATHON PARIS témoigne de ses valeurs éthiques et de son engagement pour
le respect de l’individu avec son adhésion au « Responsible Jewellery Council ».
La maison promeut ainsi des pratiques sociales et environnementales responsables,
tout au long du processus de fabrication. C’est l’histoire d’une entreprise à taille humaine, dont les créations sont aujourd’hui appréciées à travers le monde.
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La 6ème édition du festival Futur en Seine se déroulera du 11 au 21 juin 2015. Elle
présentera au cœur de Paris et dans toute l’Île-de-France les dernières innovations
numériques françaises et internationales aux professionnels ainsi qu’au grand public.
Futur en Seine est organisé par Cap Digital, pôle de compétitivité de la transformation
numérique.
http://www.futur-en-seine.fr/fens2014/
Créé en 2006, Cap Digital est le pôle de compétitivité et de transformation numérique.
Il regroupe 800 adhérents : 670 PME, 50 ETI/GE/EPIC, 70 écoles, laboratoires de recherche et universités en relation directe avec les entreprises notamment au travers
de plusieurs centaines de projets collaboratifs.
http://www.capdigital.com/
Le prototype de la Living Joconde est financé par la Région Ile de France
http://www.iledefrance.fr/
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L’équipe
SAS Florent Aziosmanoff
Auteur : Florent Aziosmanoff, [email protected] / tel : 06 62 77 11 19
Chargée de de production, de communication et relation de presse : Marie Thibord
[email protected] / tel : 06 15 09 06 49
Stagiaires Communication : Emmanuelle de Fonds, Jeanne Aziosmanoff
IIM
Directeur de projet : Jean-Claude Heudin
Directeur de production de et conseiller artistique : Florent Aziosmanoff
Responsable administratif : Marie Bernard
Développement de l’intelligence artificielle : Jean-Claude Heudin
Direction artistique Infographie 3D : Marc Bellan
Encadrement de la communication visuelle : Emmanuel Perotti
Stagiaires Communication : Emmanuelle de Fonds, Jeanne Aziosmanoff
Infographie 3D lead artiste : Fabrice Houlné
Développement App : Arnaud Palin de Saint Agathe
Algoriste : Xavier Gouchet
Développement et intégration d’Unity : Frederic Rolland Porché / Equilibre Games
Etudiants pour le site Internet : Guillaume Beuzelin et Charles Barbier
Etudiants en intégration 3D : Lisa Berthet et Valérian Telli
Etudiants pour l’App : Victor Boileau et Antoine de Foucaud et d’Aure
Etudiants en charge de l’événementiel : Delphine Idiart, Paul Lechevin,
Victor Rouanet et Jonas Lévy
Etudiants en développement d’Unity: Théo Maudet et Antoine Poujaud
Relation de presse : Solenn Morgon, [email protected] / tel 01 41 16 71 36
Strate
Directeur Strate : Dominique Sciamma
Design : Damien Legois
Sculpture : Alice Elsner
Prototypiste : Richard Soares
Microélectronique : Claire Eliot / Electronic Lover
Programmeur : Manu Deneu
Relation de presse : Sébastien Kuntz [email protected] / tel 06 52 33 84 15
Equipe Mathon /
Directrice : Aude Mathon
Directeur de production : Jean Baptiste Donnet
Designer joaillerie, responsable création : Fréderic Mané
Relation presse : Solène
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