INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF

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INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF
[ INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF] 16 février 2014
INSTALLATION DE
POUBELLE DE TRI
SELECTIF
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division
Technique
16/02/2014
CEJEF Division Technique 0
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TABLE DES MATIERES
1.
Introduction et sujet choisi .............................................................................................. 1
2.
Cheminement .................................................................................................................... 3
3.
Qu’est-ce que le tri sélectif des déchets ? ....................................................................... 5
3.1 Définition du tri sélectif ................................................................................................... 5
3.2 Historique ......................................................................................................................... 5
3.3 Type de déchets ................................................................................................................ 6
3.3.1 Le plastique ............................................................................................................... 7
3.3.2 Le papier et le carton ................................................................................................. 7
3.3.3 Les métaux ................................................................................................................ 7
3.4 Avantage du tri sélectif .................................................................................................... 8
3.5 Inconvénient du tri sélectif ............................................................................................... 8
3.3 Le tri sélectif au cœur du réseau de gestion des déchets .................................................. 9
3.3.1 Recyclage .................................................................................................................. 9
3.3.2 Incinération.............................................................................................................. 10
3.3.3 Traitement physico-chimique ou biologique ........................................................... 10
3.3.4 Décharge contrôlée .................................................................................................. 10
4.
Aspect politique .............................................................................................................. 11
4.1 Introduction .................................................................................................................... 11
4.2 Développement ............................................................................................................... 11
4.2.1 L’éco-politique dans le monde ................................................................................ 11
4.2.2 L’éco-politique de la Suisse .................................................................................... 13
4.2.3 La surveillance écologique en Suisse ...................................................................... 14
4.2.4 Etude sur les cours de gestion écologique ............................................................... 14
4.3 Conclusion ...................................................................................................................... 15
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5.
Aspect économique ......................................................................................................... 17
5.1 Introduction .................................................................................................................... 17
5.2 Développement............................................................................................................... 17
5.3 Conclusion ...................................................................................................................... 18
6.
Aspect social .................................................................................................................... 20
6.1 Introduction .................................................................................................................... 20
6.2 Développement ............................................................................................................... 20
6.2.1 Le facteur générationnel .......................................................................................... 20
6.2.2 Le facteur autoritaire ............................................................................................... 21
6.3 Conclusion ...................................................................................................................... 22
7.
Finalité ............................................................................................................................. 24
8.
Conclusion ....................................................................................................................... 26
9.
Bilan personnel ............................................................................................................... 28
8.1 Schaub Olivier ................................................................................................................ 28
8.2 Sommer Nicolas ............................................................................................................. 28
10. Remerciement ................................................................................................................. 29
11. Source .............................................................................................................................. 30
12. Annexe ............................................................................................................................. 31
O. Schaub, N. Sommer
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1. INTRODUCTION ET SUJET CHOISI
Nous nous appelons Schaub Oliver et Sommer Nicolas. Nous avons tous les deux effectué un
apprentissage d’électronicien à l’école des métiers techniques de Porrentruy. Parcours que
nous avons choisi de continuer au travers d’une maturité professionnelle technique, toujours à
Porrentruy. C’est dans le cadre de cette année de maturité, il nous a été demandé de réaliser
un travail interdisciplinaire centré sur un projet (TIP). Ce travail est basé sur une idée centrale
que nous devrons développer à l’aide des différentes disciplines que nous avons vu jusqu’à ce
jour.
Le thème de cette année, nous a été proposé par les enseignants. Il s’agissait, cette fois, d’un
projet laissé libre. Toutefois, ils nous ont aiguillé vers le concours « My climate » et donc vers
le thème du développement durable et de l’écologie. Nous avons donc choisie de traiter un
sujet en relation avec l’écologie.
Lors de nos discussions nous sommes initialement partis sur un sujet peu connu, qui
concernait les ilots de chaleur urbain. Toutefois ce travail était mal engagé et bien hors de
notre portée. Grâce au conseil de nos enseignants, nous sommes repartis sur un sujet un peu
plus aisé à traiter.
Nous avons donc décidé de parler de la gestion de nos
déchets. Nous avons donc évoqué le problème du
recyclage, du traitement et de la réutilisation de nos
déchets. Cependant, au cours de nos discussions nous
avons pu observer qu’il manquait au sein même de notre
établissement scolaire, la base même de la gestion des
déchets. C’est-à-dire, un système de tri sélectif des déchets
efficaces.
En effet, dans nos bâtiments, ils n’existent, à l’heure
actuelle, que deux centre de tri sélectif. Par conséquent les
élèves jettent leurs déchets PET, canette en aluminium et
papier dans les poubelles et ce sont aux concierges qu’incombe la tâche de trier lors du
nettoyage des classes et des couloirs.
Pour parler de ce sujet nous avons donc choisie comme question central de notre dossier :
« Quels sont les difficultés liées au tri sélectif des déchets ? ». Nous voudrions, par cette
question mettre en évidence ce qui empêche encore à l’heure actuelle des établissements
comme le nôtre de trier ces déchets de manière optimal.
Afin de pouvoir au mieux répondre à cette question, nous avons créé différents
questionnaires. Un questionnaire était destiné aux concierges des établissements scolaires
possédant déjà un système de tri sélectif un questionnaire pour les concierges des écoles
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n’ayant pas de système de tri et un questionnaire pour les élèves de notre école. Suite au
dépouillement de nos questionnaires, nous avons pu séparer notre travail en une introduction
au tri sélectif (son histoire et son impact) et en 3 aspects :
-
Aspect politique
Aspect économique
Aspect social
Il nous a également été demandé, dans le cadre de ce travail, de
réaliser un « produit » en parallèle à notre dossier. Le produit que
nous avons choisi de réaliser consiste en une poubelle de tri de plus
petite dimension que les poubelles que nous avons aux entrées, afin
de pouvoir les installer à chaque étage du bâtiment et ainsi
rapprocher les poubelles des élèves. Ce produit devra non-seulement
être assez grand pour permettre aux élèves de jeter leur déchets (Alu,
PET et papier) mais aussi maniable et pratique pour que les concierges n’est pas une
surcharge de travail, à cause de ses poubelles.
Nous voulons également par ce travail mettre en place un système de sensibilisation et de
responsabilisation des élèves afin que ceux-ci reproduisent ce petit geste simple qu’est le tri
dans leur vie de tous les jours.
Depuis maintenant quelques années, les médias actuels donnent une place d’importance aux
actions écologiques et notamment à celles qui incitent les gens à modifier leurs habitudes par
de petits gestes écologiques. Le tri sélectif a pris, dans ce contexte, une position
prédominante. Cependant, les gens n’ont encore pas fait du tri, un automatisme. Nous voulons
donc analyser, à travers ce travail, pourquoi ce n’est pas encore une habitude et ce qui
empêche des établissements comme les industries ou les écoles de mettre en place des
systèmes efficaces pour encore plus inciter les gens à modifier leur façon de faire.
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2. CHEMINEMENT
Nous avons eu, en début d’année, la visite d’un représentant du concours « My climate » qui
nous a expliquer les tenants et aboutissant de ce dernier, ainsi que ce que la société à la base
de ce concours visait à obtenir des étudiants. Cela nous a
convaincu de partir sur un sujet touchant à l’écologie.
Nous avons donc, suite à cela, discuté des sujets touchant à
l’écologie dans un brainstorming et nous avons abouti sur un
projet bien trop ambitieux pour nous. Nous avons donc remis ça
et nous en sommes arrivés à la conclusion que nous devrions
effectuer un travail sur le sujet du tri sélectif des déchets.
Nous avons ensuite commencé à réfléchir à une question
centrale à laquelle nous voulions répondre par ce dossier.
Comme notre école ne possède pas de système de tri efficace à 100% nous avons voulu en
savoir plus sur ce qui pouvait en empêcher la mise en place. Nous avons donc pensé que la
question « Quelles sont les difficultés liées au tri sélectif des déchets ?» était intéressante et
répondait au critère que nous nous étions imposés.
Nous avons ensuite recherché des personnes de référence. Nous nous sommes donc rendus
vers le concierge de notre établissement ainsi que vers celui du lycée cantonale. Nous avons
pu apprendre que le lycée avait déjà un système de tri sélectif semblable à celui que nous
cherchons à mettre en place. Nous avons donc décidé de nous intéresser d’un peu plus près
aux écoles de la région de Porrentruy et plus particulièrement au collège Stockmar et
Thurmann.
Suite à cela nous avons décidé de faire nos deux types de questionnaire. Un questionnaire
pour les écoles possédant un système de tri et un autre pour les écoles n’en possédant pas que
nous avons donc distribué aux diverses écoles.
Nous avons également conçu un questionnaire pour les élèves de l’Ecole des Métiers
Technique de Porrentruy, afin de recueillir leur impression et leur vision des choses sur le
problème du tri sélectif.
Nous avons, au dépouillement de ses questionnaires, constaté que le collège Thurmann avait
essayé de mettre en place ce système sans succès et que le lycée cantonal avait réussi. Nous
avions donc pour ce travail deux exemples à analyser pour comprendre ce qui fait qu’un
système marche ou non. Notre système pourra donc être adapté à notre établissement grâce
aux questionnaires remplis par les élèves et le concierge de notre établissement et l’expérience
des deux établissements vu plus haut.
Nous avons ensuite cherché quels pourraient être les idées principales de ce sujet et nous nous
sommes distribué les tâches à effectuer. A savoir, l’introduction aux tris et nos 3 différents
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aspects. Chacun de nous traitant séparément les informations et rédigeant ainsi la partie que
l’on c’était donné pour objectif.
Afin de garder un œil sur l’autre et vérifier que le travail ne deviennent pas incohérent, nous
nous réunissons tous les matins afin de discuter de l’avancé de notre dossier. Nous avons
également choisie de faire l’introduction (le chapitre nommé « Qu’est-ce que le tri des
déchets ?») ensemble afin d’avoir une base commune et de pouvoir répartir au mieux en
évitant des redites.
Nous avons également travaillé ensemble afin de mettre au point notre produit, chaque
décisions ont été prise de concert.
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3. QU’EST-CE QUE LE TRI SÉLECTIF DES
DÉCHETS ?
3.1 DÉFINITION DU TRI SÉLECTIF
Le tri sélectif désigne l’action qui cherche à trier les déchets selon leur nature. Citons à titre
d’exemple les déchets que l’on trie le plus couramment : Le PET, l’aluminium, le papier, le
plastique, les piles ou encore le carton.
Le but du tri sélectif est de permettre à ces déchets de partir vers des centres de traitements,
afin que ceux-ci soit réutilisé ou recyclé. Ainsi, nous pouvons réduire le nombre de déchets
qui sont incinéré, stockés ou encore abandonnés. Par ce biais nous cherchons à revaloriser nos
déchets. C’est-à-dire, utilisé les nouvelles méthodes de recyclage pour utiliser les déchets
plutôt comme des matières premières réutilisable que comme des produits dont on doit se
débarrasser. On doit donc offrir une seconde vie à nos déchets. De plus, l’entreprise peut,
grâce à la revalorisation des déchets, entrevoir de juteux bénéfice. Elles peuvent par exemple
revendre cette nouvelle matière première ou réutiliser leurs déchets comme source d’énergie.
Toutefois, il faut faire attention à la manière dont on trie les déchets. En effet, il ne faut pas
que les matériaux recyclables soient souillés par les matériaux qui ne le sont pas. De plus, un
tri correct fait gagner un temps considérable dans la chaine de traitement des déchets, le
centre n’ayant pas besoin de faire un second tri de vérification.
3.2 HISTORIQUE
Afin de mieux comprendre d’où provient ce besoin de tri, nous allons à présent nous pencher
sur un rapide historique.
Les déchets sont devenu un véritablement problème lors de
la révolution industrielle qui a commencé à la fin du 18ème
siècle. La création de grandes industries et de la production
en masse à engendrée une consommation importantes de
produits au sein de la population c’est à ce moment que les
déchets sont devenu un véritable problème. C’est en 1884
que le préfet de la Seine Eugène Poubelle, lassé par
l’extrême saleté des rues de Paris, a décidé de signé un arrêté
préfectorale relatif à l’enlèvement des ordures ménager qui
impose à tous les propriétaires d’immeuble de mettre à
disposition au locataire des récipients destinée au déchet et
invente par la même occasion le concept de poubelle. Dans
son concept il prévoit déjà la collecte sélective : trois boîtes
à déchets sont obligatoires, une pour les matières
putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une
dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres. Mais ce règlement n'est que
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partiellement respecté et il faudra attendre près d'un siècle pour que le tri soit mis en place
en 1974 à la suite des chocs pétroliers de 1973. En 1975, la loi demande aux communes
françaises d’organiser la collecte des déchets et leur traitement.
Devant le développement des décharges et les problèmes de pollution (des sols surtout), la loi
est modifiée en juillet 1992 : les collectivités locales doivent s'organiser pour supprimer les
dépôts sauvages et valoriser les déchets par le recyclage, le compostage ou l'incinération
propre. C’est à ce moment qu’on réalise que les déchets revalorisé peuvent devenir d’utile
source de matière première et d’énergie.
Hier, les chiffonniers «faisaient» nos poubelles ; aujourd'hui, c'est une véritable industrie,
créatrice d'emplois, qui s'en occupe.
3.3 TYPE DE DÉCHETS
Lorsque l’on parle de tri sélectif, nous nous devons de parler des différents types de déchets
que l’on peut rencontrer. En effet, pour bien trier il faut savoir ce que l’on peut trier. Nous
pouvons donc classer les déchets en plusieurs catégories qui sont les suivants :
 Les déchets dits «urbains ou ménagers » qui représente tous les déchets de type
« ordures ménagères ».
 Les déchets dits « spéciaux » ou industriels qui nécessite des filières de traitement
particulier. (les déchets chimiques d’origine industrielle telle que des accus, batteries
et solvant etc…)
 Les déchets dits « électroniques et électrique » qui sont principalement les appareilles
électroménager.
 Les déchets dits « de chantiers » qui représente tous les déchets de construction et de
démolition.
 Les boues d’épuration constituée des résidus issus de l’épuration des eaux usées.
Les déchets peuvent encore être
classés selon deux catégories :
recyclable ou destructible. La
première catégorie comprend tous
les déchets qui peuvent être
transformé pour servir de nouvelle
matière première. Tandis que la
seconde comprend tous les déchets
qui peuvent être incinérer et ainsi
servir
de
nouvelle
source
d’énergie. Nous allons donc voir
avec un peu plus de précision les
types de déchet que nous visons
avec notre projet, afin de mieux
les connaitre.
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3.3.1 LE PLASTIQUE
On retrouve principalement les déchets plastiques dans les emballages et les bouteilles en
PET. Ceux-ci sont, dans la plupart des cas, recyclable. En suisse la collecte et le recyclage des
bouteilles de PET vides atteint les 80% de ce qui est acheté et consommé.
3.3.2 LE PAPIER ET LE CARTON
Le vieux papier représente plus du plus de la moitié des déchets ménagers qui son collecter
pour le recyclage. Il faut notée que le recyclage du papier est limité après chaque recyclage le
papier perd de sa qualité. Les fibres de papier sont moins fraiches et moins résistantes.
Certain type de papier ne sont pas recyclable nous avons donc choisie de donner une liste
non-exhaustif des différents type de papier selon s’ils sont ou non recyclable.
Papiers Recyclables :
Journaux, magazines et prospectus
Feuilles de papier
Papiers non-recyclables :
Papiers gras ou souillés, cartons de pizza, papier des sacs de charbon de bois pour barbecue
Papiers peints, papiers calque, mouchoirs en papier, papiers absorbant
Filtres à café, sachets de thé, couche-culotte
3.3.3 LES MÉTAUX
En générale tous les métaux sont recyclables. Ils sont trié par type de métaux. Toutefois il
existe des poubelles spéciales destinées aux canettes en alu. Les métaux de récupération sont
une source de matière première importante pour les industries. En Suisse, 90% de la
production d’aluminium est actuellement trié et recyclé.
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3.4 AVANTAGE DU TRI SÉLECTIF
Les communes et entreprises qui investissent dans le tri sélectif tire rapidement un bilan
financier positif, grâce à la revalorisation des déchets, par la revente des nouvelles matières
premières ou par les économies d’énergie qu’elles effectuent par l’incinération de ces
dernières.
Le tri sélectif responsabilise l’individu, qui trouve là un moyen simple et à son échelle de
préserver son environnement. Cela aide également à montrer que de simples gestes du
quotidien peuvent avoir une grande influence sur un projet plus globale.
Le tri et le traitement des déchets créé de nouveaux emplois. Les entreprises de traitement des
déchets et les centres de tri nécessitent une main-d’œuvre et celle-ci devra donc augmenter en
même temps que la quantité de travaille à fournir.
Le tri est la première étape, d’une action beaucoup plus importante mais laquelle ne pourrait
exister sans l’étape du tri. Nous parlons de la valorisation des déchets. Cela réduit donc au
maximum le gaspillage.
De plus, ceci participe activement aux bénéfices écologiques auquel nous sommes de plus en
plus sensibles, même si l’on a encore beaucoup de peine à voir ces derniers.
3.5 INCONVÉNIENT DU TRI SÉLECTIF
Le tri sélectif est un apprentissage. Il faut apprendre à trier de manière optimale nos déchets.
Malgré la mise en œuvre progressive de la collecte sélective des déchets et de leur recyclage,
par la plupart des pays, les solutions appliquées jusqu'en 2010 sont très éloignées d'un tri
optimal.
Une étude de rentabilité des circuits de recyclage montre qu'en fait les déchets ménagers ne
devraient pas être triés selon 4 catégories (verre, plastique et métal, papier, autres déchets),
mais selon 15 catégories distinctes. Toutefois cette solution est beaucoup trop complète et la
plupart des 15 catégories ne touche pas le domaine de notre école. Nous nous limiterons donc
aux catégories suivantes : Verres, papiers, aluminium et autres déchets.
La récupération de piles suit un circuit différent du traitement des autres déchets. En Suisse,
conformément à la loi, les conteneurs destinés à les récolter sont situés dans tous les magasins
qui en vendent.
Ne pas jeter un produit polluant est un geste qui nécessite une attitude responsable et
consciente de la part de l'usager, mais il faut que les structures facilitent la restitution des
produits à recycler, ce qui n'est pas toujours le cas.
Le tri demande aussi une grande amélioration au niveau de son homogénéité et de ses lois.
Ceci demande donc une très grande organisation.
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3.3 LE TRI SÉLECTIF AU CŒUR DU RÉSEAU DE GESTION DES
DÉCHETS
Le tri sélectif n’est qu’une petite partie de ce que l’on peut appeler le réseau de de gestion des
déchets. En effet celui-ci se compose du tri sélectif des déchets, de leurs transports et de leurs
traitements.
Une fois triés les déchets sont, selon les lois en vigueur à l’intérieur des pays, transporter vers
des centres de tri (pour le contrôle du tri. Les erreurs de tri peuvent donc être réparé et le tri ce
fait plus pointu à l’intérieur de ces centres.), puis vers les stations de traitement des déchets.
Ces dernières peuvent se répartir en différentes catégories. Les procédés les plus courants en
suisse sont décrits ci-après :
3.3.1 RECYCLAGE
Le recyclage forme une
branche
économique
particulière. Elles récupèrent
les produits et matières
premières en fin de vie et les
transforment pour les renvoyer
dans le cycle de production.
Les produits fabriqués en
Suisse en grande quantité sont
pour la plupart valorisés en
Suisse. Cependant, ils existent
des matériaux pour lesquels la
Suisse ne possèdent pas
d’installation de recyclage et
doit donc les envoyer à
l’étranger
(Exemple
des
métaux non-ferreux).
Le recyclage désigne deux
branches bien distinctes :
-
La réutilisation immédiate (Exemple : collecte de vêtement)
La valorisation de la matière (Exemple : production de verre à partir de débris, fonte
des débris de fer ou fabrication de matériaux de construction recyclés à partir de
déchets de chantier)
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3.3.2 INCINÉRATION
Les déchets ménagers ou les déchets de bois combustible qui ne peuvent être recyclé sont
incinérer dans des usines d’incinération ou dans des chaudières à bois usagé. La chaleur ainsi
dégagé permet de produire du courant et du chauffage pour les bâtiments.
3.3.3 TRAITEMENT PHYSICO-CHIMIQUE OU BIOLOGIQUE
Les procédés de traitement physico-chimique éliminent les polluants contenus dans les
déchets ou permettent de stocker ces derniers de manière sécurisée. Les procédés de
traitement biologique transforment, à l’aide de micro-organisme ou de plante, les polluants en
produits inoffensifs.
3.3.4 DÉCHARGE CONTRÔLÉE
Les résidus issus de l'incinération ou les déchets qui ne sont pas adaptés à la valorisation de
matière sont stockés dans des décharges. S'ils ne remplissent pas les exigences relatives au
stockage, ils doivent être traités préalablement.
Nous voyons donc grâce à cette petite introduction au réseau de gestion des déchets, que rien
de ce que l’on est capable de faire avec nos déchets ne serait possible si à la base le tri sélectif
n’était pas fait. Cette organisation dépend donc de sa base et plus les gens trieront leurs
déchets, plus le système entier sera efficace.
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4. ASPECT POLITIQUE
4.1 INTRODUCTION
Lors de la lecture des réponses du questionnaire distribué aux élèves, nous avons pu constater
que certaines remarques parlaient soit des états (« états-pollueurs ») comme la Chine, soit de
l’inutilité de trier car les déchets finirait ensemble dans le même incinérateur, ou encore de
l’honnêteté des associations écologique et de ce qu’ils font de nos déchets. De plus, les
questionnaires des concierges et des élèves s’accordent sur le fait que les élèves devraient être
sensibilisé beaucoup plus tôt et durant les cours, en prenant pour exemple les cours
d’éducation sexuelle ou de sensibilisation routière.
Nous nous sommes donc intéressés à ce que les politiques du monde se sont engagés à faire,
ce qui a été amélioré depuis, à travers le globe. Nous nous sommes ensuite penché sur les
pratiques de la Suisse (et du canton du Jura) en politique écologique et au niveau du tri
sélectif des déchets. Nous avons également ajouté à cet aspect les possibilités d’instauré des
cours supplémentaire d’éco-gestion et la faisabilité d’un tel système dans le canton du Jura.
4.2 DÉVELOPPEMENT
4.2.1 L’ÉCO-POLITIQUE DANS LE MONDE
Nous avons choisie pour cette partie de parler des accords
internationaux
en
matière
de
protection
de
l’environnement et de trois des puissances qui nous
paraissent les plus importantes sur le plan écologique. A
savoir l’Europe, les Etats-Unis et la Chine.
En 1992, lors du Sommet de la Terre qui se tenait à Rio de
Janeiro, l’Union Européenne et 154 autres pays signent la
convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques. En 2004, cette dernière était ratifiée par 189
pays. Le but de celle-ci était de mieux comprendre le
réchauffement climatique et d’y trouver des solutions. De cette convention naitra notamment
le protocole de Kyoto qui entre en vigueur au début de l’année 2005. Ce protocole vise à
réduire, entre 2008 et 2012, de 5,2% par rapport au niveau de 1990 les émissions de gaz à
effet de serre. Il fût depuis prolonger pour prévoir les améliorations post-2012.
Suite à cela toute une série de décret et de loi seront mis en place à travers tous les pays du
monde, prouvant ainsi la bonne volonté des gouvernements ayant signé la convention-cadre et
le protocole de Kyoto. Et un système de surveillance s’organise afin de vérifier que les pays
signataire respectent leurs engagements. L’Union Européenne annonce en 2004 la mise en
place d’ « un nouveau mécanisme de surveillance et de communication des émissions de gaz à
effet de serre pour pouvoir évaluer de manière plus précise et régulière les progrès réalisés en
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matière de réduction des émissions, afin de respecter les engagements pris par la
Communauté au titre de la convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) et du protocole de Kyoto.
En 2007, l’Europe établie une nouvelle législation
concernant la production, le stockage, le traitement et
le recyclage des déchets. L’Europe met en place une
série de directive concernant l’incinération des déchets
dangereux, le stockage des déchets industriels
spéciaux, la mise en décharge et crée également une
liste de déchets dangereux.
Depuis la République populaire de Chine, cette
dernière c’est lancé dans un développement sur le
modèle occidental et c’est focalisé sur sa croissance
économique, négligeant de ce fait leurs performances
sur le plan écologique. Sur ce point une étude de l’université de Yale classe la chine au 116 ème
rang mondial de l’index des performances environnementales. La revue Forbes indique que
10 des 10 villes les plus pollué du monde sont situé en Chine. Les principales causes de ces
problèmes pollutions semblent être la surexploitation des ressources naturelles du pays et le
fait que de nombreux déchet ne sont pas encore convenablement éliminés. Toutefois, depuis
1997, le gouvernement chinois a organisé des séminaires écologiques lors de l’assemblée
populaire nationale et de la conférence consultative politique du peuple chinois, afin de suivre
l’évolution de sa politique de protection de l’environnement et d’améliorer cette dernière. Les
fonctionnaires doivent à présent, renforcer les contrôles environnementaux, augmenter les
investissements et encourager le public à participer. La Chine a récemment mis en place une
réforme des institutions de l’Etat. Dans ce cadre, les départements de protection de
‘environnement ont été renforcé. En 1998, il dépendait du Conseil des Affaires d’Etat. Il est
maintenant un ministère à part entière.
La Chine commence également de lancée des actions de grande envergure, dans le but de
protéger l’environnement. Elle a fait fermer près de 84'000 petites entreprises gravement
polluantes. Plus de 90% des autres entreprises polluantes ont atteint la norme d’évacuation
des déchets principaux.
La Chine bien qu’encore en retard sur la question environnemental est en très net progrès. Et
ces investissements pour l’écologie augmentent eux aussi de manière impressionnante. De
plus, la population chinoise est de plus en plus sensibilisée aux problèmes d’écologie,
poussant le gouvernement à une politique de protection de l’environnement au niveau des
pays occidentaux.
Les USA prennent conscience des problèmes écologique et du gaspillage dans les années
1960 et 1970. Une biologiste américaine (Rachel Carson) publie un livre en 1962 concernant
les dangers des pesticides. Ce livre aurait contribué à lancer le mouvement écologiste dans le
monde.
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Le développement durable devient de plus en plus une des préoccupations principale des Etats
américains. Ils sont même devenus plus actif que la politique fédéral dans le lancement
d’initiative écologiste. Par exemple, le Texas, la Californie et le New Hampshire ont instauré
des systèmes de contrôle des émissions de gaz. Le dispositif californien vise à réduire de 30%
les émissions de gaz d’ici 2016. Les USA ont également mis en place un système de permis
d’émission. Les industries doivent donc posséder autant de permis qu’elles n’émettent de gaz.
Si ce n’est pas le cas, ils doivent réduire leur émission ou acheter d’autre permis aux autres
industries. Cela les pousse à investir pour réduire le gaz produit.
Aux Etats-Unis, l’industrie du tri et du recyclage représente 236 milliard de dollars, 1,1
million de salarié et 56'000 entreprises !
4.2.2 L’ÉCO-POLITIQUE DE LA SUISSE
Au niveau international, la Suisse est signataire de
la convention-cadre sur les changements
climatique et du protocole de Kyoto. Elle s’est
donc, au même titre que les autres engagé à
diminué ses émissions de gaz et à réduire son
empreinte écologique.
Les buts de la Suisse sur le plan international et
environnemental, selon le rapport de l’office
fédéral de l’environnement intitulé : « Politique environnementale internationale de la Suisse
en 2012 » sont les suivants :
- La protection, la préservation et l’utilisation durable et efficace des ressources naturelles
ainsi que la stabilisation à long terme de la qualité et de la quantité de ces ressources ;
- Le développement d’un régime des ressources naturelles équitable, contraignant et
impliquant tous les acteurs ;
- L’établissement d’un système international clair, global, cohérent, pertinent et efficace, doté
d’institutions adéquates pour une protection efficace de l’environnement mondial ;
- La protection des personnes contre les effets de la dégradation de l’environnement sur la
santé
Pour réussir à tenir ses objectifs, la Suisse a mis en place diverses lois et ordonnances. Les
lois sur la protection de l’environnement (LPE) et sur la protection de l’eau (LEaux) fixe les
bases légales sur lesquels les ordonnances comme celle sur le traitement des déchets (OTD),
sur le mouvement des déchets (OMD), sur les emballages de bouteille (OEB) et les diverses
ordonnances sur les taxes de reprise et de recyclage et de protection de l’air et de l’eau.
La Suisse a également fait de la loi sur le CO2, l’élément clé de sa politique écologique. Le
législateur ayant désiré mettre l'accent sur des mesures librement consenties, la Confédération
O. Schaub, N. Sommer
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a délégué d'importantes tâches d'exécution à des agences et à des associations
interprofessionnelles dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l'économie.
Toutefois l’empreinte écologique de la Suisse est encore environ 4 fois supérieur à sa biocapacité. Cela veut donc dire, que la suisse vit aux dépends des autres régions du monde et
des générations futures. Il est donc temps de modifier notre façon de faire afin de diminuer
cette
empreinte.
4.2.3 LA SURVEILLANCE ÉCOLOGIQUE EN SUISSE
En Suisse, la surveillance de l’environnement est une partie du travail du DETEC
(Département Fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la
communication), dirigé par le conseil fédéral.
Ce département mandate donc l’office fédéral de l’environnement pour veiller à la
préservation des écosystèmes et à la protection de la faune et de la flore. Il protège également
l’homme contre les nuisances telles que le bruit, la pollution de l’air ou les catastrophes
naturelles.
L’OFEV possède des départements dans chaque canton et
mandate ceux-ci de la surveillance de l’environnement sur
leurs territoires.
Chaque canton est donc capable de surveiller par lui-même
ces installations écologiques telles que les centres de tri
sélectifs, empêchant par ce biais les fraudes.
Pour se faire, l’office cantonal de l’environnement de Jura travaille en coopération avec :
-
Les milieux économiques, agricoles et forestiers
Les communes
Les propriétaires fonciers
Les chasseurs et pêcheurs, les organisations non-gouvernementales
Les utilisateurs/rices des espaces naturels
Etc.
Les domaines d’activité de cet office sont centralisés à St-Ursanne. Et l’école fonctionne déjà
en fonction des normes et lois du canton.
4.2.4 ETUDE SUR LES COURS DE GESTION ÉCOLOGIQUE
La confédération et l’office fédéral de l’environnement met à disposition des cours de
sensibilisation sur les problèmes environnementaux. Ceux-ci se présente sous la forme
d’animation dans les écoles, de visites sur le terrain, d’exposition et de support pédagogique.
O. Schaub, N. Sommer
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Nous avons donc pu trouver une liste d’offre, avec les référence des autorités ou des
organismes responsables. Notamment dans le domaine de la sensibilisation à la gestion des
déchets dans l’enseignement.
Ceux-ci sont généralement conçus par les cantons ou les communes. Toutefois la coopérative
romande de sensibilisation à la gestion des déchets (COSEDEC) propose des animations sur
le thème des déchets et de la préservation des ressources. Ce sont des animations adapté pour
le Jura et la partie francophone du canton de Berne. Elles s’adressent à des enfants de 4 à 16
ans et pourrait donc être éventuellement mise en place lors de la première année
d’apprentissage.
Il existe également la fondation Summit qui a pour objectif de limiter la quantité de déchet
abandonnées sur les lieux de loisirs. Elle propose des journées pédagogiques en montagne,
avec ramassage des déchets sous les remontées mécaniques.
Ces journées pourrait être proposé aux élèves afin d’au
moins susciter leur intérêt et questionnement sur l’écologie.
De plus le WWF propose une formation continue destiné
aux personnes ou aux entreprises souhaitant intégrer
l’écologie dans leurs vies.
Il est aussi imaginable de mettre en place, pour la première
année d’apprentissage, une version plus simple du cours
d’écologie donnée à l’école technique. L’école donnant déjà
ces cours, les adaptations à mettre en place seraient
minimes.
4.3 CONCLUSION
Nous pouvons voir dans cet aspect que l’une des raisons qui retienne un peu les élèves est une
sorte de peur que le tri qu’ils font ne donne rien et soit inutile. Il ne voit donc pas forcément
l’intérêt de trier si c’est pour que leurs déchets soient à nouveau re-mélanger derrière.
Toutefois, les politiques ont pris conscience de cela et ont mis toute une série de
réglementation afin de contrôler tout cela.
Depuis les années 1960 et le lancement par les USA du mouvement écologique,
l’environnement a pris, dans le monde, une place extrêmement importante. Le monde a pris
conscience du problème et semble prêt à faire des efforts afin de protéger notre
environnement. Des actions tels que la signature de la convention-cadre et du protocole de
Kyoto nous le montre. Et même si tous les pays ne sont pas égaux que ce soit au niveau du
développement économique ou écologique, chacun semble vouloir y mettre du sien. Nous
pensons notamment à la Chine qui malgré qu’elle soit encore considérée comme un pays en
développement, vise à améliorer sa protection de l’environnement et à revenir dans les
normes occidentales d’écologie.
O. Schaub, N. Sommer
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L’Europe est pour sa part relativement avancé dans la lutte écologique. Elle a déjà mis au
point toute une série de réglementation visant à améliorer les conditions de récolte, de
recyclage, de diminution d’émission de gaz à effet de serre et à interdire les décharges
sauvages.
La Suisse de son côté est elle aussi signataire de la convention-cadre et du protocole de Kyoto
elle œuvre donc activement pour améliorer sa protection environnementale. Elle a donc mis
tout une série de loi afin d’atteindre ses objectifs.
De plus, elle a mis en place un système de départements cantonaux dépendant de l’office
fédéral de l’environnement, donnant ainsi aux cantons un certain pouvoir de décision et aussi
une certaine autorité en matière de surveillance. Ainsi la totalité du territoire est surveillé et
les fraudes sont réduites aux minimums.
De plus, l’état fourni une série de cours et d’activité pratique en collaboration avec des
associations écologiques, afin de sensibiliser la population.
Nous pourrions donc grâce à ce que l’on a pu voir dans cet aspect et ce que l’on a vu dans le
chapitre « Qu’est-ce que le tri sélectif ? » mettre en place une affiche ou une feuille
d’information afin de rassurer et/ou expliquer aux personnes sceptiques sur l’utilité du tri et sa
surveillance. Nous apporterions par ce fait une sensibilisation plus complète aux personnes
utilisant nos bâtiments. Nous pourrions ajouter à ces feuilles d’information une liste de lien
donnant sur les cours de sensibilisation écologique et également inciter l’école et le canton de
lancer lors de la première année de secondaire deux, un cours sur la gestion des déchets, en se
basant sur ce que font déjà les associations cité plus haut.
Nous pourrons également rassurer les étudiants avec une feuille d’information placé sur les
poubelles et expliquant que l’école tri déjà les déchets selon les normes du canton et respecte
la séparation des différents type de déchet.
O. Schaub, N. Sommer
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5. ASPECT ÉCONOMIQUE
5.1 INTRODUCTION
Il est également ressorti une seconde
différence notable entre les établissements
qui ont répondu à notre questionnaire. Une
différence économique. Il se trouve que le
lycée cantonal considère que la mise en place
de point de collecte sélectif plus régulier dans
leur établissement est un bénéfice non
négligeable, tandis que le collège Thurmann
considère cela comme une dépense inutile.
Nous voulons donc voir dans cet aspect comprendre cette différence et ainsi chercher une
méthode pour limiter les frais de conception du produit, limiter les ajouts de temps de travail
des concierges et de la maintenance du système de tri.
5.2 DÉVELOPPEMENT
La Suisse tente, à présent, de renforcer son économie toute en ménageant ses ressources
naturelles. Le conseil fédéral a donc adopté une économie un peu particulière appelé
économie verte.
Ainsi l’OFEV recourt à différent concepts d’économie des ressources et les prend en
considération dans ses analyses et projets économique.
Ils sont également arrivés à la conclusion qu’une gestion efficace des mesures de protections
de l’environnement coûte moins cher à la société. En effet, les atteintes portées à
l’environnement occasionnent des milliards de francs de dégâts que la société doit payer au
travers des impôts. Ainsi en diminuant ces nuisances, nous pourrions faire économiser à
chacun sur les impôts.
La Suisse a principalement mis en place des instruments économiques incitatifs. C’est-à-dire
des taxes ou des droits d’émission (système basé sur le système américain vu plus haut).
Voici une liste des différentes taxes déjà mises en place :
-
La taxe sur les COV ;
La taxe CO2 sur les combustibles ;
La redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP) ;
La contribution anticipée de recyclage (pour les appareils électriques et
électroniques) ;
La taxe aux sacs poubelles ;
O. Schaub, N. Sommer
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Nous voyons que la taxe touchant le plus près les écoles est la taxe aux sacs poubelles. Il y’a
la une économie à faire pour les écoles, mais pour cela, il faut que les élèves jouent le jeu et
que le tri soit des plus efficaces. C’est pourquoi, nous imaginons que c’est là la principale
différence entre le collège et le lycée. Les élèves jouant beaucoup plus le jeu dans le lycée
ceux-ci ont pu réduire considérablement leur consommation de sacs poubelles taxés.
Il faut toutefois encore faire attention à une chose, l’installation du lycée a un coût total de
près de 1000.-, tandis que celle que l’on envisage pour notre établissement couterait, si elle est
mené à son terme selon nos plans, près de 1800.-, puisque les coûts de production serait de 60
francs par unité. Il faudra donc un peu plus de temps pour rendre ce projet rentable. Le
système lycéen est composé de simple poubelle carton pour le papier et le PET. Ce sont donc
des installations périssables qui peuvent entrainer un surcoût éventuel si l’on doit les
remplacer. Tandis que notre installation en bois de récupération bien que plus cher, me
semble plus durable sur le temps, évitant ainsi le rachat trop régulier de nouvelles poubelles
de remplacement.
A cela il faut ajouter le temps de travail supplémentaire des concierges, estimé à environ 1h30
supplémentaire pour le lycée. Toutefois notre projet a été envisagé de manière à ne pas
surcharger les concierges. Après discussion avec le concierge nous avons réussi à mettre au
point un système n’ajoutant qu’une très légère augmentation du travail. A savoir, la
récupération des sacs dans les poubelles et leur dépôt dans les poubelles de tri centrales que
possèdent déjà les concierges. De cette manière le travailles des concierges n’est pas
augmenté et ils pourront également, lorsqu’ils déchargeront les sacs, faire une seconde
vérification et ainsi corrigé les éventuelles erreurs de tris, rendant le tri de l’école encore plus
efficace.
5.3 CONCLUSION
Dans les écoles questionnées, la vision des choses est très différente. Certaine voit cela
comme un bénéfice, tandis que d’autre prennent cela négativement. Nous avons donc imaginé
que l’une des difficultés est économique. Toutefois, cette une difficulté qui nous semble
beaucoup plus dépendante de l’organisation dans la mise en place du projet de tri sélectif et de
la bonne volonté des élèves.
L’investissement que l’école devrait faire pour l’installation de notre projet, a le potentiel
pour devenir rentable avec le temps.
En effet, la Suisse a mis en place une économie plus verte. Pour se faire ils ont mis en place
tout un système de taxe écologique dont la taxe aux sacs poubelles.
En triant nos déchets nous serions capable de diminué la quantité de sac poubelle taxé et ainsi
réaliser petit à petit des économies.
De plus, l’installation lycéenne semble devoir être remplacer plus souvent que celle que nous
prévoyons de mettre en place. Cela devrait encore réduire les coûts, car ce serait un
investissement durable dans le temps, même si ce dernier sera un peu plus cher.
O. Schaub, N. Sommer
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Le travail des concierges ne devrait pas, avec le système mis en place grâce au conseil de la
conciergerie, modifier beaucoup leur travail. Ainsi on devrait éviter le surcoût de la
rémunération du travail supplémentaire.
O. Schaub, N. Sommer
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6. ASPECT SOCIAL
6.1 INTRODUCTION
Lors du dépouillement des questionnaires nous
avons pu constater que les élèves ont un grand rôle à
jouer pour qu’un système de tri sélectif soit
réellement efficace. Et que la sensibilisation des
élèves En effet, le tri sélectif est une action
communautaire et demande l’implication de chacun
pour que l’objectif écologique soit atteint.
Au travers des réponses aux questionnaires que nous
avons pu lire nous avons pu soulever la question
suivante : « Quels sont les différences entre les élèves d’une école où le système de tri sélectif
fonctionne et celle où ce système n’a pas pu être mis en place ? »
Avec cette question nous espérons pouvoir expliquer les différences majeurs entre les deux
types d’écoles afin de comprendre ce qui doit être mis en place en plus de notre projet pour
être à peu près sûr que le système que nous cherchons à installer dans notre établissement
fonctionne. Et nous analyserons ce qui n’a pas fonctionné pour ne pas reproduire les mêmes
erreurs.
6.2 DÉVELOPPEMENT
En réfléchissant à cette problématique nous avons pu constater deux différences notables
entre les deux types d’établissement que nous pouvons comparer :
6.2.1 LE FACTEUR GÉNÉRATIONNEL
Dans les deux écoles que nous avons comparé (le collège Thurmann et le lycée cantonale), la
différence la plus visible est l’âge des élèves.
Dans les réponses du questionnaire du collège Thurmann, nous pouvons lire que le système
de tri sélectif a été mis en place. Mais ce dernier a été enlevé en raison du manque d’assiduité
des élèves dans le tri de leurs déchets. Selon eux, dans l’ensemble les élèves ne se sentaient
pas ou trop peu concerné par la problématique du tri des déchets.
Les élèves des collèges ne seraient pas encore assez sensibilisés lors de leur entrée au collège
et ne se sentiraient donc pas encore concernés par les problématiques liées au tri et à leur
implication dans l’écologie.
Dans le questionnaire du lycée, où le système de tri fonctionne, nous pouvons lire que pour
une grande majorité des étudiants, ils sont sensibles au problème du tri des déchets. D’ailleurs
la demande d’installation des poubelles de tri émane des élèves eux-mêmes et a été soutenu
par la direction. Nous pouvons donc supposer que ce sont des élèves plus âgés et qui ont donc
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eu le temps d’être sensibilisé lors de leurs années de collège. Maintenant que les élèves sont
sensibles ils se sentent plus concerné et donc ils trient bien plus facilement leurs déchets
Toutefois, il ressort également de ce questionnaire que les élèves ont encore besoin d’être
sensibiliser à ce problème afin de modifier encore un peu plus les habitudes des quelques
rares élèves qui continue de ne pas trier leurs déchets.
Il apparat pour ce facteur que nos étudiants ressemble plus à ceux du lycée. Nous avons pu
voir au travers du questionnaire que nous avons transmis à notre concierge et aux étudiants de
notre école que ceux-ci semble déjà beaucoup plus sensible à la cause écologique. Même si
toutefois, il faudra continuer de sensibiliser nos élèves. Dans nos questionnaires, il y’eût
beaucoup de message de soutiens au projet. Cela indique que les élèves sont prêts à accueillir
le projet et à l’utilisé du mieux qu’ils peuvent. Les élèves et le concierge sont pratiquement
unanimes sur le fait que nous serions du point de vue de la sensibilisation prêt, que nous
aurions les connaissances nécessaire pour savoir ce qu’implique le fait de trier. Mais ils sont
également d’accord sur le fait qu’il ne faudra pas relâcher les efforts de sensibilisation afin
que chacun se sentent encore plus concerné.
6.2.2 LE FACTEUR AUTORITAIRE
La seconde différence notable entre ces deux types d’établissement est ce que nous avons
désigné par le facteur d’autorité.
La demande d’installation des poubelles de tri sélectif du lycée ayant émané des élèves ceuxci acceptent de leurs propres initiatives d’être soumis à ce système. Il est donc pour eux un
plus simple de s’y plié car ils n’y sont pas forcé, ils l’ont désiré. Il est toujours plus simple
d’avancé dans une direction lorsque celle-ci est désiré que lorsque l’on y est contraint.
Le système lycéen fonctionne donc grâce au bon vouloir des élèves et non sous une contrainte
autoritaire de leur direction. . Sans oublier l’importance du groupe plus il y a d’élève concerné
plus ceux qui ne respecteront pas les systèmes de tri se feront reprendre par leur camarade.
Ainsi, il ne revient pas au concierge de faire la surveillance du tri et d’exiger que ce soit fait,
mais cela devient un travail collaboratif entre les étudiants et le corps enseignant/conciergerie.
C’est pourquoi je pense que le fait que les collèges, qui ont voulu imposer cela aux élèves
sans prendre leur avis sur la question, ont fait pencher la balance en défaveur de leur projet.
Les élèves ne voyaient en cela qu’une règle en plus à enfreindre et non une action écologique.
Leur manque de sensibilisation, vu plus haut, a sans doute aussi aidé les élèves à ne voir dans
l’installation de ses poubelles qu’une contrainte supplémentaire.
A la vue des questionnaires distribué au sein même de notre établissement, nous pouvons
affirmer qu’il y une réel demande de la part des élèves et de la conciergerie concernant ce
projet d’installation de centre de tri aux étages de nos bâtiments. Les étudiants de l’EMT
partiraient donc avec beaucoup de bonne volonté et la direction n’aurait donc pas à jouer les
surveillants et faire respecter l’utilisation des centres de tri, les élèves collaborerait bien plus
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 21
[ INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF] 16 février 2014
facilement et participerait au respect des consignes de tri. De ce point de vue nous nous
approchons encore du lycée cantonal.
6.3 CONCLUSION
La différence majeure entre les deux établissements sur lesquels nous avons basé notre
analyse semble être la sensibilité des élèves aux problèmes écologiques. C’est donc là, nous
pensons, qu’est la principale difficulté liée à ce projet. Si les élèves ne jouent pas le jeu et ne
sont pas prêt à faire l’effort, ce projet ne fait aucun sens.
C’est durant les années précédentes notre entrée en apprentissage que nous semblons former
notre conscience écologique. Le tri durant cette période n’a que peu de sens à nos yeux car on
ne comprend pas encore tout à fait les implications de celui-ci dans la lutte écologique.
Certains élèves le font mais nous supposons qu’ils le font, pour la grande majorité, plus par
« obéissance » que par conscience écologique. Les choses nous sont encore pendant cette
période imposée sans vraiment donnée d’explication et les jeunes se rebiffent un peu contre
cette autorité, qu’ils voient plutôt comme une contrainte gênante.
Toutefois, sortie du collège nous avons en
main la pleine conscience de ce qu’apporte le
tri des déchets et nous pouvons enfin réaliser
des projets visant à protéger l’environnement
tout en voyant l’entièreté du circuit de
récupération de nos déchets. Les élèves feront
donc plus facilement le pas du tri des déchets et
incite les autres à le faire également. Il n’y a
donc plus un rapport de « surveillant » à
étudiant mais bien une sorte de travail
collaboratif entre les membres d’une même société pour un même objectif, à savoir le respect
de notre environnement.
Toutefois, et les réponses des différents questionnaires le confirment, même si les centre de
tris sont installés, il ne faudra pas relâcher l’effort de sensibilisation et peut être même encore
plus les accentuer, afin que les idées qui sont donnée dans l’école se reproduise plus tard
lorsque nous serons dans les industries.
C’est pourquoi, en plus de notre projet nous pourrions proposés le placement durant les
années d’apprentissage des cours sur l’écologie, comme il s’en donne dans les écoles de
techniciens. Nous pourrions par ce biais faire évolué les mentalités de tout le monde et
modifier peu à peu le monde industrielle vers plus de respect de l’environnement.
Nous conclurons donc cet aspect en soulignant le fait qu’on obtient peu de résultat en forçant
les gens. Si nous voulons arriver à modifier les réflexes écologiques des entreprises, il faudrait
former la totalité de la sphère industrielle (ouvrier, ingénieur, technicien, etc) vers une
industrie plus verte, car nous avons tous un rôle à jouer dans ce secteur. Les sphères
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 22
[ INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF] 16 février 2014
dirigeantes ne doivent pas imposé des règlements mais nous devons tous œuvré ensemble vers
le même but.
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 23
[ INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF] 16 février 2014
7. FINALITÉ
Pour la réalisation et le produit que nous devions fournir dans ce travail, nous avons donc
voulu installer des poubelles de tri sélectif dans les différents étages de notre établissement,
afin que les élèves soient responsabilisé sur le tri de leurs déchets et n’ait plus l’excuse du
manque de poubelle pour ne pas trier et également aidé les concierges afin qu’ils n’aient plus
à trier une seconde fois après nous. Après une première analyse nous avons tout de suite pensé
au nombre de poubelles à ajouter. Nous avons donc réfléchi aux déchets les plus réguliers de
notre école. Nous sommes tombés d’accord pour installer 3 nouvelles poubelles qui seront des
poubelles pour le PET, l’aluminium (les canettes), et le papier.
Afin de continuer notre action écologique, nous avons également pris le pari de les faire
fabriquer en bois de récupération. Les poubelles disposeront d’un couvercle avec une petite
fente pour y glisser nos déchets. Pour le PET et l’aluminium la fente a été pensé de très petites
tailles, afin d’encourager les élèves à plier leurs canettes et bouteilles, évitant ce travail aux
concierges. Les poubelles seront également muni de crochet, afin de pouvoir être suspendu
sur des supports.
L’idée de départ comprenait également une trappe sous chaque compartiment et devait
pouvoir se déverser directement dans le chariot des concierges qui possèderait des
compartiments de même type. Toutefois après une discussion avec les menuisiers, nous avons
pu apprendre que ce système n’était pas vraiment adapté d’un point de vue économique. Nous
avons donc pensé créer le double de poubelle pour que les concierges n’aient qu’à échanger la
poubelle pleine avec la poubelle vide sur leur chariot. Mais après une discussion avec le
concierge nous avons appris que l’installation dans les poubelles de sac leur serait bien plus
profitable au niveau de la place disponible. Nous avons donc regardés ce qu’il possédait
comme sac et avons conçu notre poubelle par rapport à la taille de celle-ci, cette fois-ci encore
en accord avec le concierge.
Nous sommes ensuite allez à la rencontre des menuisiers avec le schéma de notre poubelle.
Nous avons donc pu apprendre que la conception de cette poubelle plus légère qu’elle
coûterait tout de même près de 250 francs. Nous avons donc fait part de cela à monsieur
Montfermé qui nous a dirigés vers la menuiserie de la vallée de Delémont. Laquelle nous a
proposé un prix bien plus faible (environ 150 francs, 60 pour une production en série). Nous
avons donc pu lancer la production, après avoir obtenu les accords nécessaire.
Le prototype que nous avons conçu possède toutefois quelques inconvénient :
-
Son prix de production relativement élevé
Son poids relativement important
Son contenu réduit
Nous avons donc pensé à des solutions alternatives.
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 24
[ INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF] 16 février 2014
La première solution qui nous est venu, est de commandée une poubelle de tri sélectif sur
l’internet. Il existe pour cela quelque site intéressant :
-
http://www.greenoffice.fr/
http://www.ecotribox.com/fr/produits-tri-selectif-37
http://www.natpro.fr/
http://www.cjlogistique.ch/poubelles.html
L’autre solution envisagée, est d’utiliser les poubelles en carton de :
-
http://www.petrecycling.ch/fr/conteneurs
Leur prix étant d’une centaine de franc, ils sont nettement moins onéreux que certaine autres
solutions et reste malgré tout relativement solide. Il pourrait même être repeint de différentes
couleurs afin de les différencier et de permettre le tri d’autres déchets.
Toutefois ces deux solutions alternatives sont plus volumineuses et ajouteront tout de même
une certaine charge de travail aux concierges.
O. Schaub, N. Sommer
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8. CONCLUSION
Depuis les années 1960, le mouvement écologique a vraiment beaucoup évolué. Les nations
du monde entier ont pris conscience du problème et s’affaire activement autour de ce
problème, tant politiquement qu’économiquement. C’est ainsi que son née des projets
écologiques comme le protocole de Kyoto.
La Suisse, signataire de ce protocole, s’active alors dans ces frontières afin de respecter ses
engagements. Elle est aidée dans son action par les cantons et les communes qui s’organisent
eux-aussi dans un sens bien plus écologique.
Nous avons pu voir que les politiciens suisses commencent à mettre en place des actions
comme la taxe aux sacs par exemple visant à modifier les mentalités et à les rendre plus
écologique. Et c’est la une action extrêmement importante.
Nous avons pu voir que la principale difficulté que toutes actions écologiques rencontrent est
une difficulté sociale. En effet, il faut arriver à changer les habitudes des gens et effacer leurs
craintes, arrivé à leur montrer que leurs actions ne sont pas inutiles. Et pour ce faire nous
avons donc dû adapter notre projet à cet état de fait. Dans de nombreuses réponses à notre
questionnaire nous avons pu voir que la mise en place de cours d’écologie ou la mise en place
de feuille d’information sur ce qu’il adviendra de notre tri serait nécessaire afin de faire
changer le regard des élèves et de les responsabiliser.
Nous avons également vu au travers de nos questionnaires et des discussions que nous avons
eus avec nos professeurs et concierge, que l’aspect économique avait tout de un certain impact
sur la faisabilité d’un tel projet. Les écoles, et c’est normal, ne voulant pas mettre des sommes
extravagantes dans un produit comme celui d’un nouveau système de tri. Mais ces dernières
peuvent également voir comme étant un bénéfice sur le long terme, l’état poussant les gens à
modifier leur mentalité avec ce que l’on pourrait appeler « des pénalités pour pollueur »
comme la taxe au sac par exemple. Ainsi, si le projet est bien suivis et bien mis en place, que
les jeunes jouent le jeu et trient leurs déchets, Le projet devient un investissement et non plus
un déficit.
Nous pouvons ainsi conclure ce dossier en disant que l’aspect le plus important dans toutes
actions écologiques, et surtout dans le tri sélectif, est l’aspect social. En effet, sans l’action
collective de tout le monde, ce projet n’a aucun sens. Il faut que tout le monde tirent sur la
même corde et jouent le jeu. L’aspect politique que nous avons traité ici servant avant tout à
soulever le fait que le pays entier fait un effort auquel nous nous devons de participer, à
souligner les craintes que les élèves ont et également à les apaiser. L’aspect économique
montre que c’est une action qui finalement ne coute rien ou presque. Nous voyons donc dans
ce dossier que le tri sélectif est un petit geste à la portée de tous, à condition de s’en donner
les moyens.
J’ajouterais qu’il serait vraiment important que des écoles professionnelles tel que la nôtre
mettent en place des systèmes de tri beaucoup plus écologique. Que ce soit un projet tel que le
nôtre ou celui traitant de l’élimination des déchets chimiques, projet également traité cette
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 26
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année. Notre école pourrait alors devenir un modèle et les apprentis diffuseraient ces bonnes
habitudes acquises ici, dans leurs entreprises futures. C’est ainsi que l’on modifiera selon moi
les habitudes des gens et des entreprises suisses et que nos petits gestes deviendront des gestes
importants pour l’environnement.
O. Schaub, N. Sommer
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9. BILAN PERSONNEL
8.1 SCHAUB OLIVIER
Au départ je ne savais pas trop comment aborder le sujet de l’environnement. On avait prit un
thème qui était inadéquat et trop dur, ce qui m’a un peu frustré. Malgré tout, on a pu trouver
un thème plus conforme ce qui m’a mis plus en confiance. J’ai trouvé que ce travail était
plutôt une bonne expérience. Grâce à celui-ci, j’en sais d’avantage sur les problèmes liés à
l’environnement et les déchets. Ce que j’ai trouvé de bien c’est qu’on a traité un sujet qui peut
vraiment servir pour le travail des concierges. Après avoir discuté avec le concierge de
l’EMT, il était plutôt content que quelqu’un se décide à faire quelque chose au sujet des
problématiques liées au tri des déchets. J’ai, par ce projet, pu me faire une idée de comment se
passe la création de son propre concept et de le mettre en pratique. Ce fut une expérience
enrichissante et qui pourra me servir plus tard.
8.2 SOMMER NICOLAS
Nous entendons souvent parler de problèmes liées au tri des déchets que ce soit à la télé ou
dans les magazines ces dernières années. Je dois bien avouer que je faisais partie des gens que
ça ne touchait guère. Toutefois, ma vision des choses à quelque peu changer avec l’avancé de
ce projet. Au fur et à mesure que cela avançait, je voyais les avantages que nous pourrions
tous tirer d’un tel système.
De plus au cours de nos discussions, avec les élèves, avec les concierges, avec nos professeurs
ou nos proches nous avons pu voir que beaucoup de monde voudrait la mise en place d’un tel
outil de tri et ce même au-delà du cercle scolaire.
Nous avons donc eu la possibilité de faire une proposition au travers de ce projet et c’est
globalement très valorisant de voir que notre travail est apprécié et soutenu. Cela nous
poussait à aller de l’avant.
Pour ce qui est du reste, ce travail était sur bien des points très intéressant. C’était un
intéressant travail de réflexion. C’était également un travail nécessitant beaucoup de
ressources et de conversations avec les personnes intéressés par ce projet.
Nous avons donc beaucoup appris et acquis beaucoup d’expérience avec ce projet.
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 28
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10.
REMERCIEMENT
Nous tenons à remercier le service de conciergerie de l’école des métiers, Monsieur
Montfermé, Madame Plumez, les menuiseries Tout en Bois et à Porrentruy, Thievent et
Gerber à Courtedoux et la menuiserie Prongué à Courtemaîche pour leur éclaircissement, leur
disponibilité et les réponses qu’ils ont pu fournir nos questions.
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 29
[ INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF] 16 février 2014
11.
SOURCE
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tri_s%C3%A9lectif
http://www.etikeco.com/dossier/tri-des-dechets.php
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpementdurable-tri-selectif-5723/
http://www.admin.ch/?lang=fr
http://www.jura.ch/
http://www.jeunes-ecologistes.org/ecologie-politique
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/union-europeenne/action/politiquescommunautaires/quelle-est-politique-environnementale-ue.html
http://europa.eu/index_fr.htm
http://eelv.fr/
http://fr.wikipedia.org/
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikation/01636/index.html?lang=fr
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_environnementale_de_l'Union_europ%C3%A9enne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_environnementale_des_%C3%89tats-Unis
http://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement_aux_%C3%89tats-Unis
http://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement_en_Chine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement_en_Chine#Politique_environnementale_en_Chine
http://french.cri.cn/chinaabc/chapter9/chapter90301.htm
http://europa.eu/legislation_summaries/environment/tackling_climate_change/l28044_fr.htm
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 30
[ INSTALLATION DE POUBELLE DE TRI SELECTIF] 16 février 2014
12.
ANNEXE
O. Schaub, N. Sommer
CEJEF Division Technique 31

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