Un immeuble située dans la banlieue de Nantes

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Un immeuble située dans la banlieue de Nantes
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LA RECHERCHE REVELATRICE
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Robin Nouailletas 2A
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Un immeuble situé dans la banlieue de Nantes . Cette HLM un peu délabrée abrite George
dans un appartement du troisième étage. George possède une maigre retraite, mais réussit tout
de même à profiter de petits plaisirs. Il approchait de sa soixante dixième année, George était
physiquement normal, ni trop grand, ni trop petit, ni gros, ni maigre. Son visage était marqué
de fatigue et de rides qui lui creusaient légèrement les yeux. Il avait les cheveux blancs et les
yeux marron. Il marchait avec une dégaine propre à lui-même, il se tenait bien droit, les mains
dans les poches ; on pouvait croire qu’il se tenait toujours prêt à encaisser des coups. George
avait travaillé comme ouvrier dans une usine qui fabriquait des bateaux. Il avait une fille de
trente deux ans, qui vivait en périphérie de Nantes dans une maison de campagne. Elle venait
régulièrement lui rendre visite après son travail pour prendre de ses nouvelles et pour l’aider
dans ses tâches ménagères.
Un matin George se réveilla comme à son habitude entre huit et neuf heures, prit
son petit déjeuner et fit sa toilette. Pendant qu’il se rinça la tête avec un gant de toilette, il
remarqua que sa femme n’était pas là. Il se dit qu’elle avait eu un contre temps ou deux trois
courses supplémentaires et qu’elle reviendrait pour le dîner. George s’occupa jusqu'à une
heure de l'après midi, prit seul son dîner sans vraiment s’inquiéter. Il croyait que sa femme
était partie avec sa fille faire des achats importants. Vers deux heures de l’après midi, il se
rappela que ni sa femme ni sa fille ne lui avaient parlé d’une sortie entre elles. Il prit son
manteau et sortit de son appartement pour aller à la boulangerie du quartier qui était située
dans un coin et ainsi demander à sa boulangère préférée à quelle heure sa femme était passée
ce matin. La boulangère lui répondit un peu gênée que sa femme n’était pas passée ce matin.
George s’inquiéta davantage car sa femme avait l’habitude de se lever tôt et d’aller prendre le
pain. Il se dit ensuite que sa femme était surement partie dans une salle prêtée par la mairie
pour une association de jeux de cartes dont elle était membre. Il relativisait car il se souvenait
qu’elle y allait souvent pour profiter de sa retraite. George se rendit au plus vite à cette salle,
située à deux kilomètres de son appartement. Quand il arriva, il ne vit personne et il dut se
référer à une secrétaire qui travaillait à la mairie. La mairie était jumelée à cette salle donc il
fut rapidement renseigné. La secrétaire lui répondit formellement que le club de jeux de cartes
avait dut fermer pour cause de manque de volontaires. George resta bouche bée il n'en
revenait pas, il se demandait si sa femme ne lui avait pas menti à propos de cette association
ou pas. Il était démoralisé, il ne savait plus où faire ses recherches. Soudain, il crut qu’elle
était peut-être allée faire une promenade dans un parc. Ce parc où ils allaient tous les
dimanches après-midi. Il fit le parc plusieurs fois mais en vain . Il rencontra une amie à lui et
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à sa femme ; tout paniqué, il lui demanda si elle n’avait pas vu sa femme. Elle le regarda avec
une énorme pitié mais il lui reposa la question. Toute émue, elle lui dit qu'il fallait qu’il
l’oublie car elle ne reviendrait pas. George, secoué par ces propos baissa la tête et reprit une
marche triste sans but dans le parc. Il s’assit sur un banc qui donnait sur un petit lac. Il refusa
de croire ce que lui avait dit son amie. Il resta jusqu'au couché du soleil sur ce banc à réfléchir
à tout et à n’importe quoi.
Il revoyait des images de sa femmes jusqu’à ce qu’il vit sa file sur l’autre bordure
du lac. Elle était accompagnée de quelques hommes portant des blouses blanches : c’étaient
des infirmiers ou des médecins . Georges se leva et se fit connaître, il se rassit tout en
réfléchissant à la façon dont il allait annoncé la découverte qu’on lui avait annoncée. Sa fille
arriva, l’enlaça, puis lui expliqua ce qu’il devait faire. Il devait suivre les médecins qui
accompagnaient sa fille. Ils l’emmenèrent dans un centre hospitalier où il fit plusieurs
examens. Puis il entra dans un service spécialisé. Après toutes ces expériences, sa fille lui
expliqua ce qu’il s’était passé. L’amie qu’il avait rencontrée dans le parc avait contacté sa fille
pour dire qu’il n’allait pas très bien car il cherchait sa femme. Sa fille avait appelé une
ambulance pour l’emmener à l'hôpital. Les examens révélèrent qu’il était atteint d’une
maladie de la mémoire et que sa femme était morte depuis quelques mois. George était atteint
de la maladie d’Alzheimer.
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