Or le dit Yacob Chem£oni, qui avait entre ses Mains

Transcription

Or le dit Yacob Chem£oni, qui avait entre ses Mains
O r le dit Yacob Chem£oni,
qui avait entre
ses
Mains toute la fortune de sononcle, memclors de son
vivant, et qui £tait un homme de forte volontS, cherchait un moycn pour priver les autrcs hentiers de
leurs droits dans l'hdritage de leur oncle. Q.ie ftt‫־‬il ?
II invita le rabbin Eliakim chez lui,o(Trit un banquet,
comme & son habitude, pendant lequel ils discu
t&reht l a question. L e rabbin fut ainsi sdduit et
consentit & ce qu un autre tr£rc du defunt, MoschS
Gh£m£ofri, pratiqu&t le levirat envers la femme de
feu son fr^re, quoique le dit Moschd fut d£j& ties
vieux, n'ayant jamais pu avoir d'enfants, et ayant une
femme legitime.
?
Dans cette affaire, il n'y a aucun desir de levirat,
m a i s d e la ruse,de la finesse et desmoyens dStournds
concjus par le dit Yacob pour gardor toute la fortune
entre ses mains, car au moment oil le nouveau rabbin
ordonnna de proedder h la formality du levirat,il 8cduisit en m6me temps l'oiicle Mosche.,frere du defunt,
& consentir aii dit Yacob Chem£oni, une donation
entre vivants de tous les biens qu'il aurait acquis au
moyen de Taction du levirat ; de cette faQon, mcme
apr6s la mort du dit MoschS, les hSriticrs pauvres
demande\1rs ne trouveraieht rien a.h6v\'.er,puisque le
tout a'ppartieridrait ddsormais a Yacob.
L e s hSritiers pauvres objectent aussi que Icur
onvle Mosche n'a pu avoir ensuite aucune relation
intrnte avec Ttfpbuse de son frere pour consommer le
droit du levirat ; i l ne peut par consequent ni jouir
des droits d'Spoux, ni heriter la fortune de son fr£re,
s'il n'y a pas de relation conjugate.
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