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AGENDA 21
GERGOVIE VAL D’ALLIER
Premier programme d’actions quinquennal
2010-2014
ZA Le Pra de Serre
63960 Veyre-Monton
sommaire
Editorial : tous responsables, tous exemplaires !
p. 3
par Yves FAFOURNOUX, Président de Gergovie Val d’Allier Communauté
et Jean-François DEMERE, Président de la Commission Environnement
I. Rappel synthétique du diagnostic partagé et des enjeux du territoire
p. 4
II. Les trois engagements de GVAC
p. 11
III. Les fiches actions du programme
p.17
N°1 : Economiser l’énergie et réduire les émissions de gaz à effet de serre
N°2 : Favoriser la mobilité en réduisant l’usage de la voiture
à
N°3 : Sensibiliser à plus de tri pour une meilleure gestion des déchets
N°4 : Promouvoir d’autres types de déplacements
p. 68
N°5: Soutenir l’animation du développement durable
N°6 : Valoriser et renforcer l’exemplarité des collectivités et de GVAC
N°7 : Appuyer les initiatives éducatives et scolaires
N°8 : Favoriser une agriculture de qualité au service des paysages et de la biodiversité
N°9 : Faciliter la mise en réseau des entreprises autour du développement durable
N°10 : Encourager les initiatives du tourisme durable
N°11 : Renforcer l’action du service jeunesse en faveur du développement durable
N°12 : Soutenir les initiatives associatives coordonnées et faciliter l’intégration des
nouveaux habitants
N°13 : Encourager la mise en réseau de la lecture publique
N°14 : Développer les chantiers d’insertion en faveur du patrimoine et du lien social
N°15 : Initier une offre de logement social sur l’ensemble du territoire
N°16 : Soutenir des actions de coopération décentralisée
N°17 : Créer une aire de passage pour les gens du voyage en contribuant à
l’interconnaissance des cultures
N°18 : Economiser et préserver la qualité de l’eau
N°19 : Protéger la biodiversité et maintenir des coupures vertes
N°20 : Favoriser un développement urbain harmonieux, préservant les espaces agricoles
et naturels
N°21 : Faire connaître et valoriser le patrimoine bâti et naturel du territoire
Annexe : liste des participants
Projet de programme d’actions Agenda 21 Local
Gergovie Val d’Allier Communauté – Juin 2010
p. 69
2
Tous responsables !
Tous exemplaires !
par Yves FAFOURNOUX, Président de
Gergovie Val d’Allier Communauté
par Jean-François DEMERE, Président de
la Commission Environnement
Il y a un peu plus de dix ans, naissait notre
communauté de communes autour d’une
idée simple : l’exigence de solidarité entre
nos dix communes pour servir une
population de près de 20 000 habitants.
Une quasi-ville au cœur d’un écrin rural,
faisant de notre espace un lieu de vie
propice
au
développement
des
entreprises et à l’épanouissement des
habitants.
Proche de la métropole clermontoise,
notre territoire résidentiel bénéficie des
atouts de la ville et des avantages d’être
quelque part aussi dans une campagne
préservée. Il jouit surtout d’un
environnement exceptionnel au cœur du
Val d’Allier, symbole de notre identité et
de notre attractivité.
Les années passées confirmèrent s’il en
était besoin que le développement urbain
doit aujourd’hui être repensé et anticipé.
C’est la raison d’être du Schéma de
cohérence territoriale du Grand Clermont,
un Pays de dimension nationale et
européenne, devenu notre nouvel espace
d’appartenance. Cette démarche invite
l’ensemble des collectivités qui en sont
membres, à coordonner leurs efforts en
matière d’urbanisme et d’équilibre urbainrural, tout en tenant compte des
déplacements, d’économie d’énergie,
d’habitat
ou
de
développement
économique.
C’est aussi l’objectif que nous nous
sommes fixé en préparant notre Agenda
21 local depuis bientôt deux ans. A son
tour, il vient tracer les axes fondamentaux
de nos engagements pour le territoire et
la planète. Une façon de signifier que nous
sommes tous responsables ! C’est le
nouveau pari de notre intercommunalité
pour les prochaines décennies.
Premier Agenda 21 intercommunal
d’Auvergne,
nous
mesurons
avec
modestie et détermination l’ampleur de la
tâche à accomplir. Son élaboration est le
fruit d’une forte concertation souhaitée
avec la population et les forces vives du
territoire. La mise en place d’un comité
consultatif qui se veut pérenne est le fruit
de la volonté des élus d’associer
étroitement la société civile. Lors des
quinze ateliers participatifs qui se sont
tenus durant l’hiver et le printemps 2009,
nous avons été agréablement surpris de
constater que le citoyen répond
massivement à la concertation : près d’un
demi-millier de présences pour imaginer la
meilleure stratégie collective pour le
développement durable. Projets, idées,
visions ont été confrontés dans une
atmosphère studieuse et enrichissante,
dégageant
des
enjeux
partagés.
Conscients de la pression urbaine et de la
forte attractivité de notre territoire,
soucieux de préserver un environnement
fragile, nous avons également souligné la
nécessité de renforcer le lien social et le
sentiment d’appartenance.
Au final, trois engagements que notre
communauté de communes va inscrire
dans sa façon de travailler et d’animer la
coopération territoriale. Nous voulons un
territoire responsable, solidaire et
économe. Pour cela, nous proposons un
programme d’actions concrètes, issues
des propositions et de l’expertise de nos
concitoyens. Aussi, nous invitons les
communes, les habitants, les associations,
les entreprises et les partenaires
institutionnels à faire converger leurs
efforts pour une démarche qui se veut
exemplaire et qui nous rend tous
exemplaires.
3
I. Rappel synthétique du diagnostic partagé
et des enjeux du territoire
Carte de situation de GVAC
4
1. Un espace périurbain à forte densité
2ème couronne historique de la métropole régionale
Appartenant au Grand Clermont (107 communes, 400000 habitants, 10 EPCI)
SCOT en cours. Objectif 2025 : + 50000 hab.
3ème EPCI du Grand Clermont par sa population (20000 habitants)
Densité : 226 h/km2
Une répartition inégale de la population (5 communes regroupent plus de 80% des habitants)
2. Un cadre de vie exceptionnel et fragile
Un territoire géologique remarquable
Site emblématique du Val d’Allier (Ecopôle) avec l’Auzon et la Veyre
Un relief de plateaux et de coteaux avec des villages perchés
Une richesse naturelle exceptionnelle
• 3 sites inscrits
• 7 ZNIEFF de type 1
• 3 sites Natura 2000
• 2 ZNIEFF de type 2
• La seule réserve naturelle volontaire du Grand Clermont
3. Un espace résidentiel à forte mobilité
Une classe moyenne supérieure
Plus de 90 % des logements sont des résidences principales individuelles
Un territoire de propriétaires : + de 80 % des occupants (58% pour le Puy-de-Dôme).
Plus de la moitié des logements ont plus de 30 ans : 57,4 % du parc de logement s’est construit
entre 1949 et 1990, soit environ 4200 logements.
Un taux de motorisation important avec 82 % des actifs à l’extérieur
Selon l’ADUHME, sur GVAC :
Consommation d’énergie : Résidentiel 61% + Transports 21 %
Emission CO2 : Résidentiel 50% et Transports 32%
4. Une économie résidentielle et une offre diversifiée
Une forte économie résidentielle
Localement, sept zones d’activités en développement dont trois en extension
Une agriculture gestionnaire de l’espace (50% de la superficie du territoire)
Une viticulture qui se stabilise
Des services de proximité
5. Un territoire récréatif
Une offre récréative
Richesse associative communale (175 associations.)
Offre GVAC en direction de la jeunesse
Office de tourisme animateur du territoire
2ème Collège du Département (779 élèves)
16 écoles élémentaires et maternelles pour 1771 élèves
5
Des premiers questionnements…
1. Une identité qui reste à construire (jeune EPCI, géographie en papillon, faible
sentiment d’appartenance,…)
2. Une notoriété à renforcer (plateau de Gergovie, Vignes, Sainte Marguerite,…)
3. Comment réduire la forte empreinte écologique avec un territoire de propriété
(individuelle) et de (forte) mobilité ?
4. Comment concilier une urbanisation soutenue et légitime au regard du capital
naturel et patrimonial, sans préjudice pour le cadre de vie ?
… aux enjeux du territoire en matière de développement durable
6
Thèmes
Faiblesses
Enjeux
Un espace
résidentiel
- Bonne accessibilité
- Cadre de vie et attractivité
- PLH intercommunautaire
- Prise de conscience en
faveur de la qualité
environnementale dans les
communes
- Un potentiel en énergies
alternatives
- ZPH en cours
- Parc immobilier
vieillissant
- 90% d'individuel
- Forte occupation du sol
- Faible parc social
- Peu d'hébergements
d'urgence
- n°1 : Mieux gérer le
foncier et l’étalement
urbain
- n°2 : Adapter des
logements aux enjeux
énergétiques et
climatiques
- n°3 : Favoriser la mixité
sociale et l’accès au
logement pour tous
-n°4 : Rendre la
communauté de
communes et les
communes exemplaires
vis-à-vis du
développement durable
…à forte mobilité
- Bonne accessibilité avec
l'A75
- Service ferroviaire et offre
de transports scolaires
performants
- Projets de bandes
cyclables
- PDU du Grand Clermont
- des déplacements et de
la mobilité
- desserte de territoire
inégale
- Peu de modes de
déplacements doux
- n°5 : Gérer plus
durablement les
déplacements
- Rivières Allier, Veyre,
Monne, Auzon
- Réservoir d'eau
- Beaucoup de projets en
cours (Contrat de rivière de
l'Auzon, SDD rivière Allier,
PPRi Veyre, SAGE…)
- Pb de qualité des eaux
(Auzon)
- Surfréquentation de
milieux sensibles
- Problème
d'artificialisation
- Rivière Allier méconnue
- Risque d’inondation,
perte de mémoire
collective
- n°6 : Préserver des
ressources
- n°7 : Faire prendre
conscience du risque
inondation
Des ressources
importantes en eau
à préserver
Atouts
7
Thèmes
Un cadre de vie
exceptionnel et
fragile
Une réalité
économique en
expansion
Une offre de
services à adapter
Un territoire de
services récréatifs
Atouts
- Nombreux zonages
d’espaces naturels
- Richesses faunistique,
floristique et paysagère
- Le Val d’Allier, site naturel
emblématique
- Des initiatives pour
l’entretien des espaces verts
- Une bonne gestion des
déchets
- Projets d’un écopôle,
d’une écozone et d’une voie
verte
- Activité économique
dynamique
- Territoire attractif
- Zones d’activités en
extension
- Une agriculture
gestionnaire de l’espace
- Une sensibilisation de
l’agriculture aux problèmes
environnementaux
- Une redynamisation de la
viticulture
- Offre de services à la
population de proximité
satisfaisante
- Des projets de services et
d’équipements pour
personnes âgées en cours
- Bonne offre de loisirs
- Tissu associatif riche
- 2 grandes manifestations
touristiques
- Une restructuration de
l’office du tourisme
Faiblesses
- Le Val d’Allier :
méconnu, sa vocation
récréative et
pédagogique est sousexploitée
- Quelques décharges
sauvages
- Pas de démarches de
dans les entreprises ou
ZA
- L’activité agricole
fragilisée
- Peu de lien entre la
population et
l’agriculture
- Peu de circuits courts
- Peu de maraîchage
- Peu d’exploitations
biologiques
- Manque
d’accompagnement des
communes dans la
redynamisation de la
viticulture
(signalétique…)
- Faible activité
économique du tourisme
- Des personnes âgées
dépendantes de certains
services (commerces
ambulants…)
- Un vieillissement de la
population
- Pas de site labellisé
Tourisme et Handicap
- Une surfréquentation
évènementielle du
plateau de Gergovie
- Une offre culturelle
dans l’agglomération
Enjeux
- n°8 : Faire connaître le
patrimoine naturel
- n°9 : Préserver
l’environnement
-n°10 : Développer
durablement les
entreprises et ZA
-n°11 : Maintenir
l’agriculture et
l’imbriquer avec l’espace
urbain
-n°12 : Encourager une
agriculture respectueuse
de l’environnement
-n°13 : Favoriser la
reconnaissance du
territoire en tant que
territoire viticole
-n°14 : Maintenir les
services de proximité
-n°15 : Développer la
prise en compte du
handicap
-n°16 : Développer un
tourisme plus durable
8
Thèmes
…et de services
éducatifs
Un territoire
d'échanges et de
partages à inventer
Atouts
- Grand nombre d’élèves,
d’écoles et un des plus
gros collège du
département
- Bonne information des
communes
- Bonne mobilisation de
la population dans
l’associatif
- Chantiers d’insertion
Faiblesses
- Peu de sensibilisation
au développement
durable
- Une consommation
énergétique importante
- Communication
intercommunale peu
développée
- Peu d’actions de
coopération
- Une demande de lien
social des personnes
âgées
Enjeux
-n°17 : Développer
durablement les services
éducatifs
-n°18 : Développer les
échanges
intercommunautaires ou
supra communautaires
-n°19 : Renforcer la
cohésion sociale
Evolution de l’urbanisation entre 1995 et 2005
9
Le cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable et Agenda 21 locaux
défini par le ministère de l’écologie et de développement durable vise 5 finalités. Chacun des enjeux
concerne une ou plusieurs de ces finalités.
Finalités/Enjeux
1. Lutte contre le
changement
climatique
et
protection
de
l'atmosphère
2. Préservation de
la
biodiversité,
protection
et
gestion
des
milieux et des
ressources
3.
Epanouissement
de tous les êtres
humains
4.
Cohésion
sociale
et
solidarité
entre
territoires
et
générations
5. Dynamique de
développement
suivant des modes
de consommation
et de production
responsables
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
× ×
× ×
× ×
× × × × × × × × × ×
×
×
× × ×
× ×
×
× ×
14
15
16
17
18
19
× ×
× ×
×
× × × ×
×
× × × × × ×
× × ×
× ×
10
II. Les trois engagements de GVAC
Exemplarité et responsabilité appellent Gergovie Val d’Allier Communauté à s’engager en
tant qu’entité initiatrice de la démarche et engager, convier ses communes et sa population
dans ce grand défi du développement durable.
Trois engagements politiques et citoyens ont été pris à la fin du processus de concertation
de l’agenda 21 :
1) Faire de Gergovie Val d’Allier un territoire de plus en plus responsable et
exemplaire
2) Animer un espace de vie, ouvert et solidaire
3) Ménager notre espace de façon économe et durable
Ces engagements sont aussi opérationnels, visant ainsi un ensemble de mesures : des
actions déclinées en opérations.
Le conseil communautaire après un long processus de navettes entre commissions
intercommunales, porté à connaissance auprès des communes, expertises techniques des
services, avis du comité consultatif, a la lourde charge d’adopter un accord de principe sur
l’ensemble du programme.
Certes, les actions sont soumises à la règle d’annualité budgétaire et elles devront surtout
tenir compte des modalités de financement et des accords partenariaux. En outre, elles
dépendent des résultats de l’évaluation, des études préalables ou du caractère expérimental
de certaines d’entre elles.
L’agenda 21 ne se veut pas un catalogue d’opérations mais vise un état d’esprit qui dépasse
le présent programme. La démarche se veut exemplaire aussi dans les prises de décisions
dans les communes où l’on se posera la question de savoir si tel choix est conforme aux
valeurs du développement durable. Elle sera convaincante lorsque le corps économique et
social intègrera le changement tant souhaité. La notion d’engagement est ainsi collective, ce
qui fait et fera sa force.
Enfin, découle de ces trois engagements, un programme d’actions qui de fait est une
première série d’actions. Il n’est pas figé et doit s’adapter car il peut et doit évoluer avec le
temps, en fonction du retour des indicateurs de suivi et de l’actualité du territoire.
Ainsi, de nouvelles actions ou opérations peuvent apparaître dans deux ou trois ans,
enrichir, recadrer la stratégie du territoire. D’autres au contraire peuvent être abandonnées
en raison de leur faible impact, voire de leur contre-productivité.
11
TABLEAU SYNTHETIQUE DES ENGAGEMENTS
ENGAGEMENTS
1. Responsable
et Exemplaire
« Faire de
Gergovie Val
d’Allier un
territoire de
plus en plus
responsable et
exemplaire »
2. Ouvert et
Solidaire
« Animer un
espace de vie,
ouvert et
solidaire »
OBJECTIFS
Réduire notre
empreinte
écologique
Animer la
démarche de
développement
durable et appuyer
l’exemplarité
Promouvoir des
activités écoresponsables
Renforcer le
sentiment
d’appartenance
Favoriser le lien
« éco-social » et la
solidarité
3. Econome et
Durable
Protéger nos
ressources
naturelles
« Ménager
notre espace
de façon
économe et
durable »
Repenser notre
espace urbain et
valoriser notre
patrimoine
ACTIONS
1. Economiser l’énergie et réduire les émissions de
gaz à effet de serre
2. Favoriser la mobilité en réduisant l’usage de la
voiture
3. Sensibiliser à plus de tri pour une meilleure
gestion des déchets
4. Promouvoir d’autres types de déplacements
5. Soutenir l’animation du développement durable
6. Valoriser et renforcer l’exemplarité des
collectivités et de GVAC
7. Appuyer les initiatives éducatives et scolaires
8. Favoriser une agriculture de qualité au service
des paysages et de la biodiversité
9. Faciliter la mise en réseau des entreprises autour
du développement durable
10. Encourager les initiatives du tourisme durable
11. Renforcer l’action du service jeunesse en faveur
du développement durable
12. Soutenir les initiatives associatives coordonnées
et faciliter l’intégration des nouveaux habitants
13. Encourager la mise en réseau de la lecture
publique
14. Développer les chantiers d’insertion en faveur
du patrimoine et du lien social
15. Initier une offre de logement social sur
l’ensemble du territoire
16. Soutenir
des
actions
de
coopération
décentralisée
17. Créer une aire de passage pour les gens du
voyage en contribuant à l’interconnaissance des
cultures
18. Economiser et préserver la qualité de l’eau
19. Protéger la biodiversité et maintenir des
coupures vertes
20. Favoriser
un
développement
urbain
harmonieux, préservant les espaces agricoles et
naturels
21. Faire connaître et valoriser le patrimoine bâti et
naturel du territoire
12
Engagement N°1
Faire de Gergovie Val d’Allier un territoire
de plus en plus responsable et exemplaire
L’attractivité d’un territoire ne se décrète pas. Parfois, elle s’impose d’elle-même comme c’est le cas
pour l’espace péri-urbain de Gergovie Val d’Allier. Doté de nombreux atouts aux portes, « presqu’au
coude à coude » de la capitale régionale, le territoire doit organiser cette attractivité sans la subir et
gérer un espace contraint de près de 20 000 habitants, l’équivalent d’une ville moyenne. L’autre
spécificité du territoire se situe dans sa composante semi-rurale, une richesse à laquelle sont
attachés élus et habitants. L’ensemble forme une mosaïque de diversités en mutation, entre
première couronne et marges péri-rurales.
C’est surtout un territoire de mobilité, sillonné de part et d’autre grâce à l’effet autoroute gratuite,
permettant aux habitants et aux voisins de profiter d’une réelle facilité d’accès avec – revers de la
médaille - la forte dépendance à la voiture, malgré la présence d’une ligne ferroviaire de plus en plus
utilisée.
Le diagnostic intercommunal de l’Aduhme a d’ailleurs souligné la forte empreinte écologique qu’il
s’agit de réduire par des mesures concrètes, essentiellement dans le domaine de l’habitat et des
déplacements. Ici, la notion de responsabilité prend tout son poids entre les dix communes et leur
intercommunalité, entre les forces vives et les citoyens. La lutte contre le changement climatique
est une nécessité, sa prise en compte une urgence. L’exemplarité est de mise avec - dans ce premier
engagement - pas moins de dix actions, soit près de la moitié de celles prévues de l’Agenda 21 ! C’est
le pari que se donnent les élus : responsabilité et exemplarité ! Des mesures énergiques sont prévues
pour réduire l’empreinte écologique, promouvoir le développement durable avec force et
exemplarité et enfin innover en favorisant un développement économique éco-responsable.
Objectifs
Actions
1. Economiser l’énergie et réduire les émissions de gaz à
effet de serre (GES)
Réduire notre
empreinte
écologique
2. Favoriser la mobilité en réduisant l’usage de la voiture
3. Sensibiliser à plus de tri pour une meilleure gestion des
déchets
4. Promouvoir d’autres types
alternative au « tout voiture »
Animer la
démarche de
développement
durable et
appuyer
l’exemplarité
Promouvoir
les activités écoresponsables
de
déplacements,
5. Soutenir l’animation du développement durable
6. Valoriser et renforcer l’exemplarité des collectivités et
de GVAC
7. Appuyer les initiatives éducatives et scolaires
8. Favoriser une agriculture de qualité au service des
paysages et de la biodiversité
9. Faciliter la mise en réseau des entreprises autour du
10. Encourager les initiatives du tourisme durable
13
Engagement N°2
Animer un espace de vie, ouvert et solidaire
D’une manière générale, le territoire communautaire jouit d’une certaine aisance. Fort de sa
situation périurbaine privilégiée de première couronne, c’est un espace résidentiel où les revenus
sont particulièrement élevés comparativement à ce qui peut s’observer dans le département du Puyde-Dôme ou dans le Grand Clermont. Le territoire héberge en effet une population importante de
cadres, ingénieurs, professions libérales et intermédiaires. Toutefois, il faut apporter un bémol :
toutes les communes de Gergovie Val d’Allier ne disposent pas des mêmes atouts ou du moins ne
bénéficient pas du même potentiel fiscal.
Forte de ses dix années d’existence, la communauté de communes a engagé un sérieux effort de
cohésion entre les communes et les populations. Les actions en faveur de la jeunesse ou en matière
d’habitat ou celles consacrées au portage de repas à domicile, illustrent concrètement une
démarche territoriale, favorisant le sentiment d’appartenance. Les dernières manifestations
culturelles entretiennent cet esprit communautaire. Cependant, l’attachement à la commune, voire
au village, la géographie particulière du territoire en forme de papillon - coupé en deux par la rivière
Allier et éloignant les franges de l’espace communautaire - appellent à renforcer la cohésion sociale
et territoriale d’un même bassin de vie. Natifs, habitants de longue date et nouveaux résidents en
font en outre un territoire qui s’est largement renouvelé depuis les trente dernières années où
l’enjeu est de vivre ensemble, de se connaître, de partager le même espace de vie.
Malgré la richesse de la vie culturelle, associative et la diversité des services fournis dans les
communes, le mode de vie marqué par un entre-soi typique, voire caricatural de la vie pavillonnaire
ne favorise pas le sentiment d’appartenance. L’effet dortoir guette et le repli sur soi menace.
Aussi, le deuxième engagement de l’Agenda 21 est centré sur la personne humaine et les priorités
qui en découlent pour donner suite aux débats et aux nombreux échanges entre acteurs et citoyens
durant les ateliers. Il ne s’agit pas de forger le « gergovalien » mais de tenir compte de la diversité et
de la richesse du territoire pour en faire reconnaître et partager la qualité de son cadre de vie.
L’objectif est de décloisonner les frontières et les esprits. Il s’agit de permettre à tous les habitants
quel que soit leur lieu de résidence – urbain ou rural- et quels que soient leurs revenus, de partager
le même espace et d’accéder à des services de qualité. Bref, la cohésion territoriale appelle à mieux
vivre et surtout à vivre ensemble sur un même territoire. Aussi, la communauté de communes est
appelée à renforcer le sentiment d’appartenance et à favoriser la solidarité par des actions phares,
permettant une réelle ouverture vers l’altérité tout en appuyant le lien social au cœur du même
territoire.
11. Renforcer l’action du service jeunesse en faveur du
Renforcer le
sentiment
d’appartenance
12. Soutenir les initiatives associatives coordonnées et
faciliter l’intégration des nouveaux habitants
13. Encourager la mise en réseau de la lecture publique
14. Développer les chantiers d’insertion en faveur du
patrimoine et du lien social
Favoriser le lien
« éco-social » et la
solidarité
15. Initier une offre de logement social sur l’ensemble
du territoire
16. Soutenir des actions de coopération décentralisée
17. Créer une aire de passage pour les gens du voyage
en contribuant à l’interconnaissance des cultures
14
Engagement N°3
Ménager notre espace de façon économe et durable
La consommation de l’espace est une réalité en France particulièrement au détriment de zones
agricoles. Sans connaître de surpopulation, la France construit et de plus en plus de surfaces
artificialisées voient le jour pour répondre aux besoins gourmands de l’urbanisation et des
équipements. Mal maîtrisée, cette urbanisation dépendante du « tout voiture », favorisant le
« quasi-tout pavillonnaire », n’est désormais plus un modèle dominant du moins auprès des
décideurs.
Après la Charte de l’environnement adossée à la Constitution ainsi que les dernières lois
d’urbanisme, celles du Grenelle de l’environnement affichent la volonté de la nation d’éviter
l’irréversible.
Face à cet étalement urbain, le périurbain y perd son âme, sa biodiversité, voire sa qualité de vie
longtemps attractive. Le territoire de Gergovie Val d’Allier est loin de ce scénario catastrophe mais
n’est pas exempt de la tendance lourde qui frappe le Grand Clermont. Le SCoT (Schéma de
Cohérence Territoriale) en cours d’élaboration ne dit pas autre chose. Autoroute gratuite, statut de
première couronne, voire pour certaines communes proches déjà agglomérées dans la réalité, le
territoire a connu un très fort développement urbain durant les trente dernières années.
Au cours des ateliers de l’Agenda 21, élus et citoyens ont fait le constat qu’une page se tournait : il
importe à présent de se consacrer à anticiper l’avenir par une gestion économe des sols, et un juste
équilibre pour préserver la qualité du territoire sans nuire à son développement. Ménager l’espace
après avoir subi les premières vagues de la périurbanisation, protéger les ressources naturelles dans
un territoire contraint et révéler à la population les atouts écologiques d’un espace emblématique,
constituent en soi le cœur de la démarche de l’agenda 21 de Gergovie Val d’Allier.
18. Economiser et préserver la qualité de l’eau
Protéger nos
ressources
naturelles
19. Protéger la biodiversité et maintenir des coupures
vertes
Repenser notre
espace urbain et
valoriser notre
patrimoine
20. Favoriser un développement urbain harmonieux,
préservant les espaces agricoles et naturels
21. Faire connaître et valoriser le patrimoine bâti et
naturel du territoire.
15
Engagement N°
1
Faire de Gergovie Val d’Allier
un territoire de plus en plus
responsable et exemplaire
Objectifs opérationnels
Réduire notre empreinte écologique
Animer la démarche de développement
durable et appuyer l’exemplarité
Promouvoir des activités éco-responsables
avec un total de 10 actions
16
engagement n° 1 Faire de Gergovie Val d’Allier un territoire
Objectif 1 Réduire notre empreinte écologique
action
n°
Economiser l’énergie et réduire les
émissions de gaz à effet de serre
1
Bref rappel du contexte et des enjeux locaux
En consommation d’énergie (61%) ou en émission de CO2 (50%), le résidentiel sur le territoire de Gergovie Val d’Allier
occupe une place prépondérante, suivi du poste transports. A eux deux, c’est 80% de l’empreinte écologique du
territoire. Le bilan réalisé en 2008 par l’Observatoire des énergies animé par l’Adhume est révélateur des efforts à
fournir pour réduire la facture énergétique. Ici, la priorité consiste à s’attaquer au stock ancien existant de maisons
qui est le plus important, les neuves - moins nombreuses - devront se conformer à la règlementation avec un Grenelle
de l’environnement particulièrement exigeant. Fort de plus de 8000 logements et 80% de propriétaires, l’importance
du bâti résidentiel avec 90 % de logements individuels en font une cible privilégiée d’autant plus que le parc
immobilier est vieillissant. C’est un véritable défi à mener d’autant plus que le territoire s’engage dans des opérations
d’exemplarité (Zone Pilote Habitat aux Martres-de-Veyre, zones d'habitat mixte dans d’autres communes,…).
Résumé de l’action projetée
Il s’agit de réduire à la fois la consommation et la facture énergétique des ménages du territoire.
L’isolation des maisons est apparue comme une mesure phare et nécessaire pour s’attaquer de front à la
réduction des gaz à effet de serre. De même, le soutien aux énergies renouvelables est complémentaire
au regard du potentiel du territoire. Enfin, la valorisation des éco-gestes prend ici toute son importance.
Objectifs recherchés
Réduire la facture énergétique des ménages et baisser la consommation énergétique
Créer une dynamique économique locale autour du « bâti durable »
Favoriser le développement des filières locales et la qualité de vie dans les logements.
Public principal visé : Habitants propriétaires ou locataires
Opérations envisagées
Engager une campagne de communication pour promouvoir le dispositif : information sur l’isolation
performante, les isolants sains (ouate de cellulose, chanvre soufflé,…)
Voter une subvention pour aider au financement de l’isolation des combles dans les maisons (conditionner les
aides en fonction du profil social)
Valoriser les artisans engagés dans un dispositif d’agrément (cf label « Eco-artisans » avec la CAPEB)
Sensibiliser les habitants par des campagnes régulières sur les éco-gestes (internet, bulletins…)
Retombées concrètes
C’est toute une économie locale qui peut être redynamisée en quelques années (3 à 4 environ) avec
évidemment un gain pour les ménages et un confort de vie amélioré. Par ailleurs, si une masse critique est
obtenue (15 à 20 % du parc immobilier touchés soit en isolation ou en énergie renouvelable), c’est l’image et
l’attractivité d’un territoire qui va changer en terme d’implication forte des habitants pour une cause
désormais planétaire.
Finalités
recherchées
/ Label
National
 Lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère
 Préservation de la biodiversité, la protection et la gestion des milieux et des ressources
 Epanouissement de tous les êtres humains
Cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
 Dynamique de développement suivant des modes de consommation et de production responsables
17
Rôle de la communauté de communes
Porteur de projet : GVAC et professionnels du bâtiment.
Rôle de GVAC : pilote, financeur et sensibilisateur.
Impact / Compétences de l’EPCI
L’EPCI dispose des compétences nécessaires en matière d’habitat (PLH, rénovation façades,
logement social,…)
Service concerné et moyens dédiés
Service Habitat – estimation de 10 journées par an.
Service Communication : campagne isolation + éco-gestes pour économiser l’énergie –
estimation de 5 jours par an
Partenaire(s) pressenti(s)
CAPEB voire FFBTP 63
ADIL 63 pour l’information du grand public
ADUHME
Coûts estimatifs
GVAC, Conseil Général du Puy-de-Dôme, Crédit d’impôt, Eco-prêts à taux zéro (eco PTZ)
Année de programmation
Principaux indicateurs de suivi
2010
2011
2012
2013
2014
surface des maisons isolées et nombre de
maisons concernées
baisse de la facture énergétique pour un
échantillon représentatif du territoire
nombre d’artisans impliqués
Installation
de
solutions
d’énergie
renouvelable
nombre de professionnels et agents formés
volumes financiers engagés
nombre et qualité des articles parus sur les
éco-gestes (lettres communales, journal et
site intercommunal)
Principales recommandations – conditions de réussite
Subvention accordée aux propriétaires
Partenariat avec la CAPEB, la FFBTP63, l’ADIL, pour l’information et la mobilisation du grand
public
Avec les organisations concernées, mise en place de modules de formation des artisans du
territoire
18
action
n°
2
Favoriser la mobilité en réduisant
l’usage de la voiture
Espace de périurbanisation précoce, Gergovie Val d’Allier est devenu un territoire à forte mobilité. Sillonnée de part
et d’autre, la première couronne de Clermont-Ferrand invite à repenser la mobilité. En une vingtaine d’années, le
nombre de déplacements par jour et par personne en voiture est passé de 2 à presque 3. L’autoroute gratuite –avec
deux échangeurs sur le territoire- voit son trafic en constante augmentation. Aux périodes de pointe, la section au sud
de la Pardieu est saturée tandis qu’au niveau de la Roche Blanche, le trafic a augmenté de 20 % depuis une dizaine
d’années. Il est même question d’un pont sur l’Allier, permettant de désengorger Cournon avec un risque de report
des difficultés au nord du territoire de Gergovie Val d’Allier. On l’aura compris, la mobilité est une préoccupation
géographique plus large, inscrite au cœur du Grand Clermont et de son PDU (70 % des déplacements sont le fait de
l’automobile). Malgré la présence de lignes régulières et surtout d’une ligne de chemin de fer, c’est la voiture qui
incarne le plus la mobilité avec un équipement conséquent de 2, voire 3 voitures par foyer. En outre, si la mobilité est
liée à la question de l’emploi et de sa présence massive sur la métropole régionale, le territoire de Gergovie Val
d’Allier attire à son tour des flux dans ses entreprises en provenance de l’agglomération. Par ailleurs, la mobilité ne
doit pas occulter une desserte territoriale inégale : 6 communes « rive gauche » de l’Allier sont relativement bien
desservies tandis que les 4 communes « rive droite » nécessitent le franchissement de la rivière. Enfin, la question de
la mobilité est éminemment sociale : il ne faut pas négliger la solidarité envers les plus fragiles, privés de déplacement
à l’image des personnes âgées.
La mobilité ne se favorise pas en une seule action mais nécessite une réponse globale. Trois priorités ont
été soulignées : l’aménagement d’aires de covoiturage (une principale de nature intercommunale et
quelques unes communales en fonction des besoins) renforcées par des navettes de rabattement, la
mise en œuvre d’une offre de transport équitable sur le territoire et enfin la promotion des plans de
déplacements des entreprises (PDE). Pour ce faire, une étude déplacements est nécessaire pour affiner
l’apport et la déclinaison d’une solution globale. Il s’agira d’évaluer les besoins en matière de
covoiturage, de déterminer les lieux propices à son développement. En outre, l’étude s’attachera à
analyser la faisabilité d’un dispositif de rabattement vers les pôles intermodaux et en particulier vers les
3 gares concernées (Longues, les Martres de Veyre et le Cendre). De même, en raison de la conurbation
urbaine, il sera nécessaire d’étudier la création de pistes cyclables (sur voirie et chemins) en liaison avec
la gare des Martres. Enfin, il s’agira aussi d’étudier la faisabilité d’élargir le transport scolaire au weekend.
Promouvoir le covoiturage dans sa diversité aussi bien vers l’extérieur qu’intramuros
(emploi, loisirs, besoins scolaires, etc…)
Appuyer la solidarité en matière de mobilité des personnes vulnérables
Renforcer l’accessibilité et l’attractivité de l’offre ferroviaire (Martres de Veyre)
Mettre en œuvre un dispositif de rabattement vers les gares et les aires de covoiturage
Promouvoir les PDE
Public principal visé : Salariés, personnes fragiles sans solution personnelle de
mobilité, scolaires,…
19
Etude globale déplacements : aires de covoiturage, navettes de rabattement, PDE, déplacements scolaires,
réponses aux besoins en déplacements de publics spécifiques (personnes âgées, ados…)
Démultiplier le système de covoiturage offre/demande, mis en place par la Mairie de Saint Maurice, facilitant
les déplacements courts.
Mettre en œuvre un taxi intercommunal à dimension sociale (exemple : permettre les déplacements à la
protection maternelle infantile)
Création de pistes cyclables pour relier la gare du pôle de vie et des points de covoiturage
Encourager les PDE auprès des principales entreprises du territoire et le covoiturage au sein des ZA
Recenser les lignes de bus existantes sur le territoire
Si la voiture est synonyme de liberté, elle pourrait être mieux utilisée. Le covoiturage est une réalité qui
monte en puissance mais qui nécessite une étude précise des besoins, un lieu adéquat et une animation
adaptée pour l’adoption de nouvelles pratiques (sensibilisation, site internet covoiturage auvergne,
solidarités intergénérationnelles…). De même la promotion progressive de PDE renforcera la qualité de vie
sur le territoire. Quelques entreprises peuvent en effet être sollicitées au regard du nombre de salariés et
de leur origine, souvent hors territoire communautaire. Tout le monde y gagne aussi bien en économie
qu’en cadre de vie.
Finalités
recherchées
/ Label
National
Préservation de la biodiversité, la protection et la gestion des milieux et des ressources
 Cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
Maître d’ouvrage pour l’étude et l’aire de covoiturage principale
Appui-conseil pour les communes (facilitation des déplacements courts, aires de
covoiturage de petite dimension,…)
Jusqu’à l’étude déplacements, nul besoin de compétences nouvelles.
En cas de création et de gestion d’une aire de covoiturage intercommunale,
l’EPCI
devra inscrire l’équipement dans ses statuts.
Animation développement durable
pour l’étude générale et la sensibilisation des
entreprises aux PDE. Comptez 20 jours au total pour le suivi de la démarche.
Pour l’aire de covoiturage, une AMO (assistance à maîtrise d’ouvrage) sera nécessaire,
nécessitant un suivi moins lourd en cas d’externalisation
Service Communication : effort d’information et de mise en réseau relayé par
Covoiturage Auvergne, comptez 4 à 5 jours annuels
Communes de GVAC : aires de covoiturage, déplacements courts
Grand Clermont (SEPAC) : PDU
Plate forme Covoiturage Auvergne : aire de covoiturage et sensibilisation
SNCF-Conseil Régional : optimisation déplacement ferroviaire
Association parents d’élèves : déplacements scolaires en complément des pédibus
Coûts estimatifs
Coût de l’étude déplacement estimée entre 35 et 50 k€ selon le cahier des charges
Coût achat, aménagement et équipement de l’aire intercommunale de covoiturage (prise
en charge Conseil Général et Région)
Prise en charge du taxi intercommunal (voir exemple de la Roche Blanche)
Aménagement des pistes cyclables
20
2010
étude
2011
Taxi
interco’
2012
2013
Pistes
cyclables
PDE +
Aire de
covoiturage
2014
Taux de remplissage de l’aire intercommunale de
covoiturage
Nombre de PDE incités par la démarche et ceux
mis en œuvre par les entreprises
Nombre d’usagers du taxi intercommunal
Implication des communes dans les aires de
covoiturage et tout système d’entraide à la
mobilité
Opération phare parce que visible et communicante, l’aire de covoiturage paraît incontournable
mais sa mise en œuvre est conditionnée par une vraie étude de besoins. Celle toute proche des
Cheires est un réel succès dont il faut prendre en compte l’expérience, particulièrement sur la
sécurisation de l’accès. Les PDE sont très importants également car gérés par les entreprises elles –
même et ont un réel impact collectif. Ils peuvent notamment permettre de rationnaliser les
déplacements en provenance de l’agglomération.
L’idée proposée lors des ateliers de mettre en place des pistes cyclables est intéressante sur une
portion du territoire au cœur des enjeux de la mobilité. C’est une manière de reconquérir l’espace
urbain et de gagner en cadre de vie.
Enfin, la solidarité ne doit pas être déconnectée de la question de la mobilité : l’action des
communes est essentielle pour assurer la proximité envers les plus fragiles tout comme la mise en
œuvre d’un taxi intercommunal peut à la fois faciliter les déplacements et renforcer le sentiment
d’appartenance.
21
action
n°
3
Sensibiliser à plus de tri pour une
meilleure gestion des déchets
En matière de déchets, l’enjeu est de taille, il est national et même européen. S’inspirant de la directive européenne
de novembre 2008 relative au traitement des déchets, la loi du Grenelle 1 de l’environnement (août 2009) invite à
baisser de 15 % d’ici 2012 la quantité de déchets destinés à être incinérés ou stockés. Dans ce cadre, des objectifs
nationaux ont été fixés : diminution de 7% par habitant pendant 5 ans de la production d’ordures ménagères,
recyclage matière et organique à hauteur de 45% des déchets ménagers et assimilés d’ici 2015 et encouragement de
pratiques de compostage domestique et de méthanisation.
L’ensemble des communes de GVAC est en collecte sélective depuis octobre 2004. 9 communes utilisent les services
du SBA et une commune (la Sauvetat), relève du Sictom d’Issoire Brioude. Globalement, la collecte sélective est un
succès qui ne demande qu’à être conforté. La quantité annuelle de déchets ménagers collectés est en effet en train
de baisser sur l’ensemble du périmètre du SBA : 203 kg/habitant en 2008, 214 kg/habitant en 2007 contre 256 kg/hab
en 2006. Quelques difficultés subsistent cependant : l’abondance de prospectus malgré les autocollants « stop pub »,
la présence de petites décharges sauvages malgré la vigilance des communes. Aussi, l’ouverture fin 2008 d’une
nouvelle déchetterie intercommunale à Veyre-Monton, la douzième du SBA, va sûrement remédier à ces
inconvénients et permettre une gestion de proximité des déchets. L’enjeu des déchets, et particulièrement du tri, est
multiple : le recyclage permet d’économiser les matières premières et contribue à limiter les émissions de gaz à effet
de serre... Sur le territoire de GVAC, la pression humaine est importante : près de 20 000 habitants, ce qui requiert de
redoubler d’efforts et anticiper le risque d’essoufflement tant pour la collecte que pour le tri. L’arrivée de nouvelles
populations est également une donnée dont il faut tenir compte telle qu’elle est annoncée par le SCoT et attendue
dans des secteurs comme celui des Martres autour du projet de ZPH. La sensibilisation des nouveaux habitants trouve
tout son sens dans cette action. En définitive, il s’agit bien de limiter et de valoriser les déchets comme le préconise la
stratégie nationale de développement durable. Autrement dit, la priorité est de réduire la production de déchets et
de développer le recyclage.
La sensibilisation permanente au tri est une nécessité. Le succès dépend de la capacité des
habitants à mieux trier. Si les refus sont une réalité suivie par les services publics de collecte
(14% contre 17 % au niveau national), des efforts pédagogiques peuvent aider à une meilleure
gestion des déchets.
En outre, le diagnostic a révélé que si bon nombre d’habitants disposent d’une maison et d’un
jardin, ce qui facilite la mise en place d’un compost de jardin, le territoire communautaire
abrite de nombreuses maisons de bourg et par conséquent peu de chances de disposer
d’équipements d’intérieur. Il est donc envisagé de favoriser le compost d’intérieur.
Préserver les ressources et prévenir les pollutions
Faciliter une meilleure gestion des déchets en optimisant le tri par les ménages
Sensibiliser les propriétaires ou locataires de maisons de bourg à s’équiper de
compost d’intérieur.
Public principal visé
Ensemble de la population
Jeunes scolarisés
Les communes pour les cantines scolaires
22
Relancer avec le SBA/Valtom ainsi que le Sictom d’Issoire Brioude, une campagne de sensibilisation au tri des
déchets, en lien avec l’action auprès des écoles et collège.
Favoriser les éco-gestes pour réduire la production des déchets en amont (lors de l’achat ou de l’usage
quotidien).
Favoriser le compostage des boues de station d’épuration et permettre l’ouverture des stations d’épuration
au public dans un objectif de sensibilisation, en lien avec le SMVV
Elimination des décharges sauvages et sensibilisation à ce problème
Actions spécifiques sur des déchets particuliers, tels que les pneus
La mobilisation de la population à plus de tri est possible dans la mesure où cette dernière est réceptive
comme en témoigne l’enquête population menée lors du diagnostic (février 2009 auprès de 253 personnes
du territoire). Pour près des deux tiers enquêtés, le tri est la meilleure manière d’illustrer leur engagement
quotidien dans le développement durable.
En outre, les partenaires Valtom, SBA et Sictom Issoire Brioude confirment leur attachement à la
sensibilisation et à l’appropriation d’écogestes dont l’effet est de réduire de manière significative la
production de déchets et particulièrement les gestes suivants : l’utilisation de sacs ou de paniers pour les
courses, l’eau du robinet préférable à celle en bouteille, le compost de déchets organiques, l’autocollant
« stop pub », le papier utilisé en recto verso, éviter les objets jetables ou suremballés, …
Finalités
recherchées
/ Label
National
Epanouissement de tous les êtres humains
Si le SBA intervient comme prestataire de GVAC en lieu et place des communes, l’EPCI joue un
rôle fondamental dans la coordination des efforts de la chaîne des partenaires.
Le rôle de GVAC est d’être :
un sensibilisateur auprès de la population en mobilisant les partenaires
un financeur apportant une aide à l’équipement de composteurs d’intérieur, réservé
exclusivement aux maisons de bourgs (les composts traditionnels équipent déjà les
pavillons).
Statutairement, GVAC dispose de la compétence « élimination et valorisation des déchets des
ménages et déchets assimilés ».
Service environnement en partenariat. 5 jours dédiés par an pour le suivi du partenariat
Service communication : diffusion messages d’écogestes au fil de l’eau et intégration des
campagnes des partenaires (sensibilisation au tri et compostage d’intérieur).
SBA/VALTOM et Sictom Issoire Brioude (pour la commune de Sauvetat) : sensibilisation des
ménages, des jeunes (action scolaire éventuellement avec le collège), opération compost
d’intérieur
SMVV : compostage des boues et ouverture des stations d’épuration au public
Coût estimatif
A définir dans le conventionnement avec les partenaires du tri (SBA,Valtom, Sictom Issoire
Brioude).
23
2010
Lancement
partenariat
2011 2012 2013 2014
Compost
intérieur
Nombre de personnes touchées par la
sensibilisation
Qualité des opérations de communication
Nombre de foyers équipés en composteurs
d’intérieur
Nombre d’articles consacrés aux écogestes /
problématique déchets
Tonnage collecté et qualité des dépôts en
déchetterie à Veyre-Monton
Réduction significative des dépôts sauvages
/points noirs sur le territoire communautaire
Le défi national et européen est de taille. Il nécessite une sensibilisation permanente associée à
une réelle vigilance des opérateurs des déchets. Le territoire de GVAC semble avoir pris la mesure
du défi. La déchetterie de proximité est un excellent outil sous réserve d’en tirer les
enseignements en terme d’apports volontaires sur les premières années
En outre, l’aide aux composteurs d’intérieur permettant de réduire les déchets organiques est un
vrai pari afin que les foyers ne disposant pas de jardin puissent rejoindre un mouvement désormais
enclenché.
24
action
n°
4
Promouvoir d’autres types de
déplacements
Si la voiture est synonyme de liberté et de mobilité pratique, elle ne peut occulter le potentiel d’autres types de
déplacements. Elle n’est pas la seule solution et doit permettre d’autres alternatives plus respectueuses de
l’environnement avec moins de pollution et moins d’émission de gaz à effet de serre. Certes, le territoire ne se prête
pas globalement avec sa topographie à d’autres types de déplacement comme le vélo ou la marche à pied par
exemple. Il faut donc tenir compte des possibilités qu’offre l’espace géographique, ici ou là partiellement selon le
mode de vie des habitants. Il s’agit de redécouvrir le territoire, son cadre de vie, d’inventer d’autres façons de se
déplacer. Ici, les habitants sont attachés à leur cadre de vie. Ici, ils veulent réinventer une autre façon de pratiquer le
territoire et expérimenter de nouveaux usages. Moins de pollution, moins d’émissions de CO2, c’est peut être
l’occasion à la fois de valoriser d’autres pratiques tel que le pédibus mis en place à Orcet par des parents et soutenu
par la municipalité. D’autres communes de GVAC sont intéressées et semblent emboîter le pas à ces
expérimentations.
Enfin, l’enjeu dépasse la seule préoccupation automobile. Il induit du lien social, de la valorisation du patrimoine
naturel et du paysage urbain.
A pied ou à cheval, à vélo ou en randonnée, le territoire peut se livrer à d’autres types de
déplacements. L’action projetée vise à imaginer, en complément de l’étude déplacements,
d’autres possibilités de vivre le territoire sans la voiture. L’usage du vélo se veut intensifié tout
en tenant compte de la topographie du territoire. Ici, on peut faire ses courses avec un chemin
dédié pour, que l’on redécouvre ou qui n’a jamais fait l’occasion d’une véritable utilisation. Là,
on met en place un pédibus comme celui d’Orcet pour aller à l’école ou au collège. Des
déplacements de proximité, des petits pas qui font du développement durable une réalité
quotidienne, soit une nouvelle façon de vivre le territoire sans le « réflexe voiture »,
particulièrement pour de petites distances. Partout, on redécouvre les joies de la petite
randonnée avec un territoire qui offre des panoramas à 360° presque à toutes les altitudes
perchées. Enfin, l’histoire d’introduire le cheval qui prête à sourire devient une sérieuse affaire
de redécouvrir les charmes d’un territoire dont la géographie est exceptionnelle à plus d’un
titre. Avec deux fermes équestres sur le territoire, cette introduction peut s’en trouver
facilitée sous réserve des conclusions d’une étude comme celles menées par les haras
nationaux (services de surveillance, d’entretien, de transport ou dans le domaine du tourisme,
des loisirs, de l’environnement…). Au-delà de l’image positive qui peut être véhiculée par cette
introduction, c’est toute la problématique des déplacements doux qui mérite d’être posée.
Offrir des alternatives au « tout voiture »
Favoriser la redécouverte patrimoniale du territoire
Encourager les déplacements doux
Familles
Jeunes scolarisés
Touristes et visiteurs
25
Etude sur la contribution du cheval au développement territorial
Favoriser l’usage du vélo : parkings sécurisés, itinéraires cyclables, fête du vélo,…
Démultiplier les pédibus
Encourager la marche, favoriser la randonnée, les petites boucles,…
En faisant la promotion d’autres types de déplacements, le territoire et ses habitants y gagneront en termes
d’image, de valorisation de leur cadre de vie et de santé. En outre, le fait de s’attacher à d’autres modes de
déplacements, tout en reconnaissant le rôle de la voiture et de la nécessité du covoiturage, permet de
provoquer des changements d’habitudes significatifs auprès des populations et particulièrement des
familles et des plus jeunes. Enfin, la réintroduction du cheval bien ciblée au-delà de l’anecdote peut être un
facteur déterminant pour l’attractivité du territoire et de l’image globale qu’il veut transmettre pour le
développement durable.
Finalités
recherchées
/ Label
National
Coordonateur de l’étude « cheval et territoire »
Facilitateur pour les pédibus (échange de bonnes pratiques)
Incitatif pour les itinéraires cyclables selon la nature des voies
Néant sous réverse de mise en place d’itinéraires cyclables communautaires. Les communes
peuvent réaliser les travaux concernant les parkings sécurisés.
Service environnement : 10 jours de suivi de l’étude cheval, 5 jours pour la diffusion des
pédibus, 5 jours de coordination/réflexion d’itinéraires cyclables
Office de tourisme : déclinaison étude cheval/tourisme/loisirs
Comité départemental de la randonnée pédestre (fédération française de la randonnée
pédestre) : valorisation des circuits
Haras nationaux : étude cheval
Communes : parkings sécurisés, pédibus, itinéraires cyclables
Coûts estimatifs
Etude cheval : 15000 à 25000 € selon les déclinaisons
Pédibus : petits équipements évalués à 1000 euros par commune, possibilité de
cofinancement communautaire à 50%
2010
2011 2012
2013
pédibus
Etude Cheval
+ Rando
Itinéraires
cyclables
2014
26
Réalisation de l’étude cheval et qualité des
préconisations/déclinaisons
Nombre de km d’itinéraires cyclables
valorisés ou mis en œuvre
Nombre de pédibus mis en place sur le
territoire et fréquentation par commune
concernée
Si la collectivité locale a un rôle à jouer, il est indispensable d’associer les associations et les
socioprofessionnels à cette grande expérimentation. Encore une fois, il ne s’agit pas de détrôner la
voiture mais de favoriser d’autres pratiques en sensibilisant de manière efficace les habitants et les
principaux intéressés. Sous réserve des enseignements de l’étude locale sur le cheval, c’est selon
d’autres expériences une manière de relancer la dynamique des déplacements doux. Ici on
prendra le temps et on sait découvrir et vivre le territoire.
27
Objectif 2 Animer la démarche de développement
action
n°
Soutenir l’animation du
5
Le développement durable ne s’improvise pas. Il s’anime. C’est un chantier immense qui concerne de nombreux
domaines et toutes les familles d’acteurs, qu’ils soient publics, privés ou qu’il vise toute la population. Il en appelle
certes à l’expertise technique de la collectivité ou de prestataires extérieurs. Il invite surtout à une animation
appropriée, attentive au processus de changement attendu, souhaité de la population. Enfin, il repose sur le coportage, la co-production de réflexions et d’actions avec les forces vives.
Au travers de sa communauté de communes et de l’ensemble des communes, le territoire de Gergovie Val d’Allier
dispose d’une vraie force d’animation technique et d’expertise territoriale qu’il s‘agit de conforter dans une démarche
de réseau. En outre, un agent de développement recruté pour les besoins du poste environnement, habitat et cadre
de vie, est l’interlocuteur technique du lancement de l’Agenda 21. Il s’agit d’estimer la charge de travail nécessaire
pour l’animation de la démarche Agenda 21 et d’officialiser quelque part cette responsabilité de coordination au sein
des services de l’EPCI et dans le réseau expertise des communes.
Par ailleurs, l’intercommunalité a mis en place un comité consultatif composé de citoyens et d’élus qui mérite de
monter en puissance en termes d’appropriation des enjeux de l’agenda 21 et du suivi des actions à moyen et long
terme.
Aussi, le réseau expertise des communes, le poste d’agent de développement et le comité consultatif constituent les
trois piliers à minima d’une animation nécessaire de l’agenda 21 de GVAC.
Il s’agit de renforcer les moyens d’ingénierie et d’animation de l’agenda 21 par :
La mise en œuvre d’un réseau de référents techniques des communes
La mise à disposition d’un agent de développement pour un quart de temps d’animation à
l’agenda 21
L’affectation d’un temps du poste communication de GVAC pour les besoins de
sensibilisation et de valorisation de la démarche. Ce temps est variable selon la montée en
puissance de l’Agenda.
La reconnaissance effective du comité consultatif comme force de proposition auprès des
communes et de l’intercommunalité en matière de développement durable.
Une réelle appropriation par les citoyens de la démarche Agenda 21
Une plus value en matière d’expertise et d’ingénierie du développement durable
DGS, responsables de services techniques, et secrétaires de mairies
Membres du comité consultatif
Services de GVAC
28
Mise en réseau des communes via la mise en place d’un réseau de référents techniques Agenda 21
Mise à disposition d’un quart de temps pour les besoins d’animation de la démarche
Implication du poste communication au fur et à mesure de la montée en puissance de l’Agenda 21. La mise
en œuvre d’un plan de communication Agenda 21 serait judicieuse en termes d’accompagnement de la
démarche et afin de préciser l’implication du temps consacré par le poste communication.
Le portage et l’animation du comité consultatif avec des moyens dédiés : règlement intérieur, rencontres
trimestrielles, temps de convivialité (sur le terrain par exemple), responsabilité d’une note/bilan annuelle
de l’Agenda 21 comme instance de co-évaluation des actions projetées, …
Portage de la démarche à la fois par la sphère publique et la société civile représentative de la diversité
territoriale et socioéconomique.
Meilleure implication des communes dans la démarche intercommunale
Finalités
recherchées
/ Label
National
Préservation de la biodiversité, la protection et la gestion des milieux et des ressources
Epanouissement de tous les êtres humains
Cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
Dynamique de développement suivant des modes de consommation et de production responsables
Déterminant en termes de moyens consacrés à l’animation et au portage de la démarche
Impact / Compétences de l’EPCI : Néant
Environnement : ¼ de temps, Communication : selon les besoins de la démarche
Les communes : implication dans le réseau de référents
Le comité consultatif : production d’avis à l’EPCI, co-évaluation de la démarche
Coûts estimatifs
Coûts salariaux des agents selon les temps consacrés
Collations et éventuels repas pour le comité consultatif et le réseau des référents
Moyens budgétaires consacrés à la communication.
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de réunions du comité consultatif
et taux d’assiduité
Elaboration d’un bilan annuel de la
démarche par GVAC et le comité
consultatif
Mise en place du réseau de référents
techniques Agenda 21 dans les communes
et nombre de réunions consacrées
annuellement
Temps consacré annuellement par les
agents de l’EPCI pour le suivi de
l’Agenda21.
La volonté des maires et des DGS/secrétaires de communes est déterminante pour la réussite du
réseau de référents techniques. La qualité du suivi par l’EPCI et la réalité du portage du comité
consultatif constituent en soi un gage pour la réussite de la démarche.
29
action
n°
Valoriser et renforcer l’exemplarité
des collectivités et de GVAC
6
Bien avant le lancement de l’Agenda 21, différentes communes ont engagé ou soutenu ici et là des initiatives qui ont
inspiré le déroulement des ateliers citoyens et conforté la réflexion en cours. Pédibus, désherbage thermique, aide
financière pour les panneaux solaires, zéro phyto, taxi social, ZPH avec GVAC, etc… Les actions ne manquent pas pour
illustrer l’engagement concret du territoire dans cette démarche d’amélioration continue. Cette prise de conscience
est un véritable atout qui mérite d’être coordonné, intégré dans une cohérence globale, partagée avec l’ensemble de
la population et dans un cadre intercommunal. Aujourd’hui, la démarche Agenda 21 appelle à la responsabilité de
tous et particulièrement à celle de la sphère publique. Les communes, l’intercommunalité sont invitées en toute
logique à être exemplaires comme elles demandent à leurs concitoyens de s’engager, de changer leurs habitudes.
En outre, l’EPCI a réussi à s’agréger un certain nombre de partenaires dont la plupart sont favorables à un
conventionnement pour renforcer cette exemplarité.
Mettre en place une démarche d’éco-administration intercommunale tout en incitant les
communes à s’engager dans la même voie
Cibler des opérations concrètes permettant d’illustrer cette exemplarité aux yeux de la
population et stimulante entre les communes du territoire.
Conventionner avec les principaux partenaires du développement durable pour renforcer
l’exemplarité des communes et de l’EPCI
Une forte implication des communes aux côtés de l’EPCI dans la démarche
Nourrir les réflexions et les décisions communes pour une amélioration continue
Insuffler une vraie dynamique territoriale du développement durable
Public principal visé : services des communes et de l’EPCI
Avec l’appui d’un réseau de référents technique Agenda 21 qui pourrait être mis en place dans les
communes, appuyer les démarches d’éco-administration, particulièrement autour des domaines suivants :
exigences sociales/environnementales dans les marchés publics, économie et utilisation du papier certifié
ou recyclé, réduction de l’énergie en favorisant l’énergie renouvelable, flotte véhicules propres, opération
« zérophyto », produits d’entretien non polluants, amélioration des conditions de travail des personnels,
formation des agents (stages conduite douce, phyto,), dématérialisation des actes via un site internet, etc…
Mener une forte politique de conventionnement, en particulier sur la question de l’exemplarité publique.
Exemples : ADUHME (bâtiments publics de GVAC et des communes), SMVV/FREDON (cours d’eau),
SBA/VALTOM/SICTOM Issoire Brioude (déchets), etc…
Dix communes et un EPCI exemplaires dans leurs pratiques au quotidien du développement durable
Un effet d’entraînement pour l’implication de la population
Une attractivité certaine du territoire et de ses communes
30
Finalités
recherchées
/ Label
National
Préservation de la biodiversité, la protection et la gestion des milieux et des ressources
Cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
Animateur du réseau de référents communaux agenda 21
Engagement dans une démarche d’éco-administration
néant
Agent de développement Agenda 21
Les opérateurs ayant des missions d’intérêt général qui appuient les démarches de
développement durable des collectivités : ADUHME, ADEME, CEPA, SMVV/FREDON, SBA etc…
Coûts estimatifs
Coût d’animation du poste
Coût des opérations exemplaires selon les partenariats mis en place
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de conventionnements signés
entre l’EPCI et les partenaires
Nombre de communes impliquées dans la
démarche éco-responsable
Qualité des opérations exemplaires
menées : nombre de véhicules « propres »
mis en circulation, nombre de bâtiments
diagnostiqués en matière d’énergie, etc…
La population est de plus en plus sensible aux préoccupations de développement durable
lorsqu’elle concerne la sphère publique. Elle est extrêmement exigeante vis-à-vis des communes,
administrations de proximité à fortiori à taille humaine, surtout lorsque ces dernières sont
engagées dans un Agenda 21 intercommunal.
Avec leurs agents, les élus et particulièrement les maires doivent redoubler d’effort pour qu’audelà de la règlementation actuelle et à venir (grenelle 2 de l’environnement), leur engagement soit
exemplaire et stimulant pour leurs populations.
Aussi, avec l’appui des partenaires conventionnés, il s‘agit de valoriser en ciblant des opérations
significatives et des actions fortement exemplaires.
31
action
n°
Appuyer les initiatives
éducatives et scolaires
7
Le diagnostic a révélé les caractéristiques d’un territoire éducatif : 16 écoles élémentaires et maternelles, regroupant
plus de 1700 élèves et un des plus importants collèges en nombre de collégiens, sinon le plus gros collège du
département avec plus de 700 élèves aux Martres de Veyre.
C’est dire l’enjeu éducatif pour le développement durable et le territoire de Gergovie Val d’Allier. L’importance de la
communauté éducative, l’attachement de l’éducation nationale à l’éducation au développement durable, confirmé
lors des échanges avec l’EPCI, sont de précieux atouts pour appuyer des initiatives scolaires en ce sens. Qu’il s’agisse
de repas à la cantine (bio ou issus de produits locaux), d’efficacité énergétique des bâtiments ou de pédagogie, les
pistes sont nombreuses pour tisser un partenariat selon la volonté des chefs d’établissements et de l’institution.
D’ailleurs, les initiatives ne manquent pas : le SMVV et le SBA interviennent déjà auprès des écoles pour les
sensibiliser aux questions de l’eau ou des déchets, l’office de tourisme organise des animations en faveur du
patrimoine archéologique, l’Aduhme mandatée par le conseil général suit la consommation d’énergie du collège qui
vit de réelles difficultés d’isolation,…
L’idée partagée avec les responsables de l’éducation nationale (inspecteurs pour les écoles,
principal pour le collège) est de signer une convention cadre afin de soutenir les initiatives
émanant des établissements. Cela pourrait se concrétiser autour de deux manières :
Pour les écoles, le lancement d’un appel à projets annuel thématique auprès des
enseignants. Lancé et animé avec le concours des inspecteurs des trois circonscriptions
concernées, cet appel à projets - basé sur le volontariat des classes - conditionnera les
aides éventuelles à la coopération d’au moins deux écoles de communes différentes du
territoire de Gergovie val d’Allier.
Pour le collège, l’ambition est de les aider à élaborer un agenda 21 scolaire, démarche
globale désormais rôdée dans certains établissements du Puy-de-Dôme avec l’appui du
CPIE Clermont-Dômes. A défaut, une démarche plus sectorielle peut être envisagée avec
le principal et ses équipes administrative et pédagogique. L’objectif étant de tenir compte
des contraintes et des priorités de l’établissement.
Veiller à une meilleure articulation des démarches pédagogiques sur le
développement durable avec la communauté éducative, le Conseil Général, les
communes et l’EPCI
Encourager les initiatives scolaires et péri-scolaires locales dans ce domaine en
incitant à la coopération territoriale
Public principal visé : Communauté éducative, Jeunes scolaires
Appui-conseil pour l’élaboration un agenda 21 scolaire du collège
Lancement d’un appel à projet annuel et thématique en direction des écoles du territoire
32
L’implication des jeunes générations est un atout essentiel pour une prise de conscience des enjeux du
développement durable. En outre, les enfants sont un vecteur de transmission pour toucher les adultes,
leurs parents et par conséquent conforter la démarche intercommunale de développement durable.
Finalités
recherchées
/ Label
National
Facilitateur des démarches éducatives
Financement éventuel des appels à projet ou de la démarche d’accompagnement du collège
vers un Agenda21 scolaire.
Néant s ‘il s’agira d’actions d‘animation qui entrent soit dans le champ de compétences en
faveur de la jeunesse, soit dans le domaine de la protection et de la mise en valeur de
l’environnement.
Service animation jeunesse : lancement de l’appel à projet, soit 5 à 10 jours par an
Service environnement : 5 jours annuels
Education nationale : aspect pédagogique dans les écoles et le collège
Communes : bâtiments scolaires
Conseil Général du Puy-de-Dôme : bâtiment du collège
CPIE : accompagnement de l’agenda 21 scolaire au collège ou démarche sectorielle
SMVV/SBA : opérations thématiques ponctuelles d’animation
Coûts estimatifs
Enveloppe financière pour accompagner deux à trois projets de coopération scolaire
estimation entre 500 et 1000 euros par projet selon les cofinancements recueillis
Coût entre 5000 et 7000 euros pour un Agenda scolaire (aide départementale à négocier)
2010
2011
2012
Appel
à
projet
Agenda
scolaire
Collège
2013
2014
Nombre de classes ayant répondu à
l’appel à projet
Qualité des projets lauréats et nombre
d’élèves concernés
Nature du projet éducatif porté par le
Collège
Si l’Education nationale a répondu favorablement au partenariat lancé par GVAC, c’est à la
communauté éducative locale d’être mobilisée et de réussir la démarche avec l’appui de
l’inspection. Il est conseillé de lancer le mouvement en sensibilisant quelques écoles à une
première coopération territoriale très concrète et ludique qu’il faut valoriser. Quant au collège et
malgré les bonnes volontés, il faut s’assurer que les enseignants (SVT, histoire géo) soient
particulièrement impliqués pour la réussite de la démarche. Les partenaires habituels (SMVV, SBA,
CPIE,…) sont à solliciter dans le cadre d’une nouvelle démarche éducative territoriale. Enfin, le
service animation jeunesse de GVAC sera particulièrement déterminant pour accompagner et
porter le partenariat en complément de l’action du service environnement.
33
Objectif 3 Promouvoir les activités éco-responsables
action
n°
8
Favoriser une agriculture de qualité
au service des paysages et de la
biodiversité
Situé en Limagne viticole, Gergovie Val d’Allier a la caractéristique d’allier terres céréalières très fertiles en zone de
plaine, et culture de la vigne sur les pentes des reliefs volcaniques. L’activité agricole occupe et gère aujourd’hui près
de 50 % du territoire de la Communauté de Communes. C’est dire l’importance qu’elle a en matière de gestion de
l’espace et de production paysagère. Si les grandes cultures céréalières dominent les paysages – près de 97
exploitations sur les 138 que compte le territoire occupent 75 % de l’espace agricole - il ne faut pas oublier que 30 %
des exploitants sont spécialisés dans le maraîchage ou la viticulture, occupant seulement 6 % de l’espace agricole.
Favorisées par la Politique Agricole Commune, les grandes cultures intensives ont peu à peu effacé toutes traces
d’autres pratiques agricoles autrefois présentes, telles que l’élevage ou l’arboriculture. La viticulture, pratique
ancestrale sur ce territoire, a connu des heures sombres suite à la crise du phylloxera à la fin du XIXème siècle. Depuis
les années 1990, une véritable politique de relance du vignoble auvergnat a été mise en place, notamment sous
l’impulsion de la Société d’Intérêt Collectif Agricole Saint-Verny située à Veyre-Monton. Placée sous le signe de la
qualité (une procédure d’acquisition d’une Appellation d’Origine Contrôlée « Côtes d’Auvergne » est en cours), la
viticulture regagne aujourd’hui en dynamisme, et représente une véritable image de marque pour le territoire. Elle
joue notamment un rôle important d’un point de vue paysager, bien que les Puys du territoire ne soient pas tous
recouverts de vignoble comme autrefois.
Plusieurs défis se posent aujourd’hui au territoire sur les questions agricoles. En matière de biodiversité, les divers
remembrements ont effacé peu à peu un maillage de haies qui sont pourtant essentielles au maintien d’une faune
propre aux milieux agricoles (notamment certaines espèces d’oiseaux). De même, certains espaces agricoles
abandonnés au fil du temps s’enfrichent, car difficilement valorisables, alors qu’auparavant ils étaient destinés à
l’arboriculture (arbres fruitiers, noyers). Les puys et coteaux, reconnus pour leur richesse environnementale,
nécessitent d’être entretenus par le maintien d’activités de pâturage, afin d’éviter l’embroussaillage qui diminue la
biodiversité. Au-delà de la gestion de l’espace, on constate aujourd’hui que de jeunes agriculteurs souhaitant
pratiquer des activités maraîchères ont du mal à s’installer, par manque de disponibilités foncières. L’activité viticole
s’est développée et prend une place importante, mais la mise en place d’un réseau de viticulteurs serait un atout
supplémentaire pour le territoire en termes de reconnaissance et de lisibilité. Enfin sur la question des filières de
commercialisation, la promotion des filières courtes est à développer sur le territoire, d’autant plus qu’il se situe en
plein cœur d’un bassin de consommation.
Cette action vise à promouvoir une agriculture de qualité sur le territoire de Gergovie Val
d’Allier par différentes mesures :
- au niveau de l’espace agricole : réaliser un diagnostic du foncier agricole, remettre en place
dans les secteurs les plus dénudés un réseau de haies, promouvoir l’arboriculture sur des
parcelles abandonnées et en friche, favoriser l’entretien des puys et coteaux par de l’élevage
extensif.
- au niveau des activités agricoles : aider à l’installation de jeunes agriculteurs souhaitant
pratiquer des activités maraîchères, si possible en agriculture biologique, mettre en place un
réseau de viticulteurs sur le territoire.
- au niveau des circuits de commercialisation : soutenir l’AMAP de Veyre-Monton, favoriser le
développement de la consommation de produits labellisés Agriculture Biologique dans les
cantines, associer les commerces de proximité et les producteurs du territoire pour la mise en
vente de produits locaux.
34
Préserver la biodiversité et associer pleinement les acteurs agricoles à cet objectif.
Reconquérir d’un point de vue paysager des espaces aujourd’hui abandonnés par la
promotion de l’arboriculture autrefois très présente sur le territoire.
Jouer la carte d’une agriculture de qualité pour promouvoir la mise en place de
circuits courts ou de ventes directes.
Structurer les acteurs de la viticulture pour mettre en place des actions communes.
Public principal visé : Exploitants agricoles, établissements scolaires, commerçants,
AMAP de Veyre-Monton, producteurs en vente directe.
Réaliser un diagnostic du foncier agricole
Replanter des haies sur certains secteurs dans la perspective de maintenir la biodiversité (opération haies
écologiques).
Promouvoir la réinstallation de cultures arboricoles, tel que le noyer ou des arbres fruitiers, sur des parcelles
en friche, dans la perspective de revaloriser des paysages abandonnés.
Entretenir les coteaux et les buttes par des pratiques de pâturage extensif, via la mise en place de mesures
agro-environnementales territorialisées (MAET) sur les zones Natura 2000 du territoire notamment (Puy
Saint-Romain, Puy de Tobize).
Relancer le projet d’écopôle.
Favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, si possible en agriculture biologique.
Cf fiche N°10 : favoriser la mise en réseau des viticulteurs du territoire, afin de mieux faire connaître les
produits, les métiers, les hommes, et les lieux de production, par l’organisation notamment d’événementiels
(programmation culturelle de cave en cave, visite des vignobles et de caves, œnologie, expositions et
spectacles).
Favoriser les produits issus de l’agriculture biologique provenant du territoire ou à proximité dans les
cantines.
Soutenir l’AMAP de Veyre-Monton et l’ensemble des circuits courts du territoire.
Impliquer les producteurs et les commerces de proximité du territoire dans une démarche de développement
durable, par la mise en vente de produits locaux de qualité (fruits, légumes, vin).
L’agriculture joue un rôle majeur dans les espaces périurbains. A proximité de bassins de consommation,
elle permet aujourd’hui d’imaginer de nouveaux partenariats entre ville et campagne périurbaine, dans une
logique de mise en place de filières courtes, symbolisant une consommation plus durable. Les productions
agricoles de Gergovie Val d’Allier méritent d’être mises en valeur, d’être connues et reconnues comme une
véritable richesse pour le territoire, tant d’un point de vue paysager, environnemental et économique.
Finalités
recherchées
/ Label
National
Lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère
35
Incitateur et financeur
Nécessité de prendre la compétence spécifique du développement agricole : étude de
diagnostic, interventions sur le foncier…
Service développement (10 jours par an)
SEPAC et Agence d’urbanisme : études
Chambre d’Agriculture pour l’opération haies écologiques
ADASEA, SAFER : interventions sur le foncier
Conseil général pour l’aide à l’installation de jeunes agriculteurs
CEPA pour la mise en place de MAET, et la promotion de cultures arboricoles
Office de tourisme pour la mise en place d’un réseau de viticulteurs
Les établissements scolaires du territoire
Association Terres de liens
Association La Jonquille
Coûts estimatifs
Coût des études, de la valorisation des productions locales, achat de parcelles et remise en
plantations.
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de Km de haies replantées
Nombre et superficie des parcelles
remises en arboriculture et nombre
d’arbres replantés
Nombre de MAET mises en place
Nombre de JA aidés pour s’installer sur le
territoire
Nombre d’évènements organisés par le
réseau de viticulteurs et taux de
fréquentation des visiteurs.
Nombre de repas bio servis dans les
cantines par an
Nombre de producteurs et commerçants
impliqués dans une mise en vente locale
La question de l’agriculture et de son devenir sur le territoire de GVAC est primordiale en raison de
l’entretien de l’espace et de sa qualité. Un diagnostic sur le foncier agricole permettra d’éclairer la
décision des élus sur le foncier et les enjeux agricoles en termes de renouvellement ou de
mutation des propriétés. L’échelle communautaire s’y prête.
Enfin, un important travail est à réaliser avec le service communication, notamment pour
promouvoir les filières courtes et faire connaître les producteurs locaux.
36
Faciliter la mise en réseau des
entreprises autour du
action
n°
9
Gergovie Val d’Allier est un espace économique à part entière où l’on retrouve le dynamisme et la diversité
économique d’un territoire qui ne se veut pas seulement résidentiel. Au-delà des 7 zones d’activité dont certaines
sont en projet d’extension, l’ensemble des communes abrite une vie économique. L’implication du corps économique
dans le développement durable est capitale. Pour autant, il ne se manifeste que rarement dans les démarches type
Agenda 21. Celle de GVAC a réussi à associer quelques entrepreneurs malheureusement en faible nombre (artisans,
coopératives, industriels, exploitants agricoles,…) malgré la mise en place d’un atelier dont la thématique portait sur
le développement économique. A noter cependant la présence de quelques leaders d’entreprises dans le comité
consultatif dont on attend une réelle implication - avec les autres membres du comité - sur le développement
économique durable.
La priorité est de faciliter la mise en réseau des entreprises de l’ensemble du territoire et
particulièrement sur la question du développement durable. Concrètement, l’idée et de doter
le territoire d’une association économique regroupant la diversité des acteurs économiques et
pas seulement les représentants des zones d’activités. Ces dernières peuvent d’ailleurs se
fédérer autour de leur spécificité et renforcer la dynamique territoriale (au cœur de la future
association, un collège spécifique peut les regrouper aux côtés de collèges sectoriels…).
Stratégiquement, un interlocuteur unique du territoire peut être utile pour associer le plus
grand nombre d’entreprises à une réflexion et des actions sur le développement durable. Par
ailleurs, le bénéfice d’une association d’entrepreneurs n’est plus à démontrer pour conforter
l’image et l’attractivité d’un territoire résolument ancré dans le développement durable.
Associer étroitement les acteurs économiques et en plus grand nombre à la
question du développement durable
Valoriser l’image et renforcer l’attractivité du territoire en termes de responsabilité
et d’exemplarité
Entreprises du territoire
Lancer la création d’une association territoriale d’entrepreneurs, fédérés autour de l’approche
Organiser quelques sessions de formation sur des thèmes porteurs : responsabilité sociale
environnementale, fiscalité énergétique, gestion des déchets, etc…
Attractivité du territoire
Implication des entreprises dans le développement durable
Animation économique
37
Finalités
recherchées
/ Label
National
Initiateur de la démarche avec quelques leaders économiques locaux
Néant au regard de sa compétence générale de développement économique
Service développement : initiation du réseau, suivi des premières actions de mise en réseau et
de formation
Comité d’expansion économique : connaissance fine du secteur
Compagnies consulaires : associer les ressortissants
Plate-forme 21 pour le développement durable : appui mise en place des formations
RSE,…
Future association d’entrepreneurs
Coûts estimatifs
Cout des formations (possibilités d’aides fonds européens ou de la région sur le
développement économique)
Accompagnement du service développement et mise à disposition provisoire d’un
secrétariat
2010
2012 2013 2014
Réseau et
formations
2011
Nombre d’entreprises associées
Qualité et nombre de formations mise en
place
Associer les entreprises est vital. L’idée d’une association territoriale économique correspond à
une réalité et un réel besoin pour identifier et travailler avec des interlocuteurs qui se
reconnaissent dans les démarches de développement durable que lance l’intercommunalité. Le
choix de la responsabilité et de l’exemplarité passe par ce partenariat. La mobilisation des acteurs
économiques membres du comité consultatif peut être un début prometteur pour toucher
d’autres leaders soucieux de l’intérêt général et de l’attractivité du territoire. L’idée de regrouper
l’ensemble des entreprises du territoire et pas seulement celles des 7 zones d’activités est
stratégique pour ne pas créer de différenciation ou de cloisonnement inutile (toutes paieront la
même taxe économique territoriale, héritière de la taxe professionnelle). Bien au contraire, il ne
faut pas être otage d’un possible lobbying des zones d’activités. A la rigueur, la future association
(sous forme d’un « Club Gergovie développement économique ») peut intégrer dans un de ses
groupes de travail la question ou la spécificité des zones d’activité.
38
action
n°
10
Encourager les initiatives du
tourisme durable
Si le territoire n’est pas une destination touristique, il dispose d’une notoriété nationale. L’emblématique plateau de
Gergovie l’atteste avec une estimation de 250 000 visiteurs/an et le projet ambitieux de Grand Site de France (6
labellisés actuellement dont un en Auvergne : le Puy-de-Dôme). En outre, les fouilles archéologiques témoignent
régulièrement de la richesse historique avec notamment les trois oppida de Gergovie, Gondole (qui n’est pas sur le
territoire) et Corent. Au-delà, c’est tout le patrimoine naturel, bâti et culturel qui porte le potentiel de
développement. Presque toutes les communes disposent d’un fort villageois médiéval, celle de la Sauvetat possède
une commanderie des chevaliers hospitaliers. Les sites géologiques sont remarquables et offrent des points de vue
panoramiques mais sont cependant peu valorisés. La rivière Allier et au-delà le Val d’Allier sans négliger le potentiel
récréatif de la Veyre et de l’Auzon, le patrimoine thermal dans une certaine mesure car fragile et enfin la vigne avec
sa forte identité territoriale marquent les paysages d’une rare qualité sur un espace périurbain contraint.
Quant aux initiatives touristiques, elles sont peu nombreuses mais de qualité : chambres d’hôtes haut de gamme,
activités nautiques, randonnées,… Un manque crucial de structures d’hébergement et de restauration constitue un
lourd handicap que ne vient pas compenser les efforts d’animation territoriale. En effet, l’un des outils structurants
du territoire est l’office de tourisme intercommunal qui conduit une mission de valorisation du territoire à destination
aussi bien des habitants que des visiteurs. Le choix d’un tourisme durable est une de ses priorités pour préserver
l’environnement et valoriser les atouts naturels et culturels du territoire. Il ne s’agit pas de développer un tourisme de
masse et encore moins de profiter de l’axe autoroutier pour développer une zone hôtelière dont l’agglomération
clermontoise ne manque pas. L’enjeu est peut être moins directement économique sauf pour les retombées locales
privées. Il est celui de renforcer une attractivité d’un territoire et de développer une offre professionnelle conforme
aux valeurs du développement durable. Enfin, la limite de l’exercice est imposée par le territoire lui-même dont
l’échelle n’est pas appropriée pour répondre à l’organisation d’un tourisme avéré. Coincé entre les deux parcs
naturels régionaux dont il ne tire quasiment aucun avantage, le territoire de Gergovie peut jouer pleinement la carte
du Pays du Grand Clermont tout en assurant la complémentarité et l’interface avec les parcs.
Il s’agit de faire du tourisme un levier du développement économique tant pour la
complémentarité avec les commerces et les services existants sur le territoire que pour les
initiatives touristiques proprement dites. Concrètement, l’action de l’office de tourisme
intercommunal doit être confortée dans deux directions :
l’ingénierie touristique susceptible d’appuyer l’émergence d’offres de tourisme durable :
gîtes, chambres d’hôtes, restauration de qualité,… valorisant le patrimoine bâti et les
ressources naturelles et culturelles du territoire
la mise en œuvre d’une action de valorisation économique et patrimoniale autour de la
vigne et du savoir-faire des viticulteurs.
Valoriser le patrimoine bâti, naturel et culturel du territoire
Renforcer l’attractivité économique et l’image du territoire
Appuyer et valoriser des initiatives véhiculant les valeurs du tourisme durable.
Porteurs de projets d’activités touristiques, propriétaires d’hébergement ou
restauration de qualité
Communes
Viticulteurs et cave de Saint Verny
39
Sensibilisation et conseil aux porteurs de projets d’hébergements touristiques de
qualité (gîtes, chambres d’hôtes,…) en lien avec le label « Nattitude » porté par le
comité régional du tourisme (une trentaine sont recensés en 2009 pour toute la
région)
Mise en place d’un évènement touristique et culturel d’itinérance sur le territoire
alliant visites de caves et rencontres avec des viticulteurs, lecture et interprétation
du paysage, expositions et spectacles…
Structuration d’une offre touristique autour d’un hébergement de qualité, valorisant
le patrimoine bâti
Renforcement de l’attractivité du territoire, de son image de notoriété autour d’un
cadre de vie préservé
Mise en réseau des viticulteurs
Valorisation des paysages viticoles et des savoir-faire des viticulteurs
Finalités
recherchées
/ Label
National
L’EPCI a conventionné avec l’Office de tourisme à qui il confie la mission de valorisation
touristique. Gergovie Val d’Allier Communauté va avoir un rôle complémentaire pour l’action
relative au tourisme durable : orientation des porteurs de projets, repérage du bâti
remarquable en vue de l’hébergement de qualité, valorisation des ressources naturelles,…
Aucune au regard de la convention avec l’office de tourisme
Service habitat/ environnement pour le patrimoine bâti et naturel : en vue d’accompagner
l’office de tourisme dans la qualification de son offre aux porteurs de projet
L’office de tourisme étant le principal partenaire
Les comités départemental et régional du tourisme : accompagnement, sensibilisation
label,…
Le Pays du Grand Clermont pour l’axe développement touristique
Les communes en tant que prescriptrices locales ou propriétaires de gîtes de caractère
Le CAUE pour l’avis sur le patrimoine bâti communal et l’action relative aux paysages
Coûts estimatifs
L’action entre dans le cadre de la mission conventionnée avec l’office de tourisme :
sensibilisation, animation générale…
Coût éventuel d’une étude inventaire sur le potentiel du patrimoine bâti de caractère en
vue d’une réhabilitation en hébergement touristique de qualité
Coût de l’évènement itinérant à budgétiser en fonction de l’ambition portée.
40
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre d’opérations de sensibilisation sur
la valorisation du patrimoine bâti de qualité
en hébergement ou activité touristique
Nombre et qualité de l’appui conseil auprès
des porteurs de projets
Nombre d’hébergements mis sur le marché
Estimation du nombre de visiteurs
fréquentant la manifestation touristicoculturelle
Nombre de viticulteurs partie prenante et
de partenaires associés
Qualité des circuits itinérants et nombre
des spectacles/expositions proposés
Le développement touristique sur un « petit » territoire de surcroît périurbain est
relativement complexe à mettre en place : peu de croyants et peu de pratiquants. Il faut
donc arriver à convaincre un nombre suffisant de communes pour espérer l’effet levier
escompté tant auprès d’elles en tant que propriétaires de bâti à fort potentiel tant auprès
de porteurs de projets intéressés par la valorisation de leur patrimoine. Une étude
recensant ce potentiel est essentielle pour la réussite du projet. La demi-douzaine de
communes situées en arc de cercle autour des pôles de vie semble adéquate au regard de
leur emplacement dans un environnement propice au développement touristique orienté
« nature » et répondant à la demande sociétale. Cela étant, un hébergement sec ne
contribue que peu au développement. Il lui faut associer le professionnalisme et la
nécessité de produits complets en termes d’activités (randonnée, restauration, culture,
loisirs récréatifs,…). Il faut d’autre part se poser la question de la place laissée à
l’hébergement touristique par l’hébergement permanent sur un territoire périurbain avec
une forte pression foncière. En cela, GVAC apparaît plus comme un espace récréatif du
Grand Clermont, susceptible d’attirer avant tout une clientèle de proximité.
Par ailleurs, la mise en place d’un événement touristique et culturel itinérant autour de la
vigne et des savoir-faire associés à cette culture doit tenir compte d’une part des
enseignements de l’expérience passée qui n’a pas eu le succès souhaité (fête de la vigne
en un seul lieu) et d’autre part d’un nombre signifiants de viticulteurs (la coopérative est
une des clés de réussite d’une telle opération) et de la résonnance obtenue tant auprès
des habitants que des voisins de l’agglomération. Une vraie campagne de communication
mobilisant la presse régionale peut favoriser l’émergence d’une manifestation de
notoriété pour le territoire.
41
Engagement N°
2
Animer
un espace de vie,
ouvert et solidaire
Renforcer le sentiment d’appartenance
Favoriser le lien « éco-social » et la solidarité
42
engagement n° 2 Animer un espace de vie ouvert et solidaire
Objectif 1 Renforcer le sentiment d’appartenance
action
n°
Renforcer l’action du service jeunesse
en faveur du développement durable
11
Connue et reconnue, l’action de GVAC en faveur de la jeunesse est à un tournant décisif. Elle correspond à un service
de qualité fourni à la population par le biais du SAJ créé en 2001 (secteur animation jeunes). Avec l’appui de la CAF,
partenaire institutionnel et financier, avec le concours de la Ligue de l’enseignement (FAL 63) maître d’œuvre de la
politique communautaire de la jeunesse, c’est un véritable programme d’actions de qualité qui est proposé à des
jeunes âgés de 12 à 16 ans (ou collégiens quel que soit leur âge). C’est également un service de proximité, présent en
fonction des permanences ou des activités (ateliers, rendez-vous, etc ;..) dans chacune des dix communes du
territoire (cf les « LAI » : lieux d’accueil et d’information pour les jeunes et leurs parents). En outre, le SAJ contribue à
animer le territoire au regard de sa spécificité. Ainsi, les « rencontres de graff » (trois jours en juin) sont nées du
constat de dégradations sur les murs et de la nécessité d’offrir un espace d’expression et de créativité à l’ensemble
des jeunes du territoire.
Enfin, au-delà du large panel d’activités fourni tout au long de l’année, des actions dites de prévention sont mises en
place à l’image de l’action « handicap » en 2009/2010 qui vise à sensibiliser les jeunes adolescents à cette
problématique (rencontres avec des personnes non voyantes, intervention de Handisport, etc..).
Afin d’éviter le risque d’une logique consumériste, inhérente à toute activité proposée à un public, il est question de
proposer une implication du SAJ dans la dynamique de développement durable.
En effet, peu d’actions ou d’activités sont proposées dans ce domaine au regard d’un public apte (ados et préados) à
comprendre les questionnements proposés par un agenda 21.
Le secteur animation jeunesse est fournisseur d’activités qu’il s’agit de revisiter sous l’angle du
développement durable. Il s’agit en effet de lancer une réflexion profonde concernant l’impact
de ces activités au regard de l’exigence du développement durable (covoiturage, éco-gestes,
éco-responsabilité des jeunes,…). Par ailleurs, le SAJ est invité à proposer des actions de
sensibilisation spécifiques au développement durable. Ainsi, l’action dite de prévention offre
un cadre opportun pour mettre en œuvre cette sensibilisation. Le handicap est à ce titre une
thématique très forte en matière sociétale et s’insère complètement dans les préoccupations
du développement durable. D’autres thèmes peuvent être étudiés à la suite de la réflexion du
SAJ et en partenariat avec GVAC.
Obtenir une meilleure implication des jeunes, hors temps scolaire, sur la démarche
de développement durable
Lancer une réflexion approfondie sur l’impact des actions du SAJ en matière de
Identifier un ou plusieurs thèmes fédérateurs sur le développement durable et le
décliner soit dans une action générale de prévention ou sous forme d’ateliers.
Public principal visé : Jeunes de 12 à 16 ans
Réflexion interne du SAJ sur l’impact de ses activités en matière de développement
durable (environnement, déchets lors des activités ou des manifestations,
covoiturage, éco-responsabilité des jeunes, etc…)
Proposer comme animation d’atelier ou d’action de prévention un thème fort et
fédérateur en matière de développement durable
43
Une meilleure implication des jeunes donne du sens à l’action collective de GVAC sur
l’ensemble du territoire.
La mise en place d’activités propices à soutenir la dynamique de développement
durable lancée par l’EPCI.
Un effet d’entraînement avec l’intérêt des familles dans la démarche
Une prise en compte de la démarche par le SAJ.
Finalités
recherchées
/ Label
National
Dynamique de développement suivant des modes de consommation et de production responsables
L’EPCI conventionne déjà avec la FAL pour l’animation du SAJ.
Néant dans la mesure où l’EPCI dispose déjà de la compétence jeunesse
SAJ via la FAL avec appui du service environnement
Partenaire(s) pressenti(s) : CAF, FAL, Communes, FJEP d’Orcet, associations de parents
d’élèves,…
Coûts estimatifs
La prise en charge du SAJ est déjà programmée. A priori aucune incidence sur de nouveaux
coûts générés par une approche animation d’un thème du développement durable.
Eventuellement, la mise en conformité des activités du SAJ en terme de développement
durable peut avoir des incidences financières (petits équipements, réajustements
structurels,..).
2010
2011
2012
2013
2014
Qualité des thématiques proposées pour la
sensibilisation des jeunes au développement
durable
Nombre de jeunes touchés par des activités
spécifiques développement durable
Qualité de la réflexion interne du SAJ sur
l’impact de ses activités.
La sensibilisation des jeunes adolescents est primordiale. L’implication pleine et entière
du SAJ est importante pour la réussite de la démarche. Sans forcément apporter de
nouveaux moyens financiers ou humains, la prise en compte du développement durable
dans les activités relève de l’exemplarité de GVAC et ses partenaires à relever ce défi. Par
ailleurs, des activités ou une thématique consacrée au développement durable serait un
plus indéniable pour la lisibilité des actions du territoire en direction de sa jeunesse. Enfin,
si ces actions se déroulent hors temps scolaire, il faut veiller à l’articulation des
démarches lancées en partenariat entre GVAC et l’Education Nationale.
44
action
n°
12
Soutenir les initiatives associatives
coordonnées et faciliter l’intégration
des nouveaux habitants
Le diagnostic de l’Agenda 21 a révélé une large palette associative, soulignant un fort dynamisme du territoire.
Quantitativement et selon les estimations, elles seraient au nombre de 175 associations. Nombreuses sont celles qui
se consacrent au sport, traduisant une vitalité certaine au regard du nombre de licencié(e)s à l’image de celles qui
exercent leurs activités aux Martres-de-Veyre. A lui seul, le pôle de vie du territoire bénéficie de plus d’une
quarantaine d’associations dans divers domaines avec un total de plus de 2500 adhésions dont 1200 uniquement
dans le secteur sportif. Dans le secteur de l’événementiel privé, citons l’association indépendante qui anime Cervolix,
manifestation d’une grande ampleur sur le plateau de Gergovie, associant le cerf-volant aux vols aériens
spectaculaires dont l’impact écologique reste toutefois à analyser. Côté public, l’office de tourisme intercommunalsous statut associatif conventionné avec GVAC- conduit et anime plusieurs manifestations d’envergure à l’image de
l’humour sur un plateau ou les Arverniales drainant un large public grâce à une mobilisation importante de bénévoles.
D’un point de vue qualitatif, soulignons le rôle des petites associations, souvent sans gros moyens, qui mettent en
œuvre des actions que l’on peut qualifier de développement durable à l’image de celle des parents d’élèves d’Orcet
qui a initié un pédibus ou celle de « Sites et Patrimoines », basée à Veyre Monton qui a réalisé un recensement du
patrimoine géologique, naturel et rural ou encore celle des « Amis de la commanderie » à la Sauvetat qui révèle et
valorise depuis de nombreuses années le patrimoine bâti du territoire. Sur le terrain des produits locaux, une AMAP
s’est créée depuis deux ans environ à Veyre Monton et connaît un succès fulgurant auprès des consommateurs
avertis, les producteurs sont plutôt extérieurs au territoire.
In fine, Gergovie Val d’Allier est un territoire récréatif largement animé, renforcé ici et là par des associations à
échelle communale dans le secteur sanitaire et social à l’image des CCAS, ou des comités de fêtes ou de jumelage et
qui remplissent un rôle indéniable en termes de lien social et de solidarité.
Toutefois, lors des ateliers citoyens relatifs à la mixité sociale, les échanges ont souligné le risque d’un consumérisme
associatif, loin des préoccupations sociétales, du « vivre ensemble » et de la fonction d’intégration ou d’accueil de
nouveaux habitants. En outre, peu de structures associatives ont pris en compte l’ensemble du périmètre du territoire
et sont plutôt soit sectorielles dans un domaine d’activité, soit monocommunales. Peu dépassent les frontières du
territoire communautaire à l’image du « Club 22 », association de jeunes consacrée aux musiques actuelles, reconnue
et labellisée à l’échelle départementale.
Il s’agit de lancer une initiative fédératrice interassociative sous deux aspects :
valoriser les initiatives associatives afin que l’ensemble des habitants puisse connaître les
offres culturelles, sportives etc… et selon les besoins coordonner, mutualiser cette richesse
associative au service de tous
lancer une rencontre annuelle ou une fois tous les deux ans, ouverte à la population sous
forme de Forum interassociatif, regroupant les associations sur la base du volontariat, afin
de favoriser leur implication à l’échelle de tout le territoire et de le sensibiliser à devenir des
ambassadeurs du développement durable
Renforcer le lien social en mobilisant les forces associatives dans une dynamique
territoriale
Sensibiliser les associations au développement durable
Faciliter l’intégration des nouveaux habitants
45
Responsables associatifs
Communes
Organisation d’un événement intercommunal festif, regroupant associations et
population
Réalisation d’un annuaire territorial associatif destiné aux résidents et aux
nouveaux habitants et réactualisé sur le site internet de GVAC et de l’office de
tourisme
Créer une base de données à destination des responsables associatifs sur la
mutualisation volontaires des moyens matériels et des compétences.
Sensibilisation des associations recensées au développement durable par le biais de
rencontres, de formations, de séances d’information : covoiturage, tri, gestion
d’une manifestation éco-responsable,…
Décloisonnement des initiatives communales au bénéfice de tout le territoire
Redynamisation du territoire en faisant du secteur associatif un partenaire actif au
service du lien social
Une meilleure intégration des nouveaux habitants, particulièrement auprès des
familles et des jeunes
Une sensibilisation au développement durable via les associations
Finalités
recherchées
/ Label
National
Facilitateur et co-initiateur de la manifestation interassociative en partenariat avec l’office de
tourisme
Néant si le portage est intégré dans la mission confiée à l’office de tourisme
SAJ : pour la mobilisation des associations du secteur jeunesse
Environnement : sensibilisation au développement durable (3/4 jours par an)
Associations locales ou territoriales, Office de tourisme, comité des fêtes, communes,...
Coûts estimatifs
Frais de stage étudiant en communication ou en économie sociale et solidaire pour la
réalisation de l’annuaire et de la base de données mutualisante (comptez 400 euros par
mois et par stagiaire)
Coût de la manifestation estimés entre 7 à 10 000 euros pour les frais de petit matériel et
de communication (affiches, flyers,…)
Frais d’intervenants spécialisés pour la sensibilisation : environ 2000 euros pour 3 à 4
séances.
46
2010
2011
2012
Annuaire
interassocatif
Base de
données
2013 2014
Forum
Nombre d’associations touchées par la
démarche
Nombre d’associations présentes lors de la
manifestation
Réalisation de l’annuaire interassociatif
Conception et gestion de la base de données de
mutualisation des moyens et des compétences
associatives
Qualité de la manifestation (forum
interassociatif) et estimation du nombre de
visiteurs
L’idée d’associer le secteur associatif à la prise en compte du territoire est importante
pour fédérer les initiatives et les énergies. Elle est également une voie intéressante pour
plus de sensibilisation au développement durable. Toutes les associations ne répondront
pas spontanément à l’appel de GVAC ou de l’Office de tourisme. Il s’agit donc de les
valoriser, de leur montrer l’intérêt de mutualiser leurs moyens, de leur offrir un espace de
reconnaissance où la population est invitée à venir les rencontrer. Cela contribuera sans
aucun doute à intégrer de nouveaux habitants au territoire, bien au au-delà de leur
nouvelle commune de rattachement. Les ateliers Agenda 21 ont montré l’intérêt de
certaines associations à ce que l’intercommunalité fasse appel à elles pour renforcer leurs
actions et par là même le sentiment d’appartenance. La réussite de la démarche repose
sur le partenariat engagé entre GVAC et l’office de tourisme. Ce dernier a prouvé son rôle
moteur dans l’animation du territoire au delà de sa fonction touristique stricte. Sa
connaissance du territoire et des principales associations est un atout non négligeable. En
outre, le SAJ a aussi un rôle à jouer en incitant les associations de son ressort et en
s’impliquant dans la co-organisation du Forum interassociatif.
47
action
n°
13
Encourager la mise en réseau de la
lecture publique
La lecture publique est une affaire communale, gérée soit par la municipalité, soit par des bénévoles. Seul le pôle de
vie dispose d’une médiathèque ouverte cinq jours par semaine. La situation est diverse selon la taille des communes :
deux communes bénéficient d’une ouverture de 3 ou 4 jours tandis que les autres n’ouvrent que quelques heures par
semaine (entre 1h et 2,5 heures), souvent lorsqu’il s’agit de dépôts bibliobus, animés par la bibliothèque
départementale de prêt et les bénévoles des associations.
La proximité d’une offre culturelle importante proposée par la métropole régionale ne doit pas occulter les difficultés
locales pour desservir une population de 20 000 habitants et particulièrement les jeunes ou les personnes âgées. Si
toutes les communes disposent d’un relais ou d’une offre de proximité, force est de constater la faiblesse de l’offre et
l’absence de toute coordination à l’échelle du territoire de GVAC. A cela, il faut rajouter l’enjeu des TIC avec un accès
facilité pour le haut débit afin d‘éviter la fracture numérique.
Certes, l’EPCI n’a pas de compétences en la matière. Si de plus en plus d’intercommunalités en France ont intégré la
lecture publique dans leurs compétences (bâtiments et fonctionnement), la question ici est prématurée au regard de
la diversité des situations communales ainsi que du peu de réflexion ou de maturité sur ce sujet. Aussi, il ne s’agit pas
ici de faire basculer l’offre de lecture publique dans les statuts de GVAC mais de voir comment l’intercommunalité
peut favoriser le dialogue entre les communes et un pôle de vie relativement bien structuré. Signe d’évolution, la
médiathèque municipale des Martres-de-Veyre est, dans une moindre mesure, déjà ouverte à d’autres habitants que
les martrois eux-mêmes.
Pour le développement durable et l’aménagement du territoire, l’enjeu est de favoriser l’épanouissement de la
personne humaine au regard d’une offre culturelle relativement faible sur le territoire.
Sans rajouter de compétences spécifiques à l’intercommunalité, il s’agit de donner naissance à
un réseau territorial de lecture publique autour d’une tête de réseau animée par la
médiathèque des Martres-de-Veyre et de bibliothèques relais réparties sur l’ensemble du
territoire. L’offre nouvelle prendrait en compte la globalité du territoire, la diversité des
publics et l’appui technique aux membres du réseau.
Renforcer la lecture publique et la fréquentation en tout point du territoire afin de
favoriser le développement culturel de tous les habitants, de lutter contre l’illettrisme
et de soutenir l’éducation des plus jeunes,
Mutualiser la documentation en permettant une meilleure accessibilité de l’offre
culturelle par le biais d’un catalogue unique et d’achats concertés
Créer une animation de réseau tant sur le point technique (appui-conseil, formation
des permanents et des bénévoles) que sur la capacité à rendre attractives les
bibliothèques (animation jeunesse notamment, accès TIC,…).
Communes
Responsables permanents et bénévoles des bibliothèques
48
Mise en place d’un réseau de bibliothèques couvrant l’ensemble du territoire :
élaboration d’une charte territoriale de la lecture publique, création d’un catalogue
virtuel collectif, formation des permanents et des bénévoles… Ce réseau pourrait
prendre la forme d’une association loi 1901. Une étude de faisabilité pourrait
accompagner cette opération.
Proposer une animation culturelle territoriale : soirées contes, expositions,
rencontres avec des auteurs, accès TIC, …
Opération « boîte à livres » : dépôt volontaire de livres dans une boîte par les
habitants pour échanges
La mise en place d’un réseau de lecture publique ne peut que contribuer positivement au
développement culturel du territoire. Grâce à la volonté des communes, la mise en réseau des
permanents et des bénévoles s’en trouvera renforcée en termes de stimulation des responsables
locaux, rompant avec leur isolement habituel. La nouvelle offre de lecture publique pourrait se
démultiplier avec une politique d’achat mutualisée, une animation partagée et une réelle plusvalue en termes de fréquentation et de qualité des interventions.
Finalités
recherchées
/ Label
National
L’EPCI aurait un rôle d’incitation et d’appui à la mise en place du réseau. Une étude de
faisabilité s’avèrera nécessaire afin de mesurer le potentiel de cette mutualisation et d’en
analyser les conditions de développement.
En partenariat avec le Département, GVAC pourrait appuyer le financement de certaines
opérations immatérielles (par exemple le programme d’animations culturelles spécifiques aux
bibliothèques).
Néant si une association loi 1901 voit le jour pour formaliser la mise en réseau des
bibliothèques. Prise de compétence nécessaire en revanche si un financement est envisagé.
Services Communication et Environnement pour l’appui à la création du réseau et la
coordination des premiers programmes d’animation.
Eventuellement le SAJ pour des actions spécifiques aux jeunes.
Les communes
L’ensemble des bibliothèques du territoire
La médiathèque des Martres pour son rôle déterminant de tête de réseau
Conseil Général - Bibliothèque départementale de prêt
L’ABLF (association des bibliothécaires du Livradois Forez pour leur expérience et leur
expertise)
Le Transfo (cf étude « Bibliothèques municipales et intercommunales en Auvergne », février
2010)
49
Coûts estimatifs
Coût éventuel d’une étude de faisabilité. Pour des raisons de compétences, elle peut
cependant être menée en interne sous la houlette de la médiathèque des Martres et en
partenariat avec l’EPCI, le Transfo (section lecture/livre).
Participation financière à une ou plusieurs programmations culturelles du réseau naissant
et éventuellement à des premières formations collectives des professionnels et bénévoles.
2010
2011
2012
2013
2014
Fréquentation des bibliothèques
Création du réseau
Mise en place et qualité de la
programmation culturelle
Etude de faisabilité et qualité des
préconisations
Elaboration du catalogue virtuel unique
L’enjeu culturel dans le développement durable est crucial. La mise en place d’un réseau
de lecture publique, coordonnée à l’échelle du territoire de GVAC ne peut que renforcer
l’épanouissement de la personne humaine. Autre avantage, le sentiment d’appartenance
se voit conforté dans une démarche collective qui apporte du sens à l’action publique. Les
communes auront un rôle certain surtout si l’EPCI ne prend pas en direct la compétence
« lecture publique ». La pierre angulaire de ce dispositif réside également dans la
mobilisation des professionnels et des bénévoles à qui il faut reconnaître la capacité
d’animer le territoire.
50
Objectif 2 Favoriser le lien « éco-social » et la solidarité
action
n°
14
Développer les chantiers d’insertion
en faveur du patrimoine et du lien
social
Le territoire de GVAC jouit d’un environnement naturel de qualité. En outre, il bénéficie d’un patrimoine bâti
remarquable, mis en valeur par les communes, les particuliers et les associations locales. Depuis 2006, conscient de
cette valeur patrimoniale, l’EPCI a lancé une action solidaire en faveur de son cadre de vie. La mise en place de
chantiers d’insertion trouve ici son originalité et sa force d’exemplarité, remplissant un rôle actif en direction de
personnes fragilisées par les difficultés de la vie.
Formation, encadrement et suivi personnalisé ont accompagné aussi bien la reconstruction d’individus que la
réhabilitation du patrimoine du territoire. Ainsi, croix, lavoirs, fontaine, puits de captage ont été rénovés, valorisés
tout en permettant d’inscrire l’action communautaire au cœur de l’insertion sociale.
Dans le cadre de l’Agenda 21, lors des ateliers citoyens relatifs à la mixité, les participants ont proposé de renforcer le
lien social par la mise en place de jardins familiaux et d’espaces verts conviviaux. Les chantiers d’insertion peuvent
être l’occasion de faire l’articulation directe entre solidarité et lien social.
Il s’agit de conforter l’expérience de GVAC dans l’insertion sociale en développant de
nouveaux chantiers ciblés en faveur du lien social soit en créant des jardins familiaux, soit en
proposant des espaces verts conviviaux.
Concernant les jardins familiaux, le projet vise à maintenir des espaces cultivés autour des
villages en créant des lieux de rencontres et de convivialité : jardins en périphérie des bourgs
pour des habitants n’en disposant pas, jardins pour les écoles ou les maisons de retraite,…
En ce qui concerne les espaces verts conviviaux, il s’agit de proposer des terrains aménagés
destinés à des rencontres et à des moments festifs pour les habitants (barbecue, jeux pour
enfants, pétanque,…).
Pour ce faire, comme pour le patrimoine, des communes peuvent faire des propositions
d’aménagement de sites aux chantiers d’insertion afin de favoriser l’implantation de jardins ou
d’espaces conviviaux.
Renforcer le lien social et la solidarité
Préserver des espaces verts aménagés ou cultivés autour des villages
Créer des lieux de rencontres et de convivialité pour les habitants
Communes
Personnes en difficulté via les associations d’insertion
Habitants et familles
51
Mise en place de chantiers d’insertion favorisant la création de jardins familiaux à
proximité des villages à destination d’habitants ne disposant pas de jardin (maisons
de bourgs)
Mise en place de chantiers d’insertion visant l’aménagement de sites pour des
activités de rencontres et de convivialité (barbecue, jeux pour enfants, vergers
communaux, …)
La redynamisation du lien social au travers d’une action destinée à la solidarité est intéressante à
double titre. Elle permet d’une part de poursuivre les efforts de GVAC dans le domaine de
l’insertion en offrant de nouvelles propositions, valorisant directement le travail des personnes en
difficulté. D’autre part, elle créé de nouveaux espaces de rencontre entre habitants qui,
culturellement urbains, redécouvrent un cadre de vie convivial et familial.
Finalités
recherchées
/ Label
National
Financeur comme c’est le cas pour les chantiers d’insertion en faveur du patrimoine et de
l’environnement.
Néant au regard de la compétence d’action sociale d’intérêt communautaire
Services environnement et communication : pour la coordination avec l’association d’insertion
des sites aménagés et l’interface avec les communes concernées.
Association d’insertion : conventionnement
Communes : choix des sites
Associations locales à l’image des Jardiniers de France : sensibilisation au projet
Comité Consultatif : associé au projet
Ecoles
Maisons de retraite
Coûts estimatifs
Coût des aménagements des sites en fonction des besoins (espaces verts ou jardins, ces
derniers étant plus conséquents en financements)
Conventionnement avec l’association d’insertion
Possibilité de prise en charge par l’Etat et le Conseil Général (action sociale et insertion)
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de sites aménagés
Estimation de la fréquentation des
espaces verts conviviaux
Implication qualitative des habitants et
des associations locales
52
L’origine de cette action répond au constat de renforcer le lien social pour éviter l’entresoi et l’isolement des personnes. Le péri-urbain importe aussi son lot d’anonymat dans
une campagne qui se pare de vertus de solidarité. Il s’agit donc d’ouvrir l’espace à l’autre,
les espaces de parole et de convivialité pour éviter l’effet dortoir menaçant. L’idée simple
d’identifier des sites propices à la convivialité pour tous et au petit jardinage pour les
personnes privées de terrain, peut se concrétiser par l’implication du secteur associatif,
en particulier, les précieuses associations locales des Jardiniers de France qui peuvent
trouver là l’occasion de fédérer leurs efforts sur l’ensemble du territoire communautaire.
De même, des actions en direction des écoles ou des maisons de retraite peuvent être
combinées pour appuyer la mise en place de jardins collectifs à portée pédagogique ou
intergénérationnelle. Enfin, divers événements peuvent consolider le développement de
ces actions : fête des voisins, journée de troc de plantes, de pratiques, semaine du
développement durable,…
53
action
n°
Initier une offre de logement social
sur l’ensemble du territoire
15
La question du logement est primordiale dans la vie des ménages. Le parcours résidentiel de ces derniers évolue
continûment en fonction de l’âge. Taille de logement inadaptée, recherche d’un environnement plus adapté à un
mode de vie souhaité, changement de situations personnelle ou professionnelle, prix du loyer, situation de handicap
ou de perte d’autonomie, souhait d’accession à la propriété… Les raisons d’un nécessaire changement de logement
sont nombreuses dans la vie des ménages.
Le territoire de Gergovie Val d’Allier compte près de 8 222 logements en 2006. 92,5% de ce parc est constitué de
maisons individuelles, essentiellement de grande taille (la moitié des logements du territoire compte 5 pièces ou plus,
les logements de 1 ou 2 pièces représentant 4,5% du parc). 91,6 % des logements du territoire correspondent à des
résidences principales occupées à hauteur de 83 % par leur propriétaire. De par sa situation périurbaine, le territoire
s’est spécialisé peu à peu vers l’accueil de familles accédant à la propriété d’une maison individuelle.
Le parc de logements actuel présente diverses faiblesses : manque de logements locatifs aussi bien publics que privés,
manque de diversité du point de vue de la taille des logements, faible mobilité résidentielle des ménages…
Aujourd’hui, l’objectif est de pouvoir diversifier l’offre de logements, afin de répondre à un besoin de mobilité
résidentielle pour les habitants actuels et futurs. Cette diversification passe par plusieurs leviers induisant
nécessairement un réinvestissement de la puissance publique dans la production locale de logements. Adopté en juin
2009, un Programme Local de l’Habitat fixe sur le territoire des objectifs quantifiés de production de logements par
commune. La Communauté de communes s’est notamment fixé comme objectif de produire, sur 6 ans, 40 logements
locatifs sociaux par an répartis sur l’ensemble du territoire. Il ne s’agit pas seulement d’étoffer l’offre en logement
social. L’enjeu est également de diversifier le produit logement par des opérations publiques d’habitat mixte,
permettant de pallier aux manques du marché privé. Parmi les projets en cours, la Zone Pilote Habitat des Martres de
Veyre, sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté de Communes, permettra de mettre à disposition des ménages
une diversité de solutions : accession à la propriété, locatif social et privé, location-accession, dans un environnement
de haute qualité.
Conscient de la nécessité de diversifier l’offre de logements sur son territoire, afin de
répondre aux besoins des habitants actuels et futurs, la Communauté de communes souhaite
mettre en œuvre une politique publique d’habitat permettant de diversifier l’offre de
logement au profit du locatif social et de l’accession abordable.
Rééquilibrer l’offre de logements afin de permettre une mobilité résidentielle sur le
territoire.
Mener une politique publique du logement pour favoriser une plus grande mixité
sociale.
Faire preuve d’exemplarité dans les opérations publiques d’habitat par la mise en
œuvre d’Approches Environnementales de l’Urbanisme.
Public principal visé : les jeunes, les personnes âgées, les ménages ayant des
difficultés à se loger, les ménages sans difficultés particulières mais n’ayant pas un
niveau de revenu suffisant pour s’installer sur le territoire.
54
Réaliser 40 logements locatifs sociaux par an sur le territoire de la Communauté de Communes (programme
d’actions du PLH de l’EPCI), dont une partie en rénovation dans le centre des bourgs.
Mener une opération publique d’habitat mixte aux Martes de Veyre de 270 logements sur 6 ans, incluant 25
% de logements locatifs sociaux, ainsi que des logements en accession sociale à la propriété et en accession
classique, à un prix plus abordable que sur le marché privé. Cette opération a également pour objectif
d’être parfaitement intégrée au tissu urbain existant et de promouvoir un habitat durable.
Une meilleure adaptation de l’offre de logements à la demande des ménages.
Permettre le maintien des personnes sur le territoire, favoriser les parcours résidentiels
Une politique publique en faveur de la mixité sociale.
Une politique locale de l’habitat s’intégrant à une démarche plus large à l’échelle du Pays du Grand
Clermont (notamment le SCoT).
Des opérations publiques exemplaires permettant d’expérimenter des formes d’habitats durables et
jouant ainsi le rôle de vitrine.
Finalités
recherchées
/ Label
National
Néant au regard de la compétence « politique du logement et du cadre de vie »
Service habitat : mission habituelle
Communes
Les Offices HLM
Le Pays du Grand-Clermont
L’Agence d’Urbanisme Clermont-Métropole
Coûts estimatifs
Cf inscriptions du PLH
2010
2011
2012
2013
2014
Suivi du nombre de logements locatifs
sociaux réalisés chaque année.
Suivi des objectifs définis dans le PLH du
point de vue des opérations publiques
d’habitat mixte.
La mise en œuvre d’une politique de logement social sur l’ensemble du territoire est
importante pour crédibiliser les efforts des communes et de leur intercommunalité en
termes de mixité sociale. La ZPH représente à elle seule cette ambition de production de
logement et de sens pour l’action publique.
55
action
n°
Soutenir des actions de coopération
décentralisée
16
La grande mobilisation citoyenne de l’Agenda 21 a souligné à maintes reprises le lien entre le local et le global.
Quelques expériences ont été citées, témoignant de la vitalité de la coopération menée par certaines collectivités de
Gergovie Val d’Allier, notamment pour illustrer des actions traditionnelles de jumelage. Soutenu parfois par les
collectivités, le secteur associatif n’est pas en reste puisque certaines structures œuvrent solidairement à l’échelle
internationale dans le domaine humanitaire voire dans le développement durable.
Afin de démultiplier ces efforts et de donner du sens à l’action entreprise par les collectivités et les associations, GVAC
entend valoriser ces initiatives en soutenant la coopération décentralisée.
Il s’agit de conforter l’action des collectivités et des associations par une coordination générale
afin de rendre lisible et de valoriser ces efforts. Les initiatives isolées trouvent parfois leurs
limites et il est nécessaire de leur donner l’appui nécessaire à leur développement en réseau.
Aussi, l’action communautaire consiste à soutenir concrètement les meilleures initiatives de
coopération décentralisée respectant les valeurs du développement durable.
Renforcer le lien local-global par la valorisation et le soutien des initiatives de
coopération décentralisée.
Appuyer l’action des communes et des associations dans des actions de coopération
ayant pour finalité le développement durable : commerce équitable, dialogue nordsud, démarches éducatives, lutte contre la pauvreté,….
Communes
Associations
Habitants
Jeunes
Recensement et valorisation des initiatives de coopération décentralisée
Soutien des actions de coopération ayant pour objectif le développement durable
Redynamisation du lien social
Plus d’ouverture du territoire vers l’extérieur
Démultiplication des efforts fournis par les communes et les associations
Développement des synergies entre acteurs de la coopération.
Finalités
recherchées
/ Label
National
56
Incitatrice, coordinatrice
Si rôle important en terme de maîtrise d’ouvrage directe d’une action de coopération, prise en
compte de la compétence nécessaire.
A définir selon choix des compétences
Service communication : recensement et valorisation de l’existant. Estimation de 6 à 10 jours.
Communes
Associations
Réseau CERAPCOOP auvergne (Centre de ressources et d'appui à la coopération
internationale en Auvergne)
Coûts estimatifs
Coûts internes en terme de valorisation de l’existant (service communication)
Appui financier aux actions de coopération ayant pour finalité le développement durable.
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de communes et d’associations
impliquées dans la coopération
Qualité des actions recensées
Nombre de dossiers soutenus
Le rôle des communes est déterminant pour une action coordonnée de la coopération
décentralisée. De même, l’appui aux associations qui œuvre dans ce domaine est
important pour leur mise en réseau territoriale. Il s’agit dès lors de révéler les actions
remarquables conduites et d’inciter à une meilleure prise en compte de l’ouverture du
territoire vers l’extérieur. L’implication des écoles et du collège peut être un levier pour
accompagner cette démarche.
57
Créer une aire de passage pour les
gens du voyage en contribuant à
l’interconnaissance des cultures
action
n°
17
Conformément à la loi de juillet 2000 sur l’accueil et l’habitat des gens du voyage, le Puy-de-Dôme a mis en place son
schéma départemental dès 2002 (en voie de révision prochaine), en vue de garantir la libre circulation des personnes
et de permettre la sédentarisation pour ceux qui le souhaitent, notamment par une offre de terrains ou un habitat
adapté.
Sur l’ensemble du département, plus d’une vingtaine d’aires d’accueil ont été prévues. Celle des Martres-de-Veyre a
vu, en lieu et place, la transformation de l’aire d’accueil en zone d’habitat adapté.
Le territoire de GVAC étant une zone de passage et au regard de son caractère périurbain aux portes immédiates de
l’agglomération, force est de constater que l’aire d’accueil ayant disparu, les difficultés apparaissent ici ou là pour
faire face à l’accueil de gens du voyage dans des conditions décentes. Toutes les communes de GVAC sont concernées
et il n’est pas rare qu’à certains moments de l’année, des centaines de caravanes s’installent avec toutes les difficultés
de logistique et de voisinage avec les populations locales.
Il s’agit de créer une aire de passage pour les gens du voyage tout en soulignant l’effort de
renforcer l’interconnaissance des cultures. Seule une action communautaire peut aider à
résoudre avec intelligence les difficultés réelles auxquelles sont confrontés à la fois les
communes et les gens du voyage. Les questions de scolarité, d’intégration dans la vie locale,
d’accès aux services sont à résoudre sur l’ensemble du territoire et avec tous les partenaires.
Résoudre les difficultés vécues tant par les gens du voyage que par les communes.
Créer un espace d’échanges et de rencontres propice à l’interconnaissance des
cultures.
Gens du voyage
Communes
Populations
Créer une aire de passage en réalisant préalablement une étude de faisabilité d’une
aire de passage
Mettre en œuvre des outils de communication (ouvrage, exposition, rencontres
culturelles,…) pour mieux connaître la richesse culturelle des gens du voyage.
Résolution ou résorption des difficultés temporelles ou permanentes.
Contribution au dialogue interculturel entre les populations locales et les gens du voyage.
58
Finalités
recherchées
/ Label
National
Très important en termes de portage politique et de médiation territoriale
Prise de compétence nécessaire si portage direct de la création de l’aire de voyage
(aménagement, gestion, entretien,…). A défaut, une ou plusieurs communes assument la
maîtrise d’ouvrage.
Eventuellement le service développement (estimation d’une vingtaine de jours) avec l’appui
d’un bureau d’études.
Gens du voyage
Association départementale des gens du voyage
Préfecture du Puy-de-Dôme
Conseil Général
Communes
Coûts estimatifs
Aide apportée par l’Etat et le Conseil Général.
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de communes mobilisées par
la démarche
Prise de la compétence par l’EPCI
Réalisation d’une étude de faisabilité
Création effective de l’aire de passage
Qualité des actions culturelles
d’interconnaissance.
La réussite de cette action dépend de la résolution collective et politique par les communes
fédérées par leur intercommunalité. Aujourd’hui, les outils existent en termes d’encadrement
administratif et d’appui aux collectivités locales. C’est le rôle de l’association de gestion du schéma
des gens du voyage (AGSGV) qui a pour buts notamment :
- la sensibilisation et l’information des acteurs locaux concernés par la mise en place du schéma
départemental,
- l’appui pour la programmation et la mise en place des équipements d’accueil et d’habitat.
59
Engagement N°
3
Ménager
notre espace de façon
économe et durable
Protéger nos ressources naturelles
Repenser notre espace urbain et valoriser notre patrimoine
60
engagement n° 3 Ménager notre espace de façon économe et durable
Objectif 1 Protéger nos ressources naturelles
action
n°
Economiser et préserver la qualité
de l’eau
18
L’eau, ressource indispensable à la vie, a longtemps été considérée comme inépuisable, pure et gratuite.
Indispensable aux activités humaines (usages domestiques, agricoles, industriels, pour les loisirs…), cette ressource
est aujourd’hui soumise à des prélèvements croissants - ce sont les activités agricoles qui en consomment le plus - et
à l’emploi massif de produits chimiques (pesticides, engrais, détergents).
Le territoire de Gergovie Val d’Allier communauté est traversé par de nombreux cours d’eau : l’Allier (orienté NordSud) et trois de ses affluents (orientés Ouest-Est sur sa rive gauche) : l’Auzon, la Veyre et la Monne. Ce territoire a
aujourd’hui face à la ressource en eau, une haute responsabilité, et cela à plusieurs titres : la principale ressource en
eau potable de l’agglomération clermontoise se trouve sur le territoire communautaire et juste en aval de celui-ci
(zones de captages dans les nappes phréatiques de l’Allier, communes de la Roche Noire, du Cendre et de Mezel) ; de
plus, l’Auzon est aujourd’hui le cours d’eau de la Région Auvergne le plus pollué en phytosanitaires. Ces pollutions
sont l’addition de plusieurs sources telles que le désherbage des communes, l’entretien des jardins et les activités
agricoles… Il se trouve également que cinq communes de Gergovie Val d’Allier sont classées en zone vulnérable
nitrate le long de l’Allier. L’amélioration de la qualité de l’eau est un enjeu majeur et hautement symbolique pour le
territoire. De même, il est temps d’acter que la ressource en eau n’est pas inépuisable et qu’il est possible de réaliser
des économies notables en termes de consommations, sans porter atteinte à la qualité de vie. Ce sont deux défis
majeurs que le territoire a à relever.
Le territoire, conscient de l’enjeu à la fois mondial et local que représente l’eau, souhaite
ménager cette ressource de façon économe et durable, en incitant à la réduction des
consommations et en garantissant sa qualité pour les générations à venir.
Réduire les consommations d’eau sur le territoire en évitant tout gaspillage.
Améliorer de façon significative la qualité de l’eau en restaurant notamment un
bon état écologique sur l’ensemble des rivières.
Public principal visé : les communes, les habitants
Réduction drastique de l’usage des phytosanitaires par les collectivités locales (objectif zéro phyto).
Etre vigilant sur les éventuelles fuites du réseau public d’alimentation en eau potable et réaliser des travaux si
nécessaire.
Limiter l’usage de l’eau pour l’arrosage dans les collectivités locales.
Sensibiliser les habitants par des campagnes régulières concernant l’eau (internet, bulletins, …) et les inciter à
s’équiper (récupérateurs d’eau de pluie…).
La sensibilisation des acteurs du territoire aux enjeux liés à l’eau doit permettre l’accompagnement d’une
prise de conscience. Cette dernière doit œuvrer en faveur d’un changement des comportements et
particulièrement des plus jeunes pour préserver cette ressource. Une amélioration significative de la qualité
de l’eau, notamment pour l’Auzon, permettrait de valoriser pleinement les efforts du territoire par un
changement concret, significatif, et hautement symbolique.
61
Finalités
recherchées
/ Label
National
Néant au regard de sa compétence gestion et protection des milieux aquatiques
Service environnement : coordination du partenariat
Syndicat Mixte de la Vallée de la Veyre
SIVOM d’Issoire et la Lyonnaise des Eaux
SIAVA
FREDON Auvergne
Phyt'Eauvergne
SEAT (syndicat d’étude et d’aménagement touristique)
Agence de l’Eau Loire-Bretagne
Fédération de Pêche du Puy de Dôme
Les Jardiniers de France
Coût estimatif
Eventuellement une campagne de subventionnement des premiers récupérateurs d’eau de
pluie à destination des écoles et exclusivement à visée pédagogique.
2010
2011
2012
2013
2014
Mesure et suivi de l’évolution de la quantité
de produits phytosanitaires présents dans
les cours d’eau du territoire. (mg/l,
indicateur à préciser avec le SMVV).
Mesure et suivi de la quantité de produits
phytosanitaires et biocides achetés par
chaque collectivité (en l/an).
Mesure (en m3) des économies d’eau
réalisées suite à la réalisation de travaux sur
le système d’alimentation d’eau potable (à
préciser avec le SIVOM d’Issoire et la
Lyonnaise des Eaux).
Mesure et suivi des consommations d’eau
par communes et par secteurs (Alimentation
Eau Potable, Agriculture, zones d’activités).
(cf le SIVOM d’Issoire et la Lyonnaise des
Eaux, ainsi que l’Agence de l’Eau).
Nombre de plaquettes éditées pour
sensibiliser le public aux éco-gestes en lien
avec l’eau.
Un grand nombre d’acteurs sont concernés par cette thématique. Il convient de réussir la
coordination des efforts de chacun sur le territoire. Enfin, la sensibilisation de la population est
primordiale appelant la mise en œuvre d’une animation professionnelle auprès de la population et
particulièrement des plus jeunes. L’idée d’équiper les écoles de récupérateurs d’eau de pluie peut
s’avérer efficace pour renforcer la pédagogie auprès des jeunes scolaires.
62
Objectif 1 Protéger nos ressources naturelles
action
n°
Protéger la biodiversité et maintenir
des coupures vertes
19
Les biens et services apportés par la diversité du vivant sont innombrables et pour la plupart irremplaçables.
L’appauvrissement de la biodiversité, constatée à l’échelle mondiale, peut s’expliquer par de nombreux facteurs, dont
certains liés aux activités humaines : changements d’affectation des sols, fragmentation des espaces, exploitation
intensive, introduction d’espèces invasives, ou encore changement climatique. Il est urgent, si l’on souhaite léguer
aux générations futures une planète habitable, de préserver au maximum cette diversité biologique, en mettant en
œuvre une gestion raisonnée des milieux et des ressources naturelles.
Gergovie Val d’Allier, au regard de la richesse de son histoire géologique, présente une incroyable mosaïque de
milieux (coteaux xérothermiques, puys, val d’allier, gravières, sources salées…). De la richesse de ces habitats découle
une grande diversité faunistique et floristique, fragile et à préserver. Cet impératif est d’autant plus délicat sur un
territoire périurbain attractif et convoité tel que Gergovie Val d’Allier. Si on peut dire aujourd’hui que la protection
des sites naturels majeurs apparaît comme une évidence, la préservation de la nature dite « ordinaire » est devenue
depuis peu une nouvelle préoccupation pour les territoires. En effet, cette nature assure une continuité entre les sites
protégés, permettant aux espèces de se déplacer, et d’assurer un brassage génétique indispensable à la diversité du
vivant. C’est pourquoi, Gergovie Val d’Allier souhaite mieux connaître le fonctionnement de ses espaces naturels,
dans la perspective de maintenir des corridors écologiques sur son territoire.
Face à l’importance que représente le monde du vivant pour l’équilibre des écosystèmes,
Gergovie Val d’Allier souhaite mener des opérations permettant de protéger la biodiversité,
en maintenant notamment des corridors écologiques (terrestres et aquatiques) entre les
espaces naturels remarquables de son territoire.
Conserver la diversité du patrimoine naturel et vivant présent sur le territoire
Identifier et maintenir des corridors qui relient les espaces naturels, par des mesures
globales ou spécifiques à chaque milieu ou espèce présents sur le territoire.
Préserver les écosystèmes particuliers que sont les cours d'eau, leurs berges et leurs
ripisylves, par un entretien et une gestion adaptés.
Public principal visé : habitants, communes
Protéger les sources salées par un entretien et des aménagements adaptés des sites.
Préserver les corridors écologiques identifiés dans le SCOT à travers les documents d’urbanisme communaux.
Accompagner les projets d’écopôle et d’écozone prévus sur le Val d’Allier
Mener des opérations de réhabilitation /renaturation des gravières présentes dans le Val d’Allier.
Entretenir les berges et les cours d’eau : par le maintien ou la restauration d’une végétation diversifiée le long
de ces derniers, en éliminant les espèces indésirables et en évitant les enrochements ou aménagements
perturbant l’équilibre des milieux aquatiques.
Préserver le patrimoine boisé
La connaissance, l’observation et le suivi de la diversité biologique présente sur le territoire permettra de
mieux sensibiliser le grand public à la nécessité du maintien de ces écosystèmes.
63
Finalités
recherchées
/ Label
National
Maître d’ouvrage au sujet de l’étude sur les corridors écologiques.
Facilitateur auprès des communes.
Néant au regard de sa compétence gestion et protection des milieux aquatiques
Service environnement : coordination du partenariat
Conservatoire des Espaces et des Paysages d’Auvergne,
DREAL,
LPO,
Syndicat Mixte de la Vallée de la Veyre,
Pays du Grand Clermont (mise en œuvre du SCoT)
Communes,
Conseil Général,
Société des Eaux de Sainte-Marguerite
ECPI et communes voisines (projet écopôle/ecozone)
Coût estimatif
Coût des études, des réhabilitations et de l’entretien des berges
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de sources salées entretenues et
dont le site a été aménagé dans le cadre
d’un plan d’aménagement. Suivi des
espèces présentes autour des sources salées
(à préciser avec le CEPA).
La réalisation de l’étude sur les corridors
écologiques, dans la perspective de traduire
spatialement une partie des résultats de
cette
étude
dans
les
documents
d’urbanisme communaux.
Nombre de gravières faisant l’objet d’un
entretien, et d’aménagements (à préciser
avec le SEAT et le projet d’écopôle).
Km de berges et cours d’eau faisant l’objet
d’un entretien (à préciser avec le SMVV).
Partant des constats communément admis à l’image du SCoT, la protection de la biodiversité est
une nécessité au regard des enjeux locaux et territoriaux. Certes, des mesures devront être prises
ici et là pour préserver, entretenir, réhabiliter. Il faudra tout de même réussir le pari de
l’appropriation par la population de son capital naturel et de son cadre de vie auquel elle est
attachée. A titre d’exemple, l’étude Ecozone et le projet d’écopôle trouvent ici toute leur
justification. Leur réussite permettra d’envisager la problématique dans son ensemble, de fédérer
et de sensibiliser le plus grand nombre.
64
Objectif 2 Repenser notre espace urbain et valoriser notre patrimoine
Favoriser un développement urbain
harmonieux, préservant les espaces
agricoles et naturels
action
n°
20
En France, entre 1992 et 2004, alors que la croissance démographique a été de 5,5 %, les surfaces artificialisées (pour
l’urbanisation et les infrastructures) ont augmenté de 16 %. Ainsi, ce sont près de 60 000 ha de surfaces agricoles et
naturelles qui ont été consommées en moyenne par an, ce qui correspond à la superficie d’un département tous les
10 ans… Tout le monde s’accorde à reconnaître que cette consommation d’espace est excessive et mal maîtrisée,
d’autant plus que ces terres agricoles et naturelles sont transformées de façon irréversible. L’espace est devenu une
denrée rare qu’il convient de gérer durablement.
Gergovie Val d’Allier n’échappe pas à ces constats. Situé aux portes de la capitale régionale, et disposant d’une
autoroute gratuite, le territoire a connu un fort développement urbain dès les années 60, rendu possible par l’usage
croissant de la voiture, et entraînant une profusion de l’habitat pavillonnaire.
Dans cet espace périurbain, la voiture a pris une place prépondérante, par des aménagements pensés en priorité pour
son usage, au point où elle a envahi des lieux de vie, de travail, de consommation… Ce constat est posé dans les
centres bourgs de Gergovie Val d’Allier - qui ne sont pas adaptés à l’usage de la voiture, mais également dans les
secteurs pavillonnaires. Deux enjeux se posent aujourd’hui en matière d’urbanisme : promouvoir une gestion plus
économe de l’espace sans porter atteinte au développement du territoire ; repenser et redimensionner les espaces
publics, pour redonner toute sa place à l’habitant ou au simple passant.
GVAC souhaite repenser ses espaces urbains à deux niveaux : à l’échelle intercommunale, par
une gestion de l’espace plus économe, afin de préserver espaces agricoles et naturels; à
l’échelle des espaces urbanisés, par la prise en compte de la diversité d’usages et d’usagers
des espaces publics, afin de leur redonner une dimension plus humaine et conviviale.
Un développement harmonieux du territoire, fondé sur un équilibre entre les
différentes fonctions de l’espace (habitat, ZA, agriculture, zones naturelles).
Des espaces publics permettant aux divers usagers de cohabiter de façon
harmonieuse.
Public principal visé : Communes
Mettre en place un Projet d’Aménagement et de Développement Durable intercommunal à travers
l’élaboration d’un schéma de secteur, pour définir des objectifs communs en matière de développement
urbain notamment.
Repenser la place du végétal dans les espaces urbanisés, par l’aménagement d’espaces verts conviviaux.
Valoriser la Charte Architecturale et Paysagère par la mise en œuvre de projets opérationnels découlant des
recommandations de ce document.
Encourager la mise en place de Zones de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager,
notamment sur les forts villageois présents sur le territoire.
Inciter à la mise en place des Plans de gestion pour les circulations et le stationnement dans chaque
commune, dans la perspective de redéfinir la place de la voiture dans les espaces publics.
Mettre en place une offre de stationnement à l’entrée des centres bourgs, permettant de réduire la présence
de la voiture dans ces espaces, et par la même occasion réglementer de façon plus forte le stationnement
dans ces secteurs.
Limiter les publicités et les pré-enseignes par la mise en place de Zones de Publicité Restreintes (ZPR) dans les
secteurs sensibles (entrées de bourg, le long de certains axes routiers…).
65
En matière de développement urbain, une gestion plus économe de l’espace permettra au territoire de
maintenir les espaces agricoles et naturels indispensables au fonctionnement des écosystèmes, et garant de
la préservation de la biodiversité. La redéfinition du partage de l’espace public doit permettre d’améliorer la
qualité du cadre de vie, mais également d’accompagner un changement de comportement face à l’usage de
la voiture.
Finalités Lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère
recherchées  Préservation de la biodiversité, la protection et la gestion des milieux et des ressources
/ Label  Epanouissement de tous les êtres humains
National Cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
Coordonnatrice et incitatrice
Néant, l’urbanisme étant du ressort des communes et l’élaboration d’un schéma de secteur
étant inscrite dans les statuts actuels.
Service environnement : coordination des efforts des communes, valorisation de la charte
architecturale et paysagère, suivi d’un éventuel PADD.
Communes
Pays du Grand Clermont (mise en œuvre du SCoT),
Agence d’Urbanisme Clermont-Métropole,
CAUE 63,
EPF-SMAF.
Coût estimatif
Coût des études (PADD notamment estimé entre 35000 et 50000 euros)
2010
2011
2012
2013
2014
Mise en place d’un PADD intercommunal.
Nombre d’espaces publics réaménagés et
repaysagés par le végétal.
Nb d’opérations mises en place grâce à la
Charte Architecturale et Paysagère.
Nb de ZPPAUP mises en place.
Nb de Plan de gestion pour les circulations
et le stationnement mis en place.
Nb de parkings aménagés / entrée de bourg.
Nombre de ZPR mises en place.
L’élaboration d’un PADD est un levier important pour une meilleure gestion de l’espace
intercommunal. Il faudra toutefois être vigilent en ciblant des objectifs quantifiés (accueil de
nouvelles populations, densification, consommation foncière, limites d’urbanisation,…). En outre,
l’implication des communes est capitale au regard de leurs prérogatives en matière d’urbanisme,
tant au niveau des documents de planification que de projets opérationnels (stationnement, plan
de circulation, acquisitions foncières,…)
66
Objectif 2 Repenser notre espace urbain et valoriser notre patrimoine
Faire connaître et valoriser le
patrimoine bâti et naturel du
territoire
action
n°
21
De façon générale, le patrimoine relève de la transmission. Qu’il s’agisse de patrimoine bâti, d’espaces ou de
monuments naturels, ou d’immatériel (musique, conte, mémoire…), la volonté d’en prendre soin relève de la
responsabilité de léguer aux générations futures ce qui est arrivé jusqu’à nous. Témoin de temps passés ou plus
proches, il participe à part entière à la construction d’une histoire collective et d’une identité. On ne compte plus les
traces d’histoire présentes sur le territoire de Gergovie Val d’Allier : des sites géologiques avec notamment de
nombreux Puys et sources, aux sites gallo-romains, en passant par les forts villageois ou encore une station thermale
aujourd’hui oubliée au bord de l’Allier… Pour protéger ce patrimoine local il est nécessaire de mieux le faire connaître,
et de le valoriser. Une action a déjà été engagée dans ce sens à travers les chantiers d’insertion, qui mettent en valeur
le petit patrimoine communautaire (croix, lavoirs…). De manière plus générale, Gergovie Val d’Allier souhaite léguer
aux générations futures les éléments de patrimoine témoignant d’une histoire passée ou actuelle.
Il s’agit de mieux faire connaître et valoriser le patrimoine bâti et naturel du territoire, par des
actions de sensibilisation, communication et des projets opérationnels.
Mieux faire connaître auprès des habitants et des visiteurs l’histoire et les richesses
du territoire.
Restaurer et préserver le patrimoine bâti des centres bourgs, qui ne fait pas l’objet
aujourd’hui de protection particulière.
Faire du patrimoine local un moteur de développement économique.
Public principal visé : habitants, visiteurs, scolaires, associations locales,…
Réaliser un guide sur la faune et la flore du territoire afin de mieux faire connaître les richesses du patrimoine
naturel local.
Mener des opérations de reconquête des centres bourgs : réhabilitation de bâtiments anciens où d’îlots ayant
besoin d’être restructurés, réaménagement de l’offre de stationnement.
Valoriser le patrimoine thermal bâti et naturel présent sur le territoire.
Aide à la création d’hébergements touristiques de qualité dans des édifices remarquables permettant de
restaurer et de valoriser le patrimoine local (via l’Office de Tourisme)
Valorisation du territoire et de son cadre de vie.
Renforcement du sentiment d’appartenance.
Finalités
recherchées
/ Label
National
67
Incitateur et initiateur de certaines opérations de valorisation
Néant
Service environnement : coordination de l’ouvrage faune et flore, appui-conseil aux opérations
de réhabilitation des communes
CAUE 63 : appui-conseil
ADUHME : volet énergétique des réhabilitations
EPF-SMAF : achat
Office de tourisme : accompagnement projets touristiques valorisant le patrimoine
Association Site et Patrimoine : visites, découvertes, édition, etc…
Conservatoire des Espaces et des Paysages d’Auvergne : entretien du patrimoine
(sources,…)
Coût estimatif
Coût de l’ouvrage faune et flore (estimation conception et édition hors vente des numéros
20000 à 35000 euros)
2010
2011
2012
2013
2014
Nombre de guides réalisés et distribués ou
vendus.
Nombre d’opérations de réhabilitation,
restructuration en centres bourgs.
Nombre de sites thermaux valorisés (à
préciser avec le CEPA notamment).
Nombre d’hébergements touristiques crées
dans des sites patrimoniaux.
Si l’appropriation par la population de son patrimoine est primordiale, la valorisation de ce dernier
est indispensable. Quelques opérations à visée économique ou sociale peuvent concrétiser l’effort
des collectivités à révéler l’héritage culturel et son devenir.
68
Un Grand Merci
aux habitants, conseillers municipaux et communautaires, responsables
d’entreprises et d’associations du territoire ainsi qu’à l’ensemble des
personnes ressources et des partenaires pour leur mobilisation, expertise et
précieuses contributions
Malgré tous nos efforts de recensement des participants, merci à toutes les personnes que
nous aurions pu oublier et qui ont contribué de près ou de loin aux rencontres de l’Agenda 21.
AÏT BRAHAM Jérôme
ELU, SAINT GEORGES
ALEXANDRE Arnaud
ORCET
ALEXANDRE Jean-François
ORCET
ALLIROT Marion
Association DYNSTAR (étudiants Master)
AMBLARD Elie
LA ROCHE NOIRE
AMBLARD Jonathan
Comité Consultatif A21, LA ROCHE NOIRE
ANDANSON Alain
LES MARTRES-DE-VEYRE
ANDANSON Françoise
AUCLAIR Stéphane
AUZENAT Jacques
AVRIL Sylvain
ADHUME
AZARD Alain
ELU, LA ROCHE NOIRE
BADOR Aleth
Pdte FJEP, ORCET
BALAY Christian
BARIDON Jean
DELEGUE GVAC, MIREFLEURS
BARP CASTANIE Christine
DELEGUEE GVAC SAINT-MAURICE
BEL Serge
VEYRE-MONTON
BENETON Françoise
ELUE, MIREFLEURS
BENIER Georges
ELU, LA ROCHE NOIRE
BERTHAIL Angélique
BERTHOUMIEU Jean-Paul
Comité Consultatif A21, Directeur de la Cave St Verny, VEYRE-MONTON
BISIO Henri
DELEGUE GVAC, LA ROCHE BLANCHE
BLONDET Serge
ELU, ORCET
BOIRY Georges
DELEGUE GVAC, SAINT GEORGES
BOMPARET Yvette
Comité Consultatif A21, CORENT
BONHOMME Marie
ELU, LA SAUVETAT
BONNET Marc Teddy
ELU, MIREFLEURS
BORDIER Jean-Marc
ELU, CORENT
BORGIAS Jean
SAINT MAURICE
BOUCHARDY Christian
Catiche Productions
BOUCHUT Martine
ELUE, LES MARTRES-DE-VEYRE
BOUDINHON Michel
LA ROCHE NOIRE
BOUDINHON Pierrette
ELUE, LA ROCHE NOIRE
BOURNEL Henry
LA ROCHE BLANCHE
BOUVIER Jean-Paul
ELU, ORCET
BOYER PINSON Agnès
VEYRE-MONTON
69
BOYER René
LA ROCHE NOIRE
BRESSON Gérard
ELU, MIREFLEURS
BRUHAT Corinne
LA ROCHE NOIRE
BRUHAT Pascal
ELU, LA ROCHE NOIRE
BRUN Claude
LA ROCHE BLANCHE
BRUNET Marie Hélène
ELUE, LA ROCHE BLANCHE
BURANDE Geneviève
LA ROCHE NOIRE
BURLOT Sylvie
Directrice, ADIL
CAILLEY Bernard
ELU, LA SAUVETAT
CAILLEY Evelyne
Comité Consultatif A21, LA SAUVETAT
CAMUS Josette
ELUE, ORCET
CAPESTAN Mireille
Comité Consultatif A21, MIREFLEURS
CASTANIE Jacques
SAINT MAURICE
CAZANAVE Roger
ELU, LA ROCHE BLANCHE
CAZE Aurore
MATI CABINET CONSEIL
CAZES Marie-Gaëlle
CHAHID Mohammed
CHALIMON Joël
LA ROCHE NOIRE
CHALLIER René
VEYRE-MONTON
CHARBONNEL Paulette
CHARTON Jean-Michel
Comité Consultatif A21, DELEGUE GVAC, LA SAUVETAT
CHEVANT Patrice
ELU, CORENT
CLOUET Josiane
SAINT MAURICE
COLIN Johann
GVAC
CONTAMINE Sébastien
ADHUME
COQUILLARD Nicole
ELUE, VEYRE-MONTON
CORRE Yves
DELEGUE GVAC, VEYRE-MONTON
COUPAT Sylvie
COURTET Jean-Pierre
Amis de la Commanderie, LA SAUVETAT
COURTET Thérèse
Amis de la Commanderie, LA SAUVETAT
CRESPY Didier
ELU, LES MARTRES-DE-VEYRE
DA CRUZ Philippe
Atelier Max, LES MARTRES-DE-VEYRE
DAUPHIN Jean-Jacques
ELU, VEYRE-MONTON
De La ROCHELAMBERT François
ELU, ORCET
DEBOST Raymond
Comité Consultatif A21, LES MARTRES-DE-VEYRE
DECEMBRE Aurélie
DECOMBAS Evelyne
DECOMBAS Jean-Pierre
DELEGUE GVAC, CONSEILLER GENERAL, LES MARTRES-DE-VEYRE
DECOMBAS Mathieu
ADIL
DEFRETIERE Danièle
ELUE, MIREFLEURS
DEMERE Jean-François
Comité Consultatitif A21, DELEGUE GVAC, SAINT GEORGES
DEMERE Maryse
SAINT GEORGES
DIDELOT Dominique
SAINT MAURICE
DIDELOT Marie-Claire
ELUE, SAINT MAURICE
DOMINGUEZ Hervé
ELU, VEYRE-MONTON
70
DRUITT Mary
DUBRUNQUEZ Didier
Attaché territorial, LES MARTRES-DE-VEYRE
DUCHET Claude
DELEGUE GVAC, LES MARTRES-DE-VEYRE
DUCROS Michel
ELU, VEYRE-MONTON
DUMONT Aurélie
DUMONT Pierre
DELEGUE GVAC, SAINT GEORGES
DUTECH David
ESCARPIT Thérèse
LA ROCHE BLANCHE
ESCOFFIER
FAFOURNOUX Yves
PRESIDENT DE GVAC, MAIRE DE VEYRE-MONTON
FAVRE Chantal
DELEGUEE GVAC, VEYRE-MONTON
FEDERSPIEL Hélène
DELEGUEE GVAC, LA ROCHE NOIRE
FERREYROLLES Jacqueline
ELUE, MIREFLEURS
FERRY Yannick
ELU, CORENT
FOIN Pierre
FOURNIER Catherine
ELUE, LA SAUVETAT
FOURNIOUX Georges
DELEGUE GVAC, ORCET
FRECHON Jean-Claude
SAINT MAURICE
FRECHON Mme
SAINT MAURICE
FRERY Annie
LA ROCHE BLANCHE
FRERY Elie
LA ROCHE BLANCHE
GAMGEE John
Comité Consultatif A21, SAINT MAURICE
GAUDEY Louis
ELU, LA SAUVETAT
GAUTHIER Monique
Comité Consultatif A21, SAINT GEORGES
GAYDIER Michèle
ELUE, CORENT
GAZEL Rémy
DELEGUE GVAC, SAINT MAURICE
GEORGEL Philippe
GILBERTAS Cécile
ELU, SAINT MAURICE
GIRAUD Patrick
GORSSE Gérard
GOURDEAU Justine
GRENOUILLOUX Mickaël
Agent de développement, GVAC
GRIVEL Dominique
Directrice Générale des Services, GVAC
GUEUX Bernard
ELU, LA SAUVETAT
GUILLOT Stéphane
ELU, LA SAUVETAT
GUY Jean
Comité Consultatif A21, ORCET
GUYON Pierre
ELU, SAINT MAURICE
HEBRARD Alain
MAIRE DE MIREFLEURS
HILLAIRE Gérard
ELU, VEYRE-MONTON
HOFFMAN-MONNIER Carole
Bibliothécaire, LA ROCHE NOIRE
HUARD Jean
ELU, MIREFLEURS
JACQUARD Marie-Anne
JACQUET Maxime
Comité Consultatif A21, Président Club 22, VEYRE-MONTON
JAISSON Chloé
JAMET Emilie
71
JOURDE Daniel
DELEGUE GVAC, MAIRE DE SAINT MAURICE
JUILLARD Marie-Christine
VEYRE-MONTON
JULIEN Thierry
MAIRE DE CORENT
KANDER Rachid
Directeur Clermont Métropole
LABARRE Florent
Office du Tourisme
LABERNARDIERE Henri
Pdt Sites et Patrimoines, VEYRE-MONTON
LABONNE Antoine
CAPS, SAINT MAURICE
LABONNE François
SAINT MAURICE
LAGRU Alain
ELU, B200LA ROCHE NOIRE
LANORE Jean
VEYRE-MONTON
LAURENT Martine
ELUE, SAINT GEORGES
LAYRIS Alain
Artisan, SAINT MAURICE
LEBLOND Josiane
ELUE, VEYRE-MONTON
LELONG Danielle
Comité Consultatif A21, CORENT
LEWICKI Magali
ELUE, ORCET
LIABEUF Josette
DELEGUEE GVAC, LA ROCHE BLANCHE
LOUBARESSE Michèle
VEYRE-MONTON
MACHEFFE Daniel
ELU, VEYRE-MONTON
MALAURIE Christophe
Pdt Société de Pêche, LA ROCHE BLANCHE
MALGAT J.
LA SAUVETAT
MARCUS Gérard
Comité d'Expansion Economique
MAREINE Anicette
ELUE, MIREFLEURS
MARQUET François
ELU, ORCET
MARTIGNY Guy
Comité Consultatif A21, LA ROCHE BLANCHE
MARTIN Sylvie
MATHIAN Cécile
LA ROCHE BLANCHE
MATTHEWS Alex
SAINT MAURICE
MAUBROU Emmanuel
Comité Consultatif A21, ELU, MIREFLEURS
MAUGUE Jean-Michel
Comité Consultatif A21, LES MARTRES-DE-VEYRE
MAUGUE Pascal
LA ROCHE NOIRE
MEYNIER Cédric
ELU, SAINT GEORGES
MICHARD Bénédicte
MICHARD Christian
SAINT MAURICE
MILET Jean-Claude
ELU, LA ROCHE NOIRE
MOMPLOT Catherine
ELUE, LA SAUVETAT
MORALES Frédéric
Comité Consultatif, Directeur des Eaux Ste Marguerite, SAINT MAURICE
MOUROT Annie
Infirmière, VEYRE-MONTON
NASSOY Stéphanie
Agence départementale de développement tourisitique
OLLIER Jacqueline
ELUE, LA ROCHE NOIRE
OULION Fernand
ELU, SAINT GEORGES
PALASSE Bernard
DELEGUE GVAC, LA ROCHE BLANCHE
PARMANTIER Pascal
Architecte, VEYRE-MONTON
PAUQ Véronique
Directrice Circonscription action sociale Agglo sud, Conseil Général
PELLIZZARO Josiane
SAINT MAURICE
PEREZ Robert
ELU, VEYRE-MONTON
72
PERROT Guillaume
ELU, MIREFLEURS
PERSILIER Gilles
Vigneron, LA ROCHE BLANCHE
PETEL Gilles
Comité Consultatif A21, ELU, VEYRE-MONTON
PETIT Bernard
ELU, VEYRE-MONTON
PEUCHOT Françoise
PEYREL Monsieur
ORCET
PEYREL Jacqueline
PIEDGRAND Dominique
ELU, SAINT GEORGES
PIGOT Pascal
DELEGUE GVAC, MAIRE DES MARTRES-DE-VEYRE
POCRIS Arnaud
Office du Tourisme
POUDEROUX Richard
Club 22, VEYRE-MONTON
PRADIER Bernard
SAINT MAURICE
PUEYO Christelle
ELUE, SAINT MAURICE
QUENTIN Christiane
ELUE, ORCET
RANOU Jackie
Comité Consultatif A21, SAINT GEORGES
RAY Jean-Yves
ELU, CORENT
REGIMBAL Pascal
SAINT MAURICE
ROBERT Françoise
ORCET
ROCHET Albane
GVAC
ROUBILLE Alain
DELEGUE GVAC, MIREFLEURS
ROUSSET Albert
LA ROCHE BLANCHE
ROUX Mathilde
ROUX Nicole
ELUE, LA SAUVETAT
ROY Jacques
ELU, SAINT GEORGES
RUDEL Jean
ELU, LA SAUVETAT
SAILLARD Julien
CEPA
SAUVANT Bernard
SAINT MAURICE
SCHEREPIN Cécile
SCHOTT Conny
Architecte, LES MARTRES-DE-VEYRE
SCIAUVAUD François
ELU, CORENT
SENEZE Franck
ELU, LA SAUVETAT
SINOQUET Evelyne
ELUE, ORCET
SOUCHAL Catherine
LA ROCHE BLANCHE
SOUVIGNET Corinne
Comité Consultatif A21, VEYRE-MONTON
TALAVERA Pierre
Comité Consultatif A21, MIREFLEURS
TARTARIN Aurélie
GVAC
TASSET Pierre
SAINT MAURICE
TCHILINGHIRIAN Philipp
GVAC
TERRAL Françis
LA ROCHE BLANCHE
TERROLLE Daniel
Universitaire, LES MARTRES-DE-VEYRE
TERROLLE Hélène
Psychologue, LES MARTRES-DE-VEYRE
TERS Jean
Comité Consultatif A21, LA ROCHE NOIRE
TESTARD Marc
DELEGUE GVAC, MAIRE DE LA ROCHE NOIRE
THOMPSON Christine
TILLIER Joel
ELU, SAINT MAURICE
73
TOURAN Antoine
GVAC
TOURLONIAS Denis
TROQUET Bernadette
DELEGUEE GVAC, MAIRE DE LA SAUVETAT
VAISSAIRE Olivier
VEYRE-MONTON
VAN DE WIEL Xavier
VENIAT Robert
VERY Karine
VEYSSEIRE Gérard
DELEGUE GVAC, VEYRE-MONTON
VIALAT Gérard
DELEGUE GVAC, MAIRE DE LA ROCHE BLANCHE
VILLEPREUX Madeleine
ELUE, LA ROCHE BLANCHE
74

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