Le co fon da teur de Lam pi ris in ves tit dans la startup wal lonne

9/23/2016
Le cofondateur de Lampiris investit dans la start­up wallonne Opinum | L'Echo
Le co fon da teur de Lam pi ris in ves tit dans la start­up wal ­
lonne Opi num
22 septembre 2016 00:00
Christine Scharff
Bruno Van der s chue ren dé tient dé s or mais 5 à 10% du ca pi tal de la so ciété bra ban çonne, qui vient de pro cé der à une nou velle
levée de fonds de plus de 1 mil lion d'eu ros.
Bruno Van der schue ren entre au ca pi tal d'Opi num, une start­up bra ban çonne spé cia li sée dans les don nées de consom ma tion d'éner gie et d'eau des bâ ti ­
ments pour mieux les op ti mi ser. Le co fon da teur du four nis seur d'éner gie Lam pi ris, dont la vente à Total de vrait bien tôt être fi na li sée, de vient aussi
conseiller du ma na ge ment de la pe tite en tre prise.
Cette ar ri vée coïn cide avec une nou velle levée de fonds de plus de 1 mil lion d'eu ros pour la start­up. C'est la deuxième en moins d'un an: à l'au tomne
2015, la SRIW En vi ron ne ment, Sam brin vest et In ven tures, le fonds adossé à la pla te forme de crowd fun ding My Mi croIn vest, ainsi que trois bu si ness
an gels, avaient déjà ap porté 875.000 euros d'ar gent frais à Opi num. Cette fois­ci, on prend les mêmes, sauf les bu si ness an gels, on y ajoute le co fon da ­
teur de Lam pi ris, et on re com mence pour un peu plus de 1 mil lion d'eu ros.
"En fait, la SRIW et Loïc Bar, le fon da teur d'Opi num, m'avaient contacté parce qu'ils sou h ai taient un coa ching et mon avis sur le sec teur. Je leur ai dit
que je pren drais bien une pe tite par ti ci pa tion, et comme ils tra vaillaient sur une nou velle levée de fonds, je suis entré aux mêmes condi tions que les
autres ac tion naires", ex plique Bruno Van der schue ren. Il dé tient dé sor mais 5 à 10% du ca pi tal d'Opi num, dont une qua ran taine de pour­cent sont en ­
core aux mains du ma na ge ment.
Cette opé ra tion ne l'em pê chera pas de pro cé der à d'autres prises de par ti ci pa tion avec son par te naire de Lam pi ris, Bruno Ve nanzi, comme an noncé ré ­
cem ment (L'Echo du 3 sep tembre). "Il y a d'autres dos siers que je re garde avec Bruno, confirme Bruno Van der schue ren. Mais nous n'avons pas en core
com plè te ment dé fini ce que nous al lions faire, ni mis les ou tils en place pour cela. Ici, il s'agit d'une pe tite en tre prise qui se trouve à Braine­l'Al leud, pas
loin de chez moi, où j'ai une va leur ajou tée à ap por ter, et dont j'aime bien l'équipe: ce sont des gens chouettes, in tel li gents, dy na miques et in no va teurs.
Cela m'a da van tage guidé que les chiffres, puis qu'il s'agit en grande par tie d'ache ter un po ten tiel."
Les nou veaux moyens levés doivent venir sou te nir la crois sance de la start­up, et no tam ment le dé ve lop pe ment des ventes et du mar ke ting. Opi num,
créée sous forme de S.A. il y a deux ans, em ploie au jour d'hui 13 per sonnes, et a réa lisé un chiffre d'af faires de quelque 250.000 euros sur l'exer cice
2015­2016. Le break­even est at tendu aux alen tours de 2018.
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Le cofondateur de Lampiris investit dans la start­up wallonne Opinum | L'Echo
Le coeur de mé tier de la pe tite so ciété? "Col lec ter les don nées re la tives aux consom ma tions d'élec tri cité, de gaz et d'eau des bâ ti ments, les re cons truire
si né ces saire, leur don ner sens via une série d'al go rithmes et les vi sua li ser en te nant compte des be soins des uti li sa teurs", ex plique Ni co las Denef, chief
mar ke ting of fi cer.
La start­up, qui compte au jour d'hui une tren taine de clients et un petit mil lier de bâ ti ments sous contrôle, ne s'adresse pas né ces sai re ment di rec te ment
à l'uti li sa teur final. Elle a ainsi pour clients EDF Lu mi nus ­ qui uti lise la pla te forme d'Opi num pour les contrats de per for mance éner gé tique si gnés avec
ses propres clients ­ ou des so cié tés im mo bi lières comme AG Real Es tate.
Elle a aussi conclu un par te na riat de dis tri bu tion avec Lam pi ris, qui pro pose à ses clients bu si ness qui le sou h aitent ses ser vices de suivi de consom ma ­
tion.
C'est d'ailleurs un sujet sur le quel Bruno Van der schue ren de vrait conseiller ac ti ve ment la start­up. "Il va être as so cié à toutes les dé ci sions stra té giques,
mais se verra aussi confier cer taines mis sions spé ciales concer nant le dé ve lop pe ment de nou veaux pro duits, no tam ment pour le mar ché de l'éner gie",
ex plique Ni co las Denef.
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