Volume 13 numéro 39

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Volume 13 numéro 39
Volume 13 numéro 39
29 septembre 2006
Pour distribution
Les priorités du SCFP pour le prochain
budget fédéral
¾ Augmenter l’investissement public en
infrastructure.
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Cette semaine, le président national, Paul
Moist, a rencontré le Comité permanent des
finances afin de lui présenter les
recommandations et priorités du SCFP en vue
du budget fédéral 2007-2008.
Les compressions en disent long sur les
intentions des conservateurs envers les
femmes et les contestations judiciaires
« La compétitivité et la productivité ne
devraient pas être considérées comme des
objectifs en soi, mais plutôt sous l’angle de
l’amélioration générale de notre qualité de
vie », a dit M. Moist au comité.
Les priorités du SCFP en vue du prochain
budget fédéral sont notamment :
¾ Faire en sorte que les dépenses et les
mesures fiscales du gouvernement soient
plus transparentes, responsables et
démocratiques.
¾ Réduire les inégalités par une réforme du
système d’assurance-emploi, un
accroissement des transferts sociaux, une
réforme de la péréquation et en rendant le
travail plus payant.
¾ Augmenter les transferts fédéraux destinés
à l’éducation postsecondaire.
¾ Investir dans un système de garde à
l’enfance abordable et de qualité.
¾ Renforcer le système canadien de soins de
santé.
¾ Respecter les engagements pris envers les
Canadiens des Premières Nations.
¾ Adopter des mesures environnementales
proactives.
Le SCFP a réagi rapidement et
vigoureusement à l’annonce de compressions
aux programmes sociaux faite cette semaine
par le gouvernement dans le but d’économiser
2 milliards de dollars au cours des deux
prochaines années.
« Il est plus que probable que l’argent de ces
programmes sera utilisé à des baisses d’impôt
que les conservateurs de Stephen Harper
annonceront au cours de la prochaine
campagne électorale, probablement le
printemps prochain », a déclaré le président
national, Paul Moist.
« Lorsque nous jetons un coup d’œil à deux
de ces compressions – 5 millions à Condition
féminine Canada et 5,6 millions au programme
de contestation judiciaire – le message est
clair. Le gouvernement affirme essentiellement
que toutes les voix qui voudront dénoncer les
disparités entre les sexes dans ce pays seront
étouffées. De plus, toutes les voix qui se
lèveront pour contester le statut des lois de
ce pays seront muselées », a ajouté M. Moist.
C’est par le biais du programme de
contestation judiciaire que le SCFP a obtenu
l’égalité des droits pour les partenaires de
même sexe en matière de prestations de
retraite et de régimes de retraite.
« Ces compressions de programmes peuvent
sembler bien minimes en comparaison des
milliards qui ont été retirés d’autres services
publics, mais leur signification est immense »,
a dit M. Moist en conclusion.
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Le temps est venu pour une loi fédérale
anti-briseurs de grève
Un vote qui doit avoir lieu en octobre à la
Chambre de communes pourrait mener à une
interdiction d’embaucher des briseurs de grève
sur tous les lieux de travail de compétence
fédérale.
Des projets de loi d’initiative parlementaire qui
rendraient illégale l’embauche par les
employeurs de briseurs de grève pour
remplacer des grévistes syndiqués seront
soumis au vote en octobre, en commençant
par le projet de loi C-257.
Au cours de récentes sessions du parlement,
deux projets de loi d’initiative parlementaire
visant l’interdiction des briseurs de grève ont
été déposés. L’un d’eux a été battu par
seulement 12 votes.
Compte-tenu de la volatilité du gouvernement
minoritaire actuel, la balance pourrait pencher
de notre côté. Mais seulement si les députés
entendent de leurs électeurs pourquoi une loi
anti-briseurs de grève est importante.
Écrivez à votre député. Assurez-vous d’écrire
votre propre message. Le personnel de votre
député ne tiendra pas compte de votre
message s’il semble fait à partir d’une lettre
type.
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Le SCFP d’accord pour une stratégie
nationale relative aux produits
pharmaceutiques
Le SCFP a bien accueilli le Rapport d’étape
sur la Stratégie nationale relative aux produits
pharmaceutiques déposé la semaine dernière
et il appuie le travail en cours pour développer
une stratégie qui mènera à un accès plus
équitable, de meilleurs soins de santé et un
meilleur rapport qualité/prix pour les
médicaments d’ordonnance. Pour obtenir le
rapport, rendez-vous sur le site http://www.hcsc.gc.ca/hcs-sss/pubs/care-soins/2006-npssnpp/index_f.html.
« Les Canadiens ont suffisamment attendu
affirme le président national, Paul Moist. Il
nous faut un programme national d’assurancemédicaments. Le Canada et les États-Unis
sont les deux seuls pays industrialisés à
ne pas s’être dotés d’un régime public
d’assurance-médicaments. Dès 1964, le
juge Emmett Hall avait recommandé que le
programme d’assurance-maladie soit bonifié
afin d’y inclure une assurance-médicaments
universelle. Nous avons assez attendu ! ».
« Nous voulons un programme d’assurancemédicaments qui améliorera l’accessibilité
aux médicaments pour tous les Canadiens, a
déclaré Claude Généreux, secrétaire-trésorier
national du SCFP. Et nous savons aussi que
le programme d’assurance-médicaments
contribuera aussi à faire baisser la pression de
plus en plus forte qui pèse sur les programmes
d’avantages sociaux que nous avons négociés.
Nous pouvons sur ce point, faire cause
commune avec les employeurs. »
Le SCFP réclame du gouvernement qu’il
s’engage à financer le développement d’un
programme national d’assurancemédicaments. Le SCFP et ses partenaires de
la coalition de la santé ont rédigé un exposé
de principes appelé. “More for Less: a National
Pharmacare Program” (Plus pour moins : un
programme national d’assurance-médicaments
en anglais seulement à
www.healthcoalition.ca/moreforless.pdf) qui
décrit leur position.
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Le ratio d’agents de bord demeurera de
1:40
Les passagers aériens du Canada peuvent
se sentir un peu plus en sécurité, grâce
notamment à une énergique campagne menée
pendant quatre ans par le SCFP. La semaine
dernière, le ministre des Transports, Lawrence
Cannon, a annoncé qu’il n’autoriserait pas de
diminution du nombre d’agents de bord sur les
appareils de plus de 50 places, une diminution
réclamée par l’industrie.
La bataille a été longue, a dit Pamela Sachs,
présidente de la composante d’Air Canada du
SCFP qui représente 8 750 membres du
personnel de cabine.
En déclarant que le gouvernement ne
proposerait pas de modification destinée à
réduire le nombre d’agents de bord, le ministre
Cannon a affirmé à la Chambre de communes
« le gouvernement conservateur est déterminé
à protéger la sécurité aérienne et il reconnaît
l’importance de la contribution des agents de
bord, particulièrement en cas d’évacuation
d’urgence ».
«Le ministre Cannon doit être félicité pour avoir
rejeté les avis des fonctionnaires de Transports
Canada qui faisaient pression sur lui afin qu’il
adopte la proposition de l’industrie de diminuer
le nombre d’agents de bord dans une
proportion pouvant aller jusqu’à 25 %, a ajouté
Mme Sachs. C’est le gros bon sens qui a
prévalu, moins d’agents de bord signifie une
diminution de la sécurité et des risques accrus
pour les passagers, particulièrement en cette
période d’après 11 septembre. »
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Des établissements de soins de santé de
Saskatchewan recevront un certificat de
mérite
Le 5 octobre prochain, le personnel de la
diététique de neuf établissements de santé de
Saskatchewan sortira de la cuisine pour entrer
sous le feu des projecteurs alors qu’il sera
honoré pour son engagement envers
l’excellence en alimentation et en service
public et pour son esprit communautaire.
Le conseil de la santé du SCFP-Saskatchewan
profitera de la Journée des collectivités pour
remettre des certificats de mérite dans trois
catégories.
Les prix sont une reconnaissance pour le
personnel des services de diététique et les
établissements de santé qui préparent des
repas nourrissants, en font un peu plus pour
assurer une meilleure qualité de vie aux
patients et résidents et font leurs achats
localement afin de soutenir leur collectivité.
« Une alimentation nutritive et de bonne qualité
est importante pour tous, dit le président du
Conseil des soins de santé, Gordon Campbell.
Mais c’est particulièrement important pour les
patients des hôpitaux qui se remettent d’une
chirurgie et les personnes âgées qui vivent
dans des établissements de soins de longue
durée. »
Les récipiendaires de cette année d’un Prix de
l’excellence alimentaire sont : l’hôpital Union
de Moosomin, le Centre Whispering Pine de
Canwood, le Jubilee Lodge de Kinistino,
l’hôpital Lloydminster, le Northland Pioneer
Lodge de Meadow Lake et le Wheatland Lodge
de Leask.
L’hôpital Union de Broadview et le Centre de
santé Evergreen de Leoville recevront le
certificat de soutien à la collectivité locale.
Le prix du public sera remis au personnel du
service de diététique du Eastern
Saskatchewan Pioneer Lodge de Moosomin.
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En Nouvelle-Écosse, l’annonce sur les
services de garde est qualifiée de goutte
d’eau dans l’océan
L’annonce faite cette semaine par la ministre
des Services communautaires de Nouvelle-
Écosse, Judy Streatch, concernant l’ajout de
150 places en garderie dans l’ensemble de la
province a été qualifiée de goutte d’eau dans
l’océan par le SCFP.
« Cette annonce ne fait que confirmer ce
que les travailleurs en garderie craignaient,
le gouvernement actuel n’a aucune idée de
ce qu’il faut mettre en place pour créer un
système de garde d’enfants capable de
répondre aux besoins des familles de
travailleurs de Nouvelle-Écosse », a déclaré
le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny
Cavanagh. Le SCFP est le plus important
syndicat du secteur des services de garde de
la province.
« L’annonce envoie aussi un message aux
travailleurs sous payés des services de garde :
ils ne doivent attendre aucune amélioration à
leur salaire et conditions de travail de la part
du gouvernement MacDonald », a ajouté
M. Cavanagh.
Le SCFP-Nouvelle-Écosse a récemment publié
un rapport de recherche sur les services de
garde, rapport qui démontre qu’en 2003-2004,
il n’y avait des places en garderie que pour
14,8 % des enfants de 0 à 12 ans dont la mère
travaille. La Nouvelle-Écosse enregistre le
troisième plus bas pourcentage parmi les dix
provinces et elle est loin sous la moyenne
nationale de 24,4 %.
Les travailleurs en garderie de NouvelleÉcosse sont parmi les mieux formés du pays,
mais ils sont aussi les moins bien rémunérés.
Les ressources consacrées par la NouvelleÉcosse aux places en garderie réglementées
sont de 149 $ par enfant, ce qui représente à
peine 30 % de la moyenne nationale de 500 $
par enfant.
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aux crêpes et une manifestation devant les
bureaux du Conseil scolaire cette semaine.
Le président de la section locale 474 du SCFP,
Doug Luellman, a déclaré que cet événement
était destiné à faire part de la frustration des
membres face à la lenteur des négociations
entre le syndicat et le conseil scolaire. Le
principal point en litige porte sur les niveaux
de personnel.
« Nous demandons au conseil scolaire
d’établir des niveaux minimaux de services
de conciergerie dans nos écoles, dit encore
M. Luellman. Il s’agit de s’assurer que nos
écoles ne tombent pas en ruine en raison
des compressions. »
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Les travailleurs de Wagg’s Linen ont une
nouvelle convention collective
La section locale 3785 du SCFP et la société
Wagg’s Linen d’Orillia en Ontario, ont conclu
une nouvelle convention collective d’une durée
de trois ans.
« Je suis ravi que les deux parties aient réussi
à conclure une entente au cours de cette ronde
de négociation, a affirmé le président de la
section locale, Norm McIntosh, après le vote
de ratification. Les membres sont heureux
d’avoir obtenu des améliorations sans avoir
eu à faire de concessions. »
L’entente prévoit de nouvelles clauses en
matière de congés de maladie, des garanties
d’heures de travail, une augmentation du
nombre de jour de remplacement et une
augmentation des salaires de 7 % sur trois
ans.
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Les aides soignants des Jardins Arranglen
ratifient une première convention collective
Tourner des crêpes pour l’éducation
Les concierges des écoles publiques
d’Edmonton ont organisé un petit déjeuner
Après neuf mois d’une difficile négociation
avec la direction de Pro Vita Care qui a donné
lieu à un vote de grève à la mi-juillet et à une
menace de l’employeur de résilier son contrat,
les aides-soignants des Jardins Arranglen de
Qualicum Beach en Colombie-Britannique ont
ratifié une première convention collective.
Le nouveau contrat prévoit une augmentation
de salaire immédiate de 0,75 $ l’heure et une
nouvelle augmentation de 0,50 $ l’heure au
1er septembre 2007. Elle permet aussi aux
membres d’accumuler jusqu’à cent heures
de congés de maladie. Toute accumulation
supérieure à 100 heures sera payée le
17 janvier de chaque année.
La nouvelle entente prévoit des augmentations
de salaire, des améliorations aux avantages
sociaux, dont une assurance invalidité de
longue durée et des nouveaux équipements
informatiques.
Chaque année, l’université embauche environ
400 adjoints à l’enseignement qui sont
représentés par la section locale 2661 du
SCFP.
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Le comité de négociation rapporte un taux de
participation exceptionnel au vote de
ratification au cours duquel 63 % des membres
ont voté en faveur de l’entente de principe.
« Le résultat de ce vote indique que les
membres ont compris le cadre restrictif à
l’intérieur duquel le comité de négociation
devait agir, a dit Susan Fisher, porte-parole du
SEH dans les dossiers de négociation. Mais ils
voulaient aussi communiquer un message clair
à l’employeur à l’effet qu’ils connaissent la
valeur de leur travail et qu’ils ont l’intention de
bâtir à partir de cette première entente en vue
de la prochaine ronde de négociation. »
Ce premier contrat assure la stabilité aux
travailleurs et aux résidents au moment où les
Jardins Arranglen se préparent à emménager
dans des nouveaux locaux dès novembre. De
plus, les membres ont réussi à empêcher
l’employeur d’instaurer une politique de salaire
et de vacances à deux vitesses.
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Les adjoints à l’enseignement de
l’Université du Québec à Trois-Rivières
signent une nouvelle entente
Les adjoints à l’enseignement de l’Université
du Québec à Trois-Rivières ont signé une
nouvelle convention collective d’une durée de
cinq ans.
:sepb 491