Georg Baselitz - Eugène Leroy. Le récit et la condensation

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Georg Baselitz - Eugène Leroy. Le récit et la condensation
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Georg Baselitz - Eugène Leroy. Le récit et la condensation
EXPO
Une exposition exceptionnelle à Tourcoing !
Première rencontre dialectique entre Georg Baselitz
et Eugène Leroy pour qui le sujet est la peinture.
Baselitz, artiste majeur de l’histoire de l’art contem‐
porain, peint depuis 1969 ses figures la tête en bas.
Il les vide ainsi de leur contenu et laisse la peinture
devenir son propre sujet. Eugène Leroy quant à lui
s’identifie à la peinture. Ses sujets ne sont que pré‐
texte à explorer, par le matériau et les instruments
spécifiques de la peinture, ce qu’il nomme la lu‐
mière. Tous deux tentent de « forcer le secret du fi‐
guratif et du non figuratif » de la peinture, de per‐
cer ce qui fait « sa force et sa faiblesse », c'est-àdire le visible.
Rainer Michael Mason, commissaire de l’expo‐
sition :
« Georg Baselitz est le Protée de la peinture alle‐
mande depuis bientôt cinquante ans. Il n’a cessé d’in‐
venter, de rebondir – et de surprendre. Certaines œu‐
vres, comme La grande nuit est foutue (1962-1963)
ont même pu scandaliser. Mais ce qui retentit sans
désemparer depuis 1969 sur la scène de l’art comme
une illustre provocation est le renversement des ima‐
ges : l’artiste allemand peint, dessine et grave ses su‐
jets tête en bas.
Si Baselitz avait jusqu’alors toujours travaillé à l’huile
sur toile avec une matière-couleur déposée, ou par‐
fois grattée, avec une très forte présence, le tournant
de 1996 va marquer une rupture dans sa technique.
Dorénavant, il exécute ses tableaux – le plus souvent
de très grand format – à plat sur le sol, avec une pein‐
ture fluide, leste, qui évoque le lavis, voire l’aquarel‐
le, et qui privilégie parallèlement le dessin.
https://agenda.tourcoing.fr/calendrier/manifestation/517/
Tiré d’un album de photographies de famille, un
groupe d’œuvres donne exemplairement corps à cette
nouvelle méthode picturale mise au service cette an‐
née-là d’une veine illustrative et narrative inattendue.
Père, mère, frères et sœur font écho de leurs effigies
aux autoportraits de Georg Baselitz (né Kern, à Deut‐
schbaselitz, en Saxe), quand tous ne sont pas réunis à
la faveur d’une grande peinture d’histoire (tout à la
fois de famille et de l’art), dans Nous visitons le Rhin
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