1 Modulation par largeur d`impulsions
Transcription
1 Modulation par largeur d`impulsions
TP4 Modulation par largeur d‘impulsions (Pulse Width/Duration Modulation – PWM / PDM) Modulation par impulsions codées (Pulse Code Modulation – PCM) 1 Modulation par largeur d’impulsions 1.1 Principe La modulation par largeur d‘impulsions consiste à envoyer sur une ligne des impulsions à une fréquence donnée mais dont la durée individuelle dépend de la valeur du signal modulant. On peut considérer que c‘est une modulation du rapport cyclique. La fréquence des impulsions impose donc la fréquence d‘échantillonnage. Contrairement à la modulation par impulsions codées, la PWM ne nécessite pas de quantifier le signal. La seule erreur introduite par la PWM est donc l‘erreur d‘échantillonnage. 1.2 Modulateur e Echantillonneur bloqueur Synchro s Oscillateur Figure 1 : Schéma de principe d’un modulateur PWM Un oscillateur PUT (voir annexe du TP2) permet de générer un signal en dents de scie. Les fronts descendants de ce signal synchronisent un échantillonneur-bloqueur qui permet d‘éviter les variations intempestives du signal modulant. La pente de la dent de scie est utilisée pour déterminer la durée de l‘impulsion, simplement par comparaison avec le signal échantillonné. Pour permettre une démodulation plus simple, on impose que le signal modulé transite systématiquement à une valeur particulière négative avant chaque impulsion : c‘est l‘impulsion de synchronisation. — TP4 - 1 — VCC 0 VSynch Figure 2 : Chronogramme d’une impulsion Relever les différents signaux disponibles sur le modulateur et vérifier leur synchronisation. Mesurer les retards entre les différents signaux. Mesurer les caractéristiques de l‘impulsion de synchronisation. 1.3 Démodulateur Voici le schéma de principe du démodulateur PWM : e Décodage synchro Oscillateur Echant. Bloq. Echant. Bloq. Filtre passe-bas s Figure 3 : Schéma de principe d’un démodulateur PWM 1.3.1 Les oscillateurs La démodulation nécessite un oscillateur en dents de scie synchronisé sur les impulsions du signal à démoduler. On peut utiliser une PLL pour cela, mais ce serait une solution bien compliquée… On utilise un oscillateur qui fonctionne sur le même principe que l‘oscillateur du modulateur : charge d‘un condensateur à courant constant. Comme représenté sur la Figure 4, c‘est l‘impulsion de synchronisation qui permet de synchroniser l‘oscillateur en court-circuitant le condensateur. Pour garantir une synchronisation efficace, la tension v SynchD utilisée par le comparateur est choisie à la moitié de la tension de l‘impulsion de synchronisation du signal PWM. L‘oscillateur du démodulateur doit recevoir des impulsions de synchronisation pour fonctionner, sinon il reste bloqué en haut d‘une dent de scie. Mesurer la pente des deux oscillateurs et comparer les comparer. — TP4 - 2 — 1.3.2 Synchronisation Synchroniser les deux oscillateurs Comparer les signaux de sortie des deux oscillateurs. Deux échantillonneurs-bloqueurs sont en cascade. Expliquer pourquoi… Faire les mesures pour confirmer l‘hypothèse. Comparer le signal en sortie du second échantillonneur-bloqueur avec celui en sortie de l‘échantillonneur-bloqueur du modulateur. Mesurer le retard entre ces deux signaux et commenter. R2 R1 VF R2 R1 i R3 VSynchD R4 Rd C R Figure 4 : Synchronisation de l’oscillateur du démodulateur 1.3.3 Modulation-démodulation En utilisant le déphaseur (étudié plus loin), comparer le signal modulant et le signal démodulé. Étudier les variations de la valeur efficace de l‘erreur en fonction de la fréquence du signal d‘entrée. Commenter la courbe. — TP4 - 3 — 2 Modulation par impulsions codées 2.1 Principe Le principe en est simple. Il s'agit d'analyser le signal à transmettre en l'échantillonnant, en le quantifiant, en codant son amplitude et en émettant sous formes d'impulsions codées la valeur numérisée de cette amplitude. Chaque mot décrit l'amplitude du signal à un instant précis et comme en général un système de transmission n'utilise pas de stockage, il faut transmettre un mot entre deux échantillonnages. On comprend aisément que le signal sera d'autant mieux décrit que l‘échantillonnage se fera à une fréquence élevée et que le codage sera riche en information ; cela implique une large bande pour l‘onde d‘impulsion. Bien sûr, tout ceci n‘a d‘intérêt que si effectivement la perte d‘information est moins grande sous forme codée dans le milieu de transmission que pour le signal lui même. 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Figure 5 : Signal échantillonné et quantifié sur 8 niveaux Ainsi, après avoir été échantillonné et quantifié, le signal est codé. Ici, le code utilisé est un code binaire sur 3 bits, ce qui permet de coder 8 niveaux numérotés de 0 à 7 (Figure 5). Ces bits sont ensuite transmis. Plusieurs modes de transmission existent : A) Transmission binaire 0/1 La transmission binaire (Figure 6.A) : on se contente de transférer en série les bits du signal codé. B) Transmission par impulsions Figure 6 : Deux modes de transmission La transmission par impulsion (Figure 6.B) : on envoie une impulsion négative pour les zéros, positive pour les uns. La transmission multi-niveau : les bits sont regroupés par paquets. Chaque paquet code un niveau. Ce type de transmission propose un compromis fréquence / qualité adaptable pour des lignes de transmissions particulières. 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Figure 7 : Signal décodé et signal filtré Le décodage se fait en prenant les groupes de 3 bits et en y associant le niveau de signal correspondant. Ce signal en escalier est ensuite filtré avec un filtre passe-bas qui arrondit les angles et restitue un signal proche du signal modulant. — TP4 - 4 — 2.2 Appareillage La maquette comprend les éléments suivants : Un modulateur par impulsions codées qui comporte deux boutons. Celui du haut permet de choisir le nombre de bits de codage ou longueur de mot (3 ou 4 bits). Celui du bas permet de choisir la vitesse de codage. Un démodulateur synchronisé sur le modulateur, Une source continue, Un amplificateur différentiel et un déphaseur qui seront utilisés pour comparer le signal de départ et d‘arrivée de façon à mesurer la perte d‘information en fonction du codage et de l‘amplitude du signal. On utilisera également un oscillographe 1 MHz et un générateur de signaux 2.3 2.3.1 Le Modulateur Échantillonnage Le signal à transmettre est échantillonné à une vitesse supérieure à la vitesse de Nyquist c‗est à dire à plus de deux fois la plus haute fréquence du signal d‘information. Si on note f m la fréquence maximale du signal modulant, il sera donc échantillonné à une fréquence de 2 fm. 2.3.2 Codage En envoyant un signal constant fourni par la source continue, on peut observer à l‘oscillographe la relation existant entre le niveau du signal d‘entrée et le mot binaire. Il faut utiliser l‘oscillographe en synchronisation externe avec le signal fourni par le modulateur à la borne « word pulse ». En faisant varier l‘entrée entre –8 V et +8 V, chaque mot binaire peut-être observé. Faire le relevé du codage pour des mots de 3 et 4 bits. Quel est le code utilisé ? Que se passe t-il quand on fait varier la vitesse de codage ? 2.4 2.4.1 Le démodulateur Utilisation du démodulateur Le signal binaire arrivant au démodulateur est décodé en associant aux mots leur niveau de signal ; un signal de plusieurs centaines de Hertz est appliqué à l‘entrée du modulateur. Observer la sortie du modulateur Connecter la sortie du modulateur à l‘entrée du démodulateur et la sortie du démodulateur à l‘oscillographe. Observer l‘effet de la modulation par impulsions codées. Faire varier l‘amplitude du signal. Que se passe-t-il ? Si un filtre passe-bas est ajouté en sortie du démodulateur, que devient le signal de sortie ? — TP4 - 5 — 2.4.2 Vérification du théorème de Shannon Tout d‘abord, appliquer à l‘entrée du modulateur un signal de fréquence inférieure à fe/2 (par exemple 80% fe/2). C‘est un fonctionnement nominal. Relever les oscillogrammes du signal à l‘entrée du modulateur et à la sortie du filtre passe-bas. Sans modifier l‘amplitude du signal d‘entrée, modifier sa fréquence pour la porter au dessus de fe/2, symétriquement à fe/2 (si la mesure précédente a été effectuée à 80%, celle-ci doit être faite à 125%). Maintenant, le système ne vérifie plus le théorème de Shannon. Relever les nouveaux oscillogrammes. Comparer avec les oscillogrammes précédents et commenter. Mesurer la fréquence apparente du signal obtenu en sortie du filtre passe-bas. Vérifier que la fréquence mesurée est la symétrique de la fréquence du signal d‘entrée par rapport à fe/2. On appelle ce phénomène le ―repliement de spectre‖. Expliquer pourquoi. 2.4.3 Pour aller un peu plus loin… En pratique, on place systématiquement un filtre passe-bas en sortie des convertisseurs numériques-analogiques. Ils permettent de ―lisser‖ le signal obtenu. En même temps , ils permettent de supprimer les harmoniques dues aux créneaux des CNA et ainsi obtenir un signal qui ne déborde pas de sa bande de fréquences. En parallèle, l‘utilisateur du CNA doit s‘imposer de travailler à une fréquence inférieure à la demi fréquence du convertisseur (Th. De Shannon). Les filtres en sortie n‘étant pas idéaux, ils ne peuvent pas laisser passer sans déformation les fréquences inférieures à fe/2 et couper complètement les fréquences supérieures. Pour définir un filtre, il faut tout d‘abord définir son gabarit. G f e/2 fe 3 1 2 Figure 8 : Gabarit d’un filtre de lissage La zone 1 correspond à la bande passante. Elle définie la qualité du signal que l‘on veut obtenir : - Ondulation du gain du filtre dans la bande passante (dépassement accepté ou non ?) - Déphasage dans la bande passante La zone 2 correspond à la bande qui doit être coupée pour la pureté du signal : C‘est à partir de fe qu‘apparaît le bruit dû aux créneaux de la conversion. La zone 3 est souvent interdite car réservée à d‘autres signaux. En effet, en raison de l‘accroissement constant de la quantité d‘informations à transmettre, les bandes ―libres‖ sont souvent utilisées pour intercaler d‘autres données. De nombreux montages et modèles de filtres existent. Chacun a ses avantages. Le choix du type de filtre dépendra souvent du gabarit défini par le cahier des charges. — TP4 - 6 — En général, si le filtre passe-bas a une fréquence de coupure légèrement inférieur à la moitié de la fréquence d‘échantillonnage, le signal est correctement reconstitué. Par exemple, en téléphonie, des filtres relativement simples sont utilisés pour restituer la bande 300 Hz à 3400 Hz pour une fréquence d‘échantillonnage de 8000 Hz. Sans ces filtres, des perturbations peuvent survenir aux fréquences et élevées utilisées. 2.5 Bruit et distorsion En utilisant le codage à 3 bits, huit niveaux sont transmis au codeur. Il existe donc une erreur entre le niveau réel du signal à transmettre et le niveau transmis. Le procédé de codage faisant correspondre un niveau discret à un niveau de signal est appelé quantification et l‘erreur introduite est appelée bruit de quantification. Ce bruit peut être observé à l‘oscillographe en comparant le signal d‘entrée du modulateur (A) avec le signal de sortie du démodulateur (B). Visualiser à l‘oscillographe le signal B-A. On ne peut as mesurer le bruit de quantification sur ce signal. Expliquer pourquoi. 2.5.1 Montage déphaseur Le schéma ci dessus représente un montage déphaseur. Calculer la fonction de transfert en fonction de Rd, Cd et de la fréquence du signal d‘entrée. La fonction de transfert n‘est pas linéaire ! Dans le déphaseur utilisé, Rd est remplacé par un trimmer 5 tours et peut varier de 1 k à 51 k . Cd vaut 1 nF. Tracer la courbe de phase pour Rdmin et pour Rdmax entre 1 kHz et 500 kHz (échelle log). Ces deux courbes donnent la plage de fonctionnement du déphaseur. Ajouter quelques points dans la plage de fonctionnement pour évaluer les non-linéarités. R R e s Rd Cd Figure 9 : Montage déphaseur Tracer également les courbes de retard (mêmes conditions) pour connaître la plage de fonctionnement du déphaseur. Ajouter là aussi quelques points pour évaluer les non-linéarités. Vérifiez les courbes théoriques obtenues précédemment en réalisant quelques mesures sur le déphaseur de la plaquette d‘essai. En fonction des déphasages à mesurer, penser à utiliser la méthode la plus adaptée (9 carreaux ou Lissajou). 2.5.2 Mesure du bruit de quantification Intégrer le déphaseur dans la chaîne de mesure afin de visualiser le bruit de quantification à l‘oscilloscope. Mesurer la valeur efficace de ce bruit et faire varier la fréquence. Expliquer. Tracer le graphe valeur efficace du bruit en fonction de l‘amplitude du signal jusqu‘à une amplitude légèrement supérieure à l‘amplitude max. Expliquer cette courbe. Estce que le bruit de quantification est en accord avec la valeur théorique S²/12 ? — TP4 - 7 — 3 Annexes 3.1 Deux méthodes pour mesurer la phase 3.1.1 Méthode des 9 carreaux Méthode 1. Décalibrer la base de temps de l‘oscilloscope de façon à faire correspondre une demi période du signal de référence à 9 carreaux. 2. Mesurer le nombre de carreaux qui séparent le second signal du signal de référence. 3. Le déphasage est obtenu en multipliant le nombre de carreaux par 20° Explication l = 1,8 1/2 période sur 9 carreaux Une demi-période d'un signal périodique correspond à 180° (une période à 360°), donc si l'on fait correspondre une demi-période sur 9 carreaux, cela engendre qu'un carreau équivaut à 180/9 = 20°. Donc il suffit de multiplier l'écart entre les deux signaux par 20° pour obtenir le déphasage. Ici, l = 1,8 ;donc = l x 20° = 36° Application Cette méthode a une précision de l‘ordre de 4°. Elle n‘est pas recommandée lorsque les déphasages sont inférieurs à 10° 3.1.2 Méthode de Lissajou (signaux sinusoïdaux) Méthode l = 2,0 1. Placer l‘oscilloscope en mode XY. 2. Décalibrer l‘axe X pour ajuster l‘amplitude du signal sur10 carreaux. 3. Mesurer le nombre de carreaux au centre de l‘ellipse. 4. Le déphasage est obtenu en calculant arcsin(l/10) Ici, l = 2,0 ;donc = arcsin(0,2) = 11,5° Amplitude sur 10 carreaux Application Cette méthode a une précision d‘autant plus élevée que le déphasage est faible. Sa précision reste meilleure que la méthode des 9 carreaux jusqu‘à environ 20°. — TP4 - 8 — 3.2 Documentation sur les UJT / PUT Les UJT sont des composants obsolètes. Ils sont aujourd‘hui remplacés par les PUT (Programmable Unijunction Transistors). Leurs principes de fonctionnement sont cependant très proches. 3.2.1 Caractéristiques des UJT VE E Zone de blocage B2 Résistance négative Zone de saturation VPic B1 VVallée Figure 10 : Schéma d’un UJT I Pic IE I Vallée Figure 11 : Caractéristique d’un UJT L‘UJT est un composant dont la caractéristique principale est de présenter trois zones de fonctionnement caractéristiques : La zone de blocage : c‘est une zone stable dans laquelle aucun courant ne passe de E vers B1. La zone de saturation : c‘est une zone stable dans laquelle l‘UJT est conducteur. La zone de résistance négative : c‘est une zone transitoire. On notera aussi les particularités suivantes sur les tensions de pic et de vallée : VVallée est fixe et de la valeur de la tension de seuil d‘une diode. VPic = VBB ; étant le rapport intrinsèque de l‘UJT : c‘est une constante qui peut valoir entre 0,5 et 0,8. 3.2.2 Oscillateur à UJT (relaxateur) VCC R VE Zone de blocage RB2 Résistance négative Zone de saturation 2 VPic 1 C RB1 3 VVallée 4 I Pic Figure 12 : Relaxateur à UJT I Vallée IE Figure 13 : Fonctionnement du relaxateur à UJT — TP4 - 9 — D‘après la Figure 13, on peut comprendre les quatre étapes de fonctionnement du relaxateur à UJT : 1. Charge du condensateur à travers R. L‘UJT est bloqué. 2. La tension aux bornes du condensateur dépasse la tension de pic de l‘UJT. L‘UJT devient saturé. La pente de la flèche 2 correspond à la résistance R B1. 3. Décharge rapide du condensateur par la résistance R B1. 4. En arrivant à la tension de vallée, l‘UJT se bloque et le cycle recommence à l‘étape 1. La période du cycle est définie par le temps de charge du condensateur par R entre V Vallée et VPic. En effet, le temps de décharge est négligeable par rapport au temps de charge. 3.2.3 Montage VCO On peut remarquer que le montage proposé Figure 12 impose une charge exponentielle de C. Pour avoir une charge linéaire, il suffit de remplacer R par un générateur de courant. L‘utilisation d‘un générateur de courant contrôlé en tension permet d‘obtenir un VCO dont la fréquence varie linéairement en fonction du courant, et donc de la tension de commande. La Figure 14 illustre ce raisonnement. R2 R1 v VCC R2 R1 i Le générateur de courant commandé en tension permet de fixer le courant i tel que : C i v R1 3.2.4 RB1 Figure 14 : VCO à UJT On en déduit la fréquence de l‘oscillateur en fonction des tensions de pic et de vallée de l‘UJT : f RB2 v R1C VPic VVallée Caractéristiques des PUT Les PUT (Programmable Unijunction Transistors) présentent, par rapport aux UJT, la particularité de pouvoir faire varier la tension de pic grâce à l‘ajout de résistances externes dites ―résistances de programmation‖. VA E B2 Zone de blocage A G Résistance négative Zone de saturation VPic VSeuil B1 A) UJT K VVallée B) PUT I Pic I Vallée IA Figure 15 : Schémas UJT / PUT Figure 16 : Caractéristique d’un PUT — TP4 - 10 — On peut remarquer que le PUT a le même schéma électrique que le thyristor. En effet, la distribution des types de dopage est identiques. Néanmoins, d‘autres caractéristiques les différencient… Ce sont deux composants différents qui ne sont pas utilisés pour les mêmes applications. Par rapport à l‘UJT, l‘anode remplace l‘émetteur et la cathode la base 1. La grille, quant à elle, est utilisée pour ―programmer‖ la tension de seuil représentée sur la Figure 16. Un pont de résistances est couramment utilisé pour fixer La tension de grille V Seuil. La tension de pic est définie par : VPic – VSeuil = VOffset La tension VOffset étant une caractéristique du composant. 3.2.5 Relaxateur et VCO à PUT R2 VCC R1 R RG2 v VCC R2 R1 RG2 i C RG1 C A) Relaxateur RG1 B) VCO Figure 17 : Remplacement de l’UJT par un PUT dans les montages étudiés Dans le cas de l‘utilisation d‘un PUT, on utilise systématiquement un pont de résistances RG pour ―programmer‖ la tension de pic. Les UJT toléraient de ne pas mettre de résistance R B1 mais leur utilisation était préférable. Par leur conception différente, les PUT acceptent des courants anode-cathode instantannés très importants. Dans leur cas, il est donc recommandé de bien dimensionner le PUT plutôt que d‘ajouter une résistance en série aussi élevée que pour un UJT. — TP4 - 11 — 3.3 Bibliographie [1] Mémotech électronique – J.-C. Chauveau / B. Chevalier / G. Chevalier Collection A. Capliez – Editions Casteilla [2] 1500 schémas et circuits électroniques – R. Bourgeron Editions Radio [3] UJT, thyristor et triac – J. Auvray http://www.ist.jussieu.fr/~auvray/CSE004_UJT_Thyristor_triac.pdf [4] Les oscillateurs – J. Auvray http://www.ist.jussieu.fr/~auvray/CSE016_Les_oscillateurs.pdf [5] Mesures des déphasages http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/Vuillaume/Present/sitephysapp/dephasag.htm [6] National Semiconductor – LF398 http://www.national.com/ds.cgi/LF/LF198.pdf [7] Traité d'électricité et d'électronique pour le radioamateur – Le transistor unijonction ou UJT http://perso.wanadoo.fr/f6crp/elec/sc/ujt.htm Description d’UJT [8] NTE Electronic Inc – NTE6410 datasheet http://www.nteinc.com/specs/6400to6499/pdf/nte6410.pdf Description de PUT [9] Philips Semiconductors – BRY56A datasheet http://www.semiconductors.philips.com/acrobat/datasheets/BRY56A_1.pdf [10] NTE Electronic Inc – NTE6402 datasheet http://www.nteinc.com/specs/6400to6499/pdf/nte6402.pdf [11] ON Semiconductor – 2N6027 / 2N6028 datasheet http://www.onsemi.com/pub/Collateral/2N6027-D.PDF 3.4 Datasheets National Semiconductor – LF398 datasheet .......................................................... 13 pages C‘est un échantillonneur-bloqueur. ON Semiconductor – 2N6027 / 2N6028 datasheet .................................................. 8 pages C‘est un exemple de PUT. — TP4 - 12 —