Triathlon L de Bandol
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Triathlon L de Bandol
Triathlon de Bandol Longue Distance – 18 Octobre 2015 Voila, j’avais dit que je ne ferai pas mon 1er LD cette année (après avoir fait le semi GrenobleVizille) mais je craque. Ma 1ère année au club, j’ai fait les S et j’ai fini la saison sur mon 1er M (Cassis) : je me suis bien amusée. Cette année, je fais des M et je m’inscris finalement pour mon 1er L parce que c’est en fin de saison, c’est dans le sud et j’ai bien le temps de m’entrainer. Je m’inscris donc en Juin (juste après Cublize), moment où je suis le plus en forme. En juillet, je me prépare pour l’Alpe (CD). En Août je ne fais pas grand-chose et en Septembre, je me rends compte qu’il faut se mettre à rouler un peu plus : je fais 2-3 sorties de 70 km et j’attrape une grosse crève 15 jours avant Bandol qui ne passe pas (donc petit cocktail antiobio – corticoïdes une semaine avant parce que ça va pas fort). Assez peu d’entrainement au final, je me rassure en me disant qu’au moins, je ne partirai pas fatiguée . Le parcours : 1.9 km de nat en mer avec une sortie à l’australienne, 85 km de vélo avec 1550m D+ (2 boucles de 40 km contenant la montée du Castellet courte, la montée du Vieux Camp, un coup de cul bien cassant et une dernière montée) et 21 km de CAP avec 3 boucles bien cassantes (300 m de D+ avec de bons murs). Les Trialpins : les Connessons, Fred MR (qui finalement se dit « Si Cristelle le fait, moi aussi »), Alice (en relais - elle fait la nat et vélo), Fabrice B, Eric GD (dont la femme fera les 21km CAP avec Alice), Sébastien Delavis. Mes objectifs: 1) FINIR, 2) si possible en 7h 3) si possible sans pleurer (sur le vélo - pas comme à Toulon quand j’avais vu que je ne pouvais pas tenir le temps que je m’étais fixé mais je ne l’avais pas mis dans le CR), 4) si possible sans coup de mou et à peu près en forme le lendemain. Vu que je n’ai aucune idée de ce dans quoi je me suis embarquée, je prévoie une stratégie : y aller cool (principal) et décrocher le cerveau (dans les moments trop difficiles).... Fred a son petit fan club qui nous encouragera tout le long (sortie à l’australienne, sur le parcours vélo et sur les boucles de la CAP). Ils ont loué une grande villa où on fera le pré-triathlon le samedi soir. La veille, avec Alice, on descend ensemble et Jean Chris (ses copains d’Aix) me fait remarquer qu’il faut que je change ma roue arrière car mon pneu est plat. On se retrouve en cata au Décathlon d’Aubagne pour acheter les pneus et on les monte dans le parking à Bandol. La soirée se passe super bien (malgré la déculottée de la France face aux Blacks) et la nuit est d’autant plus agréable que je dors avec Alice . Le jour J : pas de pluie (comme annoncée), une température idéale à 16-18°C, la mer est super calme et à 18.5°C. 370 partants (beaucoup ne sont pas venus à cause du temps annoncé...). Je mets quand même un peu de graisse à traire (va falloir racheter un pot au Prez). Les filles partent 10 min avant les gars et les relais 10 min après les gars. Et c’est parti ! Dans l’eau, je commence à fatiguer au bout d’environ 1.2 km. Avec une autre fille, on se perd et la barque vient nous ramener sur le bon chemin pour la sortie à l’australienne. Quand les mecs nous rattrapent, c’est un peu le «Sauve qui peut »... Je me pousse... pas assez vite pour un gars qui me dit de « dégager ». Sur la fin, j’ai l’impression de reculer (il y a un peu de courant)... mes bras ne servent plus à rien. La transition se passe bien et là, je me rends compte que ma main est en sang. Ils nous ont fait sortir sur des rochers coupants et je me tailladée la main sur plusieurs endroits (aussi le pied mais je ne m’en rendrai compte que le lendemain - Alice s’est ouvert le dessous du pied). Laurent arrive au moment où je me prépare à partir (aïe... les gars sont partis 10 min après nous). Il me passe dès les premiers km en vélo en me disant de mouliner plus. C’est vrai : l’idée est de sortir du vélo sans avoir trop mal aux cuisses et en étant le plus souple possible. J’avais peur de m’ennuyer ou de rouler toute seule mais finalement, il y a toujours du monde avec qui je papote. Contrairement aux CD, je me fais pas mal passée en vélo car il faut rouler pépère. Alice m’avait prévenue de ne pas me laisser entrainer et je garde ses conseils à l’esprit. Les bénévoles sont sympa. J’ai toujours bien aimé les paysages dans le sud et je prends du plaisir tout comme l’année passée à Cassis. Il y a des passages sur de grosses routes avec des voitures : c’est moins agréable. La route est mouillée sur certains endroits donc je reste vigilante. Fred me dépasse dans la 2ième bosse du 2ième tour. Je pensais qu’il me dépasserait plus tard mais comme il a décidé de bons temps, il y va fort. Apparemment, Seb aussi me double dans une descente mais comme je suis concentrée, je ne le vois pas. Le 2ième passage sur le coup de cul me fait presque poser le pied (c’est le moment ou les larmes ne sont pas loin de sortir mais il y a des spectateurs donc ce n’est pas possible). Ma transition à mon avis est bien plus rapide que sur n’importe quel CD. Ou en tout cas, c’est mon impression.... Je mets le chrono pour avoir une idée du temps que je mets pour faire une boucle. La boucle me fait un peu penser à Cassis : tout en dénivelé... avec de bons raidars et des escaliers. Je cours tout le temps sauf dans les escaliers (faut pas déc... non plus). Des raidars, du sable, c’est quand même pas facile. Je ne saute aucun ravitaillement : eau au début puis coca et orange sur la fin car je sens que l’hypoglycémie me guette.... J’encourage des gens et je croise tout le monde (Fred à chaque tour : il a un ½ tour d’avance, Muriel (pas loin derrière moi), Laurent (qui finalement court aussi alors qu’il est blessé- va comprendre), Eric (au moins 2 fois), Seb et Fabrice (une fois). Au dernier tour, mes jambes commencent à devenir raides. Un petit vent s’est levé juste ce qu’il faut pour se rafraichir. Je passe l’arrivée toute contente d’en finir. Muriel arrive juste après ainsi que la femme d’Eric GD (qui n’avait jamais fait une distance aussi longue ). Ma conclusion: bilan positif même si pour l’instant je préfère l’explosivité des CD. Je ne me suis pas ennuyée, j’ai même apprécié !!... je ne pensais pas que cela pouvait arriver. Mais c’est quand même « bizarre » tout ce temps passé sans s’en rendre vraiment compte... Je me dis que si tu ne te sens pas bien, il faut vraiment un moral d’acier pour tenir. Je pense avoir été très looongue à la natation : c’est vraiment un point faible à travailler mais je n’ai eu aucun coup de mou. Comme a dit mon père : « le 1er, c’est le plus facile »... Il a raison, je sais... Ben papa, l’année prochaine, tu vas faire l’Alpes d’Huez avec moi, alors ? Les résultats : en fait, je pense qu’ils ont oublié de me rajouter les 10 min des filles... donc j’arrive avant Eric GD ;-) !! 86 314 CONNESSON LAURENT MV1 15 5:16:08.96 0:35:32.6 3,2 2:55:10.1 29,5 1:42:23.3 11,4 FABRICE MV2 31 5:42:22.25 0:35:22.9 3,2 3:13:48.3 26,6 1:51:27.7 10,5 181 308 BRUNET 200 309 DELAVIS 257 312 MAITRE ROSSI FREDERIC MV2 46 6:10:08.29 0:46:29.3 2,5 3:20:51.5 25,7 1:59:21.1 290 311 HERRIOT CRISTELLE FS4 298 310 GROSDAILLON ERIC SEBASTIEN MS4 33 5:47:48.05 0:37:55.5 3,0 3:15:56.4 26,3 1:50:45.3 10,6 322 315 CONNESSON MURIEL 5 9,8 6:24:54.59 4:25:57.8 0,4 MS4 48 6:28:35.01 3:59:56.2 0,5 FV1 3 6:51:27.59 4:29:50.1 0,4 Le relais Trialp constituée d’Alice (nat + vélo) et Delphine (CAP) 27 474 DUO TRIALPIN Equipe FF 3 6:39:19.64 0:44:30.4 2,6 3:45:28.1 22,9 2:06:24.7 9,3 Quelques photos (tout le monde n’est pas dans la boîte): Fred et son fan club !!