Médias en temps réel
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Médias en temps réel
Médias en temps réel Le streaming est un principe d’envoi de contenu en «direct» (en réalité, en léger différé). Très pratique sur Internet, il permet de commencer la lecture d’un fichier audio ou vidéo avant même que celui-ci soit totalement téléchargé. Le lecteur de contenu streaming va récupérer une partie du contenu qu’il met dans une mémoire tampon (dite «buffer»). Lorsque le programme estime qu’il a suffisamment de données dans sa mémoire tampon pour lui permettre de lire le contenu audio ou vidéo sans accroche, même en cas de petit ralentissement réseau, la lecture démarre. Thomas Vauthier [email protected] Le format Real Player Pour qui veut rendre ses musiques disponibles sur Internet, il existe deux solutions. La première fait appel au téléchargement de fichiers. Les visiteurs cliquent sur un lien et rapatrient l’extrait musical choisi sur leur ordinateur. Une méthode qui demande patience et bonne bande passante. Il existe une deuxième solution beaucoup plus adaptée: cette seconde solution s’appelle le streaming. Le principe en est très simple, il s’agit de ne pas attendre la fin du téléchargement pour commencer la lecture de la musique. Dès qu’une portion suffisante du morceau est arrivée, vous pouvez commencer à écouter votre musique. Le reste du fichier arrivera au fur et à mesure de votre lecture sans jamais interrompre celle-ci. Une méthode bien plus rapide que le téléchargement même si la qualité des musiques subit parfois quelques dégradations. Dans ce domaine du streaming, un format s’impose en roi sur le Web: le Real. Ce format qui règne depuis quelque temps sur le Net s’adapte aussi bien à la compression de musiques qu’à des extraits vidéos. Le MP3 Pro Avec l’arrivée de formats concurrents, les dépositaires du MP3 ont décidé de faire évoluer ce format. D’où l’arrivée du MP3 Pro. Dans son principe, le MP3 Pro a pour but d’améliorer la principale lacune du MP3 au niveau des fréquences élevées. Ainsi, si le premier supprime purement et simplement les fréquences situées au-delà d’un spectre défini par le taux de compression, le second essaie, autant que faire ce peut, de conserver certaines de ces hautes fréquences qui amélioreront la qualité d’écoute. www.com//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.om//. Formats audio (III): www.com//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http. www.com//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@ Ainsi à un débit de 96 kbps, le MP3 Pro est légèrement plus efficace que le MP3 à 128 kbps, d’où un gain de poids de 25%. La qualité CD en MP3 Pro est obtenue à 96 kbps, soit 720 Ko pour une minute. Les fichiers MP3 Pro peuvent en théorie être lus par des baladeurs ne supportant que le MP3 mais dans la pratique la qualité sonore obtenue est souvent sujette à caution. Le WMA Lancé en 1999 par Microsoft, le WMA (Windows Media Audio) n’a eu pour but que de contrer l’essor du MP3. Avec des arguments convaincants. Exploitant plus efficacement les caractéristiques de l’oreille humaine au niveau du spectre audible, le WMA parvient à supprimer les fréquences réellement inutiles tout en conservant certaines hautes fréquences qui ont une influence sur la qualité sonore. WMA est basé sur la technologie du «streaming», utilisé sur Internet pour la diffusion de médias en «flux tendu». Les fichiers encodés à l’aide du codeur WMA portent l’extension .wma. Dans sa forme actuelle, le WMA encode des sons numériques provenant de signaux sonores analogiques échantillonnés à une fréquence pouvant aller de 8 kHz à 48 kHz, sur 8 ou 16 bits, en mono ou stéréo. Microsoft revendique la qualité suivante: un morceau encodé à 192 kbits/s en WMA ne peut pas se distinguer de son homologue Wave issu d’un CD audio et une qualité audio dite proche du CD est atteinte pour 96 kbits/s. Ceci nous donne 720 Ko (à 96 kbits/s) pour stocker 1 minute de son stéréo. A qualité audio identique, un fichier encodé en WMA (96 kbits/s) occupe donc 25% de place en moins qu’un fichier encodé en MP3 (128 kbits/s). Les techniques de compression WMA et MP3 sont semblables. Le player (Windows Media Player) est fourni automatiquement avec Windows depuis Windows 98. WAV Les fichiers WAV sont le résultat d’un échantillonnage: l’amplitude sonore est mesurée plusieurs dizaines de milliers de fois par seconde, et ces valeurs constituent le fichier, forcément très volumineux. Un tel échantillonnage ressemble, au fond, à une image bitmap constituée d’un grand nombre de points; la reproduction est d’autant plus fidèle, et le fichier d’autant plus gros, que la résolution – autrement dit la fréquence d’échantillonnage – est plus élevée. L’audition mémorisée dans le fichier est celle entendue sur la configuration d’enregistrement: carte son et ses pilotes logiciels. En particulier, le rendu des instruments, et leur équilibre, sont captés tels quels, et reproduits à peu près fidèlement sur une autre configuration (à peu près, car les enceintes acoustiques, et elles seules, restent en dehors de ce processus). Les dernières cartes sonores permettent de personnaliser le rendu de chaque instrument: au lieu d’être stockés à demeure dans une mémoire matérielle de la carte, les programmes instrumentaux sont logés dans la mémoire de l’ordinateur, et peuvent donc être remplacés par d’autres fontes sonores. Les fichiers WAV sont rarement proposés sur Internet en raison de leur taille rédhibitoire. A titre d’exemple, l’introduction des Vêpres de Monteverdi, proposée dans un fichier MIDI de 33 Ko, pèse quelque … 20 Mo en version WAV! A suivre …