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LA VOIX DU NORD : Comment le Paradisiac Field de Landrecies prépare l’arrivée des festivaliers début juillet Région > Avesnes et ses environs > Landrecies Comment le Paradisiac Field de Landrecies prépare l’arrivée des festivaliers début juillet Publié le 23/06/2016 ELODIE BARTOLIC Dans une semaine, un millier de festivaliers débarqueront sur le site de la Gadelière à Landrecies pour une nouvelle édition du Paradisiac Field. Didier Super, pour ne citer que lui, est annoncé. En attendant, les bénévoles découpent, poncent, clouent, peignent... Les Parasites au sec dans la grange des Brassart pour réaliser la déco du festival. Photo SAMI BELLOUMI 1/4 Depuis trois semaines, ils vivent presque en autarcie dans une grange de Landrecies. Avec une dizaine de veaux. Simon, Julien, Claire, François et les autres travaillent d’arrache-pied à la création de décors pour le Paradisiac Field. Au sec. Bar en bois de palette, mur du son, poubelles recyclables… Tout est fait maison – même la bière – et avec des objets de récupération, c’est le concept. Cet après-midi-là, Julien, de Lille, est à la réalisation du totem de 6 m de haut, l’emblème. « L’idée qu’il faille associer plusieurs éléments pour former un tout me plaisait. Ça nous ressemble », explique l’ancien élève de Saint-Luc à Tournai. Après trois ans d’hibernation, le festival du collectif Parasites est de retour le premier week-end de juillet, chemin de la Gadelière. Parmi les artistes annoncés, le déjanté Didier Super, Hilight Tribe mais aussi des groupes régionaux, comme Obsolete Radio. À une semaine de l’événement, 300 préventes ont été prises. « Ça monte crescendo. Chaque jour, on vend des places », indique François Blat qui table sur 1 500 festivaliers. Pour les accueillir dans de bonnes conditions, les Parasites ont pensé à tout, jusqu’aux toilettes sèches ! Du fait-maison là aussi. LE PROGRAMME Vendredi 1er juillet : Nemean’s lions à 19 h 30, Château vs Helmut à 20 h, Didier Super à 21 h, Oddism à 22 h, Motolo à 23 h, Siren’s Carcass à minuit, Pelik à 1 h. Samedi 2 juillet : Precious Oldies dès 15 h, Bordure à 19 h, Fall of Messiah à 20 h, Volgograd à 21 h, Asa i Viata à 22 h, Hilight Tribe à 23 h, Gruppe à minuit, Unda Balboa à 1 h. Dimanche 3 juillet : Jazzycoss à 19 h, Bonheurs inutiles à 20 h, Obsolète Radio à 21 h, Psykokondriak à 22 h, Weeding Dub à 23 h. Paradisiac Field, du 1er au 3 juillet, chemin de la Gadelière à Landrecies. www.paradisiacfield.com. Tarifs : 12 €/jour, 20 € en prévente, 25 € pass 3 jours. En terrains connus Chemin de la Gadelière, des pâtures à perte de vue et une ferme. Celle d’Alain Brassart. L’éleveur de vaches laitières a de nouveau accepté de prêter ses terres aux Parasites et d’accueillir des centaines de festivaliers le premier week-end de juillet. D’autant plus facilement que son fils, Simon (à droite sur la photo), est membre actif du collectif landrecien. « Ce sont des jeunes qui ont envie de faire des choses. Je suis heureux de les soutenir dans leur projet », explique le papa. Depuis trois semaines, les Parasites vivent dans son étable. « À cette époque de l’année, les bêtes sont dehors, la grange est libre », explique l’agriculteur. La seule obligation imposée aux organisateurs : nettoyer le site avant et après leur passage. Un rendez-vous aussi pour les familles Le Paradisiac Field, c’est une vingtaine de concerts sur trois jours. C’est aussi un village associatif ouvert de 13 h à 19 h le samedi et de 14 h à 19 h le dimanche. Parmi les associations présentes, il y a par exemple les Amis des jardins ouverts néanmoins clôturés. Les AJONC animeront des ateliers de peinture à la pomme de terre et de confection de produits cosmétiques. Le jardin solidaire du CSC de Landrecies proposera, quant à lui, un atelier tressage de saule. Toujours dans le village, des artisans partageront leur passion pour la céramique ; la sérigraphie ou encore le bois. Les enfants ne seront pas en reste. Un parcours pédagogique a été spécialement conçu pour eux. L’idée ? Leur apprendre à semer une graine. Et c’est gratuit. À noter également des expos, une lodothèque mobile, un ciné-débat ou encore des cracheurs de feu le samedi soir...