DP Imaginarium - Agora de la danse

Transcription

DP Imaginarium - Agora de la danse
...une animalerie sophistiquée
et affamée!
Philippe Noireaut et Loïc Stafford - Photo: Alexandre Frenette
IMAGINARIUM,
NE PAS NOURRIR LES ANIMAUX!
LINA CRUZ
PRODUCTIONS FILA 13
Créations pour danse et musique live
«Surréalistes et ludiques de la tête aux pieds!»
Lina Cruz
Productions Fila 13
Nouvelle création
Imaginarium, ne pas nourrir les animaux!
Chorégraphie et direction : Lina Cruz
Interprètes : Tanya Crowder, Danielle Davidson,
Jean-François Duke, Catherine Larocque,
Loïc Stafford et Fabien Piché
Mezzo-soprano : Ghislaine Deschambault
Musique/interprétation sur scène : Philippe Noireaut
«Tout animal a droit à des vacances,
pourvu qu’elles soient douloureusement courtes et fatigantes!
Nul ne sera attaché à son maître,
sauf.... si c’est son maître qui en décide!
Tous, sans aucune distinction de langue, de race, de taille,
de consistance, tous naissent, même pendant les vacances!
Considérant que la naissance est toujours l’occasion idéale pour célébrer la viande,
nul ne sera autorisé à des rébellions jouissives, ni à des gémissements sarcastiques autour d’un steak… sauf... si c’est son maître qui en décide!
Considérant que maîtres et subordonnés sont tous des animaux d’habitude, ou que l’habitude fait le moine;
considérant qu’une tortue et un lapin peuvent arriver en même temps devant une tasse de thé;
considérant que la tasse de thé n’est pas toujours pleine... nul ne sera arrêté, détenu, ni dépoilé, sauf ... si autrement indiqué par l’habitude!
Nul ne sera récompensé autrement que symboliquement, sinon c’est le bordel!»
- Le comité des tartarughe
Imaginez un tea party débridé, imprégné de l’odeur d’un steak inatteignable. Les interprètes incarnent des personnages que la chorégraphe appelle
tartarughe (tortues en italien). «Lento…», se répètent-ils constamment les uns
aux autres, énervés, compulsifs, épeurés, défiants, fragiles, naïfs... «Lento…»"
Le profil de ces personnages a été exploré une première fois
en 2012 lors d’une créationpour la compagnie Toronto Dance Theatre,
désormais ils envahissent ce nouvel imaginarium.
La création de cette œuvre est rendue possible grâce au
soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, du
Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts de Montréal.
Ce spectacle est une coproduction de
Productions Fila 13 avec l'Agora de la danse
La période de création de cette œuvre a bénéficié de résidences
à l’Agora de la danse, à la maison de la culture de Côte-des-Neiges
et aux studios Nyata-Nyata.
Lina Cruz
Productions Fila 13
La compagnie
Créations contemporaines pour danse et musique live...
«Surréalistes et ludiques de la tête aux pieds!»
Lina Cruz fonde la compagnie Productions Fila 13 le 13 août 2003. Le mandat de la compagnie est de soutenir la vision
artistique de la chorégraphe dans la création, la production et la diffusion de spectacles de danse et/ou de musique, explorant le
rapprochement artistique des danseurs et des musiciens sur scène. Ainsi, elle crée les œuvres de Fila 13. Cette démarche
artistique a été soulignée et vivement reconnue à Toronto en 2012 où l’œuvre Soupe du jour a reçu le prestigieux prix Dora
Mavor Moore dans les catégories suivantes :
• Lina Cruz pour la chorégraphie (Outstanding Choreography)
• Philippe Noireaut pour la musique (Outstanding Sound Design/Composition)
La signature chorégraphique extrêmement singulière de Lina Cruz
s'inscrit toujours, d’une façon ou d’une autre, à la marge des courants
du moment. Son travail n'a pas de censure esthétique; au niveau du style,
elle se base sur un certain aspect formel mais déconstruit et remodelé au
moindre détail, le tout au service de la création d’un monde fantaisiste. Toujours
en quête de formes hyper-stylisées, la chorégraphe cherche également à rendre
son travail organique, véhiculant les gestes d’une danse qui chante, qui respire
et qui rêve... C’est de ce mélange que naît l‘ambiguïté de ses œuvres. Elle présente
ainsi des personnages extravagants, coquins, baroques et tragiques qui entretiennent
entre eux des rapports étranges et comiques, créant des images subtilement et
agréablement déstabilisantes. Les œuvres résultant de cette approche sont vivaces,
captivantes et d'une grande originalité.
La compagnie encourage les échanges entre artistes de différentes
disciplines afin de promouvoir la recherche et le renouvellement artistique
dans la création en danse. Par ailleurs, la chorégraphe est de plus en plus
approchée pour des commandes chorégraphiques par d’autres artistes ou
compagnies. En 2012, elle a eu le grand plaisir de créer pour Toronto Dance
Theatre, participant au projet Four at the Winch Québec, dans un programme
réunissant quatre chorégraphes québécois, les trois autres étant : Estelle
Clareton, Deborah Dunn et Jean-Sébastien Lourdais. Lina Cruz s’engage
également dans d’autres formules de création telles que les
collaborations avec des spectacles de théâtre ou d’opéra, entre autres :
direction de la gestuelle du comédien Ariel Ifergan dans l’œuvre Zadig de Voltaire, mise en scène d’Anne Millaire; chorégraphies
pour les chanteurs dans l’œuvre Il Mondo della Luna de Haydn, mise en scène de Marc Béland pour l’Atelier lyrique de l’Opéra
de Montréal; chorégraphies pour les chanteurs des productions Opéra féerie, Alternate Visions et Alexandra, créations mondiales
présentées par Chants Libres, compagnie d’opéra contemporain dirigée par Pauline Vaillancourt. Ces collaborations enrichissent
davantage encore la recherche de la chorégraphe dans l’intégration du mouvement à la voix et à la performance musicale.
Le répertoire de la compagnie compte avec des pièces de petits et de plus grand formats, des solos et des duos autant que des pièces
de groupe, des performances présentant toujours la danse et la musique en grande complicité sur scène.
Lina Cruz
Productions Fila 13
CRÉATIONS PRÉCÉDENTES
Soupe du jour (2010) (55 min) ****
Œuvre récipiendaire de deux prix Dora Mavor Moore 2012
Un des meilleurs spectacles de danse en 2011, selon le magazine
NOW (Toronto)
E. Fueter, C. Larocque
Photo: Cécé
«Lina Cruz signe avec assurance une chorégraphie profonde,
ludique et pleine d’âme (...)»
NOW, Toronto, août 18-25 2011
Chorégraphe: Lina Cruz
Interprètes: Elinor Fueter, Catherine Larocque,
Loïc Stafford, Soula Trougakos, Lydia Wagerer, William Yong
Musicien sur scène: Philippe Noireaut
Éclairages: Christophe Nicolas et Lina Cruz
Sonorisation: Bernard Slobodian
Comment traduire le titre Soupe du jour? On peut dire sans hésiter qu’il s’agit de paysages échappés d’une imagination
débridée, comme c’est souvent le cas dans les œuvres de Lina Cruz. Soupe du jour propose de tableaux riches en imagerie et en
sensibilité.
Les premières recherches pour la création de Soupe du jour ont été réalisées en résidence à la maison de la culture Notre-Damede-Grâce. L’œuvre a été présentée en première en octobre 2010 au festival ROMP! à Victoria, Colombie Britannique. La
première montréalaise a eu lieu à l’Agora de la danse en novembre 2010, suivie d’une tournée en Espagne, incluant des
représentations au Festival international Madrid en Danza ainsi que dans deux autres villes de l’Espagne. En 2011, l’œuvre a été
chaleureusement reçue au festival torontois, Dance: made in Canada, et dans le réseau des maisons de la culture de Montréal
dans la saison 2011/2012.
K-5 (2008) (55 min) ****
Prix Choix du Public au Festival de danse contemporaine de Guelph, 2009
E. Beauchesne, A. de Leon
Photo: Cécé
«Les créatures extravagantes de Lina Cruz sont de retour sur scène, à l’Agora de la danse. Enfin.» Marie-Chantal Scholl, Df danse, 2008
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Chorégraphie : Lina Cruz
Interprètes : Catherine Larocque, Soula Trougakos, Eric Beauchesne ou Tom Casey,
Alejandro de Leon ou Nicolas Patry et Elinor Fueter ou Justin Gionet
Musicien/compositeur : Philippe Noireaut
La première de K-5 a eu lieu à l'Agora de la danse en février 2008, l’œuvre a reçu un accueil
chaleureux tant du public que de la presse. Autant archaïque que futuriste, K-5 est animée d’une
forte pulsion de vie. Les interprètes arrivent sur scène comme s’il s’agissait d’une troupe nomade.
Musique, chant et danse nous plongent dans un monde tribal, sensuel et loufoque.
L'étrange beauté de la folie - «K-5 ose déployer l'étendue de sa folie tout en arrivant à un parfait équilibre. Il s'agit de la
création d'un monde étrange, une véritable œuvre d'art… »
Sylvain Verstricht, Indyish.com, Montréal, 2008
Lina Cruz
Productions Fila 13
(... Créations précédentes)
La création de K-5 marque une étape importante dans le cheminement de Lina Cruz : elle s’éloigne de l’interprétation et crée en
restant à l’extérieur de l’œuvre, prenant uniquement le rôle de chorégraphe et laissant l’interprétation à une équipe de cinq
interprètes. Quant à l’interaction de la danse et de la musique, les danseurs participent activement à la musique de l’œuvre, guidés
par le compositeur Philippe Noireaut, qui interprète la musique sur scène.
Diffusion
Suite à la première de l’œuvre à l’Agora de la danse en 2008, K-5 a fait partie en 2009 de
la programmation du Conseil des arts de Montréal en tournée et du festival de danse contemporaine
de Guelph, où l’œuvre a reçu le prix Choix du Public.
S. Trougakos, T. Casey Photo: Cécé
La recherche en vue de la création de K-5 a été réalisée en résidence à Québec à la salle Multi
de Méduse, une invitation de l'organisme Recto-Verso.
Coquille d’œil (2004) (55 min)*
E. Fueter, L. Cruz
Photo : Laurent Boutéraon
Chorégraphie : Lina Cruz
Interprètes : Elinor Fueter et Lina Cruz
Musiciens: le collectif Traces - Julien Grégoire et Guy Pelletier
Autant jouissive qu’inquiétante, Coquille d’œil, a été la première œuvre de Lina Cruz présentée
sous le nom de la compagnie. Connue pour l’originalité et la vivacité de son travail, la
chorégraphe crée cette œuvre avec beaucoup de liberté, donnant forme à un univers bien à elle.
Dans une esthétique de récupération, composée d’objets manufacturés, la danse extrêmement
minutieuse de deux danseuses s’exprime à travers l’objet œil/œuf et les musiciens s’y intègrent
en créant sur scène un nid sonore et musical, tissé tant par leur jeu d’instruments traditionnels et
par la recherche de sons que par l’exploration d’instruments inventés.
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Diffusion
C’est en février 2004 que Coquille d’œil brise sa coquille à l’occasion d’une tournée dans les maisons de la culture de Montréal.
Suite à cette éclosion, l’œuvre a été présentée à Madrid, au Festival 3D (2004) et on a pu en voir des extraits à Paris, au Regard
du Cygne et en Ontario, au Festival de danse contemporaine de Guelph. En 2006 Coquille d’œil prend l’affiche à l’Agora de la
danse, au Festival de musique de création du Saguenay-Lac-Saint-Jean et lors des spectacles présentés par le Conseil des arts de
Montréal en tournée. À la télévision, une version de 23 minutes de l’œuvre, faisant partie de la série Dance with me du Canal
Bravo, est diffusée à plusieurs reprises depuis septembre 2006. En 2007, Coquille d’œil a été présentée à Québec à la salle Multi
de Méduse du 25 au 27 janvier, une programmation de La Rotonde.
LES PETITS FORMATS
En 2008/2009, Lina Cruz entame un projet à Toronto à travers plusieurs périodes de résidence, réalisées
grâce au soutien du Conseil des arts et de lettres du Québec, du Conseil des arts de l’Ontario et du
département de Théâtre de l’Université de Toronto. Pendant un de ses séjours à Toronto, elle est invitée
à présenter un solo. Ayant l’esprit vif et prêt à l’action, elle s’est retrouvée ainsi inspirée soudainement de
ce qui l’entourait : le quartier hindou où elle habitait et une longue grève de ramassage des poubelles qui
sévissait dans la ville.....
L. Cruz Photo: Cécé
Klimtic (2009) (15 min) **
Chorégraphe-interprète : Lina Cruz
Musicien sur scène: Philippe Noireaut
Lina Cruz
Productions Fila 13
(... Créations précédentes)
Diffusion
Klimtic a été présenté à Toronto au Gravity Centre ainsi qu’à la salle de spectacle de la compagnie Dancemakers en 2008, lors
d’un programme figurant plusieurs artistes torontois. Klimtic a été repris en 2009 à Toronto au Festival New Waves, une
programmation du festival Luminato et à Montréal au Festival Transatlantique (Quartiers danses). En 2010, Lina a présenté le
solo en Espagne au festival Madrid en Danza.
Entre 2009 et 2014, Klimtic a subi plusieurs transformations : sept autres interprètes et deux musiciens participent aux diverses
formules dérivant du solo original.
SINK (2012) (25 min)
Chorégraphe-interprété : Lina Cruz
Musicien sur scène: Philippe Noireaut
Parallèlement au travail au sein de Fila 13, Lina Cruz cultive une démarche
en tandem avec Philippe Noireaut, créant des solos interprétés par ellemême et en grande complicité musicale et théâtrale avec Noireaut. C’est le
cas de SINK, un solo qui évolue en relation à... un lavabo (comme objet
détaché non-fonctionnel).
L. Cruz Photo: Cécé
Un extrait de SINK a été présenté à Toronto en 2011, dans la série Older & Reckless, une
programmation de Moonhorse Dance Theatre. La version intégrale de SINK a été présentée
en 2012 au Festival de danse contemporaine de Guelph et au festival Quartiers danses, et,
en 2013, à la maison de la culture de Côte-des-Neiges et à la maison de la culture
Rosemont--La Petite-Patrie.
Poème pour espace restreint (2013) (20 min)
Créé et interprété par : Lina Cruz et Philippe Noireaut
L. Cruz dans SINK Photo: Ömer Yükseker
Tel que Lina le dit elle-même : «les accessoires sont souvent mes partenaires intimes dans le travail en solo. SINK n'est pas
une exception... J'ai trouvé mon partenaire pour SINK dans les poubelles, dans une ruelle. Pendant plusieurs années, il a
attendu dans un casier de mon sous-sol, maintenant il est sorti et il mène le bal!»
Ce duo est une performance théâtrale, s’inspirant librement de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il a été présenté
aux maisons de la culture de Côte-des-Neiges et Rosemont--La Petite-Patrie.
En attendant la nuit blanche (2013) (20 min)
Chorégraphie : Lina Cruz
Interprètes : Jean-François Duke et Fabien Piché
Musique : Philippe Noireaut
Ce duo est conçu à partir d’un extrait de l’œuvre Imaginarium, ne pas nourrir les animaux!, il a été présenté aux la maisons de
la culture de Côte-des-Neiges et Rosemont--La Petite-Patrie. En 2015, il fait partie de la programmation du festival torontois
dance : made in canada.
*! La création de ces chorégraphies a été rendue possible grâce à l’aide financière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada.
**! La création de ces chorégraphies a été rendue possible grâce à l’aide financière du Conseil des arts et des lettres du Québec.
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La création de cette œuvre a reçu l’aide du Conseil des Arts du Canada.
**** La création de ces chorégraphies a été rendue possible grâce à l’aide financière du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts
de Montréal. Par ailleurs, l’œuvre Imaginarium, ne pas nourrir les animaux! est une co-production de Productions Fila 13 avec l’Agora de la danse.
Lina Cruz
Productions Fila 13
Lina Cruz
«Racée et stylisée dans le moindre geste», la chorégraphe montréalaise Lina Cruz explore un
vocabulaire chorégraphique imaginatif et une gestuelle minutieuse. Ses chorégraphies
révèlent un univers ou étrangeté rime avec ludisme; son expressivité intrigante et son
langage corporel dessinent sur scène une séduisante fusion de styles. Sa danse se caractérise
par l’éloquence du corps, allant d’une désarticulation détaillée du corps à la composition
d’images chargées d’urgence et d’humour. De formation autant classique que moderne, elle
s’intéresse aussi aux arts martiaux ainsi qu’à différents domaines d’expression scénique; ce
qu’elle nous présente est une danse versatile et théâtrale.
Lina Cruz œuvre dans le milieu de la danse depuis 1973. Elle forge sa carrière d’interprète
en Espagne et aux États-Unis en passant par d’autres pays de l’Europe. À partir de 1987, elle
privilégie sa propre recherche créative. C’est à Madrid qu’elle présente ses premières œuvres. Elle arrive à Montréal en 1989 et,
par la suite, reçoit du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada des bourses d’aide à la création
pour plusieurs de ses œuvres. Elle fonde la compagnie Fila 13 en 2003 après plusieurs années d’activité en tant que chorégraphe
indépendante.
Avant la fondation de sa compagnie, Lina Cruz a participé à de très nombreux festivals et événements: le Festival Madrid en
Danza (2003), le Festival de la Cité à Lausanne (2001), le programme d’échange New Dance Alliance-Studio 303 à New York,
sans compter une tournée au Mexique à l’occasion du Festival International de San Luis de Potosi (1997). Récipiendaire d’un
deuxième prix au concours international de chorégraphie du Festival des arts de Saint-Sauveur (Québec) en 1998, Lina Cruz
s’est également produite à Toronto et, depuis 1998, dans plusieurs villes du Québec. À Montréal, auparavant ses solos et ses
spectacles Devenir bleu et Inspirations fugitives ont été présentés à Tangente, dans les maisons de la culture et dans plusieurs
salles du circuit montréalais de la danse. Elle a participé au Marathon chorégraphique 2001 et au Projet Lucky Bastard 2003,
deux initiatives du Festival international de nouvelle danse de Montréal, ainsi qu’aux spectacles d’André Pappathomas, Chœurs
et chorégraphes (2001 et 2003). Des extraits d’un de ses solos apparaissent dans le film Le cœur au poing du cinéaste
montréalais Charles Binamé.
Notes biographiques
Originaire de Colombie où elle est née le 21 Mai 1957, c’est à l’âge de 16 ans que Lina Cruz se lance dans la découverte de la
danse. Elle reçoit sa formation en danse surtout en Espagne et aux États-Unis (New York), y fréquentant des institutions parmi
les meilleures : la Joffrey Ballet School (New York), l’école de ballet Victor Ullate (Madrid), l’école de ballet Luis Fuente
(Madrid), l’école de danse Irina Brecher (programme intensif en danse classique, Graham et divers styles de jazz). Elle a
également fréquenté la Mudra (école associée au Ballet du XXe siècle de Bruxelles) et elle a participé à des entraînements
intensifs avec Aurelio Bogado (ex-danseur de la compagnie Roland Petit) et à des stages avec Hector Zarape, Rui Horta et Julie
West, entre autres.
À part ses activités professionnelles en danse, Lina Cruz a également cultivé une passion pour les arts martiaux et s’y est
adonnée pendant quelques années jusqu’à l’obtention d’une ceinture brune en karaté Shotokan.
Lina Cruz
Productions Fila 13
(... biographie Lina Cruz)
Avant d’arriver à Montréal, Lina Cruz a participé en tant qu’interprète à des projets avec les chorégraphes Carl Paris (ex-soliste
de la compagnie Alvin Ailey), Luis Fuente (ex-soliste du Joffrey Ballet), Marco Berriel (ex-soliste chez Béjart), Christopher
Fleming (ex-danseur du New York City Ballet), et avec d’autres chorégraphes indépendants en danse moderne et classique. Au
début de sa carrière, elle a travaillé avec le Real Ballet de Camara de Madrid. Ses premiers essais chorégraphiques ont été
présentés en Espagne, en Colombie et en Équateur. Après plusieurs années en Espagne, Lina Cruz se joint au milieu montréalais
de la danse en 1989.
Parallèlement à sa recherche personnelle en création, elle collabore en tant que chorégraphe avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de
Montréal en 2007 et 2005. Elle fait aussi quelques créations pour des spectacles multidisciplinaires, intégrant la danse aux arts
visuels, à la poésie, à l’opéra contemporain et à des spectacles de chanson.
En tant que pédagogue, Lina Cruz enseigne au niveau professionnel et préprofessionnel depuis 1983; elle développe une
approche personnelle dans l’entraînement en ballet classique, très appréciée par des danseurs de tous les styles. Ses ateliers basés
sur l’entraînement en arts martiaux prennent aussi une place importante dans l’enseignement qu’elle offre aux comédiens,
chanteurs et danseurs.
En tant qu’interprète à Montréal, elle a travaillé pour Martine Michaud et la chorégraphe Silvy Panet-Raymond dans Kâ,
spectacle récipiendaire d’un Félix en 1989 (1989-1990), pour la chorégraphe indépendante Jane Mappin (1993-1994) et pour
Alain Francœur (1999). Les metteurs en scène et artisans du théâtre montréalais Gilles Maheu, Johanne Madore, Dulcinée
Langfelder et Guy Beausoleil ont eu également recours à ses services.
Lina Cruz
Productions Fila 13
BIOGRAPHIES DES COLLABORATEURS PRINCIPAUX
Tanya Crowder
«Une merveilleuse interprète qui a un contrôle fascinant» (Paula Citron, Globe and Mail). Tanya Crowder œuvre
professionnellement dans le milieu de la danse contemporaine depuis déjà plus d’une vingtaine d’années,
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prenant autant le rôle d’interprète que de chorégraphe, enseignante et diffuseur. Tanya a été membre de la
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compagnie Kaeja d'Dance (2000-2008) et de Newton Moraes Dance Theatre (1995-1999). Elle a également eu le
plaisir d’interpréter le travail de divers chorégraphes indépendants et de diverses compagnies : Kate Alton,
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Claudia Moore, Eryn Dace Trudell, Julia Sasso, Lin Snelling, Darcy Callison, Allison Cummings, Viv Moore,
Bluemouth Inc. et Hari Krishnan (inDANCE), entre autres. En 2009, Tanya se joigne à la compagnie montréalaise Sinha Danse
(Roger Sinha - fusion danse contemporaine et Bharatanatyam), faisant partie de trois productions majeures de la compagnie. Elle
est très heureuse maintenant de se joindre à l’équipe d’interprètes de l’œuvre Imaginarium, ne pas nourrir les animaux! de la
compagnie Productions Fila 13.
Tanya Crowder a fondé HOWDARESHE Productions, compagnie qui chapeaute divers projets de l’artiste, incluant plusieurs
collaborations et commandes chorégraphiques. Dans ces premises, Tanya a créé également plusieurs chorégraphies presentées
dans les salles indépendantes de Toronto, Ottawa et Montréal ainsi que dans le cadre du Festival Canada Dance, Vernissage
(Studio 303), et Dance Works CoWorks (2008, 2010). Son plus récent projet est une commande de solos créés par le torontois
Darryl Tracy et la montréalaise Lina Cruz. Tanya est aussi fondatrice et directrice artistique de Dance Matters Dance Productions.
Danielle Davidson
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Danielle a reçu son diplôme de L’Ecole Supérieure de Ballet du Québec, à Montreal en 1998. Elle a
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dansé avec Le jeune ballet du Québec, la compagnie du festival du Banff Centre, Opera Ontario, Ballet
Espressivo, Ballet Ouest, Suite 19, Ampleman Danse et Debra Brown. Elle a été soliste pour les créations
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Gnossienes (Thierry Malandin), Le Poids de l’Ame (Louis-Martin Charest), UPrising (Donna Greenberg) et
Yes! A Flying Dance Experience (Debra Brown et Renée Bazinet). Elle a également participé à des projets
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réalisés dans diverses villes : Paris, Lyon, Marseilles, Lausanne, London, Vancouver, Toronto, New York,
Mexico et Cancun, entre autres. Danielle a reçu le Prix du jury au Festival international de danse Encore pour son interprétation
de la Variation d’Esmeralda (chorégraphie de Roland Petit, remontée par Dominque Khalfouni). En tant que chorégraphe, elle
présente une de ses pièces au Festival international de la danse à La Place des arts en 2008. Depuis 2011, elle travaille avec
FDanse en tant que chorégraphe invitée. Danielle enseigne le ballet et la danse contemporaine, donant des cours à Toronto,
Montréal et Providence (États-Unis). Elle participe aux projets de Fila 13 en tant qu’interprète depuis 2013.
Jean-François Duke
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Jean-François obtient un diplôme de l’École de danse de Québec et, par la suite, poursuit sa formation
à travers des stages intensifs offerts par l’ÉDQ, l’Artère ou l’événement Transformation. Ces stages
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lui ont permis de suivre des cours avec avec des invités tels que: David Zambrano, Louise Bédard,
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David Earle, Laurence Lemieux, Louise Lecavalier, Marc Boivin, Lina Cruz, Yvan Alexandre, entre autres.
Jean-François a travaillé en tant qu’interprète dans plusieurs projets de la compagnie Code Universel du chorégraphe Daniel
Bélanger et il a participé également à des projets avec les chorégraphes Lydia Wagerer, Louise Bédard, Emmanuel Jouthe,
Harold Rhéaume ainsi qu’à deux éditions du projet Osez!. où il a eu l’occasion de travailler avec les chorégraphes Mélanie
Demers et Catherine Tardif. Il a présenté ses propres créations à Québec dans la série Correspondanse et à La Rotonde. Il est
interprète au sein de Fila 13 depuis 2013.
Lina Cruz
Productions Fila 13
(Biographies...)
Catherine Larocque
À 9 ans, Catherine Larocque entame une formation en ballet classique à l’École Supérieure de Danse du
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Québec. Elle figure ainsi plusieurs fois dans le spectacle Casse-Noisette des Grands Ballets Canadiens,
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présenté à Montréal, Ottawa, St-Louis et à Québec, quelques années plus tard. En 2000, elle suit un stage
avec Les Ballets Jazz de Montréal au Domaine Forget. de la Relève du Regroupement Québécois de la
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Danse, Elle s’installe à Québec en 2002 pour entreprendre un DEC en danse contemporaine à l’École de
Danse de Québec. Ce virage lui permet de découvrir différentes techniques et styles, tels que Limon,
Graham, l’improvisation et le hip hop, entre autres. Pendant cette période, elle a l’occasion de créer quelques chorégraphies,
présentées notamment lors des Fruits Divers, de la pièce de théâtre Mathieu le sidéen et du spectacle Scène de rue, projet de
création des finissantes de l’ÉDQ. Diplôme en main, elle revient à Montréal en 2006 et participe au stage dirigé par la
chorégraphe Lina Cruz, au sein de la compagnie Fila 13. Par la suite, elle collabore en tant qu’apprentie à la résidence de Fila 13
à Québec en juin 2007 et elle se joint officiellement en tant qu’interprète aux projets K-5 et Soupe du Jour.
Fabien Piché
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Fabien reçoit son diplôme de L’École de danse de Québec en juin 2010. Il participe a des projets de divers
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chorégraphes, tels que : Harold Rhéaume, Maryse Damecour, Karine Ledoyen, Brice Nœser, David Earle,
Daniel Bélanger, Sasha Ivanochko, Mélanie Demers, Lina Cruz et Darryl A. Hoskins. Il est également
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membre fondateur du collectif Les Cireurs de chaussures. Il fait partie des nouvelles productions de la
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compagnie Danse K par K, dirigée par la chorégraphe Karine Ledoyen : Danse de garçons et Trois paysages,
cette dernière ayant été présentée en preière à l’Agora de la danse in February 2013. Il se joint à l’équipe de Fila 13 en 2013.
Loïc Stafford
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Loïc Stafford est originaire de Montréal. Après plusieurs années dans la relève de la troupe de folklore Les
Sortilèges, il joint les rangs de l’École Supérieure de Ballet Contemporain (ancien École Supérieure de Danse
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du Québec) en 1998, où il suit une formation en danse classique et contemporaine et a l’opportunité de
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travailler avec des chorégraphes montréalais tels que : Ginette Laurin, Hélène Blackburn, Roger Sinha, Estelle
Clareton et Lina Cruz. Après l’obtention de son diplôme en 2003, Loïc part en France pour se perfectionner à
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l’École Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower, où il a dansé au sein du Jeune Ballet de Cannes. Il
a également dansé en Italie pour Mattia Gandini. De retour au Québec, Loïc a été danseur pour Les Sortilèges
et apprenti aux Ballets Jazz de Montréal. Après deux participations au Banff Summer Arts Festival, Loïc réalise de multiples
autres contrats, tel que la tournée en Europe avec le spectacle Synfunia, du metteur en scène Guy Caron, du Cirque du Soleil.
Loïc collabore avec Lina Cruz et Fila 13 depuis avril 2010.
Ghislaine Deschambault
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Ghislaine est un chanteuse extrêmement douée et polyvalente. Elle a réalisé ses études à l'Université de
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Montréal : Maîtrisse et BAC comme un chanteuse et interprète (2008) et BAC avec honneurs dans des études
de clavecin (2003). En tant que chanteuse professionnelle, elle a suivi des ateliers de perfectionnement très
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prestigieux, y compris l'Institut de chant de Neil Semer (Cœsfeld, l'Allemagne, 2011) et des classes de maître
NJO avec Barbara Hannigan (Apeldoorn, les Pays-Bas, 2009). Elle a été interprète dans l’opéra de Luigi Rossi,
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L'Orfeo, à l’Academia d’Amore, dirigée par Stephen Stubbs (Seattle, les USA, 2008), entre autres. Elle a donné
Lina Cruz
Productions Fila 13
(Biographies...)
des concerts et des récitals en Europe : NJO Muzik le Festival (Bela Bartok), un récital d’œuvres contemporaines dans l'Église
américaine à Paris (2011), un récital en solo sur des œuvres de Fauré, Rameau, Bizet à Vesinet (France, 2010). Elle a participé au
Messie d'Haendel à Montréal, présenté par le Chœur de l'Orchestre symphonique de Montréal dirigé par Kent Nagano en 2010 et
dans diverses productions de Pauline Vaillancourt et de sa compagnie d'opéra contemporain, Chants Libres, incluant L'enfant des
glaces (Zack Settel), dans laquelle Ghislaine a livré une performance remarquable.
Philippe Noireaut
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Philippe Noireaut exerce dans la musique expérimentale, le jazz, l'improvisation, les arrangements
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classiques et populaires, la poésie mise en musique, la chanson, et les compositions pour cinéma et arts de
la scène. Il a collaboré en tant que musicien et arrangeur avec l'Orchestre symphonique de Montréal pour
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des projets ponctuels et avec l'Orchestre symphonique de l'Estuaire. Il compose pour courts métrages et
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vidéos d'art, pour le théâtre (Kamouraska au théâtre Denise Pelletier) et pour la danse (spectacles de
Dulcinée Langfelder et de Lina Cruz). Il a enregistré pour Radio Canada de nombreux récitals de piano,
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des concerts de jazz pour radio et télévision et a été directeur musical/arrangeur pour trois Galas de la
Société Radio Canada dont un hommage à Gilles Vigneault. Grand Prix de la Socan, Ma première Place des Arts (1995),
Noireaut conçoit des spectacles de chanson, les proposant souvent avec une approche tant musicale que littéraire et théâtrale. Ces
spectacles ont été présentés en tournée aux Maisons de la culture de Montréal, au Québec, à Toronto, Ottawa, Winnipeg, à Paris,
à Lausanne et dans le réseau des Alliances françaises au Canada, en Chine et en Irlande. Il a participé avec ses spectacles aux
Francofolies et au Festival de Jazz et à des nombreuses tournées avec Renée Claude pour qui il a fait les arrangements et
l'accompagnement musical du disque On a marché sur l'amour, hommage à Léo Ferré, disque récipiendaire du Prix Charles Cros
(France). En 2008 et 2009, il a présenté à Québec au Théâtre Petit Champlain un nouveau spectacle, L’amour sorcier, un concert
hommage à Claude Nougaro. Ce spectacle a été présenté également au Studio de la Place des Arts et en tournée au Québec et aux
maisons de la culture de Montréal. Au début de sa carrière, en France, son pays d'origine, il a été claviériste et/ou pianiste pour
Claude Nougaro, Serge Reggiani et François Béranger. Philippe Noireaut a collaboré à divers projets de Lina Cruz depuis 1993.
Christophe Nicolas : éclairagiste et directeur technique
Christophe Nicolas a travaillé comme éclairagiste et directeur technique pour diverses compagnies de danse et de théâtre en
Europe de 1985 à 1996, et plus particulièrement pour la compagnie de danse belge “Cie Karin Vyncke” avec laquelle il a
participé à plusieurs résidences et création à Chateauvallon, Toulon (France). À partir de1993, il travaille comme monteur vidéo,
cadreur et éclairagiste pour le CICV (Centre International de Création Vidéo Pierre Schaeffer) – Hérimoncourt (France) ou
participe à la mise en place d’une télévision de proximité « EUGENE » et travaille au montage et tournage de documentaires
pour des artistes vidéo en résidence de création. En 1994, il crée “Vista Production“ et réalise des documentaires ainsi que des
films corporatifs et publicitaires. De 2003 à 2005, il enseigne l’éclairage, le montage vidéo, le compositing et authoring DVD à
l'Unité de Formation et de Recherche « Sciences, Techniques et Gestion de l'Industrie » de l’Université de Franche-Comté
(France). En juin 2005 il s’installe à Montréal. Il travaille en tant que directeur technique dans le réseau culturel de la ville de
Montréal. Depuis septembre 2006, il travaille avec Productions Fila 13.
Bernard Slobodian : ingénieur du son
«Un jour, j'ai trouvé un haut-parleur dans le garage de mon père. Je lui demandai: mais, qu'est-ce que c'est ? Il me répondit que
c'était un haut parleur, me montra comment et à quoi cela pouvait servir. Depuis, je n'ai de cesse de rechercher ce pauvre
émerveillement initial.»
Lina Cruz/Productions Fila 13
TRANSCRIPTION DE CITATIONS DE PRESSE DES CRÉATIONS PRÉCÉDENTES
Soupe du jour
Deux prix Dora Mavor Moore 2012: Lina Cruz pour la chorégraphie (Outstanding Choreography) et Philippe
Noireaut pour la musique (Outstanding Sound Design/
Composition)
Un des meilleures spectacles de danse en 2011,
selon le magazine NOW (Toronto)
«Lina Cruz signe avec assurance une chorégraphie
profonde, ludique et pleine d’âme (...)»
Toronto, NOW, 2011
«Lina Cruz's Soupe du Jour: wow.»
Twitter de Glenn Sumi, magazine Now
@glennsumi 14 août 2011 via txt
La danse de la chorégraphe Lina Cruz pourrait être tirée directement du subconscient pour habiter le monde physique. Comme
ces rêves, qui ne nous paraîssent étranges que lorsque l'on est complètement réveillé, la chorégraphie de Lina Cruz résiste
délicieusement à la rationalisation. (...)
Traduction d'un extrait d'un critique publiée en anglais, Indyish.com, Montréal, Sylvain Verstricht, 5 novembre 2010
Lina Cruz fait resurgir le surréalisme - Il est facile de comprendre pourquoi ceux qui connaissent Lina Cruz la décrivent comme
étant "singulière et à la marge des courants actuels". J'irais plus loin: il s'agit d'une danseuse qui brise toute convention d'une
manière très particulière puisqu'elle arrive à combiner des éléments complètement étranges, opposés, pour offrir une pièce qui
provoque énormément le spectateur. (...) Ce travail chorégraphique, si physique et si créatif, me paraît d'un grand intérêt (...)
Traduction d'un extrait de la critique parue en espagnol dans LaRepublicaCultural.es, Julio Castro, Madrid, 16 novembre 2010
Que peut nous offrir Lina Cruz? - (...) tout un univers extravagant à partir duquel
nous construisons mille histoires dans notre esprit. Le magicien délirant, créateur
de musique sur scène, entraîne tour à tour les danseurs dans des moments
d'apathie collective et dans une marche révolutionnaire revendiquant le droit à la
poésie de l'instant. (...)
Le Polyscope, Montréal, Raphaelle Occhietti//Culture, 17 novembre 2010
Sur la photo: Catherine Larocque et Loïc Stafford
Photographe: Andrés de Gabriel
Bouillon de cane en canne? - (...) Enfin, dans la lumière ocre aux teintes de peau,
des danseurs aux costumes à la fois sobres et bouffants, de noir et d’anthracite
bleu-gris, s’amusent avec un naturel presque animal mais une précision toute
technique. C’est simple, ils donnent l’impression qu’en pesant rewind/play on
reverrait le film en accéléré arrière puis à nouveau sans un pas ni un regard plus
haut que l’autre, tellement le jeu paraît juste et inné.
(...) L’effet est magique : on se laisse littéralement emporté dans des contes
successifs où le temps n’existe plus et où l’action concrète importe peu, du moment
que l’intrigue suit son cours jusqu’à amorcer le chapitre suivant. Le spectateur est
ramené à l’univers d’un enfant qui écoute une histoire, émerveillé avant même
l’âge d’en saisir les rebondissements, sinon suspendu au ton accrocheur de la
narration. À la première, beaucoup se sont semble-t-il régalés, et à défaut de
frapper de la cuillère contre le bol léché pour en ravoir, ça a ap­plaudi fort fort.
!
Df danse, Marion Gerbier, Montréal, 8 novembre 2011
www.nowtoronto.com/stage/story.cfm?content=182271
Stage Scenes
By Jon Kaplan and Glenn Sumi
Let’s Dance
Now more than ever, the biennial Dance: Made In Canada/fait au Canada series has filled the gap left by the fringe
Festival of Independent Dance Artists’ closure. The successful four-day fest, which wrapped up on Sunday (August
14), included a program of three curated shows as well as a visual arts exhibit, a dance film installation, classes and
a late-night series.
We caught the curated programs, and they were mostly strong, perhaps because
the fest asked two dance greats to help pick the artists, ensuring a diverse slate.
James Kudelka’s series was especially fine, featuring excerpts from two larger
works by choreographers who have a lot to say, Lina Cruz and Josh Beamish.
Montreal-based Cruz’s Soupe Du Jour was a backstage dreamscape that began
like a rehearsal – lights exposed, performers warming up – and then morphed
into something slightly sinister, the five strong dancers appearing to defy
gravity by climbing walls, standing on their heads and, in one of the more
provocative sequences, stepping partly out of an outfit.
Cruz has a confident choreographic voice that’s playful, soulful and profound.
She was helped by Philippe Noireaut’s sound design – love the sequence from
Beethoven’s 7th with a Latin beat beneath it – and a set that hinted at a fastpaced world out of control.
Also on the Kudelka program was Vancouver-based Beamish’s Tools For
On photo: Catherine Larocque, Loïc Stafford
Cutting, one of the most purely entertaining dance shows I’ve seen. Four male Photographer: Andrés de Gabriel
dancers – Beamish, Cai Glover, Jeffrey Sykes and Matthew Waldie – strutted
onstage in various urban “looks.” Soon they proceeded to dance with snowboards, sleds and various hockey gear.
Endlessly inventive and fun to watch, Beamish’s piece was also a smart exploration of masculinity, our national
pastimes and pure movement. Can’t wait to see the entire show (...)
[email protected]
NOW | August 18-25, 2011 | VOL 30 NO 51
Soupe du jour : un des cinq meilleurs spectacles de danse de l’année 2011, selon le magazine NOW (Toronto).
Ci-dessous, la transcription de la version originale en anglais de la publication du NOW magazine
Year in Review
Top 5 Dance Shows
Best of 2011
By Jon Kaplan and Glenn Sumi
NOW | December 22-29, 2011 | VOL 31 NO 17
To see original: click
Why five and not 10 this year? Frankly, fewer quality dance shows came our way in 2011. Blame it on funding cutbacks or
programmers who aren’t a) adventurous or b) rich enough to go after great works. That means dance audiences suffered.
Some good news: Canadian Stage continues to include dance in its season, and Yvonne Ng’s Dance: Made In Canada series has
emerged as a mini-festival of strong national work.
1. Confluence Luminato, June 16 to 18
Dancer/choreographer Akram Khan and musician Nitin Sawhney’s excerpts from their previous pieces made up for an otherwise
lacklustre dance program at Luminato. At first alone and then accompanied by Khan’s impassioned troupe, the pair talked, joked
and one-upped each other in a brilliant blend of movement, music and commentary on friendship and collaboration.
See our preview here.
2. A Little Tenderness For Crying Out Loud! World Stage, February 2 to 5
The second part of Dave St-Pierre’s love trilogy was messy, self-indulgent and
gleefuly crude: how often do you see someone masturbating with a chocolate cake?
But it also had moments of pure genius, especially in its final image of naked bodies
gliding and writhing in a pool of water.
See our preview here.
3. Swan Lake
Kirov Ballet, March 1 to 6
Sure, the tacked-on happy ending was ridiculous, but this was as good a traditional
production of Tchaikovsky’s ballet as we’re likely to see here, with a uniform corps and a ravishing Odette in superstar Uliana
Lopatkina, whose immaculately executed fouetté turns were a thing of beauty. Check the original review here.
4. Children/A Few Minutes Of Lock World Stage, April 13 to 16
In her first Toronto appearance since forming her own company in 2006, Louise Lecavalier displayed
technique and artistry that dancers half her age would envy – first in Nigel Charnick’s amusing duet
about a couple adjusting to kids, then in a series of jaw-dropping works by her former La La La Human
Steps partner, Edouard Lock, featuring his signature high-speed twirls and spins.
Read the preview here
5. Tools For Cutting/Soupe Du Jour Dance: Made In Canada/Fait Au Canada, August 12 to 14
The highlight of Yvonne Ng’s biennial Canadian dance series was this double bill by Montreal-based
Lina Cruz and Vancouver’s Josh Beamish. Cruz has a voice that’s playful, soulful and profound, while
Beamish’s work – performed by the choreographer and three other dancers in hockey gear – was the
most purely entertaining dance we saw all year.
Read the review here
Catherine Larocque, Loïc Stafford
Photographe: Andrés de Gabriel
Commissioned and presented by Toronto Dance Theatre
At the Winchester Street Theatre (80 Winchester).
Feb 23 to March 3. 8 pm. $20-$26. 416-967-1365.
Choreographers in this program: Estelle Clareton, Lina Cruz,
Deborah Dunn, Jean-Sébastien Lourdais.
!
http://www.nowtoronto.com/stage/story.cfm?content=185499
NOW | March 1-8, 2012 | VOL 31 NO 27
QUEBEC COUP
BY GLENN SUMI
Toronto Dance Theatre’s annual dance showcase goes français this season with an
eclectic program by four Montreal choreographers that illustrates just how much diversity there is in la belle province.
(...)
The highlight of the second half is Lina Cruz’s Pop Out Your Apples And Enjoy The View, a stylish, surreal piece that wouldn’t be out of
place in a Fellini fantasy. Cruz has a whimsical dance vocabulary and great eye for the striking image, whether it’s a woman (Jillian
Peever) forced to climb to the top of a pillar or the William Tell-inspired scene in which the dancers balance apples on their heads, which
soon segues into something evoking an Indian goddess.
The Toronto Star
http://www.toronto.com/ http://www.thestar.com/
Four at the Winch Quebec: Review by Michael Crabb *** (out of four)
Special to the Star Feb 24, 2012
(...) “At the weirdly wonderful and whacky end, Cartagena-born Lina Cruz’s
Pop Out Your Apples and Enjoy the View, the program closer, features a
gender-bending crew in black jackets, all sporting black-rimmed shades and
matching bras. The bras, as it transpires, house the title’s very real apples.
A sound score features incomprehensible gibberish — whatever language it is
sounds as if it’s being played backwards — while the four-woman, three-man
cast variously lope, lunge, clamber over each other and parade like denizens of
some surreally postapocalyptic love-in.”
Globe and Mail
Dance Review – Four at the Winch Quebec (Toronto Dance Theatre)
Posted on February 28, 2012 by Paula Citron
Lina Cruz’s Pop Out Your Apples and Enjoy the View
“Cruz is an original. She has a mind of immense imagination, and what she asks
of an audience is to put aside your linear hat (aka meaning and intelligence), and
just follow along with her off-the-wall musings. The seven dancers wear Capri
black pants, jackets and sunglasses. The jackets are open to reveal brassieres. In
fact, until the apples pop out, they are hints of red in the brassieres that we think
are part of the costume design. Thus, right from the start, we’re dealing with
gender bending and androgyny. The sound score by Cruz’s long time collaborator
Philippe Noireaut is suitably cacophonous.
House describes Cruz’s piece in his program notes as an unstable world, inhabited by creatures that exist between human and
animal states. I’m not sure that one would pick this up without the note. What one does see are individuals happily, or otherwise,
ensconced within the herd instinct.
Cruz’s choreography consists of long stretching movement interpolated by poses. The dancers, in Cruz’s signature loose and lanky
style, emulate both humans and animals. (...)
Cruz’s choreographic statement is always as attractive as it is puzzling.”
Choreography by Lina Cruz
FOUR AT THE WINCH QUEBEC
Pop Out Your Apples and Enjoy the View
CITATIONS DE CRITIQUES DE LA PIÈCE CRÉÉE PAR LINA CRUZ
POUR TORONTO DANCE THEATRE, TELLES QUE PARUES EN ANGLAIS:
Feauturing : members of Toronto Dance Theatre All three photos by: Guntar Kravis
À propos d’autres créations de Lina Cruz en 2012...
Lina Cruz
Productions Fila 13
CITATIONS DE PRESSE
À propos des œuvres pécédentes...
K-5
Prix Choix du Public au festival de danse contemporaine de Guelph, 2009
Le festival frappe encore un grand coup- “(…) La plupart des questions de l'auditoire lors de la rencontre/discussion
après la représentation concernaient une des deux autres pièces sur le même programme. C'était une pièce de
Montréal décrit dans le programme comme "une sorte de cabaret tribal ... tant archaïque que futuriste, avec une
esthétique autant gothique que surréaliste, rapelant parfois des personnages du style de l’artiste-peintre Hieronymus
Bosch." Les gens semblaient fascinés par la quantité d’images subitement proposées sur scène et la chorégraphe de
Montréal, Lina Cruz, a éclairer son public en expliquant le processus de création de l’œuvre. Cette pièce de Montréal
a été pour moi un des bijoux du festival de cette année, comme l’a été également le travail de la chorégraphe de
Vancouver, Meredith Kalaman (…)”
The Guelph Tribune, Guelph, 2009
L'étrange beauté de la folie - “K-5 ose déployer l'étendue de sa folie tout en arrivant à un parfait équilibre. Il s'agit de la
création d'un monde étrange, une véritable œuvre d'art, et un des meilleurs spectacles de l'année”
Sylvain Verstricht, Indyish.com, Montréal, 2008
Vision érotique - (...) Le résultat est cohérent, une vision érotique surgit de cette œuvre, rappelant l'esthétique de l'artistepeintre Bosch. Des danseurs sinueux, habillés de façon exotique bougent en livrant des riches interactions et en
créant des tableaux ornementés, le tout dans une atmosphère mystique et sensuelle.
Erin Flynn, Mirror, Montréal, 2008
Le rite des animaux fantastiques- "Nous n’aurons que trois jours pour savourer la nouvelle célébration spirituelle,
hyperesthésique et fantasmagorique de la chorégraphe montréalaise. À ne pas laisser passer."
Marie-Chantal Scholl, Dfdanse, Montréal, 2008
COQUILLE D’ŒIL
Place à l’imaginaire - «Les visites de Lina Cruz à Québec ont été rares dans le passé (…) On a vite regretté de ne pas
l’avoir vue plus souvent. Avec Lina Cruz, place à la découverte et à l’imaginaire. »
Daphné Bédard, Le Soleil, Québec, 2007
« Pièce aussi originale qu’intrigante et divertissante, Coquille d’œil vaut le détour. »
F. Dufort, ici, 2006
Planète Cruz – « (…) une pièce d’une grande originalité qui, semble-t-il, ne laisse personne indifférent. »
F. Cabado, Df danse, 2006
« (…) l’intelligence de Cruz consiste à marier dans ses chorégraphies ludisme et malice tout en conservant un côté tranchant.»
Philip Szporer, HOUR, Montréal, 2006
«Coquille d’œil, la dernière création de Cruz, entraîne le spectateur dans un monde à la fois inquiètant et drolatique
inspiré tant par l’œil que par l’œuf. »"
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"
S. Brody, La Presse, Montréal, 2006
«… un travail soigné avec, en avant plan, une créativité évocatrice et une exécution magnifique…»
Revue Por la Danza, Madrid, 2004
Lina Cruz
Productions Fila 13
CITATIONS DE PRESSE
(À propos des œuvres précédentes... )
DIDON & ÉNÉE
« L’imagerie s’imprègne davantage dans l’hiératisme des interprètes et dans les magnifiques chorégraphies imaginées par
Lina Cruz. (...) Le plus saisissant est que l’impression d’unité vient du fait que chacun des danseurs exécute des
mouvements différents dans une union originale et intrigante (…) »
F. Tousignant, Le Devoir, Montréal, 2005
INSPIRATIONS FUGITIVES
«Lina Cruz, à nulle autre pareille – (…) ses chorégraphies, dont Inspirations fugitives, sont mémorables et sans pareilles.
»
S. Brody, La Presse, 2006
« (…) Lina Cruz déploie fébrilement son élégante silhouette (…) démarche démultipliée comme si elle pouvait faire
travailler ses diverses articulations indépendamment les unes des autres (…) Mirage s’affirme être une histoire d’eau
(…) une évocation de la sécheresse et de la soif ponctuée de traits d’esprit, toujours dans la finesse et la délicatesse. »
J. P. Pastori, 24 heures, Lausanne, 2001
« (…) c’est assez spectaculaire, on a l’impression que ses articulations sont autonomes…un travail très personnel, très
original, très intéressant, qui peut toucher tout le monde (…) un beau spectacle à voir et à écouter (…) l’imagination
au pouvoir, la sensibilité sur scène, un très bel environnement sonore (…) »
J. P. Pastori, Café des arts, Radio Suisse Romande, Lausanne, 2001
« (…) Voilà précisément ce qui rend la chorégraphe et interprète Lina Cruz si fascinante (…) son corps souple et
désarticulé, son visage angulaire et son regard oblique donnent vie à trois êtres énigmatiques et bizarres qui semblent
tout droit sortis des dessins animées, image par image, de Tim Burton. »
Stéphanie Brody, La Presse, Montréal, 2000
« Lina Cruz, l’imagée – (…) Lina Cruz nous dévoile son univers, avec sa façon toute particulière d’articuler son corps,
comme si chacun de ses muscles étaient indépendant l’un de l’autre, comme si son corps, en transe, dictait à la raison
qu’ici, maintenant, c’est la pulsion qui règne (…). »
Le graffiti, Montréal, 2000