sables mouvants
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sables mouvants
SABLES MOUVANTS SABLES MOUVANTS Création 2008 Deux femmes avancent sans se voir dans le grand vent. Dans ces sables se dessine le parcours menant l’une vers l’autre. L’autre, l’étrange… Dernier volet de la trilogie sur le thème du Lien, cette pièce questionne la rencontre, abrasive, violente et indispensable, entre deux femmes sous le regard d’un témoin. Je suis les liens que je tisse. Si j’ai pu apprendre à dire « Je », c’est parce que l’on m’a dit « Tu ». Je suis les liens que je tisse. Donc, lorsque je refuse un contact, je me disloque. Albert Jacquard. Une rencontre. Un travail sur la difficulté d’aller vers l’autre, sur les attaches qui nous contraignent. L’effroi devant l’inconnu, la densité des corps évoluant dans le sable, la multitude des grains de poids. Chutes, contact et dons de poids forment le vocabulaire de ces Sables Mouvants. Un témoin, voyeur, passeur, ange gardien, témoin. Chorégraphie : Lolita Espin Anadon Interprétation : Maria Belloir, Lolita Espin Anadon, Cécilia Emmenegger Scénographie : Pepito Musique : La Tarantella par L’Arpeggiatta C. Pluhar Lumière : Xavier Libois Son : Sébastien Angot Photographie : Vincent M. LA TARENTELLE, TRANSE LIBERATRICE LA TARANTELLA, danses traditionnelles italiennes arrangées par CHRISTINA PLUHAR pour L’ARPEGGIATA avec LUCILLA GALEAZZI et MARCO BEASLEY Alpha production 2001 La littérature consacrée à la tarentelle et au tarentisme est abondante depuis le 14ème siècle, la plupart du temps sous l’angle médical. Il s’agissait en effet de décrire et comprendre les désordres nés de la morsure de l’araignée et de la diffusion de son venin dans les humeurs. Confrontés à l’intrusion d’un poison apportant passions, folies ou endormissements, les anciens apportèrent une réponse : danser sans arrêt jusqu’à expier le poison. Le rite pratiqué sous le nom « tarantella terapeutica » par une personne seule ou de « danza di transe » par des groupes avait fait son entrée dés le 14ème siècle dans les fêtes religieuses. Même de nos jours, une guérison collective a lieu à la Galatina à le fête de Saint Paul (28 juin). Ce jour là, les malades arrivent des environs, implorent l’aide et dansent sur la place de l’église. Toutes les sources accordent une grande importance à l’instrumentation. On retrouve un kaléidoscope d’instruments : tamburi, tamburelli, zampogne, fistule, trombe, chitarre, lire, cetre, clavicembali, bombarde, chitarra, violino, cembalo con campanelle di latta bianca e gialla, musetta dei francesi, ciaramella di sicilani, arpe, liuti et arpa. Dans les illustrations, ces instruments à percussion sont invariablement joués par des femmes (la femme en tant que pouls battant de la terre ?). Un autre aspect de la tarentelle réside dans sa connotation de libération sexuelle pour la femme. La voix et le cri sont très présents dans l’œuvre, ancrent l’idée d’épuisement et de lutte contre la maladie. Pour Sables Mouvants, la violence et la transe de la tarentelle créent une tension entre les deux femmes. La percussion, l’impact au sol pour faire émerger une autre humanité. La rencontre est donnée à voir comme une épopée, hésitante, agressive puis à la découverte d’un nouvel équilibre. Aller à la découverte de l’Autre, tâche effrayante, épuisante, bouleversante et indispensable. Partenaires Compagnie Ecorpsabulle Conseil Général de la Manche Conseil Régional de Basse Normandie Commune de Vengeons Compagnie Aléa Citta Compagnie Beau Geste L’Archipel à Granville La Renaissance à Mondeville Ville d’Argentan Ville de Falaise Dates 15 mai 2008 Création à la Renaissance à Mondeville (14) 13 mars 2009 Argentan (61) Saison 2008-2009 Falaise (14) Saison 2008-2009 Avranches (50) A confirmer Saison 2008-2009 Villes en Scène (50) A confirmer COMPAGNIE ECORPSABULLE LAUNAY 50150 VENGEONS Ornelle Sec (Diffusion) 06 16 90 44 82 Lolita Espin Anadon (Compagnie) 06 20 73 17 86 [email protected] http://ecorpsabulle.canalblog.com Siret : 452 453 962 000 14 Licences (2) 501036 et (3) 501177