Qui produit les mines antipersonnel?

Qui produit les mines antipersonnel?
Au cours des 25 dernières années, les grands producteurs de mines antipersonnel ont été entre
autres l'Autriche, l'Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, l'Italie, le Royaume-Uni, la
Suède, l'ex-Union soviétique, le Vietnam et l'ex-Yougoslavie et. Les mines les plus courantes
venaient de la Chine, de l'Italie et de l'ex-Union soviétique.
Selon la Campagne internationale pour l'interdiction des mines terrestres, 13 pays n'ont pas
interdit la production de ces engins: la Birmanie, la Chine, Cuba, l'Inde, l'Iran, la Corée du Nord,
la Corée du Sud, le Népal, le Pakistan, la Russie, Singapour, les États-Unis et le Vietnam.
Certains d'entre eux n'ont pas fabriqué de mines antipersonnel ces dernières années, mais
refusent toutefois d'en interdire officiellement la production.
La CIMT souligne également qu'à l'exception de l'ex-république de Yougoslavie, les pays les
plus touchés ont reçu toutes leurs mines de sources étrangères. Bien qu'il soit difficile de suivre
les expéditions de mines, il reste qu'il n'y a plus aujourd'hui de grands exportateurs de mines AP.
Leur commerce a reculé à un faible niveau de trafic illicite.
Le Canada a cessé sa production en 1992. Il n'avait fabriqué jusque-là qu'un type de mine AP,
connue couramment sous le nom de mine « Elsie » - un engin conique à enveloppe de plastique
coûtant environ 40 $ et produit par Les Technologies industrielles SNC Inc., une filiale du
Groupe SNC-Lavalin. Avant 1986, l'engin était produit par la société d'État Arsenaux canadiens
Limitée, qui a été vendue par la suite au Groupe SNC-Lavalin. C'est au Koweït, en 1987, que le
Canada a effectué sa dernière exportation de mines antipersonnel.