FN IM 31 - Chambre FNAIM de la Haute
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FN IM 31 - Chambre FNAIM de la Haute
© Pierre Selim FN@IM 31 L’ e - n e w s l e t t e r d e l a c h a m b r e s y n d i c a l e F NAIM H a u t e - G a r o n n e n o 8 Transaction Du XS au XXL ! Fiscalité Alourdissement de la fiscalité sur les plus-values immobilières Les cessions de biens imposables hors résidence principale, actuellement taxées à 19 %, le seront à 21 % si la plus-value dépasse 50 K€, puis de 1 point supplémentaire par tranche de 50 K€. Maintien de l’abattement de 20 % en 2013 sur les plus-values des ventes sur le foncier non bâti (Source : Club de Veille CCIT) Par Emmanuelle LASSALLE-MICHEL Présidente FNAIM31 © Bernard Aiach L’AMEPI est bien l’association de tous les profils d’agences et chacune officie à son échelle. Les statistiques du bassin Ouest de Toulouse suivies par notre confrère Christophe Bieber le prouvent. En 2012, les 25 agences qui le composent auront rentré entre 9 mandats de vente par an pour les unes et 87 pour les plus productives. Le nombre total de mandats aura progressé de 22 % entre 2011 et 2012. 117 ventes auront été réalisées en inter-cabinet et 260 en direct par le cabinet mandataire. Si l’on s’en réfère à la moyenne nationale des honoraires constatés par vente, les agences de l’AMEPI Toulouse Ouest auront réalisé 3,5 ventes de plus par an par cabinet grâce à l’inter-agence. Tous ces indicateurs, au vert, connaissent en outre une accélération positive entre 2011 et 2012. éditorial Sortir des dogmes Les actifs immobiliers représentent environ un tiers de la richesse mondiale et la récente crise économique et financière internationale, dont on n’a pas fini de subir les effets, a montré la fragilité des marchés immobiliers occidentaux. Même si la crise immobilière a moins touché la France que d’autres pays comme les États-Unis ou l’Espagne, elle a permis à chacun de prendre conscience de la vulnérabilité du monde dans lequel nous vivons. Elle continue de susciter de nombreuses interrogations parmi le public qui s’intéresse au marché de l’immobilier résidentiel, qu’il soit acheteur, vendeur, propriétaire, locataire, professionnel ou simple particulier. Les professionnels le savent : le marché immobilier se caractérise par des cycles assez marqués et les plus expérimentés d’entre nous ont bien connu les périodes de turbulence. Mais surtout, cette crise fait maintenant pressentir à beaucoup d’entre nous que le marché de l’immobilier est arrivé à un tournant historique et qu’au-delà de la valeur refuge que la pierre continue de représenter, de nouveaux comportements se font jour dans la société. Il faudra bien s’y faire. La turbulence n’est plus l’exception, c’est la règle. Le secteur immobilier n’échappe pas à cette vague. Ce tumulte constant peut aussi représenter une aubaine pour les acteurs immobiliers français. Plutôt que de le subir et d’attendre que l’orage passe, il nous faut tenter d’imaginer de nouveaux modèles de services, de nouveaux modèles éthiques aussi qui puissent briser l’image négative d’opportunisme qui colle à la peau de notre profession en France. Il nous faut impérativement opérer ce retournement. Le métier de l’intermédiation immobilière, transaction ou d’administration de biens, se doit de mieux fédérer ses moyens et élargir ses services et c’est à quoi nous nous attachons à la FNAIM. Réinventer et dépasser nos fonctions habituelles grâce à la puissance de nos organisations syndicales. De bâtisseurs d’immeubles juxtaposés, les promoteurs sont devenus « ensembliers urbains ». À la place des anciennes cités dortoirs, ils créent des quartiers dans lesquels sont anticipés les besoins de la population qui s’y installera : commerces, crèches, écoles, transports… Les agents immobiliers, dans le même esprit, et notamment à travers leurs activités de syndic, doivent aussi devenir des partenaires de leurs villes et, grâce aux porte-paroles qu’ils ont élus pour les représenter à la FNAIM, dialoguer avec les Mairies pour une action concertée sur l’entretien des centres villes historiques indispensable à l’attractivité et au rayonnement des villes. Notre supplément « Congrès 2012 » Vous lirez le discours remarquable de notre Président Fédéral au 66e Congrès national du 10 décembre dernier. Mais aussi les réponses de Cécile Duflot, Ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, dont le discours intégral est reproduit, aux interpellations de la FNAIM. Elles sont partielles et prouvent qu’il nous reste beaucoup de chemin à parcourir pour briser deux icebergs qui enflent : celui des idées reçues sur notre profession et celui du marché qui poursuit son gel en raison d’une fiscalité dissuasive et faute d’une politique du logement « simple, lisible et durable » et surtout incitative afin que nos concitoyens, bailleurs et locataires, s’y retrouvent et le budget de l’État ne s’en portera que mieux. « En politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que des circonstances » nous rappelait Talleyrand et les circonstances de l’environnement immobilier nous imposent à tous, gouvernement compris, de revoir ensemble notre copie avant qu’il ne soit trop tard. ◆ janvier 2013 • 1 L ’ e - n e w s l e t t e r d e l a c h a m b r e s y n d i c a l e F NAIM H a u t e - G a r o n n e Prévisions Et si nous avions de bonnes raisons de rester optimistes ? Lente remontée des transactions Nombre de mutations dans l’ancien (en milliers) Données logement Nombre de ménages en France (en millions) 900 829 21,5 820 810 782 800 2020e 31,6 725 700 1990 1999 Accession à la propriété 594 % de la population propriétaire de son logement 82 % 500 2005 29,4 775 673 600 27,0 805 715 700 25,7 23,8 68 % 67 % 2010e Endettement des ménages % du revenu disponible brut 146 % 58 % 137 % 125 % 80 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Sources : prévisions Xerfi (données Notaires CGEDD d’après J. Friggit 2030e Sources : INSEE, OECD, INED, Banque de France et Eurostat Petit déjeuner FNAIM31 Impact de la réforme des IOB* = Prudence *(Intermédiaires en Opérations Bancaires) Jean-François METZ Directeur de l’ENFI Lors de notre petit déjeuner adhérents du 22 novembre dernier, la Chambre FNAIM31 accueillait Jean-François Metz, Directeur de l’ENFI, l’École Nationale du Financement de l’Immobilier, filiale du Crédit Foncier, partenaire de l’ESI, l’École Supérieure de l’Immobilier, créée par la FNAIM répondant tant à nos besoins tant en matière de formation initiale (du BTS au niveau Master) qu’en formation continue. C’était l’occasion pour notre Chambre d’alerter nos adhérents sur les changements à intervenir à partir de janvier 2013 selon leur niveau d’intervention dans l’aide au financement des achats en immobilier de leurs clients. Il existe en toute légalité des conventions entre agents immobiliers et organismes de prêts ou courtiers afin d’élargir la gamme de nos conseils auprès de nos clients. Pour définir le statut auquel vous appartenez, il convient tout d’abord de relire l’étendue de votre champ d’intervention prévue dans ces 2 • janvier 2013 conventions dont l’intitulé peut vous fournir une première indication : mandat de prescription, mandat d’indication, mandat IOB, … Transmettre à une banque les coordonnées d’une personne intéressée par un crédit immobilier ou indiquer une banque à des personnes intéressées par cette information : • contre rémunération ou à titre gratuit • sans remise de documents autres que publicitaires, selon notre caisse de garantie, la CGAIM, ne relève pas du statut IOB. Cette démarche est alors couverte par l’article 13 de notre contrat RCP, Responsabilité Civile Professionnelle. En revanche, mettre en contact une banque et un acquéreur, présenter la solution de crédit, recueillir les éléments de solvabilité nécessaires à l’étude du financement et réaliser un plan de financement, relève du statut IOB. En cas de sinistre, votre RCP de base ne vous couvre pas. Si vos pratiques s’apparentent à cette deuxième catégorie, en tant qu’IOB, à partir de 2013, vous êtes soumis à : • une obligation d‘immatriculation au registre unique des IOBSP – Registre tenu par l’ORIAS (30 €) • des conditions d‘honorabilité : absence de condamnations définitives à une série de crimes ou délits • des conditions de capacité professionnelle • une obligation d’assurance RCP spécifique Pour accéder au troisième point, l’ENFI propose un cycle de formation de trois jours. Pour souscrire au quatrième, la CGAIM propose un produit RCP adapté : ACFIMO, dont la cotisation débute à 600 € pour les créateurs ou les chiffres d’affaire de moins de 300 000 € de CA et au-delà de 300 000 € passe à 0,5 % TTC du CA. Notre avis : La professionnalisation et le plus grand encadrement de cette démarche, loin de la manifestation d’une nouvelle suspicion que cela pourrait laisser paraitre à notre égard à première vue, nous paraissent au contraire être l’opportunité d’une reconnaissance d’une compétence que nous exercions jusque là sans la mettre en valeur. Pour cette raison en 2013, votre Chambre demandera à l’ENFI, sous mandat de l’ESI, de bénéficier de ce cycle de formation pour ses adhérents. (remerciements à la CGAIM pour la communication d’un certain nombre d’informations ayant permis la rédaction de cet article) L ’ e - n e w s l e t t e r d e l a c h a m b r e s y n d i c a l e F NAIM H a u t e - G a r o n n e Conseil d’Administration FNAIM31 2013-2015 Commissions – Administrateurs participants – Thèmes traités Économie Corinne Jean, Michel Decima, Christophe Garcia, Alain Vidaillac, Jean-Emmanuel Bourgouin • Marqueur des biens vendus, des loyers et des charges de copropriété • Mesure de l’activité en général (volume…) • Évolution des taux d’intérêts bancaires • Évolution de la population (mutations, pyramide des âges, répartition entre actifs/ étudiants) • Évolution des constructions en copropriété horizontale et verticale (nombre, répartition par type, localisation) • Tendances de la demande et de l’offre (cuisine à équiper y compris à partir du T3, importance du branchement machine à laver, demande des locataires en matière de double vitrage…) • Évolution des effectifs de la FNAIM31 (entrées, départs, profils, nombre de salariés, nombre de lots et de copropriétés gérés…), • Politique tarifaire de nos adhésions • Animation des sponsors • Évaluation des économies possibles et de ressources annexes complémentaires pour la FNAIM31 • Nouveaux services à développer pour attirer de nouveaux adhérents et inciter les vendeurs ou acheteurs à s’adresser à un adhérent FNAIM : analyse de l’intérêt d’adhérer à un comité d’entreprise virtuel, de l’intérêt d’un accord avec une entreprise de déménagement, de l’intérêt de nous regrouper pour créer un forum de recrutement, etc. Communication Emmanuelle Lassalle-Michel, Michel Décima, Jean-Pierre Delnomdedieu, Josiane Rondonnet, Samuel Sotum • Relations avec les media • Campagne de communication payante dans les media • Animation de la page Facebook • Organisation des Salons, de la Soirée des vœux, des Assemblées générales, du Facilitateur étudiant, des manifestations interprofessionnelle (notaires, banques, avocats, huissiers, …) • Animation et développement des partenariats (PRES, GrDF, …) • Relations avec les Institutions locales : Mairie, Conseil Régional, Conseil Général, CCIT…) et avec les grands donneurs Autour de la Présidente réélue, son Bureau de gauche à droite : Samuel Sotum, Trésorier ; Jean-Pierre Delnomdedieu, Président adjoint ; Josiane Rondonnet, Vice-Présidente et Secrétaire Générale d’ordre (nouveaux arrivants, nouvelles lois de défiscalisation…) • Relations avec la Fédération, la FNAIM Région, la CGAIM, les autres syndicats • Voyages d’études sur fonds propres adhérents Formation Marie-Josée Medina, Josiane Rondonnet • Formations demandées par le département à l’ESI • Organisation des petits déjeuners : recherche thèmes, intervenants et logistique associée Internet et informatique Corinne Jean, Jean-Emmanuel Bourgouin, Véronique Darrouzet, Emmanuelle Lassalle-Michel • Évolutions de Goventis • Site Internet : état des lieux, rubriques du site, référencement, communication, stratégie départementale, consultations de spécialistes et synthèses. • Mesure de la fréquentation du site • Facilitations du travail des adhérents en matière informatique. • Équipement informatique et bureautique de la Chambre • Évolution technique du Marqueur Fichiers communs d’exclusivités Véronique Darrouzet et Jean-Emmanuel Bourgoin • Rapprochement et dialogue avec les adhérents SIA • Développement de l’AMEPI • Communication sur l’AMEPI auprès de nos adhérents et auprès du grand public • Recueil des plaintes entre confrères FNAIM concernant l’éthique et la déontologie • Relations avec le Comité d’Éthique et de Déontologie FNAIM national • Recueil des anomalies constatées chez certains confrères (non affichage des DPE…) • Relations avec la Commission Conciliation • Relations avec les associations de locataires afin d’établir un état des lieux commun et une entente sur les retenues au départ d’un locataire et sur une grille de vétusté • Communication vis-à-vis du Grand Public : Code d’Éthique et de Déontologie, service Qualité pouvant être saisi directement par le consommateur. Les autres membres du Conseil d’Administration Jean-Emmanuel Bourgoin Franck Coibion Gilles Darrouy Véronique Darrouzet Michel Décima Ludovic Delalande Christophe Garcia Corinne Jean Thomas Lenternier Marie-Josée Médina Janine Redon Sandrine Travère Droits et éthique Thomas Lenternier, Ludovic Delalande, Jean-Pierre Delnomdedieu, Nathalie Mouret, Sandrine Travere, Gilles Darrouy, Janine Redon • Veille sur les nouveaux services en matière d’immobilier tant sur les concurrences déloyales que sur les idées d’avant-garde • Livret d’accueil et parcours du nouvel adhérent • Charte des bonnes pratiques avec les notaires • Relations avec la DGCCRF Alain Vidaillac janvier 2013 • 3 L ’ e - n e w s l e t t e r d e l a c h a m b r e s y n d i c a l e F NAIM H a u t e - G a r o n n e Formation FNAIM31 TRACFIN : les agents immobiliers en première ligne de la lutte contre le blanchiment des capitaux TRACFIN, c’est quoi ? Créé en 1990, à la suite du sommet du G7, TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action FINancière) est un service de compétence nationale rattaché aux ministères financiers qui concourt au développement d’une économie saine en luttant contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. les dossiers pour lesquels TRACFIN saisirait le Parquet et dans lesquels nous aurions été intermédiaires. Cette déclaration est confidentielle et ne peut à aucun moment être transmise par TRACFIN. Elle obéit à un formalisme établi par TRACFIN qui ne la rendra recevable qu’à la condition de son observation stricte. Un certain nombre de pistes permettant aux agents immobiliers d’identifier les cas qui doivent attirer notre attention ont été évoqués lors de cette journée. Seuls, les professionnels de la transaction sont soumis au dispositif TRACFIN. Les professionnels de location ou de la gestion en sont a priori exclus. Mais quid d’un locataire qui paierait de manière récurrente un loyer de 2000 € en espèces, lorsque la loi interdit à un particulier de payer plus de 3000 € en espèces à un professionnel ? En quoi sommes-nous concernés ? Nous faisons partie parmi quelques autres professions dont les notaires et les banques notamment, de celles concernées par le dispositif TRACFIN. Il nous impose la mise en place de procédures internes de vigilance destinées à nous permettre de repérer les achats de biens immobiliers dont l’origine des fonds permettant de les financer serait douteuse. Nous sommes également soumis à une obligation de déclaration de soupçon auprès de TRACFIN en présence de cas qui nous apparaitraient comme suspects. C’est le seul moyen de dégager notre responsabilité pénale pour cause de complicité dans Bon à savoir Le fait de passer par un notaire pour la signature d’un compromis n’exonère en rien l’agent immobilier de son obligation de mise en place d’une procédure interne. Et la dichotomie sur le plan national entre le nombre de déclarations de soupçon réalisées par les notaires, même si elles ne concernent pas toutes des opérations immobilières, au nombre de 1 069 en 2011, Le 20 décembre 2012, notre Chambre consacrait une journée à la sensibilisation de ses adhérents à leurs obligations en tant qu’agent immobilier en matière de lutte contre le blanchiment. L’ESI, notre École Supérieure de l’Immobilier, avait dépêché, à notre demande, pour ce faire Raquel Defrance, juriste et formatrice, jusque-là en charge des relations entre TRACFIN et notre Fédération. au regard de celles accomplies par les agents immobiliers, au nombre de 19, explique peut-être les contrôles de la DGCCRF dont ont fait l’objet ces derniers mois un certain nombre de nos confrères sur Toulouse. La DGCCRF est notre autorité de contrôle compétente. Sachez enfin que contrairement aux idées reçues, 26 % des dossiers transmis par TRACFIN auprès des Cours d’Appel concernent des opérations de moins de 100 000 € et qu’avec 9 notes d’information transmises par TRACFIN auprès de sa Cour d’Appel, Toulouse fait partie des villes en risque faible. À quand remonterait l’expression « blanchiment d’argent » ? D’après la légende, elle viendrait du fait que la famille Biron (clan d’une famille mafieuse) aurait racheté en 1928, à Chicago, une chaîne de blanchisseries : les Sanitary Cleaning Shops. Cette façade légale lui permettait ainsi de recycler les ressources tirées de ses nombreuses activités illicites. ◆ Nos partenaires [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] ppasseneau @montepaschi-banque.fr g.mouze@log’inspace.fr [email protected] christian.fraisse @banque-courtois.fr [email protected] philippe.milani @creditimmobilierdefrance.com [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Edité par la Chambre FNAIM de Haute-Garonne – 27 bd de Strasbourg à Toulouse (31000) – Tél : 05 61 22 11 11 – Fax : 05 61 21 45 44 – Mail : [email protected] Site internet départemental : www.fnaim31.com – Directrice de la Publication : Emmanuelle Lassalle-Michel – Conception graphique : Fabienne Gabaude 4 • janvier 2013