Une trace qui fond comme neige au soleil

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Une trace qui fond comme neige au soleil
Une trace qui fond comme neige au soleil
Toute heureuse de refaire du vélo depuis un an, j’accepte avec plaisir la proposition d’André de
participer à la trace de Pâques en Provence 2014 en direction de Saumane avec 5 co-pédalants.
Cheftaine de trace, c’est une responsabilité ! Aussi, forte de mon expérience de quelques traces
passées, je m’engage dans un cycle d’entraînement sérieux et progressif, minutieusement préparé et
supervisé par notre super André.
Dès janvier, je participe avec régularité aux sorties du samedi, pour être prête à affronter les grandes
distances, sans toutefois m’absenter des sorties du dimanche matin pour accueillir les nouveaux.
L’échéance approchant, André finalise la composition des équipes : je découvre avec joie que je
partagerais la route avec Michel DONJERKOVIC, Laurent et Martial MONTOYA, Francis
MOULIN et René SCORLETTI, cinq solides gaillards dont tout le CSPA sait qu’ils écrasent plutôt
bien les pédales !.
Cela ne m’empêche pas, avec sérieux et insistance, de mettre la pression sur ma belle équipe pour
qu’elle s’entraîne et que nous puissions tous ensemble profiter du beau parcours concocté par André.
Et puis, tout à coup, la belle mécanique qui laissait entrevoir la partie de manivelle de Pâques comme
une simple formalité…se dérègle brusquement :
Trois semaines avant la trace, Laurent MONTOYA se tord la cheville et me prévient qu’il ne pourra
pas venir.
Avec de la persuasion et l’aide précieuse de Françoise, Gert Jan DUINE, un jeune hollandais accepte
d’adhérer au club et de participer à la trace. Tout va bien, nous sommes toujours 6.
La semaine précédant la trace avec toujours un grand enthousiasme, je prépare les fiches de mes
équipiers et leur achète des chocolats de Pâques pour les booster lors des pauses.
A nouveau, les forfaits se « mettent à pleuvoir » :
Michel qui a trop perfectionné son entraînement sur
les routes de Mandelieu …en tombe malade et
renonce.
Gert Jan m’appelle pour me prévenir que son dos est
bloqué alors qu’il n’a jamais eu mal au dos de sa
vie.
Et le matin même du départ, je découvre que Francis
s’est fait porter pâle.
La longue montée…
L’inquiétude de m’avoir en tant que capitaine de
route aurait-elle pu déclencher cette avalanche de
défaillances ?
Nous sommes finalement partis à trois (Martial,
René et moi).
Je remercie mes (deux) équipiers restants qui m’ont
apporté une dose de gentillesse, de bonne humeur et
d’abri face au vent… pour cinq !
Notre « mini » trace s’est au final parfaitement
déroulée et comme toujours nous avons tous trois
apprécié ces moments de convivialité qui permettent
de mieux se connaître.
…finale vers…
J’ai peut-être marqué l’histoire des traces pascales
du CSPA avec le record d’abandons …avant même
de prendre le départ.
Merci à tous (même à ceux qui m’ont fui).
Florence Delarozière
…Saumane