Dossier de Presse
Transcription
Dossier de Presse
ss e e r P e r de i s s o D Dossier de Presse Paris Mont Saint-Michel Saint-James 1850 Léon Legallais fils Perpétuant une tradition textile millénaire, SAINT JAMES a vu le jour vers 1850 dans la ville qui a donné son nom à la marque. L’entreprise teignait et tissait la laine pour la revendre sous forme d’écheveaux, de pelotes à des merceries, et de sous-vêtements, chaussettes à des magasins de bonneterie. Dès la fin du XIXe siècle, sous l’impulsion de Léon Legallais père et fils, SAINT JAMES fabrique les fameuses chemises de laine de pays pour les marins. L’ancêtre du pull marin est tricoté avec une laine à peine dessuintée assurant isolation et chaleur. Pendant longtemps, le pull marin SAINT JAMES fait partie du « sac de marin » des pêcheurs de Granville, Cancale et Saint-Malo allant pêcher la morue à Terre-Neuve. Dès le milieu du XVIIe siècle, les pêcheurs Bretons et Normands allaient, en période de morte-saison de pêche, vendre des légumes sur les îles anglo-normandes et en Angleterre. Ils parcouraient la campagne anglaise pour proposer principalement de l’ail, et portaient ces longues chemises de laine souvent teintes en indigo (l’une des seules teintes qui résistait à l’air marin). Dès qu’ils approchaient d’un hameau, ils s’époumonaient en lançant à l’encan « marchand d’ail ! marchand d’ail ! », les habitants ne retenant que le nom « chandail ». Avec le temps, cette chemise de laine a pris le nom de « chandail ». Le tricot rayé figure sur les représentations de marins dès le début du 19e siècle. Tant les pêcheurs que les marins de commerce l’adoptent comme vêtement de travail. Par ordonnance, en 1858, la Marine uniformise la tenue des matelots et consacre le tricot rayé dont la description sera rigoureusement établie. Sous la chemise de toile blanche, le tricot fait apparaître ses raies blanches et bleues. « Les raies blanches d’une largeur de 20 millimètres » doivent être « au nombre de 21 » et « les raies bleues larges de 10 millimètres (…) au nombre de 20 à 21 ». Quant aux manches, elles doivent compter « 15 raies blanches pour 14 à 15 raies bleues » ! -2- Dossier de Presse Un siècle plus tard, l’entreprise abandonne filature et teinture pour totalement se consacrer à la fabrication du fameux « vrai chandail marin » à la maille si serrée qu’on le dit imperméable, tricoté si près du corps que les pêcheurs des côtes françaises le considèrent comme une seconde peau. Reprise en 1950 par Julien Bonte, rejoint par son fils Bernard, le développement industriel et commercial propulse SAINT JAMES au rang de « Leader de la Maille Marine ». Julien Bonte Pascale, Véronique et Nathalie, filles de Bernard Bonte, habillées en SAINT JAMES ANNÉES 70 La marque est plébiscitée par les amateurs de voile. Apparaissent des collections saisonnières destinées à une clientèle de plus en plus variée. L’entreprise conforte sa position de leader sur un marché spécifique : la confection de pulls, vestes pour hommes et femmes ainsi que d’ensembles féminins de style marin. Bernard Bonte 1976 Bernard Bonte, succède en 1972 à son père Julien, et construit une nouvelle usine de 1800 m2 d’ateliers et 300 m2 de bureaux pour suivre la demande croissante. L’entreprise affirme ainsi son attachement à... Saint‑James. -3- Dossier de Presse 1989 Temps fort pour SAINT JAMES qui fête son 100e anniversaire. Même si l’activité de l’entreprise est plus que centenaire... il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il n’en reste pas moins que 1989 marque les 60 ans de la S.A. des filatures de SAINT JAMES mais aussi les 100 ans de Léon Legallais ; l’homme qui a transformé un « atelier » en véritable outil industriel. L’entreprise met un record dans sa poche en confectionnant, d’un seul tenant, le plus grand pull du monde (7,60 x 14,45 m) et en profite pour s’offrir un nouveau logo. 1990 Bernard Bonte, Président, souhaite préparer son départ en retraite. Avec ses cadres, il a le souci de maintenir l’usine à Saint-James mais aussi d’assurer l’avenir des salariés qui ont contribué au développement de l’entreprise. C’est dans ce cadre qu’une Reprise de l’Entreprise par ses Salariés (R.E.S.) intervient, amorcée dès 1987 par l’évolution des statuts vers une société à directoire et conseil de surveillance. Ce R.E.S. recueille l’adhésion quasi générale puisque 80% des salariés permanents s’y engagent en reprenant la majorité du capital. Le 5 décembre 1990, Yannick Duval succède à Bernard Bonte en qualité de Président du directoire de la société. L’entreprise abandonne l’organisation taylorienne au profit de groupes autonomes, donnant souplesse et flexibilité à la fabrication de références devenues chaque année plus nombreuses. La nouvelle direction affirme sa volonté de voir SAINT JAMES davantage présent à l’exportation. Yannick Duval 1994 Le R.E.S. a été une réussite : le succès bat son plein... Pour répondre à la forte croissance des ventes de l’entreprise, un nouveau bâtiment est construit (un design « Né de la mer » avec son architecture en forme de vagues) composé de 4.000 m2 d’ateliers et 600 m2 de bureaux venant ainsi tripler la structure existante. Cette extension méritera bien une « seconde » inauguration de l’usine en 1996. -4- Dossier de Presse 2001 6.700 m ne suffisent plus à contenir tous les ateliers de fabrication, d’assemblage, de stockage dans lesquels s’affairent plus de 310 personnes. Les TRICOTS SAINT JAMES agrandissent à nouveau l’usine qui passe ainsi à une superficie de 11.000 m2. 2 2005 Janvier 2005, les TRICOTS SAINT JAMES reçoivent le Trophée « Ethique et Gouvernance » décerné par l’Ecole des Dirigeants et Créateurs d’entreprise (EDC), sous le parrainage de Jean‑Pierre Raffarin, Premier ministre. « L’Entreprise a été retenue pour le témoignage de bonne gouvernance qu’ont représenté la passation de pouvoir et de capitaux aux salariés par Monsieur Bernard Bonte (Président jusqu’au 5 décembre 1990) et le développement significatif de l’entreprise tant en France qu’à l’international. Ce projet de reprise, en 1990, de l’entreprise a été couronné de succès au regard de son développement et de la croissance de ses effectifs ». 2008 Renforçant son réseau de dépositaires indépendants, SAINT JAMES, après le Mont Saint-Michel, Nice, Paris, Saint-Malo... ouvre deux nouvelles vitrines à Strasbourg et Lyon. 2009 Par le rachat des bâtiments d’une Entreprise textile contiguë, les TRICOTS SAINT JAMES s’étendent désormais sur près de 15.000 m² -5- Dossier de Presse 2010 Accompagnant le développement de son réseau de boutiques, la Société SAINT JAMES inaugure un nouveau concept-store à Saint-Malo, ensuite personnalisé aux magasins de Nice, Paris « rue de Rennes ». Deux ouvertures marquent cet événement, à Granville et à Paris « rue Cler ». Ce concept ouvre davantage la boutique sur « le bord de mer », avec « une jetée » marquée au sol par un plancher/digue. Au mur, des « jalousies » de frégate (sortes de claustras orientables) laissent voir ou cachent pulls, tee-shirts au gré des saisons. Des matériaux sobres, des lignes claires et des teintes lumineuses laissent la collection respirer, au souffle d’une authentique brise marine venue du large. DÉCEMBRE 2012, SAINT JAMES CHANGE DE MAINS MAIS RESTE 100 % FRANÇAISE... En 1990, la Famille Bonte cédait la majorité de ses actions à une société holding au terme d’une reprise par les salariés (R.E.S.), menée par deux cadres, Yannick Duval et Joël Legendre qui devenaient respectivement Président et Directeur Financier. Cet évènement sera suivi d’un fort développement de l’entreprise, illustré par trois extensions et un effectif dépassant 300 personnes : l’activité à l’export représente plus de 30% du chiffre d’affaires. Toujours membres actifs du Directoire jusqu’à leur départ en retraite, Yannick Duval et Joël Legendre restent des actionnaires de référence, entendant apporter à la nouvelle Direction un soutien comparable à celui de la Famille Bonte depuis 1990. L’histoire se répète en décembre 2012. L’entreprise est transmise, via un L.B.O, aux cadres dirigeants, rejoints en juillet 2012 par Luc Lesénécal (ex. Directeur Général Adjoint de la Coopérative Isigny-Ste-Mère ). Janvier 2013, Luc Lesénécal devient Président et Patrice Guinebault, précédemment Adjoint au Directeur Financier, Directeur Général. Luc Lesénécal -6- Dossier de Presse UN SAVOIR-FAIRE AU RAYONNEMENT INTERNATIONAL Boutiques drapeau, ambassades, corners ou simples revendeurs multimarques, la marque Saint James est présente dans tous les pays de la vieille Europe. Tampere Turku Oslo Sollentuna Vinterbro Mariestad Hunnebostrand Skagen Scone Aarhus Middelfart Sylt Föhr Darlington Helmsley Malton Grassington Clifden Ashbourne Waterford Rosslare Cork Cheltenham Southwold London Guernsey Cherbourg Amsterdam Veere Zeebrugge Antwerpen Sandwich Yarmouth Dartmouth Naaldwijk Koksijde Nieuwpoort Lille Saint-Valery-sur-Somme Rouen Bruxelles Mons Seebad Heringsdorf Wustrow Berlin Paderborn Erkelenz Heerlen Skillinge Kappeln Juist Terschelling Borkum Norddeich Hamburg Ameland Vlieland Bremen Den Burg Texel Naarden Ootmarsum Bergen an Zee Newark Dublin Kobenhavn / Arnsberg Köln Liège Luxembourg Charleville-Mézières Beauvais Châlons-en-Champagne Bietigheim-Bissingen Jersey Granville Paris Bernay Strasbourg Saint-Malo Fontainebleau Mont Saint-Michel Alençon Chartres Hinterzarten Konstanz Quimper München Vannes Dijon Le Mans Carnac Orléans Arzon Zurich Bourges Nantes Nyon Lausanne Châteauroux St Gilles-Croix-de-Vie Macon Gstaad La Rochelle Bourg-en-Bresse Geneve Sion Monza Saint-Martin-de-Ré Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Chambéry Milano St-Etienne Bordeaux Brive-la-Gaillarde Le-Puy-en-Velay Riccione Arcachon Mende Cinquale Montignoso Fano Toulouse Nîmes Santader Castiglioncello Nice Biarritz Marseille Bilbao Montecosaro Portoferraio Collioure Brest Vigo Tarquina Barcelona Ajaccio Madrid Lisboa -7- Roma Wien Kulloby Helsinki Upsalla Stockholm Dossier de Presse LES VITRINES SAINT JAMES Les vitrines SAINT JAMES s’imposent à Nice, Saint-Malo, Strasbourg, Lyon, Biarritz, Granville et à Beauvoir, au pied du Mont Saint-Michel. Beauvoir - Le Mont-Saint-Michel Saint-Malo La marque est également présente dans de nombreuses villes en France, grâce à un réseau de boutiques partenaires à Saint-Martin-de-Ré, Brive-la-Gaillarde, Nantes, Ajaccio, Bernay, Chartres, Orléans, Cherbourg, Arzon, Carnac, Lille, Beauvais, Alençon, Le Mans, Rouen, Fontainebleau et Saint-Valéry-sur-Somme. -8- Dossier de Presse TROIS BOUTIQUES SAINT JAMES À PARIS ET UNE À NEW-YORK… Rive Gauche, 66, rue de Rennes, 75006 PARIS. Rive Droite, 44 rue Cler, 75007 PARIS et « SAINT JAMES Madeleine », 5 rue Tronchet, 75008 PARIS. Paris - Madeleine A New York Confirmant sa volonté d’ouverture à l’export, SAINT JAMES est présente à New-York depuis le 4 novembre 2005, 319 Bleecker Street, New‑York NY 10014. New-York - Bleecker Street -9- Dossier de Presse SAINT JAMES AU JAPON L’engouement des Japonais pour les fameux tricots SAINT JAMES venus de France ne se dément pas depuis plus de trois décennies. DES NOUVELLES BOUTIQUES SAINT JAMES DANS LA PÉNINSULE NIPPONE Au coeur de Tokyo, la boutique SAINT JAMES Daikanyama est devenue une véritable ambassade de la marque, un lieu de rencontre incontournable. En 2012, une nouvelle vitrine s’est ouverte à Osaka. Osaka LA PRESSE Il ne se passe pas une semaine sans que la Presse nippone n’évoque le succès de SAINT JAMES au pays du Soleil Levant. - 10 - Dossier de Presse UN AIR DE JAPON À L’USINE SAINT JAMES Si les nippons ont la passion des tricots SAINT JAMES, à Saint-James les symboles japonais sont aussi présents : un jardin japonais a été créé à l’usine par un spécialiste de l’art du bassin « japonais ». Il a été inauguré en 1997 par Akio Hosogaï, partenaire japonais de SAINT JAMES en présence du Préfet de la Manche, Victor Convert. PLUS QUE DES RELATIONS COMMERCIALES, UNE PROFONDE AMITIÉ ET SOLIDARITÉ... Dans le prolongement des très bonnes relations entre la marque SAINT JAMES et le Japon, la ville a souhaité marquer son amitié pour le pays nippon et remercier l’importateur japonais de la marque, pour les retombées économiques de son action. En 1997, Akio Hosogaï a est , ainsi, nommé « citoyen d’honneur » de la ville de Saint-James. En 1998, sensibilisé par les dégâts provoqués par la tempête de 1997, Akio Hosogaï fait don d’un chèque de 18.300 € à la commune de Saint‑James, en soutien aux habitants les plus affectés. Remise d’un chèque par Akio Hosogaï au Maire de Saint-James, Michel Thoury, en soutien aux victimes de la tempête de 1997. 11 mars 2011, un terrible tsunami s’abat sur le Japon. Même geste de solidarité en décembre 2011, Yannick Duval remet, au nom de l’Entreprise, des Salariés, de la ville de Saint-James, de la Communauté de Communes et de l’ETP de Saint-James, un don à Monsieur Ryoichi Hattori, Directeur du Développement de la Croix Rouge Japonaise, en présence de Monsieur Akio Hosogaï, importateur SAINT JAMES au Japon. 6 décembre 2011 - Yannick Duval remet un don au siège de la Croix Rouge Japonaise, à Tokyo. CHIFFRES CLÉS Nombre de salariés : 300 Chiffre d’affaires : 40 M € Plus de 32% à l’export Boutiques : complétant le réseau de magasins multi-marques indépendants (900 points de vente), SAINT JAMES dispose de vitrines à Nice, Beauvoir, Paris (3), Saint-Malo, New York, Strasbourg, Lyon et Granville. Pays à l’export : Japon, U.S.A., Canada, Europe. - 11 - • Photos : Saint James, Alice Bertrand, tous droits réservés. Contact Agence BMRP 01 42 68 31 37 Agathe Enguehard [email protected] Audrey Kalfon [email protected]