DOPC - Gilet pare-balles, protection si pesante..

MARS
Il existe actuellement deux sortes de gilets pare-balles lourds en dotation collective dans la Police Nationale, le modèle 2001
et le modèle 2008.
Le modèle 2001, le plus ancien et le plus léger est le plus répandu dans les différents Services. Il existe en 3 versions
(Homme,Femme et Chauffeur) et en 4 tailles (S-M-L-XL). Son poids avec plaques additionnelles (2,4 kg) varie entre 6,4 kg
(Femme) et 7,4 kg (Homme), voire 6,9 kg lorsqu'il est optimisé.
Le modèle 2008, beaucoup plus lourd, est uni- sexe et de taille ajustable. Son poids est de 14 kg environ avec les deux
plaques (3,5 kg par plaque). Les Services de la DOPC dotés de ce modèle 2008 sont le HP (5), le SCCC (30) et le CRA (45).
Depuis maintenant prés de deux mois, les policiers supportent
quotidiennement cette charge… L’état de fatigue avancé de certains et
nombreux policiers de la DOPC est alarmante !! Quotidiennement et durant
la quasi-totalité de leur vacation, les policiers de la CGE, UGP et autres HP
effectuent des missions de garde statique. L’épuisement les guette, ce genre de
situation perdurant peut conduire à des drames!!!
"Ne pas oublier que les GPB ne sont pas
imperméables et l'humidité, déjà désagréable,
alourdit considérablement cet équipement !!"
"Selon la corpulence de chacun et la durée du port,
le poids du gilet peut significativement impacter la
santé du fonctionnaire".
Ces policiers, jours après jours, heures après heures, courageux restent
pourtant dignes mais ne pourront indéfiniment poursuivre leur mission dans
ces conditions…
Alors quand, accablés par la fatigue, usés, sous des conditions météorologiques
pénibles, détrempés, grelottants, équipés bien souvent du PM Beretta, ils se
voient réprimandés pour un détail insignifiant par un supérieur peu scrupuleux,
assis confortablement dans son véhicule administratif, la coupe est pleine.
L’affaiblissement physique et psychologique entraîne une baisse de la vigilance
néfaste à la mission et surtout à la sécurité de ces acteurs.
A tout cela se rajoute le problème du stockage et autre nettoyage à sec de ces équipements. Au delà des odeurs
nauséabondes constatées en s’équipant des GPB, les risques sanitaires sont aussi bel et bien présents. Des maladies dites
contagieuses ont déjà fait leur apparition sur un Service de la DOPC qui a heureusement pris des mesures rapides qui
s’imposaient.
L'UNSA Police décrète l'état
"Une solution est à apporter rapidement car
l'état de santé de ces policiers est
préoccupant.
Affaiblis,
diminués,
ils
deviennent plus que jamais des cibles !!"
d'urgence afin que le moral et le
physique des troupes, déjà au plus bas,
ne se dégradent irrémédiablement !
L'UNSA Police insiste bien sur le fait que les limites du raisonnable semblent bel et bien
être atteintes... Une réaction et une prise de conscience de l'Administration
n'est pas seulement souhaitable mais elle est indispensable !!!
Le Bureau Paris
ème
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