Press release (only avalaible in french)

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Press release (only avalaible in french)
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présentent
ÉSIMÉSAC
un film de
Luc Picard
produit par
Lorraine Richard
Luc Martineau
En salles dès le 30 novembre 2012
produit avec la participation financière de TÉLÉFILM CANADA, Crédit d’impôt cinéma et télévision Gestion SODEC,
SODEC Société de développement des entreprises culturelles – Québec, Canada Crédit d’impôt pour film ou vidéo
canadienne, Société Radio-Canada, avec la collaboration de Super Écran - Fond Québécor
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Synopsis
Plongée dans un passé de surdimensions, de anti-héros colorés et de personnages plus grands
que nature, l’histoire frôle la légende et la merveille côtoie le quotidien. On dirait qu’il était une
fois… Et que la force était de taille. Les familles comptaient plus de quatre cent enfants et les
surhommes se calculaient tous en hercules. Surtout, les gens avaient des ombres étranges. Des
ombres, comme une part d’eux-mêmes qui échappaient parfois à leur contrôle mais qui
faisaient souvent l’objet de pavanerie.
Dans un village isolé, la misère gruge son monde et leurs rêves. Depuis quelques années, les
habitants de Saint-Élie-de-Caxton trouvent tout juste à manger pour se maintenir en vie. Les
jardins de chacun ne fournissent pas à produire suffisamment pour subvenir à la faim.
Au printemps, Ésimésac, seul habitant du village à n’avoir pas d’ombre mais jouissant d’une
grande force, décide de s’y mettre à redonner aux ventres du village. Il convainc son monde de
contribuer, chacun de son mieux, pour participer à un projet de jardin communautaire. À
multiplier les forces de chacun pour cultiver en grand.
Et on s’y lance.
À ce même moment, on entend une rumeur voulant que la construction d’un chemin de fer
dans la région relie bientôt Saint-Élie-de-Caxton au reste du monde. Avec la promesse de
l’abondance, des wagons remplis d’opulence et de boustifaille, le train laisse espérer à du
confort et du facile. Le forgeron Riopel, dont l’ombre est immense, choisit de s’impliquer dans la
fabrication de rails plutôt que dans la culture maraîchère. Et il convainc les gens de s’investir
dans ses ferrailles et affaires plutôt que de jouer le jardin. L’été se déroule, et, un à un, ceux qui
avaient osé le jardinage passent du côté du forgeron. Le grand projet commun d’Ésimésac perd
des plumes et bat de l’aile sous le poids du métal, mais devrait-il s’opposer au progrès?
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Mot de Fred Pellerin
Scénariste
Ésimésac raconté par Fred Pellerin
«Ésimésac, c’est l’histoire d’un gars, un enfant dans un corps d’homme, qui est né sans ombre,
qui est très fort et qui est un peu naïf. Dans le film, l’ombre représente en quelque sorte l’ego;
certains ont de très grosses ombres et d’autres, de plus petites. Lui, il n’en a pas du tout. Alors,
comme il n’a pas d’ego, il ne travaille jamais pour lui-même. Ses efforts sont déployés vers les
autres. Lorsque le village se retrouvera dans la misère, Ésimésac va mettre sur pied un projet
collectif qui fera en sorte que chacun mangera. Mais un autre projet, celui du chemin de fer, axé
sur le profit individuel pour sauver le collectif, viendra bouleverser ses plans. Ça se terminera en
un suicide municipal.»
PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-JOSÉE ROY / AGENCE QMI
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CITÉ AMÉRIQUE
Fondée en 1987, Cité Amérique est une des plus importantes maisons de production au Canada.
Plusieurs de ses titres ont obtenu des records d’assistance ou de cote d’écoute et ont été
honorés par les jurys de nombreux festivals et événements internationaux.
Voici quelques titres de films québécois produits par la compagnie : Séraphin, un homme et son
péché, Le cœur au poing et Eldorado de Charles Binamé, L’audition de Luc Picard, Monica la
Mitraille de Pierre Houle, Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier, Histoire de Famille de Michel
Poulette, CQ2 (Seek You Too) de Carole Laure, La rivière aux Castors et La citadelle assiégée de
Philippe Calderon, Lost and Delirious et Emporte-moi de Léa Pool, ainsi que Dans le ventre du
dragon d'Yves Simoneau.
Cité Amérique a également produit plusieurs séries dramatiques pour la télévision, (certaines
d’entre elles co-produites avec la France, le Royaume-Uni ou l’Irlande) dont voici quelques titres
ayant connu d’excellents succès : Les filles de Caleb, Blanche, Random Passage, Marguerite
Volant, Dice et Bob Gratton, ma vie, my life (Saison I et II); nommons également les téléfilms
Crimson Petal and the White, La trilogie marseillaise et The Last Casino. Cité Amérique a
récemment ajouté à ses activités la production de séries jeunesse dont : Doggy Day School I et II,
Ludovic, Station X, Dragon et Wumpa’s World.
Les productions signées Cité Amérique ont déjà remporté près de 80 prix et distinctions au pays
comme à l’étranger; vendues dans plus de cinquante pays, elles auront rejoint un auditoire
estimé à 500 millions de personnes. Cité Amérique est membre de Attraction.
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Lorraine Richard
Productrice
Cofondatrice et présidente de Cité Amérique, elle a produit pour le cinéma : French Kiss de
Sylvain Archambault , Babine de Luc Picard, Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier, L’Audition de
Luc Picard (Grand Prix et Meilleur film canadien FIFM 2005), Monica La Mitraille de Pierre Houle
(Best flick award Canadian filmakers’s Festival, Toronto 2004), Séraphin, un Homme et son
péché de Charles Binamé (Billet d’Or Jutra 2003 et Golden Reel Genies 2003), Lost & Delirious
de Léa Pool (Film s’étant le plus illustré à l’étranger Jutra 2002, Prix du Public Stockholm 2001),
Emporte-moi de Léa Pool (Prix spécial du Jury œcuménique Berlin 1999, Prix spécial Festival
International de Toronto 1999, Meilleur film canadien Association des critiques de films de
Toronto 1999, Gryphon d’Argent Meilleur film Giffoni 1999) Four Days de Curtis Wehrfritz
(Bronze Award Meilleur film de suspense Flagstaff 19999) Eldorado et Le Cœur au poing de
Charles Binamé (Chrystal Globe Meilleur film Karlovy Vary 1998 ) Dans le ventre du Dragon de
Yves Simoneau (Outstanding film of the year London Film Festival 1989).
Durant de nombreuses années, Lorraine Richard a été vice-présidente et membre du conseil
d'administration de l'Association des Producteurs de Film et Télévision du Québec (APFTQ);
entre 1995 et 2000, elle était Présidente du Conseil National du cinéma et de la production
télévisuelle, et également membre du conseil d'administration de la SODEC. Elle a été aussi
membre du conseil d'administration du Canadian Television Fund entre 1997 et 2000. En 1992,
Lorraine Richard a reçu le Corporate Achievement Award par le Canadian Film and Television
Production Association (CFTPA). Elle a également reçu en 1992 le prix du Canadian Woman
Entrepreneur of the year et été honorée en 1999 par l'Association des Femmes en Cinéma et
Télévision (Women in Film and Television) pour sa contribution à l'industrie.
Luc Martineau
Producteur
Il a produit pour le cinéma : French Kiss de Sylvain Archambault (2010), Babine de Luc Picard
(2007), Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier (2006), L’Audition de Luc Picard (Grand Prix et
Meilleur film canadien FIFM 2005), Monica La Mitraille de Pierre Houle (Best flick award
Canadian filmakers’s Festival, Toronto 2004), Séraphin, un Homme et son péché de Charles
Binamé (Billet d’Or Jutra 2003, Golden Reel Genies 2003),), et pour la télévision la série
Wumpa’s World I (2001) et II (2003)et le site web Wumpa (Grand Prix Jeunesse, concours
Boomerang 2003. Flèche d’Or 2004 de l’AMR) ainsi que la série Bob Gratton, Ma vie, My life I
réalisée par Gabriel Pelletier (2005), et Bob Gratton, Ma vie, My life II et III réalisées par Sylvain
Archambault (2007-2008).
Depuis 1978, il a été un pigiste actif dans le milieu de la production cinématographique
télévisuelle et publicitaire, entre autres pour La Guerre des Tuques de André Melançon, Les
Plouffes de Gilles Carle, Bonheur d’occasion de Claude Fournier, Les Filles de Caleb de Jean
Beaudin, Marguerite Volant et Le cœur au poing de Charles Binamé.
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LA RÉALISATION
Luc Picard
Réalisateur
Acteur prolifique au cinéma, au théâtre et à la télévision, Luc Picard fait ses débuts comme
réalisateur et scénariste en 2005 avec le long métrage L’Audition dans lequel il interprète aussi
le rôle principal. L’essai se transforme en succès public et critique avec pas moins de 10
nominations aux Prix Jutra, 7 aux Prix Génie et de nombreux prix dans les festivals.
« Ésimésac est un conte moraliste. C’est une continuation de la vie et de l’univers de St-Elie-deCaxton installé dans Babine, mais c’est une suite qui se distingue de l’original à plusieurs points
de vue. D’abord le ton de base est plus grave : même si les personnages ont conservé leur
candeur et leur humour bon enfant, la crise qu’ils traversent est sérieuse et leurs souffrances
sont bien réelles. Par ailleurs, la trame narrative du récit est beaucoup plus unifiée que dans
Babine. Il s’agit moins de la présentation d’un univers que de raconter un épisode noir dans la
vie du village. Cet épisode trouve son écho dans la vie d’aujourd’hui et vient parler au cœur des
grands débats : l’être versus le paraître (la grandeur des ombres étant la représentation des
égos de chacun) et l’individualisme versus le communautaire. Ce sont ces deux dualités que je
veux mettre en lumière en évitant évidemment tout côté didactique.
Car au bout du compte, ce n’est ni moi ni Fred Pellerin qui parlons mais bien les personnages et
leurs émotions. »
-Luc Picard
LA DISTRIBUTION
NICOLA-FRANK VACHON
Ésimésac
Intéressé dès son plus jeune âge par le dessin et les arts graphiques, il fait ses études collégiales
au Cégep de Sainte-Foy en graphisme. Il obtient son DEC en 1996. À sa sortie du collège, il n'est
pas satisfait de ce que le métier de graphiste peut lui apporter et il étudie entre autres le
cinéma, la philosophie et l'anthropologie, sans toutefois compléter de premier cycle dans ces
disciplines. Il poursuit son exploration en s'inscrivant à un Certificat en histoire des religions en
1997, qu'il complètera en 1999. C'est à l'université qu'il commence également à s'intéresser à
l'art dramatique et qu'il obtient son premier rôle dans une pièce de théâtre (Obéron, dans Le
songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, au Cegep de Sainte-Foy). Il est accepté dans la
troupe même s'il est un étudiant de l'Université Laval. En 2000, il quitte l'Université et est
rapidement engagé comme graphiste à temps plein chez Boum! Communication dans le quartier
Limoilou à Québec. Ce métier le lasse rapidement et il décide de s'inscrire aux auditions du
Conservatoire d'Art Dramatique de Québec (CADQ). Il est accepté et débute ses études en jeu
dès 2001, qu'il complètera en 2004.
Dans Ésimésac, Nicola-Frank Vachon interprète le rôle d’Ésimésac Gélinas, 25 ans, né il y a 2
ans. Il est né sans ombre, donc sans égo et sans orgueil. C’est un pur qui finira par être
corrompu par ses propres bonnes intentions. Il possède une force surhumaine qui diminue au
fur et à mesure que son ombre grandit.
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LUC PICARD
Toussaint Brodeur
Le choix de ses rôles à l’écran comme à la scène fait de Luc Picard l’un des comédiens majeurs
du Québec. À sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 1988, il débute au
théâtre dans Signer sous la direction de Claude Poissant, un metteur en scène qu’il retrouvera à
cinq autres reprises. René-Richard Cyr, Yves Desgagnés, Jean-Pierre Ronfard, Lorraine Pintal,
Brigitte Haentjens, Denis Arcand, Pierre Bernard le dirigeront à leur tour. Cette année, il faisait
partie de la dernière création d’Alexis Martin, Sacré-Cœur, présenté à l’Espace Go.
Dès son premier rôle au cinéma en 1990 dans Les saufs-conduits de Manon Brillant, il est
récompensé par le Prix Luce Guilbault du meilleur jeune acteur, un prix qui annonce les rôles
forts et exigeants qu’il enchaîne par la suite. Il incarne Desaulniers dans Nelligan de Robert
Favreau, un Felquiste dans Octobre de Pierre Falardeau, le policier à la dérive dans Le dernier
souffle de Richard Ciupka ou le mari infidèle dans La femme qui boit de Bernard Émond. Avec
15 février 1839 de Pierre Falardeau, il obtient le Jutra de la meilleure interprétation pour son
rôle du Chevalier de Lorimier. L’année suivante, le Jutra du meilleur comédien dans un rôle de
soutien récompense sa performance dans Le collectionneur de Jean Beaudin. Quant à Savage
Messiah de Mario Azzopardi, il lui vaut le Génie de la meilleure interprétation. Le Festival
international du film francophone de Namur l’honore à son tour par le Bayard d’or du meilleur
comédien pour 20h17 rue Darling de Bernard Émond. Récemment, on a pu le voir dans Un
Dimanche à Kigali de Robert Favreau et dans son propre film L’Audition où il tenait le rôle
principal.
Sa carrière à la télévision est tout aussi féconde puisqu’il remporte à quatre reprises un Gémeau
pour ses interprétations dans Omerta : la loi du silence, L’ombre de l’épervier, Chartrand et
Simonne I et II. Il faisait également partie de la distribution de Blanche, Scoop, Les grands
procès, A nous deux ou Vice caché I-II. Dans Bob Gratton, ma vie, my life en 2006, il interprète
son propre rôle.
Dans Ésimésac, Luc Picard interprète le rôle de Toussaint Brodeur, 40 ans. Peut-être l’homme le
plus sage du village. Il a quelque chose dans l’œil qui nous fait deviner qu’il est le seul à savoir
que ce qu’ils vivent, lui et ses amis, est une légende écrite par Fred Pellerin.
GILDOR ROY
Le forgeron Riopelle
De l’Abitibi à Rigaud, en passant par la Florida et une autre chambre d’hôtel, Gildor Roy en a fait
des Km/h au cours de sa carrière.
Ce petit Taureau du mois de mai, né en 1960, n’avait pas encore trois ans lorsqu’il effectua son
premier déménagement, passant de son Abitibi natal à Rigaud où il habita jusqu’à ce qu’il quitte
le foyer familial. Sa jeunesse s’est écoulée au son des Hank Snow, Buck Owens, Hank Williams et
autres grands de la musique country. Jusqu’à ce qu’il découvre les Genesis, Supertramp et
Boston de son adolescence. Très timide à l’école, Gildor ne savait pas trop de quoi serait fait son
avenir. Il opta pour les lettres lorsqu’il s’inscrivit au Cégep Lionel-Groulx. Pour ensuite se diriger
vers les sciences humaines…mais sans les mathématiques, sa bête noire depuis toujours. Il
s’inscrira finalement à l’École nationale de Théâtre où il joue le tout pour le tout. Même s’il a eu
à endurer les commentaires pas toujours encourageants de certains professeurs, il obtient son
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certificat en interprétation en 1983. Ironie du sort, il accepte ensuite un poste de gardien de
sécurité… à l’École nationale de Théâtre.
Qui aurait dit que presque vingt ans plus tard, Gildor aurait joué dans près de 20 pièces de
théâtre, dont les plus célèbres sont certainement, Vol au dessus d’un nid de coucou, Glengarry
Glen Ross et Hosanna.
Qui aurait dit que Gildor serait à l’affiche de plus de quinze films, dont les plus marquants
demeurent Requiem pour un beau sans-cœur, La Florida, Karmina 1 et 2 et plus récemment, La
Mystérieuse Mademoiselle C sans oublier plus récemment, Les Boys 4, le film Duo de Richard
Ciupka et un retour avec le cinéaste Robert Morin avec Que Dieu bénisse l’Amérique. Suivent
Contre toute espérance et Babine.
À la télévision, Gildor a joué presque tous les rôles : comédien, animateur, chroniqueur.
Quelques titres qui vont certainement vous rappeler de bons souvenirs : Samedi PM, Super sans
plomb, 3 gars un samedi soir, Miséricorde, 10-07 (L’affaire Kafka), Le Retour. Depuis presque
cinq ans, Gildor Roy fait crouler le Québec de rire chaque semaine avec son personnage de
Germain à KM/H diffusé à TVA. Et l’été dernier, c’est sur son île de Gilidor qu’il nous à reçu via
Radio-Canada.
Est-ce que vingt ans passés, Gildor Roy aurait pensé être animateur à la radio? On l’a pourtant
retrouvé à la barre des émissions matinales de quelques stations montréalaises majeures.
Bien sûr, il ne faudrait pas oublier le chanteur. Ce qui a d’abord commencé comme un gros
party pour les amis et les proches est devenu une grande histoire d’amour entre Gildor Roy et
ses fans. À la demande de plusieurs connaissances, Gildor monte un spectacle de chansons
country, sans prétention, à la petite salle montréalaise La Licorne accompagné de son groupe,
The Posse of Love. Les gens s’amusent tellement et le mot se passe si rapidement que le
spectacle sera présenté à guichets fermés pendant douze soirées. Un producteur, Marc Racine
des Disques Passeport, lui offre un contrat de disque qui se réalise avec la sortie de Tard le soir
sur la route… en 1991 contenant l’irrésistible succès Donne-moi un bec. Une grande tournée de
spectacles et le Félix pour le meilleur album country/folk couronnent cette nouvelle carrière
pour Gildor. Idem pour l’album suivant, Une autre chambre d’hôtel, paru en 1994. Jamais deux
sans trois, le disque Plein l’dos, lancé en 1996, allait connaître le même sort que les deux
précédents, soit une longue tournée et un troisième Félix pour le meilleur album country.
Avec Vacaciones, son quatrième opus, Gildor Roy nous propose aujourd’hui un nouvel univers,
une facette méconnue de cet artiste polyvalent et toujours surprenant. Qu’on adore suivre et
avec raison.
Dans Ésimésac, Gildor Roy interprète le rôle du Forgeron Riopelle, 45 ans. L’ancien homme fort
du village. Fier et orgueilleux qui assure la survie de sa famille.
ALAIN SAUVAGE
Le curé Flambant
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ISABEL RICHER
La sorcière
Dès son premier rôle au cinéma, Isabel Richer connaît les honneurs de la profession en
décrochant une nomination aux Génies 1996 pour son rôle dans Eldorado de Charles Binamé.
Par la suite, qu’elle soit meurtrière (La conciergerie des monstres d’Estelle Arnaud) ou femme à
barbe (La comtesse de Bâton Rouge d’André Forcier), elle multiplie les rôles forts et troublants.
C’est grâce à son personnage de Stéphane dans le très étonnant La loi du cochon d’Erik Canuel
qu’elle remporte le Jutra de la meilleure actrice. Viendront par la suite L’espérance, Dans l’œil
du chat, Sans elle, L’incomparable Mademoiselle C., et Nouvelle-France. Elle était aussi à
l’affiche du succès Les 3 p’tits cochons, le premier film de Patrick Huard.
Après ses premières apparitions télévisées dans Le sorcier, Jasmine, Les grands procès, la télésérie Lobby lui offre sa première nomination aux Gémeaux 1997. Mais la consécration viendra
avec le personnage de Pauline dans L’ombre de l’épervier I et II pour lequel elle remporte le Prix
Gémeaux de la meilleure actrice en 1998 et une nomination en 2000. Depuis, nous avons pu la
voir dans Grande Ourse II, Un homme mort, Le 7ème round ou Les Invincibles I et II. Récemment,
elle incarnait Gloria dans Les sœurs Elliott de François Gingras.
Diplômée de l’École nationale de théâtre, Isabel Richer a continué de monter sur les planches.
On a pu la voir ainsi dans Tu peux toujours danser par Claude Poissant, Jack et Jill mis en scène
par Sophie Lorrain ou la version d’Un Tramway nommé désir par René Richard Cyr.
Dans Ésimésac, Isabel Richer joue le rôle de celle que le village a surnommée la Sorcière.
RENÉ RICHARD CYR
Méo Bellemare
Véritable touche-à-tout, René Richard Cyr possède plusieurs cordes à son arc : comédien,
metteur en scène, auteur, réalisateur, traducteur, adaptateur et animateur. Il fut également
directeur artistique et codirecteur général du Théâtre d’Aujourd’hui de 1998 à 2004, puis
codirecteur artistique du Théâtre PàP (Petit à Petit) de 1981 à 2004. On lui doit plus d’une
soixantaine de mises en scènes théâtrales qui alternent pièces de répertoire (Molière,
Tennessee Williams, Beaumarchais, Jean Genet) et textes contemporains (Roland Lepage,
François Archambault, Larry Tremblay, Daniel Danis, Michel Tremblay). Sa passion pour la scène
l’amène à la mise en scène de comédies musicales comme Les parapluies de Cherbourg,
L’homme de la Mancha, et plus récemment Les Belles-soeurs présenté également à Paris. Pour
l’opéra, il signe les mises en scène de The Turn of the Screw et Don Giovanni. On le retrouve
également sur les planches dans des créations signées Claude Poissant, André Brassard, Yves
Desgagnés ou Lorraine Pintal. En 2003, il collabore avec le Cirque du Soleil pour lequel il signe le
spectacle Zumanity présenté à Las Vegas. Grâce à cette carrière prolifique, il cumule neuf
nominations à la Soirée des Masques et repart trois fois avec la précieuse statuette.
Si ses apparitions au cinéma se font discrètes, il n’empêche pas moins qu’il a travaillé avec les
grands réalisateurs québécois : Claude Fournier (Bonheur d’occasion), François Girard (Vie et
mort de l’architecte), Denys Arcand (Joyeux Calvaire), Olivier Asselin (Le siège de l’âme) ou
Émile Gaudreault (Nuit de noces).
La télévision a également profité de son talent avec pas moins d’une vingtaine d’apparitions
dans des téléromans et télé-séries. Sa plus récente a marqué les esprits grâce à son étonnante
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interprétation de la drag queen Véronica Sinclair de Cover Girl qui lui vaut d’être nommé à deux
reprises aux Prix Gémeaux de la meilleure interprétation.
Il devient animateur le temps des trois saisons de l’émission Le plaisir croît avec l’usage, sur
Télé Québec.
C’est dans le rôle de Méo, coiffeur saoul, que l’on trouve René Richard Cyr à l’affiche de
Ésimésac.
MARIE BRASSARD
Madame Gélinas
Les débuts de Marie Brassard restent étroitement liés à sa rencontre avec Robert Lepage. Dans
Le polygraphe, non seulement elle tient le rôle de Lucie Champagne mais signe également le
scénario avec le réalisateur, ce qui lui vaut les Génies de la meilleure interprétation et du
meilleur scénario en 1997. Ils collaborent plus tard sur de nombreuses productions théâtrales :
La trilogie des dragons, Les sept branches de la Rivière Ota ou Geometry of Miracles. Michel
Nadeau, Philippe Soldevilla, Jim Millan ou Alexis Martin la dirigeront à leur tour sur les planches.
En 2001, elle crée son propre spectacle, Jimmy, créature de rêve qui connaît un grand succès en
Amérique, en Europe et en Australie avec ce personnage émouvant ni homme ni femme qu’elle
interprète seule sur scène. La même année voit la naissance de sa société de production,
Infrarouge, dont elle devient la directrice artistique. Ses deux nouvelles pièces, La noirceur et
Peepshow, connaissent un grand engouement lors de leur tournée. Sa plus récente création,
L’invisible, fut présentée en juin 2008 au Festival TransAmériques.
Si Robert Lepage la dirige une nouvelle fois à l’occasion du film Nô, Marie Brassard faisait
également partie de la distribution de The Claim de Michael Winterbottom, La loi du cochon
d’Éric Canuel, Le bonheur est une chanson triste de François Delisle, Congorama de Philippe
Falardeau jusqu’au tout récent Continental, un film sans fusil de Stéphane Lafleur.
Quant à son rôle de Francine Juneau dans la télé-série Bunker, le cirque, il lui vaut une
nomination au Prix Gémeaux de la meilleure interprétation dans un rôle de soutien.
Dans Ésimésac, Marie Brassard incarne Madame Gélinas, la villageoise enceinte depuis 20 ans !
MARIE-CHANTAL PERRON
Jeannette Brodeur
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre en 1989, Marie-Chantal Perron s’est illustrée
autant dans les rôles comiques que dramatiques. À la télévision, on la retrouve dans La Maison
Deschênes, Chop Suey, Les héritiers Duval, Blanche ou encore dans Marguerite Volant. Mais
c’est surtout Histoire de filles dans lequel elle joue depuis dix ans qui montre l’étendue de son
jeu comique, un jeu contrebalancé par son rôle émouvant d’Élise dans Nos étés 1, 2 et 3, qui lui
vaut une nomination comme meilleure actrice de soutien au Gala des Gémeaux 2006.
Au cinéma, son interprétation lumineuse du rôle titre de La mystérieuse Mademoiselle C.
marque les esprits et lui permet de décrocher une nomination au Gala des Jutra 2003. Elle
reprendra son personnage dans L’incomparable Mademoiselle C., une nouvelle fois sous la
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direction de Richard Ciupka. On l’a vu également dans Le secret de ma mère de Ghyslaine Côté
et cette année, son nom était à l’affiche du film de Lyne Charlebois, Borderline.
Pour le théâtre, elle collabore avec Serge Denoncourt, Micheline Lanctôt, René Richard Cyr ou
Yves Desgagnés. Certaines de ses pièces lui ont valu plusieurs nominations à La soirée des
masques.
Parallèlement à sa carrière de comédienne, Marie-Chantal Perron développe depuis trois ans sa
propre ligne de vêtements, Dandine.
Dans Ésimésac, Marie-Chantal Perron tient le rôle de Jeannette Brodeur, la femme de Toussaint.
MAUDE LAURENDEAU
La belle Lurette
Membre des compagnies de théâtre Le Smark et Le Vaisseau d’or, Maude Laurendeau est une
habituée des planches, notamment au côté de Guy Beausoleil avec qui elle participe à la
création du Mystère de Mlle Jaïre et Devant les maîtres.
À la télévision, elle apparaît dans plusieurs télé-séries (Annie et ses hommes ; Minuit, le soir ;
Pure laine ; Le cœur a ses raisons) et joue la méchante Justine dans Grande Ourse II. Mais c’est
principalement son interprétation d’Anaïs dans Nos étés II, III et IV qui lui offre un personnage
complexe et la fait connaître du public.
Au cinéma, elle fait partie de la distribution de The Pact de Rodney Gibbons.
Dans Ésimésac, Maude Laurendeau incarne le rôle de la belle Lurette, 22 ans, romantique et
idéaliste. Une éternelle rêveuse qui vient de loin. Une pure qui sera touchée par le côté
chevaleresque d’Ésimésac.
L’ÉQUIPE DE CRÉATION
FRED PELLERIN
Scénariste
Celui qui dit être devenu « conteur agréable par mégarde » a rendu populaire le village de SaintÉlie-de-Caxton où il demeure et puise les personnages qui peuplent ses contes. Diplômé en
littérature à l’université du Québec, Fred Pellerin se fait connaître en 2001 avec son premier
spectacle, Dans mon village, il y a Belle Lurette… qui connaît un succès retentissant en France
et au Québec. Ses deux spectacles suivants, Il faut prendre le taureau par les contes ! et Comme
une odeur de muscles, consolideront la réputation du jeune conteur. Avec ses trois créations,
Fred Pellerin cumule plus de 1500 représentations.
Ses spectacles ont donné naissance à trois livres-disques. Il a également publié un livre de
contes, Bois du thé fort, tu vas pisser drette, ainsi qu’un livre photo Zoom sur… Sainte-Élie-deCaxton.
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NICOLAS LEPAGE
Concepteur visuel
Nicolas Lepage travaille d’abord sur des story-boards avant de devenir décorateur sur des films
tels que The Witness de Jeffrey Edwards ou C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée. On le retrouve 1er
assistant directeur artistique sur Le Survenant d’Erik Canuel ou The Sum of All Fears de Phil
Alden Robinson. En tant que directeur artistique, il participe à de grosses productions
américaines comme The Terminal de Steven Spielberg, Gothika de Mathieu Kassovitz, 300 de
Zack Snyder ou plus récemment, La Momie : la tombe de l’Empereur Dragon de Rob Cohen. Il
fut également directeur artistique pour les films suivants : The Fountain de Darren Aronofsky,
Confessions of a Dangerous Mind de Georges Clooney, Godsend de Nick Hamm ou Le vol de
David Mamet.
En tant que concepteur visuel pour la télévision, il participa aux télé-séries Les Invincibles I et II
et III, diffusées sur les ondes de Radio-Canada.
FRANÇOIS DUTIL
Directeur de la photographie
Directeur de la photographie sur Mirador, François Dutil a également dirigé la photographie de
5150 rue des Ormes, réussissant à créer une atmosphère des plus inquiétantes ce qui montre
bien la polyvalence de styles dont il est capable.
CARMEN ALIE
Créatrice des costumes
Formée à l’école de haute couture Cotnoir Caponi, Carmen Alie œuvre dans le domaine du
costume depuis 1988.Versatile elle a fait la conception de costumes pour plus de 150
productions scéniques allant de la danse (Les grands ballets canadiens, American ballet theater
N.Y., San Francisco ballet, O Vertigo) au théâtre (Macbeth TNM, le Menteur NCT, Lorenzacio
NCT) en passant par le rock (Garde robe de Mick Jagger, Voodoo Lounge Tour) pour ne nommer
que ceux-ci. Elle a à son actif plus de 300 publicités télévisées ainsi que les séries Grande
Ourse1-2 (Prix gémeaux du ‘’meilleurs costumes’’ 2004) Ciao Bella, toutes deux réalisées par
Patrice Sauvé , François en série 1-2 ( Jean François Asselin), Les Sœurs Elliot 1-2 (François
Gingras) et une filmographie comprenant L’audition (Luc Picard), La rage de l’ange ( Dan
Bigras), Cheech ( Patrice Sauvé ), Nitro (Alain Desrochers)et Tout est parfait ( Yves Christian
Fournier). Elle a aussi travaillé plus récemment sur les productions cinématographiques Babine
( Luc Picard), ayant gagné le Jutras des meilleurs costumes et 5150 rue des Ormes ( Eric
Tessier).
ALEXANDRE LAFORTUNE
Réalisateur des effets numériques
Alexandre a travaillé sur des films surprenants qui font partis de la bibliothèque de tous bons
cinéphiles. Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry), Brokeback Mountain (Ang
Lee), Mr Nobody (Jaco Van Dormael), Source Code (Duncan Jones) ne sont que quelques titres
sur lesquels on peut voir son expertise en effets numériques, que ce soit avec Buzz Image Group
ou Oblique FX.
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YVANN THIBAUDEAU
Montage Image
Une filmographie des plus complètes démontre bien le travail d’Yvann. À la télévision, sont
travail fut remarqué sur Les Lavigueur (Sylvain Archambault), Les Boys (Louis Saïa) et Les
Invincibles (Jean-François Rivard). Au grand écran, il livre un montage raffiné sur Bordeline et
Tout est parfait, ainsi qu’un montage efficace sur French Kiss, Piché; entre ciel et terre, Pour
toujours les Canadiens (Sylvain Archambault), Funkytown (Daniel Roby), et le savoureux
Starbuck (Ken Scott).
MICHEL CORRIVEAU
Musique originale
Michel Corriveau set un compositeur d’inspiration à la fois éclectique et éclatée. Au cinéma, il a
mis en musique des drames (Le Survenant), des thrillers (Le Dernier Tunnel) et des comédies
(French Kiss, Bon Cop, Bad Cop). À la télévision, il a rythmé l’action de plusieurs séries
marquantes comme Answered by Fire, Les Lavigeurs ou The Phantom. À Chaque fois, il a trouvé
la note juste. Ses premières compositions, Michel Corriveau les doit au monde de la publicité,
qui, durant près de dix ans, lui donnera l’occasion d’explorer tous les sons, tous les rythmes et
tous les styles. Au total, il signera pas moins de 500 « 30 secondes » pour de grandes campagnes
nationales, récoltant au passage plusieurs récompenses, parmi lesquelles deux Coqs d’or du
Publicité Club de Montréal. À l’invitation du réalisateur Érik Canuel, il crée la musique de
Hemingway : A Portrait, un documentaire présenté dans les cinémas IMAX en première partie
du film Le Veil Homme et la mer d’Alexander Petrov. L’expérience sera une révélation. Pour le
public d’une part, qui découvre un artiste capable de décupler le pouvoir des mots et des
images. Suivront deux productions américaines puis Nez Rouge en 2003, pour lequel la SACEM
lui décerne un «Coup de chapeau» au Festival du cinéma québécois à Paris. Depuis, Michel
Corriveau a mis en musique de nombreux longs métrages, alternant entre les ambiances
intimistes des films d’auteurs et l’ampleur symphonique des œuvres à grand déploiement. Cette
polyvalence tous azimuts et sa signature cinématographique unique lui ont d’ailleurs valu
plusieurs prix nomination de distinctions.
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Fiche technique
Un film de
Produit par
Scénario
Concepteur visuel
Directeur photo
Réalisation des effets numériques
Costumes
Maquillage
Coiffure
Casting
Conception sonore et son direct
Mixage
Montage
Musique originale
Productrice déléguée
Producteurs exécutifs
Production
Distribution
Ventes à l’étranger
Luc Picard
Lorraine Richard
Luc Martineau
Fred Pellerin avec la collaboration de Luc
Picard
Nicolas Lepage
François Dutil
Alexandre Lafortune
Carmen Alie
Kathryn Casault
Denis Parent
Catherine Didelot
Pierre Bertrand et Olivier Calvert
Sylvain Lefebvre, Modulations - Technicolor
Yvann Thibaudeau
Michel Corriveau
Martha Fernandez
Daniel Proulx, Richard Speer
Cité Amérique
Alliance Vivafilms
Delphis Films
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ÉSIMÉSAC
avec
Ésimésac
Toussaint Brodeur
Jeannette Brodeur
La sorcière
Madame Gélinas
Le Forgeron Riopelle
Lurette Riopelle
Méo Bellemare
Le Curé Flambant
Marie Gélinas
Hubert
Nicola-Frank Vachon
Luc Picard
Marie-Chantal Perron
Isabel Richer
Marie Brassard
Gildor Roy
Maude Laurendeau
René Richard Cyr
Alain Sauvage
Sophie Nélisse
Denis Trudel
et
Lorenzo Diezel
Pierre Colin
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Crédit photo : Bertrand Calmeau
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