Compte rendu de Patrice - Harley

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Compte rendu de Patrice - Harley
COURPIERE - FREE WHEELS 2010
Vendredi 6 aout, encore une levée matinale 4 h 15 pour un départ 5 h 20. Mais, organisé le
Skullitou, la moto était prête de la veille. Une petite ondée de 20 kms afin de se mettre dans
l’ambiance, puis un arrêt à Subles pour récupérer le Gillou et son gendre Vincent, (fervent
supporter de Marseille et qui a donc pleuré toute la nuit de samedi, après cette belle soirée de
championnat, merci Caen). Second arrêt à la station Elf, près de la concession, pour faire le
plein et attendre Yvounet pour un vrai départ cette fois-ci à 7h. La route est longue, nous
décidons de prendre l’autoroute afin de ne pas arriver trop tard. Le ciel est dégagé devant nous,
mais les nuages progressent à notre
rythme et repoussent l’arrivée du
soleil. Enfin, il est de la partie et ne
nous quittera plus du week-end.
Nous sortons de l’autoroute pour les
pleins d’essence et nous restaurer.
Vierzon, petite cité pittoresque, un
petit resto en terrasse le long du
bassin en centre ville. 4 tartares et de
la bière, tavernier !!! C’est déjà
l’heure d’enfourcher les bolides et
notre périple reprend. Direction
Bourges,
nous
récupérons
l’autoroute et nous sortons un petit
peu avant Clermont-Ferrand pour
une visite de la concession. Il ne nous reste que quelques kms pour rejoindre Courpière.
L’entrée voiture du site nous est refusée par les forces de l’ordre, qui dans ce cas précis ont mis
le désordre. Nous voilà dans la nature à chercher notre chemin et enfin, nous trouvons l’autre
entrée, celle des motos. Sur les conseils de l’organisation, nous envoyons Vincent chercher nos
bracelets, signes de reconnaissance pour accéder au site, ce qui nous permit de quitter une file
conséquente de motards non munis des précieux sésames. Une partie de rodéo commença
dans des chemins de terre, parsemés d’ornières et de dénivelés, j’ai regretté à ce moment de
ne pas posséder une moto crotte.
Nous voilà enfin dans notre champ
spécialement réservé HOG, il faut
montrer patte blanche ou carte HOG,
on ne rigole pas avec la loi chez le
HAMC. Nous descendons des motos,
et installons nos tentes, la pression
retombe avant de couler à flots un peu
plus tard dans la soirée. Ernest, un
ami de Liège Chapter rencontré
quelques jours plus tôt à Lugano vient
nous saluer, sa tente est à quelques
mètre des nôtres. Un petit tour sur le
site s’impose afin de prendre nos
repères.
Enfin la scène, je devrais dire la scèèèèène, car elle est immense, nous sommes arrivés au bon
moment, le défilé sexy, puis les concerts commencent, Big Ben, Cruxified Barbara, Américan
Dog. Il est 22 heures et la fatigue se fait sentir, malgré l’envie de rester pour les Strip tease,
Twisted Sister et enfin le clou de la soirée Popa Chubby, nous remontons nous coucher. Pas
dormir, car ce fût impossible pendant
deux nuits. Les campings sont
sonorisés et avons profité des
derniers
concerts
entre
deux
somnolences. Il est deux heures du
mat, enfin la musique s’arrête, mais
les ruptures commencent, vous savez,
les petits gars qui accélèrent à fond
jusqu’à la pétarade, et ça dure. Trois
heures de calme entrecoupées de
ronflements et de dégazages en tous
genres, il est six heures et les lèvetôt commencent à parler, voire chanter
et en italien, dans quel monde vivonsnous ? Samedi Huit heures debout, un
bref nettoyage des dents près d’un point d’eau, une toilette de chat et encore, direction petit
déjeuner dans Courpière et organisation d’un petit Run dans les environs. C’est décidé nous
allons vers le Puy de Sancy, arrêt à
Saint Nectaire pour le repas du Midi,
petite terrasse à l’ombre des platanes.
L’itinéraire du retour est prévu par
de petites routes sinueuses et nous
nous régalons des paysages. Nous ne
trainons pas car un ami de Gilles ex
du Chapter, nous attend. Prise de
contact, de bières et connaissance des
petites traînant dans les environs,
zoom zoom est le cri des mâles
féroces qui gravitent autour de moi.
Quelle soirée en perspective, un tour
dans le village de tentes, des t-shirts,
des cuirs, des bottes, des casques, des
patches, des bijoux enfin toute la
panoplie des parfaits bikers est à vendre
ou à acheter (Cela dépend si l’on est
vendeur ou acheteur). Les tentes des
Hell’s Angels sont les unes à côté des
autres, Courpière cette année regroupe les
Hell’s du monde, Français, Italiens,
Allemands,
Portugais,
Espagnols,
Hollandais, Brésiliens, et Américains et
j’en oublie sûrement. Nous approchons de
la Scène, concours de t-shirts mouillés qui
se terminent sans t-shirt, les poitrines
s’offrant aux mâles féroces, cités plus
haut. Et ce cri incessant : “zoom zoom “
m’empêche de me concentrer sur mes
cadrages. L’heure du repas approche, et
comme hier, nous avons dîné debout ou
assis sur des palettes, nous décidâmes de trouver une table mise à disposition par la
restauration rapide et pour la durée du repas. Nous avons réussi à garder la table pour la soirée
avec des subterfuges, nous n’avons pas vidé nos plateaux repas ni nos verres, lorsque les
serveurs passaient nous étions
toujours à tâche. Nous avons donc
profité des concerts de The lords of
Altamont, Koritni, Compagnie Vatra,
et Motorhead bien assis devant des
petites carafes de rosé. La fin du feu
d’artifice signa le départ de notre
table pour Yves et moi, nous
remontâmes vers nos tentes tandis
que Gilles et Vincent s’octroyèrent
un dernier Strip tease. Même nuit que
la précédente, quoique fin des
concerts 4 heures. Dimanche, après
un petit déjeuner en centre de
Courpière, le repas du midi étant
organisé depuis la veille, il fût décidé
d’un commun accord de rentrer vers la Normandie avec une escale. Notre resto du midi se
situe dans une commune proche de Courpière. Son nom ne s’invente pas ESCOUTOUX,
prononcez vite, elle secoue tout, mais on la cherche encore. Petit repas sympa en compagnie
d’Eric, Mireille et du copain du
copain, je ne me souviens plus de
son prénom. Après un débat sur
l’endroit et la façon de dormir ce
soir, camping ou Hôtel, des
chambres d’hôtel furent réservées à
Bourges. Une douche réparatrice, un
repas devant la piscine et un mille
feuilles gratos, à cause de steaks
saignants trop cuits. Gillou au lit,
trois jours à trimballer son gendre, il
en avait plein les bottes. Les trois
autres en ville une petite visite de la
cathédrale et un pot pour la route.
Enfin au dodo dans un vrai lit, avec
de vrais draps et un vrai silence.
Lundi, départ huit heures, autoroute sortie Alençon un dernier repas en commun en centre
ville, le patron possède une Dyna. Pour moi une première : Tomates farcies au poisson, super,
les filles aux fourneaux… Enième redémarrage, la banlieue Caennaise approche. Yves se met à
ma hauteur et me fait un signe que j’interprète pour une invitation à boire un petit coup avant
de se séparer. Claire nous attendait, remerciement de sa part pour lui avoir ramené son mari
sain et sauf. L’heure des adieux a sonné, Gilles, Vincent me quittèrent sur la N13. J’étais à la
maison vers 17:15. Quel Week-end, 1800 bornes, des images plein les yeux, des sons plein les
oreilles et des souvenirs plein la tête. Merci Gilles, Yves, Vincent, Eric, Mireille, le copain du
copain, les Hell’s et nos petites femmes qui nous ont permis cette sortie.

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