Télécharger PDF - Théâtre de Vidy

Transcription

Télécharger PDF - Théâtre de Vidy
Hughie
Dossier
de presse
d’Eugene O’Neill
13
Du 4 au 22 décembre 2013
La Passerelle
© Julien Piffaut
Vidy-L
Main sponsor :
http://www.richardmille.com
Théâtre Vidy-Lausanne
Presse et communication
Sarah Turin/
Marie-Odile Cornaz
Av. E.-Jaques-Dalcroze 5
1007 Lausanne
Tél. 021/619 45 21/74
[email protected]
[email protected]
www.vidy.ch
Hughie
d’Eugene O’Neill
Mercredi 04.12. Jeudi 05.12. Vendredi 06.12. Samedi 07.12. Dimanche 08.12. Lundi 09.12. Mardi 10.12. Mercredi 11.12. Jeudi 12.12. Vendredi 13.12. Samedi 14.12. Dimanche 15.12. Lundi 16.12. Mardi 17.12. Mercredi 18.12. Jeudi 19.12. Vendredi 20.12. Samedi 21.12. Dimanche 22.12. 20h00
20h00
20h00
20h00
18h00
relâche
20h00
20h00
20h00
20h00
19h00
18h00
relâche
20h00
20h00
20h00
20h00
20h00
18h00
Du 4
au 22 décembre 2013
La Passerelle
Mise en scène :
Jean-Yves Ruf
Traduction :
Louis-Charles Sirjacq
Assistance à la mise en scène :
Flore Simon
Scénographie et costumes :
Laure Pichat
Lumière :
Christian Dubet
Son :
Vassili Bertrand
Avec :
Gilles Cohen
Jacques Tresse
Durée :
environ 1h
Age conseillé :
dès 12 ans
Genre :
théâtre
Production :
Espace des Arts – Scène nationale Chalon-sur-Saône
Coproduction :
Chat Borgne Théâtre, compagnie conventionnée DRAC Alsace
Théâtre Vidy-Lausanne
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre national
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté
Création à l’Espace des Arts – Scène nationale Chalon-sur-Saône le 15
octobre 2013
Hughie
d’Eugene O’Neill
Note d’intention
Du 4
au 22 décembre 2013
La Passerelle
Philippe Buquet, directeur de l’Espace des Arts – Scène nationale de Chalon-sur-Saône,
me fait parvenir «Hughie», une courte pièce d’Eugene O’Neill et me propose de rencontrer
Gilles Cohen, le comédien qui lui a fait découvrir ce texte. Si j’aime mûrir des projets durant
des années, j’aime aussi me laisser porter par des propositions, des rencontres, qui ont
des chances de m’amener à des endroits de travail que je n’avais pas prévus.
Je lis donc ce texte et me retrouve avec Erié, le joueur et beau parleur, dans un hôtel miteux
de West Side à New York où il réside. Erié tarde à remonter dans sa chambre et soliloque
devant un gardien de nuit quasi mutique. Erié parle au gardien de son ami décédé il
y a peu, Hughie, le précédent gardien de l’hôtel. On devine au fil de ses confidences
qu’Hughie était le seul être devant qui il a pu fanfaronner, mentir, se vanter, sans essuyer
de regards soupçonneux ou méprisants. Le seul être qu’il battait au jeu à tous les coups.
Hughie était son faire-valoir, devant lui il pouvait se recréer une vie, restaurer son image,
sa dignité. Le nouveau gardien n’écoute rien, il est ailleurs, lance une phrase de temps en
temps pour donner le change. C’est son métier. Erié ne se décourage pas, il continue à
soliloquer, comme pour retarder le moment où il devra se retrouver seul dans sa chambre.
Peu à peu, insensiblement, et c’est la force de l’écriture d’O’Neill, le rapport entre les deux
hommes se densifie, le gardien se prend à écouter, à poser des questions. Il est pris au
piège. La boucle est bouclée, Erié a trouvé sa nouvelle proie, son nouveau faire-valoir,
son nouveau perdant.
C’est d’une grande simplicité et d’une grande force. Ce texte est en même temps
extrêmement concret, contemporain et absolument intemporel. Il se referme sur lui-même
comme une fable, un mythe, et il ouvre notre écoute sur un champ profondément humain:
la solitude, le besoin de mentir pour ne pas s’écrouler, pour garder un temps soit peu
l’estime d’un autre, donc de soi-même.
Convaincu par ma lecture, je prends rendez-vous avec Gilles Cohen. J’ai la faiblesse
de croire aux rencontres, et c’en fut une rencontre. Nous parlons du texte bien sûr. En
l’écoutant, je l’imagine déjà dans le rôle d’Erié. Je sens chez lui la densité et la fragilité
nécessaires pour faire entendre le texte d’O’Neill. Nous décidons ensemble de nous
lancer dans ce projet. Jacques Tresse sera le gardien de nuit. C’est loin d’être un rôle de
figuration, la partition du gardien comporte infiniment moins de texte, elle est faite d’écoute,
mais elle est pour moi aussi importante que celle d’Erié. Les didascalies d’O’Neill décrivent
avec précision ces chemins d’écoute, et ce n’est pas un hasard.
Jean-Yves Ruf
Hughie
d’Eugene O’Neill
Du 4
au 22 décembre 2013
Interview d’Olivia Barron
Deux solitudes se croisent dans le hall miteux d’un hôtel new-yorkais. Deux
oiseaux de nuit que rien ne destinait à une rencontre. L’un, Erié, est un fanfaron
désabusé qui vit reclus dans cet hôtel, où il consume sa vie dans des jeux
d’argent. L’autre, Charlie Hughes, est le nouveau veilleur de nuit, à la présence
étrangement silencieuse. Mais la mort surplombe la scène. Hughie, l’ancien
veilleur de nuit, le seul ami d’Erié, a disparu quelques jours plus tôt. Erié doit
absolument parler pour lutter contre le silence morbide qui envahit sa chambre
d’hôtel. Commence alors un étrange soliloque fait de rêves et de désillusions,
de mensonges et de masques, de crasse et d’errance.
La Passerelle
La mise en scène d’«Hughie» signe le retour du metteur en scène Jean-Yves
Ruf en Suisse. Après «Lettre au père» et «La panne», il revient au Théâtre VidyLausanne pour présenter cette fable nocturne, infiniment cinématographique.
Une pièce qu’il monte à la demande du comédien Gilles Cohen. Nous avons
rencontré les trois artisans de ce dialogue étonnant qui impose sur scène le
silence à l’un des comédiens.
Gilles Cohen, vous êtes à l’origine du projet. Comment est née votre envie de
travailler sur «Hughie», pièce sur le deuil et l’absence, aux faux airs de polar?
Gilles Cohen: J’ai découvert ce texte il y a trente ans, lorsque j’étais jeune homme et
que j’étudiais encore le théâtre au Cours Florent! Depuis, j’ai toujours rêvé de jouer le
personnage d’Erié. J’aime son humour désespéré, ce panache qu’il conserve malgré
le désespoir latent. Evidemment, la langue d’Eugene O’Neill est magnifique. Mais il y a
quelque chose de plus instinctif, de plus viscéral qui me lie à la pièce. Il faut dire que je
suis fasciné par le cinéma américain des années 1920 à 1940, produit par la Warner Bros.
Il y a du James Cagney, du Humphrey Bogart, du George Raft dans cette écriture. Et je
renoue ainsi avec mes vieux démons, les héros et gangsters de ma jeunesse!
Jean-Yves Ruf, comment aborde-t-on en tant que metteur en scène un spectacle
dont on n’a ni choisi le texte ni les acteurs? De quelle manière avez-vous accueilli
cette proposition tout à fait inhabituelle?
Jean-Yves Ruf: Accepter une commande, c’est risquer l’imprévu, sortir des chemins
tout tracés. Si j’aime mûrir mes projets, j’aime aussi me laisser porter par des envies, des
rencontres, qui m’ouvrent à d’autres horizons. Sans le désir de certains comédiens, je
serais passé à côté de nombreux textes! C’est le cas pour «Hughie». Lorsque Philippe
Buquet, le directeur de l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, m’a appelé pour me
proposer ce texte découvert par Gilles Cohen, je ne connaissais presque rien à l’univers
d’Eugene O’Neill. Je gardais toutefois un souvenir ému de l’interprétation de Jean-Quentin
Châtelain et Anne Benoît dans «Une lune pour les déshérités», autre pièce d’O’Neill,
mise en scène par Robert Bouvier. Dès la première lecture, «Hughie» a été pour moi une
évidence. Infiniment cinématographique, cette courte pièce réunit deux hommes, deux
îlots de solitude perdus dans la nuit new-yorkaise. Tel un plan-séquence, le drame nous
dévoile leur rencontre, inattendue, dans le hall sordide d’un hôtel du West Side. Ce texte
est d’une grande force, à la fois concret, contemporain et tout à fait universel. C’est une
oeuvre qui fait hurler, crier quelque chose d’innommable. Cyclique, la pièce se clôt sur
elle-même comme une fable, une parabole qui interroge notre solitude, notre besoin de
mentir pour ne pas sombrer. Mais aussi le désir de mort qui vibre en chacun.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette écriture aux accents beckettiens, mêlant
l’absurde au quotidien?
Jean-Yves Ruf: Ce qui m’a intéressé, c’est comment cette fable, d’apparence réaliste,
bascule peu à peu dans un univers proche du rêve, presque kafkaïen. Il y a un long couloir
qu’Erié, le locataire, doit parcourir avant d’accéder à sa chambre. Ce long couloir, Erié
n’arrive pas à le traverser. Il s’arrête devant le veilleur de nuit, qui, tel un cerbère, fait mine
de l’écouter. Erié n’a pas d’autre choix que de lui parler pour fuir le silence de sa chambre,
encore hantée par la mort récente de son vieil Hughie, l’ancien veilleur de nuit. A première
lecture, cette situation peut sembler anecdotique. Pourtant, je l’ai lue comme un véritable
rite de passage, emprunt d’un tragique profond. Sans cette confession, impossible pour
Hughie
d’Eugene O’Neill
Du 4
au 22 décembre 2013
Interview d’Olivia Barron
Erié de retrouver son chemin, le fil de sa vie. Cela m’a rappelé la parabole de la loi évoquée
par Kafka dans «Le procès». Elle conte comment un homme attend toute sa vie devant
une immense porte, métaphore de la loi, sans oser la franchir. A l’heure de sa mort, le
gardien lui hurle que cette porte n’était faite que pour lui et la referme! Dans «Hughie», la
sensation du réel se dissout aussi dans des décalages constants, comme dans les films
de David Lynch. Ainsi, Erié ne peut s’empêcher d’entendre le nom du gardien, Charlie
Hughes, comme un signe que lui envoie Hughie depuis l’au-delà! Lorsqu’une personne
vient de mourir, on se raccroche à des signes, on devient superstitieux. Quand j’ai perdu
l’un de mes proches, je voyais tout, le clochard au coin d’une rue, trois crachats sur le
sol, comme des signes de sa présence! Cela altère la perception et c’est l’état second,
de deuil, dans lequel se débat le personnage.
La Passerelle
L’univers du huis clos, très cinématographique, revient souvent dans vos mises
en scène. Qu’apporte-t-il au théâtre?
Jean-Yves Ruf: L’utilisation d’un espace en huis clos, intime, me permet de creuser des
espaces mentaux. Mais aussi de laisser le personnage être peu à peu contaminé par
l’espace, l’environnement qui l’entoure. Dans «Hughie», il y a une certaine similitude entre
la décrépitude de l’hôtel et l’état de désolation d’Erié. D’ailleurs, le personnage n’a plus
vraiment d’identité, on l’appelle 492, comme le numéro de sa chambre! Il croupit dans
cet hôtel depuis tant d’années qu’ils ne font qu’un. Avec la scénographe, Laure Pichat,
nous nous sommes amusés à chercher des correspondances de teintes entre le costume
d’Erié et ce hall d’hôtel délabré.
Le veilleur de nuit que vous incarnez, vous, Jacques Tresse, est tout aussi
silencieux que cet hôtel déserté. Comment un comédien peut-il réussir à donner
vie à un personnage résigné, absent, presque mutique?
Jacques Tresse: Ce rôle est pour moi un formidable défi! Comment faire exister le
monde intérieur d’un personnage sans l’exprimer verbalement? Car on sait que quand un
personnage ne parle pas sur un plateau, le public veut évidemment savoir ce qu’il pense!
Même si tout le monde parle autour de lui. Ma présence est donc une sorte de relais, très
sensible, pour le public. Toute la difficulté, c’est de laisser mon personnage plonger dans
sa rêverie tout en étant conscient qu’il a un client à ses côtés, Erié. En tant que comédien,
je me dois d’être doublement lucide sur ce qui se passe sur le plateau! Et de construire
un chemin d’écoute bien précis. Pour échafauder le monde intérieur de mon personnage,
nous avons travaillé par strates. D’abord sur le texte dont les sublimes didascalies, très
cinématographiques, dévoilent peu à peu les étranges pensées de ce veilleur de nuit
mutique. Ce dernier est habité par des rêves de destruction, de chaos, d’incendie. Puis,
Jean-Yves Ruf m’a proposé une série d’improvisations pour imaginer à quoi pouvait bien
ressembler sa vie. Dans son appartement, en compagnie de sa femme, de ses enfants.
J’ai déjà travaillé de nuit, dans une vie lointaine, je sais ce que c’est l’attente. On a des
coups de barre, on s’impatiente, on sait exactement quelle heure il est sans avoir à scruter
sa montre. Il y a parfois un importun qui arrive et nous impose sa présence, alors on essaye
d’être le plus poli possible. Pour moi, ce sont deux noyés nocturnes qui se rencontrent au
coeur de leur solitude. A quoi se raccroche-t-on quand le rêve n’est plus là? Quand on a
le sentiment d’avoir tout raté? Peut-être qu’on se raccroche à la vie d’un autre, d’un héros,
pour rêver encore un peu…
Hughie
d’Eugene O’Neill
Du 4
au 22 décembre 2013
Eugene O’Neill
(1888-1953)
auteur
Né d’un acteur romantique populaire et d’une mère émotionnellement fragile, Eugene
O’Neill passe une enfance instable et est fortement affecté par la dépendance de sa mère
à la morphine, conséquence de sa naissance difficile. Après un an à Princeton University,
il est expulsé, vit de divers petits boulots, et s’engage comme marin, période de grave
dépression, pendant laquelle il sombre dans l’alcool et tente de se suicider. Travaillant
brièvement comme reporter en 1912, il se retrouve au sanatorium pour tuberculose et
commence à écrire. Sa pièce «Beyond the Horizon» est produite à Broadway en 1920 et
obtient le Prix Pulitzer, qui lui sera également attribué pour «Anna Christie» (1922), «Strange
Interlude» (1928) et à titre posthume pour sa pièce autobiographique écrite en 1941,
mais produite seulement en 1956 à Broadway «Long Day’s Journey Into Night», portrait
déchirant de sa propre famille. Parmi ses autres pièces les plus connues «Desire Under the
Elms» (1925), «Mourning Becomes Electra» (1931), «The Iceman Cometh» (1939) et sa seule
comédie «Ah, Wilderness !» (1933). En 1936, O’Neill est le premier dramaturge américain à
avoir obtenu le Prix Nobel de Littérature. Fortement influencé par Anton Tchekhov, Henrik
Ibsen et August Strindberg, O’Neill écrit à partir de son expérience personnelle et a su
créer un théâtre moderniste profondément enraciné dans la tragédie grecque avec des
personnages confrontés à leur inéluctable destin.
Evene
© DR
Jean-Yves Ruf
metteur en scène
© Mario Del Curto
La Passerelle
Après une formation littéraire et musicale, Jean-Yves Ruf intègre l’Ecole nationale supérieure
du Théâtre national de Strasbourg (1993-1996) puis l’Unité nomade de formation à la mise
en scène (2000), lui permettant notamment de travailler avec Krystian Lupa à Cracovie
et avec Claude Régy.
Il est à la fois comédien, metteur en scène et intervient en tant que pédagogue dans
différentes universités et écoles de théâtre, comme la Manufacture à Lausanne ou l’Ecole
du Théâtre national de Strasbourg.
Parmi ses récentes mises en scène, on peut noter «Agrippina» de Haendel (Opéra de
Dijon), «Lettre au père» de Kafka (créé à Vidy-Lausanne), «La panne» de Dürrenmatt (créé
à Vidy-Lausanne), «Eugène Onéguine» de Tchaïkowski (Opéra de Lille), «Mesure pour
mesure» de Shakespeare (créé à la MC93 Bobigny), «La passion selon Jean» d’Antonio
Tarantino (créé à Vidy-Lausanne). Il mettra en scène en 2013 «Troïlus et Cressida» de
Shakespeare (Comédie-Française), «Don Giovanni» de Mozart (Opéra de Dijon) et «Elena»
de Cavalli (Festival d’Aix).
De janvier 2007 à décembre 2010, il a dirigé la Manufacture – Haute école de théâtre de
Suisse romande.
Hughie
d’Eugene O’Neill
Du 4
au 22 décembre 2013
Gilles Cohen
comédien
Homme de théâtre autant que de cinéma, Gilles Cohen a débuté sur grand écran en
1985, soit l’année même de sa première mise en scène sur les planches. Au théâtre, il a
mis en scène «Zouc» par zouc d’Hervé Guibert et Zouc avec Nathalie Baye et Philippe
Hérisson, «Théâtre à la Campagne» de David Lescot, «La Baignoire et les deux chaises»,
15 pièces, 15 auteurs en alternance, «Parce que ça vole» de Muriel Combeau et Nathalie
Levy-Lang, «Soucis de famille» de Karl Valentin, «Vingt-quatre mètres cubes de silence»
de Geneviève Serreau, «L’Aquarium» de Louis Calaferte, «Amoureuse» de Georges de
Porto-Riche, «Les martyrs du bonheur» de Henri Monnier, «Les petits marteaux, Quel
Cirque !» spectacle de sortie des élèves du Centre national des Arts du Cirque de
Châlons-en- Champagne, «Le Mystère de la chambre jaune» de Gaston Leroux, «Un
mouton à l’entresol» et «La pièce de Chambertin» d’Eugène Labiche, «Les intimités d’un
séminariste» d’Arthur Rimbaud. Gilles Cohen a enseigné le théâtre, il a été professeur à
l’École du Théâtre National de Chaillot, professeur à l’École Claude Mathieu, professeur
au Cours Florent et a encadré des stages de direction d’acteur (FEMIS), pour comédiens
(AFDAS) et de direction d’acteur (ECAL - Lausanne). Au cinéma, il a tourné entre autres,
dans «Mea Culpa» de Fred Cavayé, «20 ans d’écart» de David Moreau, «La religieuse»
de Guillaume Nicloux, «Voir la mer» de Patrice Leconte, «Légitime défense» de Pierre
Lacan, «Les Yeux de sa mère» de Thierry Klifa, «Une pure affaire» d’Alexandre Coffre,
«Le roman de ma femme» de Djamshed Usmonov, «Sans queue ni tête» de Jeanne
Labrune, Pauline et François de Renaud Fely, «Persécution» de Patrice Chéreau, «Sweet
Valentine» d’Emma Luchini, «Un Prophète» et «De battre mon coeur s’est arrêté» de
Jacques Audiard, «La fille de Monaco» de Anne Fontaine, «Le nouveau protocole» de
Thomas Vincent, «La clef» de Guillaume Nicloux, «Actrices» de Valérie Bruni-Tedeschi,
«Les Ambitieux» de Catherine Corsini, «L’École pour tous» d’Éric Rochant, «Gentille» de
Sophie Fillières et «Rois et Reine» d’Arnaud Desplechin.
© Julien Piffaut
Jacques Tresse
comédien
© Julien Piffaut
La Passerelle
Jacques Tresse a été formé au Cours Florent de 1989 à 1992. Au théâtre, il joue dans «Don
Pasquale» de Donizetti mise en scène de Denis Podalydès (2012), dans «Apura Tatam Foya»
de Aymeri Suarez-Pazos (2010), dans «Mesure pour mesure» de William Shakespeare mise
en scène de Jean-Yves Ruf (2008), dans «Mangeront-ils» de Victor Hugo mis en scène par
Christophe Labas-Lafitte (2006), dans «Johan Padan à la découverte des Amériques» de
Dario Fo mise en scène de Allan Boone (2006), «Marriucciu, Fanny, Cesare» adaptation de
Marcel Pagnol, mise en scène de Jean-Pierre Lanfranchi (2004), «Les Belles Endormies du
Bord de Scène», création collective de la Compagnie d’Edvin(e), mise en scène Éric Ruf
(1999), «Du Désavantage du Vent», création collective de la Compagnie d’Edvin(e), mise
en scène d’Éric Ruf (1998), «Histoire de Folie Ordinaire» monologue original (2001). Il a mis
en scène «Kaddish» de Allen Ginsberg (2012), «M. Armand dit Garrincha» de Serge Valletti
(2006) et “Le Chant du Cygne” de Anton Tchekhov (2005). Au cinéma, il a joué dans «Des
Ragondins et des Hommes» de Malik Derdek et Juliette Bailly (série web-2012), «Amorce»
de Juliette Bailly, Agathe Debary, Luc Olawski (2011) et «Le Bison» de Isabelle Nanty (2002).
Théâtre Vidy-Lausanne
Saison 2013-2014
Chapiteau Vidy-L
Du 6 au 22 décembre 2013
The Acting Bug/
Le virus de la scène
cirque de puces savantes de Patrick Sims
Ecriture, scénographie et marionnettes :
Patrick Sims
Salle Charles Apothéloz
Du 10 au 15 décembre 2013
Oy Division
Salle René Gonzalez
Du 8 janvier au 2 février 2014
Dogugaeshi
Salle Charles Apothéloz
Du 21 janvier au 2 février 2014
Immortels
Chapiteau Vidy-L
Du 4 au 23 février 2014
François d’Assise
d’après Joseph Delteil
Mise en scène :
concert de musique klezmer traditionnelle
de Basil Twist
Mise en scène :
Basil Twist
de Nasser Djemaï
Texte et mise en scène :
Nasser Djemaï
Adel Hakim
Renseignements :
Théâtre Vidy-Lausanne
Av. E. Jaques-Dalcroze 5
1007 Lausanne
du mardi au samedi
de 10h00 à 19h00
Tél : 021/619 45 45
Fax : 021/619 45 99
Achetez vos places par notre site
internet : www.vidy.ch
Point de vente :
Payot Librairie
Place Pépinet 4, Lausanne
du mardi au vendredi
de 13h00 à 18h30
le samedi
de 10h00 à 14h00 et de 14h30 à 18h00
(pas d’achat par téléphone chez
Payot)