La peinture en littérature
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La peinture en littérature
Médiathèque Municipale des Mesnils-Pasteur Une médiathèque du réseau urbain de DOLE La peinture en littérature Bibliographie Introduction De tous temps la peinture et la littérature sont intimement liés. Nombre sont les œuvres où les deux arts sont mêlés. Balzac, Gogol, Poe, Baudelaire, Zola, Wilde, Nabokov… La liste pourrait s’étendre sur des pages sans devenir exhaustive. Les titres aussi sont éloquents : L’œuvre, Le chef-d'œuvre inconnu, Le portrait ovale, Le portrait de Dorian Gray, Le tableau du Maître flamand, le Maître des vanités, Excusez les fautes du copiste…. Les gens de plume et de pinceaux, à Montmartre, à Montparnasse ou ailleurs, ont partagé souvent les mêmes révoltes, la même folie créatrice. Et aujourd’hui encore, pas un mois ne se passe sans qu’un peintre fasse paraître ses notes d’atelier, sans qu’un romancier se glisse dans l’univers d’un peintre. On pourrait aussi évoquer le théâtre – quand la peinture devient l’enjeu d’une amitié (Art de Yasmina Reza) ou d’un conflit familial (Natures mortes de Brigitte Athéa) – et les innombrables livres d’artistes où poètes et plasticiens mêlent leurs œuvres. Alors, nous allons vagabonder, ouvrir des pistes, sans autre désir que de faire naître des envies de lire ou de relire, d’aller voir ici ou là ce que la littérature produit quand les plumes croisent les pinceaux. R.B Les phares Charles Baudelaire Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ; Léonard de Vinci, miroir profond et sombre, Où des anges charmants, avec un doux souris Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre Des glaciers et des pins qui ferment leur pays ; Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures, Et d'un grand crucifix décoré seulement, Où la prière en pleurs s'exhale des ordures, Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ; Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules Se mêler à des Christs, et se lever tout droits Des fantômes puissants qui dans les crépuscules Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts Colères de boxeur, impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand cœur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats ; Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres, Comme des papillons, errent en flamboyant, Décors frais et légers éclairés par des lustres Qui versent la folie à ce bal tournoyant ; Goya, cauchemar plein de choses inconnues, De fœtus qu'on fait cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues, Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ; Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges, Ombragé par un bois de sapins toujours vert, Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges Passent, comme un soupir étouffé de Weber ; Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Sont un écho redit par mille labyrinthes ; C'est pour les cœurs mortels un divin opium C'est un cri répété par mille sentinelles, Un ordre renvoyé par mille porte-voix ; C'est un phare allumé sur mille citadelles, Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois ! Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage Que nous puissions donner de notre dignité Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge Et vient mourir au bord de votre éternité ! (Les fleurs du mal, 1861) ABSIRE, Alain. – Deux personnages sur un lit avec témoins. – Paris, Fayard, 2006. (R ABS) Frankie, alias Francis Bacon, est un peintre déjà connu quand il rencontre Tony, issu de l’East End, d’un milieu familial très perturbé, son père a eu un accident alors qu’il était saoul et sa mère le frappait. Tony n’est pas cultivé, il va découvrir avec Francis Bacon un monde nouveau, celui de la création où il va devenir « le » modèle favori du grand peintre. Il en est fier mais l’image que lui renvoie Francis Bacon dans ses peintures le déstructure, le désarme, le perturbe. A la fois, il souhaite demeurer le modèle préféré de Francis Bacon, son inspiration, mais il supporte difficilement la représentation picturale que le peintre réalise de lui. Tony ne se sent pas exister, tel qu’il le souhaiterait. Il doute de lui, il ne se sent pas grand chose et il devient violent car il redoute que son amant réalise justement qu’il n’est pas grand chose. Les disputes sont terribles. Ils se déchirent, s’aiment, se séparent, se réconcilient… BALTASSAT, Jean-Daniel. – Le Valet de peinture. – Paris : Robert Laffont, 2004. (R BAL) Pour être vainqueur de la guerre de Cent Ans, Philippe de Bourgogne doit épouser l’infante Isabel du Portugal. Il envoie Johannes Van Eyck réaliser son portrait. Le portrait qu’il réalisera devra résoudre une simple énigme : à trente ans, l’Infante est-elle encore vierge ? Mais le peintre détourne sa mission au profit de son ambition artistique et Isabel le manipule... Une étrange lutte s’engage entre la princesse et le peintre, avec à la clef trois quêtes, trois vérités et trois mensonges. CHANDERNAGOR, Françoise. – Couleur du temps. – Paris : Gallimard, 2004. (R CHA) Pourquoi Baptiste V***, ancien peintre de Cour désormais oublié, tient-il à présenter à la plus grande exposition parisienne un Portrait de famille si étrangement démodé ? La touche, la composition, les vêtements même des personnages, tout y paraît d’une époque révolue ; rien, non plus, n’y semble accordé : dans cette famille figée par les années, la femme, en robe d’autrefois, a l’air encore d’une très jeune fille, les enfants sont des nourrissons, tous du même âge, tandis que l’artiste s’est représenté en grand vieillard. BALZAC, Honoré de. – Le chef d’œuvre inconnu. – Paris : Omnibus, 1999. (R BAL 4) A Paris, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent de leur art : le jeune Nicolas Poussin encore inconnu, Franz Porbus portraitiste officiel du roi Henri IV et Frenhofer un maître de la technique. Ce dernier n’a pas encore terminé « La belle noiseuse », un mystérieux tableau sur lequel il travaille depuis dix ans, car il n’a pas encore trouvé le modèle idéal qui lui permette de parfaire son œuvre. Poussin propose alors de faire poser la femme qu’il aime. Frenhofer, ébloui par sa beauté termine rapidement la toile et la montre aux deux artistes stupéfaits : En s’approchant, ils aperçurent dans un coin de la toile le bout d’un pied nu qui sortait de ce chaos de couleurs, de tons, de nuances indécises, espèce de brouillard sans forme… CHAUVEAU, Sophie. – La passion Lippi. – Paris : Editions SWTélémaque, 2004. (R CHA) Florence 1414. Un enfant griffonne une fresque remarquable à même le sol d’une ruelle des bas fonds de la ville. Placé dans un couvent par Cosme de Medicis, , il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de la Renaissance. Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupule, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Peintre voyou, ange ivre, Fra Fillipo Lippi invente un rapport nouveau entre l’art et le monde de l’argent. CHEVALIER, Tracy. – La jeune fille à la perle ; traduit de l’anglais par Marie-Odile Fortier-Masek. – Paris : Quai Voltaire, 2000 (R CHE) L´univers de Griet bascule un jour de 1664 où elle doit devenir la servante d’une famille de catholiques qui vit à Delft dans « le coin des Papistes ». A 16 ans, Griet, fille du céramiste Jan aveugle depuis un accident de travail, pourvoira en partie aux besoins de sa famille grâce aux huit florins par jour qu’elle gagnera en échange des corvées domestiques épuisantes qui vont être son lot pendant de longs mois. Mais Griet est protestante, elle n’a jamais fréquenté de près des catholiques aux moeurs bizarres. Qui plus est, son univers, modeste, se réduit au petit monde des ouvriers et des marchands de viande, le domaine de la peinture lui est radicalement étranger, de même que la vie au quotidien auprès de six enfants ! Les corvées ménagère seront à la hauteur de sa méfiance car pendant deux ans, Griet nettoiera, époussettera les moindres recoins de la maisonnée et lavera des tonnes de linge. Heureusement pour elle, si l’accueil dans cet univers intérieur régi par des femmes (Catharina la femme pondeuse du peintre, Maria Thins sa belle-mère, Tanneke la bonne à tout faire avant l’arrivée de Griet, Cornelia la méchante enfant qui ne cherche qu’à lui nuire), l’artiste qui la reçoit chez lui n’est pas n’importe qui : Vermeer. Un Vermeer habité, pour ne pas dire hanté, par la fièvre créatrice et qui ne recule devant rien pour faire avancer chacun de ses tableaux, Griet l’apprendra bientôt à ses dépens… COMBAZ, Christian. – Lion ardent ou le confession de Léonard de Vinci. – Paris : Fayard, 2004. (R COM) Sur son lit de mort Vinci confie à son secrétaire, légataire et dernier compagnon, Francesco Melzi, l’histoire de la deuxième moitié de sa vie, la partie la plus obscure de son existence. Il raconte ses désillusions, son emprisonnement à la suite d’une affaire de mœurs, la grossièreté du duc de Milan, le dédain de MichelAnge, je génie de Raphaël, François 1er. DIWO, Jean. - Au temps où la Joconde parlait. - Paris : Editions J'ai Lu, 2000. (R DIW) À dos de mule, à l'aube de la Renaissance, un jeune peintre italien s'en fut jusqu'à Bruges recueillir le secret d'une lumière nouvelle. C'était Antonello de Messine. Un peu plus tard, Laurent « le Magnifique » règne sur Florence. Autour de lui, des premiers pas - et premières esquisses - se font remarquer. Où l'on retrouve Botticelli, Michel-Ange, Raphaël, Léonard de Vinci... Jean Diwo pousse ici délicatement les portes des ateliers les plus prestigieux pour nous conter l'histoire des acteurs d'un temps unique celui où la Joconde parlait. FIECHTER, Jean-Jacques. - L'ombre au tableau . - Paris : Denoël, 1996. (RP FIE) Jean-Jacques Fiechter nous immerge dans le monde de la peinture en suivant Charles Vermeille, expert en tableaux et plus particulièrement des œuvres de Claude Gellée, dit Le Lorrain (1600-1682). Vermeille reçoit des lettres anonymes contenant des photos de son fils. Ce harcèlement est-il en relation avec une toile de Lorrain, œuvre disparue et redécouverte, qu’on lui demande d’expertiser ? « Si j’avais affaire à un faussaire, alors celui-ci avait du génie ! Le tableau vivait, respirait ; il avait une âme. Une substance. Je n’arrivais pas à m’en détacher comme je finis toujours par le faire, tôt ou tard, devant un faux. Oui, c’était à mon avis un Lorrain de la plus belle eau. Et on m’enlevait jusqu’au plaisir pur de la contemplation. On empoisonnait mon émerveillement ! ». Cocteau écrivait : « Réussir un faux, c’est faire un vrai ! ». Ici, on découvre qu’un tableau, vrai ou faux, peut aussi être piégé et que la vengeance est un plat qui se mange froid. La jolie Jane a péché par la peinture, elle sera châtiée par la peinture ! FLEISCHHAUER, Wolfram. – La ligne pourpre. – Paris : Lattès, 2005. – 454 p. (R FEI) Un jeune universitaire découvre un manuscrit qui dévoile un incroyable secret : Le tableau « Gabrielle d’Estrée et sa sœur » expliquerait la mort quelques jours avant son mariage avec le roi Henri IV, de Gabrielle d’Estrées. Gabrielle a-t-elle été empoisonnée par le grand duc Ferdinand ? Pourquoi les dépêches diplomatiques entre Paris et Florence s’interrompent elles quelques jours avant ? Dans la France d’Henri IV, encore troublée par les guerre de religion, le jeune peintre Vignac découvre que quelques coups de pinceau suffisent à vous entraîner dans les stratagèmes les plus machiavéliques de la grande politique GILBERTAS, André. - L'inconnu d'Uccello. - Les Marches : La Fontaine de Siloé, 1994. (R GIL) Ce polar s’ouvre sur le vol d’un tableau célèbre de Paolo Uccelo. Mais au delà d’un récit à suspense, à rebondissements multiples qui met en scène et en jeu tous les personnages de la création artistique, ce livre est un voyage étonnant dans le monde de l’art : créateurs géniaux, peintres maudits, marchands de tableaux, vrais faussaires et faux-mécènes, amateurs blasés et connaisseurs à la passion authentique. GOGOL. - Nouvelles de Pétersbourg . - Présentation, dossier chronologie bibliographie répertoire par Déborah Lévy-Bertherat ; Traduction par Boris de Schloezer. - Paris : GarnierFlammarion, 1998. - 282 p. (R GOG) Le portrait : Tchartkov, jeune peintre pauvre achète chez un brocanteur un portrait représentant un vieillard au regard inquiétant. La nuit suivante il rêve que le vieillard descend de son cadre et dépose des rouleaux par terre. Le lendemain, le cadre du tableau se brise accidentellement et en tombe un rouleau de pièces d’or. Grisé par l’argent, Tchartkov néglige son art pour devenir un peintre mondain. Devenu riche en portraiturant les membres de la haute société, il découvre lors d’un salon les œuvres d’un ami de jeunesse qui a passé de longues années à étudier les maîtres italiens. Envieux et jaloux, conscient d’avoir galvaudé son talent, il dilapide sa fortune en achetant des tableaux de maîtres pour ensuite les lacérer. LEPERE, Pierre. - Les lèvres de la Joconde. - Paris : L'Archipel, 2003. 288 p. (R LEP) Qui se cache derrière le sourire de la Joconde ? Qui a inspiré cette toile où s’incarne le combat entre les valeurs héritées du Moyen Age chrétien et celles du monde qui s’annonce. Salaï, l’apprenti de Vinci, connaît la réponse. Du reste, n’espionne-t-il pas son maître pour le compte d’Isabella d’Este , marquise de Mantoue et du roi de France ? MATHEWS, Adrian. – Le tableau de l’apothicaire. – Paris : Denoël, 2006. – 548 p. – (R MAT) La vie de Ruth Braams, conservateur dans un grand musée d’Amsterdam, bascule lorsqu’elle rencontre Lydia, une vieille femme un peu loufoque venue réclamer au musée un tableau dérobé pendant la guerre. Intriguée par l’histoire de cet tableau d’apparence banale elle décide de retrouver ce tableau. Que cache cette peinture que Lydia tente de récupérer, dont les plus hauts dignitaires nazis d’hier convoitaient… MOGGACH, Deborah. – Le peintre des vanités. - Trad. de Martine C. Desoille. - Paris : Presses de la cité, 2000. - 297 p. (R MOG) Le peintre des vanités" nous transporte à Amsterdam en 1636. Cornélis Sandvoot, riche mais vieux, est marié à la belle Sophia, histoire d'éponger un peu les dettes familiales. Cornélis décide de se faire immortaliser en compagnie de son épouse et fait appel à Jan Van Loos, un jeune portraitiste de talent. C'est sans se douter qu'entre l'artiste et la jeune femme, l'étincelle va briller et conduire à une folle passion. Les deux amants préparent en secret un plan d'évasion, vers l'Orient. Ils espèrent profiter du marché juteux des tulipes pour se remplir les poches, mais ... Un drame qu'on escalade en courts et incisifs chapitres, dans lesquels on suit les protagonistes de l'histoire : depuis le mari trompé, la jeune épousée, l'amant qui roule des mécaniques, la servante éplorée, le fiancé débouté, l'apprenti qui boit et sur les épaules duquel le destin de tous semble être posé ! Deborah Moggach retrace avec soin l'Amsterdam du 17ème siècle, l'ambiance feutré du tableau qui s'esquisse, l'émergence de la "tulipomanie" PEARS, Iain. - L'affaire Raphaël ; Traduit de l'anglais par GeorgesMichel Sarotte. - Paris : Belfond, 2000. (RP PEA) Le policier italien Taddeo Bottando et son adjointe Flavia sont confrontés à une incroyable révélation. Un étudiant britannique, Jonathan Argyll, affirme que, sous la toile obscure d'une petite église romaine, se cache en réalité un chefd'oeuvre de Raphaël. Les policiers arrivent, hélas, trop tarda ; le curé de la paroisse a déjà cédé ce tableau à un collectionneur. Le gouvernement italien devra le racheter à un prix exorbitant lors d'une vente aux enchères. Pourtant, malgré les expertises, un doute demeure sur l'authenticité de cette œuvre et les soupçons d'escroquerie risquent fort d'être confirmés au-delà de toute espérance. Voici une enquête menée de main de maître. Iain Pears réussit à allier érudition, humour et suspense. Il entraîne le néophyte dans les coulisses de l'histoire de l'art, où le spécialiste côtoie le faussaire. PEARS, Iain. - Le comité Tiziano ; Traduit de l'anglais par GeorgesMichel Sarotte. - Paris : Belfond, 2000. (RP PEA) À Venise, une universitaire américaine est retrouvée poignardée. Elle appartenait au Comité Tiziano, un organisme d'experts internationaux chargés d'authentifier les tableaux du Titien pour établir un catalogue général de ses oeuvres. Le général Taddeo Bottando, qui dirige à Rome la brigade chargée de la protection des oeuvres d'art, délègue à Venise son adjointe Flavia di Stefano pour éclairer cette sombre affaire. À Venise, la jeune femme retrouve Jonathan Argyll, négociant londonien, venu acheter des tableaux à une vieille marquise qui soudain fait monter les enchères. Peu après que Flavia a interrogé les autres membres du Comité Tiziano, le corps de l'un d'entre eux est repêché dans le canal. PEARS, Iain. - L' énigme San Giovanni ; traduit de l'anglais par Georges-Michel Sarotte. - Paris : Belfond, 2004. (RP PEA) Lorsque l'inspectrice Flavia di Stefano reçoit un coup de téléphone anonyme la prévenant de l'imminence d'un vol dans le monastère San Giovanni, elle prend l'affaire d'autant plus au sérieux que l'endroit abrite un Caravage. Pourtant, à la surprise générale, c'est une petite icône qui disparaît. Une ancienne voleuse, un restaurateur au talent contesté, un magnat grec féru d'antiquités... les suspects ne manquent pas. Mais pourquoi avoir choisi une œuvre apparemment sans valeur ? Lancée dans une enquête aux multiples rebondissements, Flavia aura bien besoin de l'aide de son fiancé Jonathan Argyll, historien d'art renommé, pour percer l'étonnant secret de l'icône. PEARS, Iain. - Le jugement dernier ; traduit de l'anglais par GeorgesMichel Sarotte. - Paris : Belfond, 2003. (RP PEA). En acceptant de convoyer une toile, Jonathan Argyll était loin de se douter qu’il allait se retrouver mêlé à un étrange assassinat. Tout commence à Paris, chez un marchand d’art de la rue Bonaparte qui lui confie le tableau d’un obscur peintre du XVIIIe siècle à livrer à Rome. Après avoir mis en déroute un inconnu qui tentait de lui voler son précieux chargement, Jonathan remet sans encombre la toile à un certain Arthur Muller qui lui explique que son père en était, à l’origine, le propriétaire. Tout en l’ayant récupéré par devoir filial, Muller espère également découvrir quelque chose sur luimême. Pourtant, après avoir examiné le tableau, il semble dépité et demande à Jonathan de le reprendre pour le vendre aux enchères. Quelques heures plus tard, le cadavre d’Arthur Muller est retrouvé attaché sur son lit. L’homme a subi d’atroces tortures et tous ses tableaux ont été mis en pièces. La fiancée de Jonathan, la policière Flavia di Stefano, se trouve chargée de l’enquête. Tandis que Jonathan fouine lui aussi, elle découvre que le père de Muller s’est pendu en 1945 avant d’être jugé comme criminel de guerre. PEARS, Iain. - Le mystère Giotto ; traduit de l’anglais par GeorgesMichel Sarotte. – Paris : Belfond, 2005. (RP PEA). Dans son bureau de Florence, le général Bottando, chef du Service de la protection du patrimoine artistique, rumine de sombres pensées. Son autorité est bafouée depuis quelques mois par l'insupportable Argan, personnage aussi influent qu'antipathique qui n'a qu'une idée en tête, prendre sa place ! C'est dans ce contexte houleux que réapparaît l'ombre de l'énigmatique Giotto, soupçonné par Bottando d'être un génial voleur de tableaux opérant en toute impunité depuis... trente ans ! Étonnante théorie que personne ne prend très au sérieux, sauf l'enquêtrice Flavia di Stefano, bien décidée à venir en aide à son chef en réalisant un coup de filet historique. À la demande de celle-ci, son fiancé, le marchand d'art Jonathan Argyll, va profiter d'un voyage professionnel en Angleterre pour obtenir des informations... PEARS, Iain. – Le secret de la Vierge à l’enfant. – Paris : Belfond, 2006. (RP PEA) La nouvelle enquête de Flavia di Stefano et de son mari, l'expert Jonathan Argyll. Entre Rome et la campagne toscane, une comédie à l'italienne doublée d'une intrigue policière enlevée, sur fond de scandale politique. A peine Flavia di Stefano a-t-elle pris la direction de la brigade de protection du patrimoine artistique, qu'elle se voit confier une affaire des plus délicates : un tableau prêté par le Louvre au gouvernement italien vient d'être dérobé. Derrière la comédie policière, une satire virulente des moeurs politiques italiennes, avec des références aux heures les plus noires de l'Italie des années soixante-dix. PECASSOUS-CAMEBRAC, Bernadette. – L’impératrice des roses. – Paris : Flammarion, 2005. – 390 p.- (R PEC) 1865.Orpheline, Alba est vouée à un triste destin de corsetière. Pourtant c'est la peinture qui va changer son destin. Protégée par une dame de la bonne société, elle perfectionne, à force de volonté, son immense talent pour l'aquarelle florale. Des œuvres que le Tout-Paris s'arrache bientôt, faisant d'Alba une artiste admirée. Pourtant son cœur ne rêve que de Frédéric... PEREZ-REVERTE, Arturo. Le Tableau du Maître flamand ; traduit . de l'esp. par Jean-Pierre Quijano. Paris : J.C. Lattès, 1993. – (RP PER) Julia, restauratrice d’œuvres d'art à Madrid, travaille sur un tableau du XVe siècle représentant deux chevaliers jouant aux échecs. Une expertise révèle, sous la peinture, une phrase en latin pouvant se traduire par "qui a pris le cavalier" ou "qui a tué le chevalier". Avec l'aide d'un antiquaire, d'un joueur d'échecs et d'un historien, son ancien ami, Julia tente de déchiffrer l'énigme du tableau. Pure devinette de spécialistes ? Non, car un mystérieux inconnu reprend la partie d'échecs du tableau de façon bien macabre : les proches de Julia, transformés en pièces du jeu, sont assassinés les uns après les autres... PEYRAMAURE, Michel. - Les escaliers de Montmartre. - Paris : Robert Laffont, 1998. - 408 p. – (Suzanne Valadon ; 1). – (R PEY 1) Dans les années 1870, au temps des cerises, une gamine dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouard. Un monsieur important remarque sa beauté et son talent. Il s'appelle Puvis de Chavannes et lui demande de poser pour lui. Dix ans plus tard, la jeune fille, qui a pris le nom de Suzanne Valadon, connaît déjà tous les peintres de la Butte Montmartre, ce quartier encore champêtre où le génie semble courir les rues. Renoir, Degas, Toulouse-Lautrec, et même Eric Satie le musicien, entrent dans sa vie. Suzanne devient leur modèle, leur muse, leur maîtresse. En marge de cette vie d'art et d'amour, elle élève le petit Maurice, enfant d'une liaison passagère avec un Catalan nommé Utrillo. Et aussi, et surtout, elle continue à peindre, magnifiquement... PEYRAMAURE, Michel. - Le temps des ivresses. - Paris : Robert Laffont, 1998. - 391 p. – (Suzanne Valadon ; 2). – (R PEY 2) En 1900, quand s'ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folies de jeunesse s'éloigne. Grâce à ses maîtres et amants - Renoir, Lautrec, Degas -, l'ancienne gamine de la Butte qui dessinait sur les trottoirs est une artiste déjà célèbre. Elle se marie, s'installe en banlieue. Mais peut-on vivre et travailler loin de Montmartre et de ce "Bateau-Lavoir" où, autour de Picasso, on rivalise d'extravagance et de génie ? Là est sa vraie vie. Mais elle est aussi près de Maurice, son fils adolescent dont la postérité retiendra l'ivrognerie et le talent sous le nom d'Utrillo. Les années qui s'annoncent n'épargneront à Suzanne ni de nouveaux orages ni de nouvelles passions. Autour de cette jeune femme, dans la société la plus libre qui fût alors, Michel Peyramaure fait revivre toute une époque, le temps légendaire des impressionnistes, celui des "peintres du bonheur". sans histoire, insoupçonnés. PILCHER, Rosamunde. – Les pêcheurs de coquillages. – Paris : Belfond, 1990. – 363 p. – (R PIL) Entre la Décadence d’hier et celle d’aujourd’hui, les jubilatoires confessions d’un génie de la copie et d’un raté de la création picturale… Entre Bruxelles et Ostende, les tribulations artistiques d’un artiste contemporain, qui se laisse embarquer avec autant de volonté que de narcissisme dans un vaste trafic de toiles… Grégoire Polet a vingt-sept ans, il a publié en 2005 son premier roman, « Madrid ne dort pas ». Les pêcheurs de coquillages : tel est le titre d’un tableau dont Pénélope a hérité et que son père a peint. L’œuvre, dont la cote ne cesse de monter, va perturber sa retraite en suscitant les convoitises. Témoin des affrontements entre Olivia, Nancy et Noël, Pénélope découvre le vrai visage de ses trois enfants. Ce regain d’intérêt pour le tableau provoque chez elle un retour sur son passé : sa jeunesse bohème, sa rencontre avec Ambroise, son futur mari, puis avec Richard… La vie de la digne vieille dame, que tous croyaient révèle des secrets POE, Edgard Allan. – Le portrait ovale in Nouvelles histoires extraordinaires. – Paris : Garnier Flammarion, 1998. – 256 p. (R POE) Un peintre de grand renom exécute le portrait de sa jeune épouse. Avec ardeur et passion, il accomplit son œuvre, peignant nuit et jour sans s’apercevoir que son admirable modèle s’affaiblit au fur et à mesure que le tableau prend vie. POLET, Grégoire. - Excusez les fautes du copiste. – Paris, Gallimard, 2006. – 200 p. – (R POL) RHEIMS, Maurice. - Les greniers de Sienne . - Paris : Gallimard, 1988. (R RHE) SOUMY, Jean-Guy. – L’œuvre vive. – Paris : Robert Laffont, 2006. 410 p. – (R SOU) Catherine est la dernière descendante d’une de ces grandes familles du Nord, que les crises successives ont réduites à quia. Tout à tour restauratrice dans l’atelier d’un musée, puis courtière en tableaux. Bientôt, la jolie Catherine, forte de ses connaissances, va se révéler une véritable aventurière. A force de fouiller les greniers, au détour d’un château surgit le miracle : le chef-d’œuvre retrouvé, et avec à un châtelain, cheveux poivre et sel, et pourri de charme. Un artiste mondialement célèbre s’installe dans un petit village de la Creuse. Cet Américain, Ben Forester, semble parfaitement familier des lieux. Personne ne le reconnaît, mais lui n’a rien oublié de son enfance, vécue ici, alors qu’il s’appelait encore Benjamin Laforêt. Et Ben ne tarde pas à se faire remarquer: pionnier du land art, il parsème la région d’inventions étranges. «Depuis que ce type est intervenu, plus rien n’est comme avant aux Bruges. Et pourtant rien n’a changé, ou si peu.» Ce qui ne modifie pas seulement le paysage mais aussi, peu à peu, la vie des habitants. Certains peinent à l’accepter. SINOUE, Gilbert. – L’enfant de Bruges. – Paris : Gallimard, 1999. (R SIN) A travers les brumes de Flandres et la luminosité éclatante de la Toscane, un enfant de treize ans va se retrouver, en cette milieu du 15ème siècle, confronté à une effroyable conspiration. Un monde occulte, empli de ténèbres qu’il lui faudra affronter avec l’innocence pour toute arme. Pourquoi veut-on sa mort ? Que sait-il qu’il n’aurait jamais dû connaître ? Pour quelles raison des peintres de génie, des apprentis, des orfèvres sont-ils la cible de meurtriers invisibles ? VREELAND, Susan. La passion d'Artemisia ; traduit de l'anglais par Sophie Lambert. - Paris : L'Archipel, 2003. – (R VRE) Rome, 1611. Agée de dix-huit ans, Artemisia accuse de viol Agostino Tassi, un ami et collègue de son Père le célèbre-peintre Orizio Gentileschi. Humiliée par le tribunal papal, qui refuse de la croire, elle voit son agresseur acquitté, et son honneur bafoué. Pour sauver sa réputation, Artemisia accepte un mariage arrangé et part Pour Florence où son talent saura s'affirmer grâce à l'appui de mécènes. Mais pardonnera-t-elle à son Père de ne pas l'avoir défendue ? Artemisia Gentileschi (1593-1653), la Première femme peintre reconnue de l'Histoire, connut un destin à nul autre pareil. La passion d'Artemisia retrace la vie de cette artiste singulière, en lutte contre les Préjugés de son époque, et qui suscita l'admiration de Michel-Ange le Jeune, Côme II de Médicis et Galilée. WILDE, Oscar. - Le Portrait de Dorian Gray . – Paris : Gallimard, 1981. – 252 p. – (R WIL) Ce roman a pour héros, Dorian Gray, un dandy émerveillé par sa jeunesse et sa beauté, et qui mène une vie dissolue. "Comme c'est triste! Je vais devenir vieux, horrible, effrayant. Mais ce tableau n'aura jamais un jour de plus qu'en cette journée de juin... Si seulement ce pouvait être le contraire! Si c'était moi qui restais jeune, et que le portrait lui vieillit! Pour obtenir cela, pour l'obtenir, je donnerais tout ce que j'ai! Oui, il n'y a rien au monde que je refuserais de donner! Je donnerais mon âme pour l'obtenir! " Tels sont les mots que prononce le héros en admirant son propre portrait, que vient d'exécuter Basil Hallward, son ami peintre. Il tremble en pensant à sa jeunesse que le temps va emporter. Erreur funeste, car son vœu sera exaucé : l'aristocrate anglais va, certes, pouvoir rester éternellement jeune, mais ce vœu a un coût : c'est son portrait qui vieillira à sa place et qui sera progressivement marqué par les ans, les vices et les crimes. ZOLA, Emile. – L’œuvre. – Paris : Le Livre de Poche, 1998. – 320 p. – (R ZOL) Camarade de jeunesse de Cézanne, ami et défenseur de Manet et des impressionnistes, Zola a résumé dans L'oeuvre toute son expérience du milieu et des problèmes de la peinture sous le Second Empire et les premières décennies de la IIIe République. Document de premier ordre sur ces « Refusés », ces « pleinairistes » que nous considérons comme les fondateurs de la modernité, L'Oeuvre dit aussi la tragédie d'un homme, Claude Lamier, tempérament romantique hanté par des rêves d'absolu, le désir de « tout voir et tout peindre. Des fresques hautes comme le Panthéon ! Une sacrée suite de toiles à faire éclater le Louvre ! » Mais, devant l'incompréhension de l'époque, l'absolu du rêve deviendra celui de la détresse, et Claude, qui a commencé comme Manet, aura la même fin que Van Gogh. Médiathèque Municipale des Mesnils-Pasteur 26 a rue du Maréchal Leclerc 39100 DOLE Tél : 03 84 82 74 14 http://www.dole.org/mediatheque médiathè[email protected] Directeur de la publication : E. Marine, directeur des médiathèques de Dole Rédacteur : R. Badois Impression : Imprimerie Municipale. (Les résumés sont tirés des dossiers d’éditeurs) Tous droits réservés.