Les « Objets dérobés
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Les « Objets dérobés
Les « Objets dérobés » de la Réunion des musées nationaux En renouant avec le concept des « Objets dérobés », la Réunion des musées nationaux nous offre à voir la beauté des choses, et s’autorise à rappeler le caractère unique de ses objets témoins d’un instant, d’un moment, d’une époque. Tout commença, il y a 20 ans, par des objets dérobés aux tableaux du musée d’Orsay. Puis vinrent les bijoux dérobés à Marie-Antoinette, à Joséphine, et enfin, aujourd’hui, à certaines œuvres exposées au musée du Louvre. L’idée étant de s’emparer de certains beaux « détails » de chefs-d’œuvre intouchables, pour leur donner une seconde vie, et permettre à chacun de se les approprier. Qui n’a pas rêvé un jour de posséder certains objets représentés par les peintres : le vase d’un bouquet surgit d’un décor empire, la bague au petit doigt d’une odalisque mutine, les pendants d’oreilles d’une élégante à la sensualité mélancolique, le châle drapant les épaules d’une femme alanguie dans un sofa… Ainsi sont nés, chargés de sens, les « Objets dérobés » suivants, fidèles reproductions d’œuvres d’art : Musée d’Orsay - les boucles d’oreilles de la « Jeune femme en toilette de bal » de Berthe Morisot, - les dormeuses du « Déjeuner sur l’herbe » d’Edouard Manet, - les boucles d’oreilles de « Madame Jeantaud au miroir » d’Edgard Degas, - les pendants d’oreilles de la « Jeune femme à la voilette » de Pierre-Auguste Renoir, - le collier de « L’Italienne » de Vincent Van Gogh, - le médaillon du « Bal du moulin de la Galette, Montmartre » de Pierre-Auguste Renoir, - le collier du « Portrait de Mademoiselle Thadée-Caroline Jacquet » d’Edmond Aman-Jean, - le pendentif de « L’Olympia » d’Edouard Manet, Musée des Beaux-arts de Lyon - les boucles d’oreilles portées par la « Paysanne niçoise, Célestine » de Berthe Morisot, Musée du château de Versailles - les boucles d’oreilles goutte de cristal du portrait « Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, Reine de France et ses enfants » d’Elisabeth Louise Vigée Le brun, - le collier deux rangs et le bracelet trois rangs de perles nacrées, du portrait de « La reine MarieAntoinette dit A la rose » d’Elisabeth Louise Vigée Le Brun, Musée Masséna à Nice - le vase du « Portrait en pied de l’impératrice Joséphine tenant une lettre » d’Antoine-Jean Gros, Musée du Louvre - les boucles d’oreilles et le collier d’après le « Tricheur à l’as de carreau » de Georges de La Tour, Et les deux nouveautés pour le musée du Louvre : - l’étole en jacquard d’après le « Portrait de Madame Panckoucke » d’Ingres, - l’étole en laine ajourée du tableau « Les deux sœurs » de Chassériau. Les « Objets dérobés » c’est la possibilité d’emporter un peu d’art chez soi, et de s’entourer au quotidien des valeurs esthétiques et rassurantes du patrimoine culturel. Porteurs d’émotions culturelles et de sensations artistiques, teintés d’audace et de poésie, les « Objets dérobés » c’est tout un état d’esprit ! Les « Objets dérobés » sont en vente dans les boutiques de la Rmn, à l’exception des deux étoles, en vente en juin 2010. Contact presse : Sophie Mestiri- 01 40 13 41 95 - [email protected]