Outils pour le développement d`un site internet pour ISORE
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Outils pour le développement d`un site internet pour ISORE
Réunion des documentalistes en sociologie et sciences sociales du 18 janvier 2005 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Proposition de développement d’un site web sous SPIP Les pages qui suivent font le point sur les notions et outils nécessaires à l’analyse des moyens à mettre en œuvre pour construire le site du réseau documentaire. Première distinction : Site statique / Site dynamique. Traditionnellement, on crée des pages web en HTML, soit en les écrivant manuellement avec un traitement de texte rudimentaire (bloc-notes) soit à l’aide d’un logiciel d’aide à la création qui permet de s’affranchir plus ou moins de l’écriture (Dreamweaver). Le contenu des pages (texte, images, animation etc..) est inclut dans le contenant : la page html. Les pages web sont organisées en une arborescence qui constitue le site. Ce site se présente donc sous la forme d’un dossier ou répertoire sur le disque dur et de sous-dossiers (fichiers Html). Pour mettre en ligne le site on télécharge le dossier sur le serveur de l’hébergeur avec un logiciel FTP. Pour la mise à jour des pages, le(la) webmestre modifie le fichier concerné sur son disque dur puis télécharge la nouvelle version qui vient écraser l’ancien fichier sur le serveur. Le site est dit « statique » car toute modification d’une page (fichier) nécessite l’intervention du (de la) webmestre. Un site dynamique ne mélange pas contenu et contenant. La description de la structure des pages est faite par un langage de programmation (PHP, PERL, ASP ..) qui va composer des pages html à la demande grâce à une base de données qui est construite en SQL. Selon la personne qui consulte le site les éléments de la page peuvent donc varier. Exemple : chaque consultation de « se loger.com » donnent suivant des paramètres choisit par le(la) visiteur(se) des pages différentes du point de vue du contenu, mais le contenant reste le même. Il faut dans ce cas qu’un logiciel installé sur le serveur gère les relations entre la programmation des pages et les bases de données qu’il utilise. Ce même logiciel va produire des pages Html qui seront interprétables par le navigateur. Si la méthode statique peut encore suffire pour la construction de petits sites, en nombre limité de pages, la méthode dynamique est sans conteste essentielle pour un site gérant un forum ou des bases de données. Les outils de développement de sites dynamiques sont nombreux. Une seconde distinction s’impose : logiciel propriétaire / logiciel libre. Au-delà de l’évidente philosophie qui distingue les logiciels propriétaires (commerciaux) des logiciels libres (gratuits), il existe des caractéristiques techniques, des qualités de réactivité qui les distinguent également. Concernant les logiciels propriétaires, je prendrai l’exemple du Web Publishing System de Macromedia (éditeur de Dreamweaver). Cette suite logicielle comprend quatre logiciels de création dont Dreamweaver et Flash, un logiciel qui défini le processus de publication et protège les formes du site, un logiciel de gestion des accès par mots de passe et de suivi des activités (statistiques, historiques…). Nous sommes là face à une machine volumineuse qui livre une solution standardisée pour un coût élevé (+ de 5000 €). L’évolutivité de ces logiciels aura un coût, la formation un autre. La puissance de cet outil se paie en complexité de mise en œuvre, en intervenants nécessaires à la maîtrise du processus. Les logiciels libres sont non seulement gratuit mais aussi les initiateurs des nouvelles techniques et pratiques dynamiques d’Internet. Wiki, Weblog, CMS se sont développés au fur et à mesure des 1 besoins des utilisateurs poussant des internautes informaticiens à développer de nouveaux programmes pour répondre à la demande. La variété des possibles, induite par le web, tisse un flux constant de nouvelles pratiques et de nouveaux besoins. • Un wiki est un programme, installé sur un serveur, qui va générer un site de « tableaux noirs ». Chacun peut y faire des modifications sans aucune contrainte d’accès réservé. C’est un tableau sur lequel chacun peut écrire ou réécrire ce qui est déjà écrit, à sa manière… • Les weblogs sont des « journaux de bord ». Le plus souvent ils sont en accès privé. On peut y admirer les œuvres, réflexions, coups de gueule, reprise d’informations,…etc. de celui ou celle qui tient ce journal. La présentation est antéchronologique. • Mais ce sont les CMS (Content Management System) qui nous intéressent ! Un exemple de logiciel libre CMS : SPIP Très proche de la suite logicielle de Macromédia évoquée ci-dessus, le CMS est un logiciel de gestion de contenu, téléchargé sur le serveur de l’hébergeur du site, qui va gérer des pages de description programmées. SPIP est un CMS et les pages préprogrammées sont appelées des squelettes. Il va aussi gérer les différents niveaux d’accès des utilisateurs d’une communauté (administrateur(trice), rédacteurs(trices), lecteurs(trices)) et l’interface d’administration/modification. C’est une solution de gestion partagée des contenus d’un site. Elle permet la création d’un site et son maintien partagé entre plusieurs personnes et réalisable à distance sans logiciel spécifique. Il est ainsi possible d’ajouter/ modifier/supprimer, de partout et à n’importe quel moment, des éléments du site. Les niveaux d’accès sont gérés par mots de passe et permettent de hiérarchiser des droits d’interventions : de l’administrateur qui peut tout modifier à celui qui n’a que le droit de corriger ses textes personnels jusqu’au simple lecteur. Les logiciels commerciaux qui utilisent une logique économique de masse avec un objectif de rentabilité, ne peuvent atteindre le degré de réactivité des communautés qui développent les logiciels libres. S’ils sont valables pour des applications spécifiques pour lesquelles les utilisateurs ne peuvent collectivement réunir les compétences nécessaires à leur développement de façon pérenne (cf. EndNote), ce n’est plus le cas pour un logiciel généraliste. Car la collectivité utilisatrice est suffisamment importante pour bénéficier en son sein de développeurs qui assureront son évolution. Un débat serait nécessaire pour étudier cette réalité complexe mais c’est, à mon sens, ce qui justifie d’un point de vue pratique et réaliste l’utilisation de SPIP pour la création du site de notre réseau documentaire. La suite bientôt … Philippe Drouin 2